La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire chronique de l’ensemble du tissu conjonctif (tissu assurant la forme et le soutien des différents organes) qui touche principalement les membranes synoviales qui tapissent les capsules entourant les articulations.

Sa cause est inconnue. Elle fait partie de ce que l’on appelle les maladies auto-immunes, c’est-à-dire des maladies dans lesquelles te système de défense de l’organisme est déréglé et produit des anticorps contre ses propres tissus qu’il considère comme des corps étrangers (on peut comparer cette situation au phénomène de rejet lors des greffes). Par contre, il semble exister une prédisposition génétique

SIGNES ET SYMPTOMES

La phase de début comprend des douleurs des articulations (polyarthralgies), qui sont rouges, gonflées, déformées et raides, surtout le matin, avec une amélioration au cours de la journée.

Les destructions articulaires aboutissent à des déformations importantes (mains et pieds). La synoviale, formée d’une seule couche de cellules, prolifère, constituant six à dix couches. C’est le pannus qui détruit l’environnement. Les articulations les plus fréquemment touchées sont celles des mains, des poignets et des pieds. On observe plus rarement des nodules (petites boules dures) sous la peau, spécifiques de la maladie.
Les critères retenus pour porter le diagnostic sont ceux de l’American College (7 critères exigés).

1. Raideur matinale articulaire et périarticulaire, pendant plus d’une heure.
2. Gonflement d’au moins trois groupes articulaires.
3. Arthrite des articulations des mains.
4. Disposition symétrique des arthrites.
5. Présence de nodules rhumatoïdes.
6. Présence du facteur rhumatoïde : réaction du latex positive avec un taux au moins égal à 1/80, réaction de Waaler-Rose positive avec un taux au moins égal à 1/32.
7. Images radiologiques caractéristiques sur les mains et les poignets.

Au moins 4 de ces 7 critères sont exigés.
Les critères 1, 2, 3 et 4 doivent être présents depuis au moins six semaines.

Malheureusement, les critères diagnostiques de l’ACR ne sont souvent remplis qu’à un stade assez avancé de la PR, alors que les lésions sont déjà importantes
C’est pourquoi certains auteurs ont proposé de s’appuyer sur:
• Des critères cliniques plus souples :
– Arthrites touchant trois articulations et non plus trois groupes.
– Douleurs bilatérales à la pression des métatarso phalangiennes.
• La détection de certains anticorps souvent présents dès les premiers stades de la PR:
Les anti-peptides citrullinés, détectés 75 fois sur 100, et très spécifiques.
• L’IRM des mains et des pieds qui visualise les érosions des os et des cartilages passant inaperçues sur les radiographies classiques.

Evolution et pronostic

L’évolution se fait vers une extension par poussées successives avec des formations handicapantes des articulations des pieds et des mains. Après plusieurs années d’évolution, le tissu conjonctif d’autres organes peut être atteint, notamment au niveau du poumon (pleurésie), du cœur (péricardite), des petites artères (troubles de la circulation entraînant des fourmillements, des engourdissements…).

La PR se présente sous trois aspects principaux :
– Les formes progressives sans rémissions nettes (70 %);
– Les formes intermittentes avec poussées et rémissions (25 %) ;
– Les formes malignes avec rhumatisme sévère et manifestations extra- articulaires, principalement atteinte vasculaire, nodules sous-cutanés, pleurésie, péricardite, syndrome de Goujerot-Siögren (5 %).
Le pronostic est toujours très réservé sur le plan articulaire, bien qu’il existe des formes modérées et des formes sévères. Les destructions osseuses et articulaires aboutissent souvent à des déformations importantes, en particulier au niveau des mains et des pieds.

