L’essentiel
- ARNICA : L’état de choc, le coup dur.
- STAPHYSAGRIA : L’injustice et la contrariété : l’indignation et la colère rentrée.
- SEPIA : La vie en noir. A une tendance neurasthénique et psychasthénique.
- IGNATIA : Rumine son chagrin puis cherche querelle, Humeur changeante.
- ARSENICUM ALBUM : L’anxiété et la peur de la mort.
- NUX VOMICA : Patient autoritaire, exigeant, intolérant à la contradiction.
- LYCOPODIUM : La colère différée, n’arrive pas à « digérer » le diagnostic.
- PULSATILLA : La soumission, les larmes et le besoin de consolation, pleure à la moindre cause.
- ACONITUM NAPELLUS : La mort est proche, angoisse. A un besoin urgent de soins médicaux
- GELSEMIUM : Les tremblements, le trac d’anticipation : comment cela va-t-il se passer ?
- OPIUM : La peur qui paralyse et qui anesthésie.
- NATRUM MURIATICUM : Le grand sensible qui n’exprime pas ses sentiments et recherche la solitude.
- AURUM METALLICUM : La blessure narcissique, la tentation du suicide. Sensation d’abandon.
- PHOSPHORICUM ACIDUM : Epuisement réactionnel « pile vidée », ne comprend plus rien. Abolitions des facultés mentales.
- ARGENTUM NITRICUM : La peur de l’à-venir, le « toujours pressé ». Besoin de présence. Phobies (syncope)
- PHOSPHORUS : Attaque de panique, peur des maladies, Besoin de compagnie. Affectueux.
Repères cliniques
L’objectif thérapeutique est d’accompagner au mieux les réactions émotionnelles provoquées par l’annonce d’une maladie grave que les thérapeutes agissent et restaurent la confiance selon l’affectif des patients.
ARNICA : Suites de choc mental, d’émotion, de traumatisme physique. Le patient est comme « assommé » par ce qu’il vient d’apprendre. C’est comme s’il avait reçu un coup sur la tête ! Il est abattu, sous le choc. Il convient particulièrement à celui qui se croit indispensable à son travail, qui veut en faire toujours plus et qui ne sait pas vivre sans « bosser ». C’est également le médicament des « bleus de l’âme ».
STAPHYSAGRIA 15CH : l’injustice. Médicament de la forte contrariété à l’annonce du diagnostic avec un sentiment d’injustice : « pourquoi moi ? ». Un sentiment de culpabilité : « qu’est-ce que j’ai fait de mal ? ». Un sentiment d’humiliation : « que va-t-on penser de moi ? ». Le cancer ou la maladie d’Alzheimer sont vécus comme une maladie honteuse. Vexation, rancune, humiliation, indignation et colère rentrée parasitent complètement toute forme de réflexion. Le patient ne montre pas sa tristesse. Il n’arrive pas à pleurer ou pleur dans la solitude.
SEPIA : la vie en noir, le regard triste. C’est plutôt un remède féminin. La résignation et l’abattement face à la maladie sont une constante, mais le symptôme principal est l’inquiétude pour les siens, pour sa famille qu’elle aime mais ne sait pas exprimer son attachement affectif. La réaction se fait sur un mode dépressif et pessimiste : le patient voit tout en noir et n’envisage que le pire. Elle est agacée par la consolation mais il faut lui conseiller de ne pas s’isoler et de faire du sport à chaque fois qu’il se sent mal, car l’exercice physique l’améliore. La patiente manque de confiance en elle. Se tient à l’écart de la société.
IGNATIA 15CH : du rire aux larmes. Médicament des suites de deuil, c’est le rêve de l’invulnérabilité qui meurt. Lui qui pensait être éternel !
L’annonce du diagnostic est suivie d’un épuisement intense avec un chagrin silencieux que ses amis ne devront pas chercher à consoler ou à minimiser. De longs soupirs le détendent et cette sensation de nœud à la gorge ou à l’estomac qu’il connaît bien réapparaît. Pourtant, ces patients s’amélioreront paradoxalement sur le plan psychique pendant les traitements. La maladie cancéreuse (ou l’Alzheimer) va en quelque sorte atténuer leurs angoisses existentielles et ils seront plus solides qu’avant.
ARSENICUM ALBUM : l’anxiété. Se croit incurable : « J’avais pourtant tout fait dans ma vie pour ne pas tomber malade ! » Cette peur de la mort camouflée depuis des années sous des protections multiples (argent, ordre, méticulosité, assurances…) apparaît en plein jour avec l’annonce de la maladie. Toutes les protections ont été vaines ! Que faire alors ?
Le malade se croit condamné mais il se soigne sérieusement et va tenir un tableau précis sur ordinateur de la prise de ses médicaments. Il appréciera tout particulièrement une équipe médicale méticuleuse, précise, la plus sérieuse possible.
