L’automédication désigne l’action de se procurer un médicament sans ordonnance afin de l’utiliser pour se soigner ou l’administrer à son entourage. L’automédication désigne également la prise de médicaments déjà prescrits pour une affection antérieure (et gardés dans l’armoire à pharmacie familiale) pour traiter une affection semblable. Enfin l’automédication peut s’appliquer aux personnes prenant régulièrement des médicaments sans ordonnance pour soigner une affection chronique.

Favorisée par l’accès facile à l’information via les médias presse, Internet et la publicité, cette pratique tend à se généraliser sans que les concernés ne se doutent des méfaits, voire des risques qu’entraîne l’acte de se soigner seul.

85 % des Français avouent avoir recours à l’automédication plus ou moins fréquemment.

Ils admettent se soigner seuls dans les cas les plus bénins : rhinite, mal de dos, migraine, maux d’estomac.

Même si certaines personnes du milieu médical estiment que l’automédication comporte des bienfaits comme responsabiliser les personnes sur les médicaments et les soins, désengorger notre système de santé…, se soigner seul demeure une pratique dangereuse ayant ses limites.

Les dangers de l’automédication sont multiples, surtout lorsque celle-ci n’est pas maîtrisée. Dans certains cas, l’automédication peut entraîner des complications sévères.

Cette habitude peut entrainer des :

Risques dus au médicament lui-même :

  • méconnaissance des composants du médicament ;
  • toxicité méconnue ;
  • date de péremption du médicament.

Risques liés à la prise :

  • interactions médicamenteuses ;
  • erreur de posologie ;
  • méconnaissance des effets secondaires ;
  • non prise en compte des éventuelles allergies.

Difficultés pour le corps médical :

  • retard de diagnostic ;
  • la prise de médicaments peut masquer certains symptômes ;
  • fausser l’interprétation des résultats biologiques ;
  • des médicaments non appropriés, peut entrainer d’autres maladies ;
  • aggravation des maux.

L’automédication doit être pratiquée temporairement dans les cas les plus bénins. Se soigner seul n’est en aucun cas conseillé sur une longue durée. Il convient de l’utiliser à bon escient, sans excès et en respectant des règles primordiales comme bien lire les notices pour connaître la posologie, les effets secondaires et les contre-indications.

Votre pharmacien demeure, dans un premier temps, un conseiller à ne pas négliger en cas d’automédication.
Le mésusage constitue le principal risque de l’automédication. En effet, les médicaments peuvent devenir des substances potentiellement dangereuses s’ils sont mal utilisés. Il ne faut pas utiliser des médicaments mal stockés. Le respect de la posologie (quantité, fréquence de prise) et la durée du traitement doivent être bien suivis, surtout chez le jeune enfant. En cas d’allergie à un des composants ou en cas de prise conjointe d’autres médicaments il faut éviter l’automédication.

Quels sont les médicaments pris en automédication ?

L’automédication concerne tout d’abord largement les antalgiques. Ce sont d’ailleurs les médicaments les plus vendus en France. S’ils connaissent un grand succès, ils présentent des effets secondaires. Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) donnés dans les reflux gastro intestinaux, les gastrites donnent des effets ravageurs. Les médicaments soignant les affections saisonnières comme les sirops pour la toux, les sprays pour le lavage nasal, les pastilles pour la gorge, les antidiarrhéiques ou les anti-nauséeux sont également très utilisés. Enfin les dispositifs aidant au sevrage tabagique connaissent un grand succès et sont très utilisés en automédication.

Quelles pathologies peuvent être soignées par automédication ?

La plupart des petites affections de l’hiver (toux, rhume, gorge irritée) peuvent être soignées par automédication. Des douleurs faibles à modérées (maux de ventre, céphalées…) peuvent être soulagées par des antalgiques naturels (Topagil – Labo Phyt’Inov). Les petites affections de la peau (irritations, petites brûlures) peuvent également être soignées par automédication (notamment les huiles essentielles). Les affections telles les rhumes ou les troubles du transit (constipation, diarrhée) peuvent faire l’objet d’une prise médicamenteuse sans ordonnance.

Les conseils

Lisez la notice et gardez l’emballage

L’emballage ne sert pas seulement à protéger son contenu, il porte également de précieuses indications comme le nom du médicament, la teneur en principe actif et la date de péremption. C’est pourquoi il convient de le conserver.
Lisez attentivement la notice du médicament. Elle précise ses indications, sa présentation, sa composition, les doses préconisées en fonction de l’âge ou du poids, la façon de le prendre, la durée maximale du traitement, les précautions d’emploi, ses effets indésirables possibles et ses conditions de conservation.