Le P.R. diminue l’espérance de vie en moyenne de sept ans chez les hommes, de trois ans chez les femmes.
Certains facteurs de mortalité sont augmentés de fréquence, soit à cause de la PR, soit à cause des médicaments administrés pour la traiter:
– Infections.
– Accidents vasculaires cardiaques ou cérébraux.
– Cancers
– Ostéoporose
–  Atteintes rénales
– Atteintes du tube digestif

PR : maladie auto-immune

Le mécanisme de la PR reste mystérieux. Elle est généralement considérée comme une affection auto-immune. Deux points seulement sont certains:
— Le phénomène initial est la réponse immunitaire qui précède la réponse inflammatoire;
— Dans cette réaction immunitaire, les lymphocytes T jouent un rôle majeur.
Les lymphocytes -T sont plus souvent responsables du processus auto-immun que tes auto-anticorps. Ils infiltrent t’organe cible et exercent un effet pathogène par cytotoxicité, libération des cytokines et activation des macrophages.
Les maladies auto immunes sont toujours polyfactorielles. Leur développement nécessite la réunion de plusieurs facteurs: génétiques. immunologiques, environnementaux, hormonaux et psychologiques.
Amélioration de la maladie par toutes les méthodes qui l’action des cellules T: immunosuppresseurs ou déplétion des T au niveau du canal thoracique.
Au cours des maladies auto-immunes. Les molécules HLA-DR apparaissent en grand nombre sur les cellules qui servent de cibles à la réaction auto-immune. Cette expression aberrante a été constatée dans la PR où les molécules HLA-DR sont exprimées sur les cellules de la synoviale (synoviocytes) et du cartilage (chondrocytes).

Les causes de la PR

La PR est une maladie polyfactorielle.
En premier lieu les facteurs de l’environnement

Rôle de l’alimentation moderne

Le mode actuel de nutrition des humains me paraît constituer la cause majeure de l’hyperperméabilité du grêle et de la formation de déchets alimentaires et bactériens dangereux qui franchissent les « mailles élargies » de la muqueuse intestinale.
– La consommation des laits animaux et de leurs dérivés.
– La consommation de céréales domestiquées.
– La cuisson de la plupart des produits.
– L’extraction des huiles par des procédés critiquables.
– La pollution par les additifs et autres substances.
– L’irradiation de nombreux produits.
– Les carences assez fréquentes en minéraux et en vitamines.
Pour exercer sa fonction qui est la digestion des aliments, l’intestin grêle dispose:
– D’enzymes chargées de scinder les protéines en acides aminés
– De mucus chargés de protéger les entérocytes contre les agents agresseurs présents dans la lumière intestinale.
Or, il est fort possible que les enzymes soient adaptées à la nutrition ancestrale et non à la nutrition actuelle.

Le stress

La poussée initiale et les poussées ultérieures de la PR sont souvent déclenchées par des stress. Les stress agissent sur les neurones et entraînent une libération de neuropeptides, dont certains influencent les réponses immunitaires. Les stress induisent probablement une libération d’interféron y, substance provoquant trois effets qui favorisent les poussées:

Rôle de l’interféron

Un autre facteur capable d’amoindrir l’étanchéité intestinale est l’interféron -y. Ce médiateur peut se lier à des récepteurs au pôle basal des entérocytes (Adams et coll. 1993), Cette fixation provoque une disjonction des liaisons entre les entérocytes. Il s’ensuit un passage exagéré de macromolécules entre les entérocytes, sans que ceux-ci soient nécrosés ou abîmés.

Gène de susceptibilité lié au sexe féminin

Puisque la PR est trois ou quatre fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme. On peut suspecter le rôle favorisant des œstrogènes à doses moyennes (BRENNAN et SILMAN 1995). On sait en effet, que la PR:
– Est rare avant la puberté et après la ménopause (faibles doses d’œstrogènes).
– Est fréquente chez la femme en période d’activité génitale (doses moyennes d’œstrogènes).
– Connaît souvent une rémission au cours d’une grossesse, (très fortes doses d’œstrogènes).
– Est plutôt améliorée par la pilule (œstrogènes artificiels inhibant la production des œstrogènes naturels).
Rôle des bactéries
Plusieurs bactéries ont été accusées de jouer un rôle causal dans la PR: mycobactéries, Escherichia coli, Clostridium perfringens, streptocoques, anaérobies. Mais la plus suspecte est à mon avis Proteus mirabilis.
– Le titre des anticorps anti Proteus mirabilis est nettement plus élevé dans la PR que dans tritures rhumatismes inflammatoires ou chez des témoins normaux.
– Le titre des anticorps augmente lors des poussées de PR et diminue lors des rémissions.