NUX VOMICA : Patient autoritaire, intolérant à la contradiction. Médicament de la colère, notamment face au corps médical, responsable de tous les maux parce que le médecin n’a pas fait le dépistage nécessaire et l’ensemble des analyses.
« De toute façon, c’est foutu » qu’il faut entendre par « donnez-moi, Docteur, les moyens de lutter ». Une fois la colère passée, apparaîtra un regain d’activité pour se battre et obtenir la guérison.
L’inaction est le pire de ses ennemis. Ce sont des patients qui prennent énormément de compléments alimentaires et de vitamines pour se doper face au cancer ou l’Alzheimer et consomment une grande quantité de nourriture grasse, de l’alcool, du café, du thé et du tabac pour mieux stopper l’épreuve.
LYCOPODIUM : la colère différée. La réaction au diagnostic paraît tout à fait normale et adaptée dans un premier temps… Pourtant la colère intérieure couve et gronde. Il va ruminer et réfléchir longuement à la meilleure façon de « digérer » la situation. La mauvaise humeur arrivera dans un deuxième temps. Malgré ses apparences autoritaires et grincheuses, il faudra l’entourer d’affection et d’attention en lui expliquant clairement les tenants et aboutissants des traitements proposés. LYCOPODIUM convient particulièrement aux sujets intellectuellement vifs mais à la vie trop sédentaire.
On déconseillera la chimiothérapie l’après-midi car tous les symptômes sont aggravés de 17 h à 20 h.
PULSATILLA : la soumission et la résignation. De chaudes larmes accueilleront le diagnostic et seront apaisées par des paroles gentilles et une attitude réconfortante du médecin. PULSATILLA correspond aux personnes de caractère doux et timide, rougissant facilement, rapidement tristes et découragées. Cette fois la résignation et le besoin d’être consolé sont au premier plan. L’humeur comme l’ensemble des symptômes est très variable, passant rapidement d’un état à l’autre en fonction de l’entourage. Améliorée au grand air, son regard réclame la sympathie. A gardé les troubles affectifs de son enfance.
ACONITUM NAPELLUS 30CH : la mort est proche. L’annonce de la maladie cancéreuse a été comprise comme celle d’un arrêt de mort. Le patient est terrorisé et les crises d’angoisse se succèdent surtout vers minuit. L’urgence vitale ressentie n’est en fait que l’expression de l’angoisse de mourir. Derrière cette agitation, il y a un appel au secours qu’il convient de bien entendre et d’accompagner. Ce médicament a une action très rapide et peut être pris à chaque crise d’angoisse, de panique avec crainte d’une mort imminente chez un sujet en général sthénique et en bonne santé.
GELSEMIUM 15CH : le trac. Médicament des suites de mauvaises nouvelles apprises brusquement et sans ménagement (ce qui ne devrait plus arriver). Sous le choc, le patient est sidéré, le cœur bat trop vite ou semble s’arrêter, des diarrhées et des besoins fréquents d’uriner apparaissent. Il éprouve un besoin urgent de soins médicaux. C’est surtout la peur de l’inconnu qui l’angoisse, il redoute les traitements à venir. On pourra le rassurer, en lui détaillant les différentes étapes de soins. Les symptômes s’installent lentement. Les infirmières expliqueront le déroulement des soins. Sujet prostré et tremblant. Le tremblement est parfois spectaculaire.
OPIUM 30CH : peur qui paralyse. Médicament des suites de peur, des suites de frayeur et de leurs conséquences aiguës ou chroniques. L’annonce du cancer a sidéré, stupéfait, bloqué sur sa chaise le patient. Le choc émotionnel et la peur de la mort l’ont comme « anesthésié » (l’opium est utilisé dans les anesthésies générales). Le patient ne se plaint de rien, ne réclame rien pendant sa maladie malgré l’intensité des signes généraux.
NATRUM MURIATICUM : le grand sensible. Chagrin silencieux. L’annonce du diagnostic le plonge dans une grande tristesse accueillie dans le silence et l’isolement. La consolation est refusée et la solitude recherchée. Il ressasse ses problèmes en silence. Malgré toutes les apparences, son extrême sensibilité a besoin de beaucoup d’attention et d’amour. La prise de NATRUM MURIATICUM l’aidera à faire ressortir ses émotions. Un bref séjour dans la campagne pourra également lui faire du bien entre deux traitements. On évitera la chimiothérapie en fin de matinée en raison de son horaire d’aggravation vers 11 h (hypoglycémie).
AURUM METALLICUM : la blessure narcissique. Dégout de la vie. C’est directement son ego qui est atteint par l’irruption du cancer ou la maladie grave. La dépression et le désespoir sont définitifs et les pensées suicidaires fréquentes. Sentiment d’abandon, d’avoir perdu l’affection des proches. Sentiment d’indignité.