Evitez le cumul de médicaments

La prise simultanée de plusieurs médicaments peut renforcer ou au contraire affaiblir leurs effets, ou encore augmenter le risque d’effets indésirables (effets cocktail). Pendant toute la durée d’un traitement prescrit, il importe donc d’informer son médecin de la prise éventuelle d’autres médicaments en automédication.

Evitez l’alcool

L’alcool est capable de modifier l’effet de nombreux médicaments, ce qui augmente le risque d’effets indésirables. Conjugué à certains médicaments, l’alcool diminue la vitesse de réaction, un comportement qui peut être redoutable quand on conduit un véhicule ou utilise une machine.

Conservez correctement vos médicaments

Sous l’influence de la lumière, de la chaleur ou de l’humidité, les médicaments peuvent se détériorer. Pour leur assurer une bonne conservation, stockez-les, au sec et à l’abri de la lumière. Les armoires spéciales vendues dans le commerce conviennent très bien.

Soyez vigilant avec les enfants

Pour éviter les accidents, il est absolument nécessaire de garder les médicaments hors de portée des enfants, en hauteur ou dans une armoire fermée à clef. Evitez de les laisser dans les tiroirs de la table de nuit, ainsi que dans les placards de la cuisine ou de la salle de bains, s’ils ne ferment pas à clef. Seule exception à cette règle : les vaccins et les suppositoires, ainsi que certaines suspensions buvables reconstituées à partir d’une poudre (le plus souvent des antibiotiques), qui doivent être rangés au réfrigérateur.

Sachez renoncer à l’automédication

Se soigner sans consultation médicale n’est valable que pour des affections connues et bien définies. En présence de certaines maladies chroniques, par exemple un diabète, une affection cardiaque, un système de défense affaibli ou des troubles connus du foie ou des reins, le médecin devrait être consulté au préalable, même s’il s’agit de petits maux. Ceci est également valable lors de la survenue subite de troubles non explicables.

Pratiquez une automédication de durée adaptée

Si l’état général empire durant le traitement ou si aucune amélioration n’intervient, la consultation médicale s’impose. Dans tous les cas, ne dépassez pas les durées de traitement mentionnées sur l’emballage.

Consultez votre médecin en cas de doute si vous êtes enceinte, si vous allaitez, ou pour un bébé.

Avant tout traitement, il faut savoir quel est le problème de santé en cause. Seuls les maux que chacun peut reconnaître aisément peuvent être du domaine de l’automédication. Lorsque les symptômes sont imprécis, violents ou persistants, il est vivement recommandé de consulter un médecin pour un examen plus approfondi.
Les femmes enceintes, qui allaitent, ainsi que les bébés ne devraient jamais recevoir un médicament sans avis médical.

Consulter un médecin quand on recourt à l’automédication

Dans certains cas, il ne faut pas hésiter à consulter son médecin. Si les symptômes de l’affection traitée par automédication persistent ou empirent il ne faut pas hésiter à consulter. De même, si la prise de médicaments entraîne des effets secondaires notoires ou si la prise médicamenteuse provoque une allergie, une visite chez un praticien s’impose. Un avis médical doit toujours être demandé s’il y a une prise simultanée de plusieurs médicaments, car il peut exister des interactions médicamenteuses que seul le médecin est à même d’éviter. Dans tous les cas, avant de prendre un médicament en automédication, il faut toujours demander conseil au pharmacien.

Si vous consultez votre médecin après une tentative d’automédication restée sans effet, ne lui cachez pas les traitements que vous avez pris de votre propre chef ou que vous prenez encore. Votre médecin est habitué au fait que ses patients essaient de soulager eux-mêmes leurs petits maux.

Les raisons de recours à l’automédication

La principale raison est la non-disponibilité du médecin : longue durée de temps d’attente avant d’obtenir un rendez-vous.
Durée trop courte de la consultation, suivi approximatif.

Après plusieurs visites médicales, les résultats tardent à venir !. Dans ce cas, que faut-il faire ?

C’est le départ d’un « nomadisme médical » : on va de médecin généraliste en différents spécialistes pour enfin obtenir un diagnostic et un traitement adapté…quand tout se passe bien !

Beaucoup de patients se sentent abandonnés, certains tombent dans la dépression, d’autres consultent des thérapeutes « originaux » voir des charlatans. Chaque malade aimerait trouver un thérapeute compétent qui pourrait jouer le rôle d’un coach.