Il ne veut pas assister à la déchéance de son corps et tentera de mourir dignement. Pourtant, cette maladie lui permettra de découvrir d’autres moyens de briller. Aider les autres, soutenir ceux qui sont encore plus atteints que lui, ou encore animer des associations de patients lui permettront de se remotiver.
PHOSPHORICUM ACIDUM : l’épuisement réactionnel. Le patient ne s’intéresse à rien. Le diagnostic semble avoir été accueilli dans l’indifférence générale, la désinsertion et le manque d’intérêt. En réalité, la douleur de l’annonce l’a anesthésié et épuisé. Il est désespéré et les mots justes lui manquent. Fort sentiment d’isolement. La mémoire semble vaciller d’un seul coup. Il recourt à des mécanismes de protection pour éviter de voir la maladie en face. Du repos, des mots pour le réconforter et PHOSPHORICUM ACIDUM, pourront lui redonner l’énergie manquante.
ARGENTUM NITRICUM : la peur de l’avenir. L’anxiété le pousse à agir de plus en plus vite. L’annonce de la maladie est vécue comme un compte à rebours avec la mort. Combien de temps me reste-t-il à vivre ? Combien de temps avant le prochain bilan ? Avant la prochaine chimiothérapie ? Ce temps omniprésent nécessite souvent la prescription d’ARGENTUM NITRICUM dont la peur de l’avenir est plus que jamais présente. Indiqué en cas de crainte des analyses complémentaires et des traitements invasifs ou toxiques, chez des patients toujours pressés. Ce remède est indiqué également en cas de crise phobique avec pulsion de fuite (peur du tunnel de l’IRM ou du PET-SCAN, angoisse devant une salle d’attente remplie…).
PHOSPHORUS : la sympathie cachant la peur. Vite enthousiasmé, vite rebuté, il a un rythme de vie rapide. A l’inverse de tous les autres patients, il vient voir son médecin ou cancérologue en lui demandant : « Comment allez-vous docteur » ! Il observe chaque geste du médecin. Très sensible à la relaxation des voisins, son attitude trahit un empressement et un désir de communication chaleureuse avec son interlocuteur. Le contact est très vite établi et attire immédiatement la sympathie du corps médical ou de ses voisins. Cela traduit en fait un besoin de reconnaissance et d’amour recherché avec avidité dans le regard des soignants et des autres malades. Il faudra le soutenir comme les autres car les anxiétés et la peur de la mort sont bien sur présentes, même et surtout, s’il fait tout pour qu’on ne le remarque pas.
TARENTULA CUBENSIS : médicament des douleurs dans les phases terminales, il vient soutenir l’action des morphiniques. Grande fatigue et diarrhée avec fièvre intermittente le soir. État infectieux grave (en association avec les antibiotiques). Apaise le malade en fin de vie aussi bien sur le plan physique qu’émotionnel surtout en cas d’agitation. Ce médicament empêche également les dernières douleurs d’un mourant.
Prescription : Tous ces remèdes sont à prendre en 15CH ou en 30CH, 3 granules 3 fois par jour voire plus.
Soins de support
Les soins de support représentent l’ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie, conjointement aux traitements anticancéreux ou anti-Alzheimer spécifiques. Ils permettent de fournir une approche pluridisciplinaire à la personne ou à sa famille élargie dans le processus d’évolution de sa maladie.
Ils ont fait leur apparition au sein des unités de cancérologie dans le cadre de la continuité des soins prodigués à une personne en fin de vie. Ils se sont élargis au réseau de soins et s’intègrent dans la prise en charge médicale d’une personne hospitalisée ou à domicile.
Ils se composent de professionnels de la santé : médecins, infirmiers, diététiciens, psychologues, kinésithérapeutes, également de bénévoles d’associations, de personnes travaillant dans le secteur du bien-être : masseur, coiffeur, de représentants d’églises et d’acteurs sociaux : assistant social, éducateur spécialisé.
Ils doivent être proposés tout au long de la prise en charge des patients du diagnostic jusqu’à la guérison et à l’après cancer ou jusqu’au décès. Ils sont trop souvent confondus avec les soins palliatifs. Les soins de support peuvent être médicamenteux comme par exemple les anti-émétiques, les médicaments de prévention de la réduction des globules blancs ou des globules rouges : Ils peuvent également consister en des interventions comme le soutien psychologique ou esthétique. C’est dans ces soins de support que les thérapies complémentaires ont toutes leur place.
Anémie
MEDULOSS D8, un flacon de 60 ml, 15 gouttes 2 à 3 fois par jour
Ou en 4CH 1 à 2 ampoules buvables par jour.
CHINA 9CH, 3 granules 2 à 3 fois par jour. Achetez 2 à 3 tubes.
FERRUM MURIATICUM 7CH, 3 granules 2 à 3 fois par jour.
Plusieurs semaines jusqu’à la guérison.
Thrombopénie (baisse des plaquettes)
MEDULOSS
CROTALUS HORRIDUS 7CH, 3 granules 2 à 3 fois par jour.
Ou
BOTHROPS 9CH (quand CROTALUS n’agit plus), 3 granules 2 fois par jour. Plusieurs semaines.
Leucopénie (baisse des globules blancs)
MEDULOSS
NATRUM MURIATICUM 7CH, 3 granules par jour.
SILICEA 9CH (stimule l’immunité), 3 granules 2 fois par jour.
Soins palliatifs
Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale. L’objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle.
Les soins palliatifs et l’accompagnement sont interdisciplinaires. Ils s’adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution. La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche (http://www.sfap.org).
Pour résumer : c’est ce qui reste à faire quand il n’y a plus rien à faire (traitements devenus inutiles) ou, c’est donner de la vie aux jours sans forcément donner des jours à la vie.
Tous les soignants devraient pratiquer les soins palliatifs. Ils peuvent cependant se faire aider par des Equipes Mobiles de Soins Palliatifs ou des Unités de Soins Palliatifs coordonnées dans le cadre de Réseaux de soins palliatifs.
RESOCIALISER LA MORT
Ce qui surprend souvent, chez les personnes qui sont en contact fréquent avec la mort, c’est leur joie. Les unités de soins palliatifs sont comme des ruches. Aucune morosité n’y flotte. Seule semble régner une espèce d’urgence à faire de petites choses avec un grand zèle.
Ce constat est partagé par Régis Debray, qui a revêtu une blouse blanche pour accompagner un médecin de chambre en chambre, à la rencontre de ses patients condamnés à une mort prochaine.
Il résume les trois besoins essentiels d’une personne au terme de son séjour terrestre : « ne pas souffrir, ne pas être abandonnée, ne faire que ce qui fait sens pour elle ». Il conclut son propos : « Donner la possibilité aux médecins de provoquer la mort de leurs malades les plus vulnérables est fondamentalement contraire à l’éthique du soin et à la vocation des médecins ».
Vivre après la mort
Les médecins considèrent la mort comme l’ennemie ultime qui doit être combattue avec toutes les armes technologiques de la médecine moderne. Rien dans les hôpitaux ne prépare en effet un patient à accepter la mort comme une forme de guérison et une future résurrection. Pourtant, vie et mort sont sœurs. L’homme moderne occulte la mort. Il ne sait plus mourir. Pour lui, la mort est toujours un drame, un anéantissement sans retour. Pour l’homme des civilisations anciennes et archaïques, la vie et la mort étaient deux états de l’être et non l’être et le néant. La vie est un mouvement circulaire et continu, un cycle que la mort physique n’interrompt pas. La mort ne peut pas être une disparition totale et définitive d’un individu. Il y a forcément une autre forme d’existence après, car plus on s’éloigne de la matière, plus puissante est l’énergie, donc la Vie. Le défunt continue à vivre en dehors de son enveloppe physique, car l’âme revient alors simplement à son identité première ; c’est-à-dire vers la contemplation de la Vérité même.
« La vie ne cesse jamais, seules naissent et meurent les formes qui la contiennent. »
Jeanne Guesné
« La vie est un départ et la mort est un retour. »
Tao Tö King
« L’essentiel, dit Sénèque, est l’emploi de la vie et non pas la durée. Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est une vie. »
Sénèque
*
* *
Pour ceux qui craignent la mort :
Stick inhalateur
Kit « Paix de l’âme »
HE de Pruche du Canada.
HE Encens.
HE Myrrhe (amère ? ou douce ?).
Ess Orange douce.
Ce stick inhalation est le façonnage pour inhaler les huiles essentielles. Il est muni d’une mèche imbibée d’HE. Portez le stick à vos narines et inhalez profondément.
Prix : 37,10€.
Autres sticks
Mémoire (Inhalateur inclus)
HE Romarin à Cinéole
HE Cyprès toujours vert
HE Encens
Prix : 21,50€
Anti-stress
HE Orange douce
HE Pruche
HE Epinette Noire
Prix : 21,50€
Insomnie
HE Lavandin super
HE Ravinsare aromatique
HE Orange douce
Prix : 13,60€
Société Kalleis
Gamme Will’Essentielles
200 flacons d’HE bio sont disponibles (en 5 ou 10 ml) à des prix abordables.
Commande en ligne : http://mooc.flmne.org/jean-pierre-willem.
Tel : 09 73 54 53 81 / 07 69 95 90 29