« Docteur ! avez-vous une adresse d’un bon thérapeute ? »

Voilà la question posée si souvent. Il est évident que je connais d’excellents thérapeutes dont les noms n’émergent pas dans les médias dès lors que le « clan de la médecine » les a mis « sous le boisseau ». En revanche une poignée de médecins élus surfent sur les radios et sur les différents plateaux. L’un d’entre eux vend des millions de livres, grâce à ses réseaux. Je préfère lire l’Almanach Vermot ! le Canard enchaîné lui a réservé une belle page qui situait le personnage. Se vantant de soigner Alain Delon, on a tous appris malheureusement l’accident vasculaire cérébral de l’icône du cinéma. Ce médecin omniprésent dans les médias a oublié de lui donner des Oméga3, du coenzyme Q10 et de la vitamine K2, entre autres compléments alimentaires, qui lui auraient éviter cette atteinte cérébrale.

Pour répondre aux nombreuses demandes de personnes désarmées devant leur pathologie chronique, je vous donne les coordonnées d’une excellente naturopathe, avec une longue expérience, notamment pour chélater les métaux lourds, dépolluer l’organisme et restaurer l’ensemble du terrain.

Comme outil de travail, Corinne dispose d’un petit appareil appelé Oligoscan qui effectue le bilan des métaux lourds et des minéraux, des vitamines, le stress oxydatif, l’état de la peau, des planères, des articulations, la digestion, le mental, l’équilibre général, la détoxication et un tableau qui représente l’état général.

L’Oligoscan est un spectrophotomètre permettant d’analyser dans la paume de la main tous les éléments biochimiques pouvant s’y trouver naturellement. Ce bilan non invasif et totalement indolore, extrêmement rapide (quelques dizaines de secondes) reproductible permet d’obtenir les résultats en moins de 30 secondes. Il se présente sous la forme de tableau et de graphiques immédiatement exploitable par le praticien qui peut déchiffrer les données et prodiguer des conseils aux patients et leur indiquer la thérapeutique adéquate.

Ce bilan très complet permet de connaître :

  • Le degré d’intoxication aux métaux lourds.
  • Les carences et les excès en oligo-éléments éléments traces.
  • L’état du stress oxydatif et émotionnel.
  • L’équilibre acido-basique et le fonctionnement du métabolisme.
  • L’état de la muqueuse intestinale (HPI).
  • Le fonctionnement des grands systèmes (digestif, nerveux, immunitaire, circulatoire).
  • Les prédispositions morbide (diabète, allergies, fonctions cognitives etc.)

En premier lieu Corinne procède à un bilan des métaux lourds, aux ratios des oligo-éléments (Ca/Mg, Ca/P, K/Na, Cu/Zn) à l’évaluation du stress oxydatif, à la présence de l’ensemble des vitamines, à la qualité de vos phanères, des articulations, du poids, du mental, de l’appareil digestif et de l’équilibre général. Elle vérifie la perméabilité intestinale, les amalgames dentaires, corrige le déséquilibre acidobasique. Elle relance la capacité de détoxication naturelle.

À ce jour, l’expérience clinique dans la chélation se heurte à de réelles difficultés, car plus que de déloger les métaux lourds stockés, le plus difficile est d’en assurer l’élimination via l’un des émonctoires. Il est ainsi parfois problématique de gérer la remise en circulation de ces toxiques après une cure « détox naturel » de chlorella, d’ail des ours, ou de coriandre.

Les produits détox ou régime détox n’ont aucun rapport avec une désintoxication 100% naturelle, médicale et personnalisée des métaux lourds.

La nutrition, la micronutrition, les régimes et restrictions alimentaires n’ont aucun effet sur l’élimination des métaux toxiques.

En premier lieu, évitez de recourir aux chélations chimiques. DMPS, DMSA, EDTA qui altèrent l’organisme.

Certains médecins, pratiquent une injection de DMPS qui mobilise tous les toxiques que l’organisme a stocké durant plusieurs années et déclenche une avalanche d’effets secondaires.
Notre Naturopathe et Iridologue propose des compléments alimentaires et des remèdes efficaces pour éliminer les métaux lourds et restaurer l’ensemble du terrain.
Lors d’une 2e consultation, 3 mois plus tard, on peut comparer les bilans et apprécier les changements.

Je vous livre les coordonnées de Corinne Allioux Goldfarbe : 25 passage des panoramas, 75002 Paris (métro Grands Boulevards).
Corinnegoldfarbe@hotmail.com, Tel : 06 65 70 94 89. Son site : http://corinnegoldfarbe.fr/

Pour l’influence des médicaments entre eux je vous recommande « les interactions médicamenteuses » Ed Dauphin Dr Jean Claude Rodet.