Rôle de l’alimentation moderne

L’alimentation moderne pourrait agir par deux mécanismes associes.
– Modification de la flore bactérienne du grêle avec prolifération d’une bactérie dangereuse, agent causal de la PR.
– Agression de la muqueuse du grêle entraînant des lésions des entérocytes et une perméabilité excessive de la paroi intestinale.
Bien que les produits nocifs varient d’un individu à un autre, les céréales, les laits animaux et les aliments cuits sont très fréquemment en cause.
Dans les cas favorables, le régime privatif améliore la symptomatologie qui est réveillée par l’introduction de l’aliment dangereux. La suppression de ce dernier entraîne une rémission de la PR.
L’influence de l’alimentation sur la PR est démontrée par cieux arguments. — Le jeûne améliore souvent la PR:

L’exclusion de certains aliments améliore souvent la PR: certains patients pratiquent spontanément un régime de restriction, notamment du lait, ayant constaté que la consommation de lait exacerbait leur symptomatologie.

FRÉQUENCE

Il s’agit d’une maladie fréquente qui touche- rait près de I % de la population, avec une nette prédominance féminine (4 femmes pour un homme). L’âge de début est en moyenne de 45 ans.

INVESTIGATIONS

Les examens sanguins montrent des signes d’inflammation (augmentation de la vitesse de sédimentation et de la C-réactive protéine). Un marqueur de la maladie, appelé le facteur rhumatoïde, est mis en évidence par le test au latex et la réaction de Waaler-Rose. Les radio- graphies sont initialement normales puis montrent les atteintes des articulations.

TRAITEMENT

Médecine classique

La cortisone a été le premier remède efficace en crise, mais prise trop longtemps elle décalcifie les os, sclérose beaucoup de tissus, fait saigner, provoque des ulcères d’estomac, du diabète et de l’hypertension, fait grossir et excite le système nerveux, jusqu’à la bouffée délirante. En fait, elle soulage, mais aggrave la maladie.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens eux aussi sont agressifs pour l’estomac et pour le foie (hépatites toxiques parfois).

Sont aussi utilisés : le méthotrexate (chimiothérapie utilisée autre- fois pour les cancers des ovaires), les sels d’or (passés de mode), l’hydrochloroquine (effets nocifs sur les yeux, les muscles, le cœur, le foie et le système nerveux central), la sulfazalazine (assez bien supportée, donnant aussi de bons résultats dans la rectocolite hémorragique) et enfin, très à la mode, les immunosuppresseurs quand l’origine semble être auto-immune (avec des effets secondaires importants pour des résultats souvent décevants).

Homéopathie

TRAITEMENT DE LA CRISE
-Bryonia alba 7 CH, rhus toxicodendron 7 CH,ferrum phospho- ricum 7 CH, 5 granules de chaque trois à six fois par jour en cric nuis trois fois par jour ensuite.

Homéo sapiens

– Bryonia alba 7 CH, exsudation des séreuses (formation de liquide synovial ou périarticulaire), avec sécheresse des muqueuses (bouche sèche et soif), douleurs lancinantes aiguës, aggravées par le moindre mouvement, améliorées par le repos, les applications froides et la pression forte ; articulation gonflée, rouge, chaude, peau tendue et brillante.

– Rhus toxicodendron 7 CH, atteinte chronique des muscles, des tendons et des bourses séreuses périarticulaires, peu de gonflement, articulations ankylosées, raides et douloureuses au repos, besoin de remuer doucement et souvent l’articulation, aggravation au repos (au lit ou assis) et par le froid humide, amélioration par des mouvements lents et par la chaleur.

– Ferrum phosphoricum 7 CH, articulations légèrement rouges et légèrement gonflées, douleurs peu importantes aggravées par le mouvement, une caractéristique étant le changement fréquent des symptômes (un jour c’est le genou, deux jours après c’est l’épaule, une fois il y a de la fièvre, le lendemain c’est fini). Sujet fatigué et affaibli.

– Apis mellifica 9 CH, médicament de tout gonflement d’apparition rapide, pâle, n’empêchant pas l’articulation de se plier, mais douleur type brûlure en surface, améliorée par le froid.

– Belladonna 7 CH, signes comme pour une infection (rougeur extrême, chaleur radiante, douleur battante, fièvre et soif).

– Ruta graveolens 7 CH, douleurs (sensation de brisure) de la colonne vertébrale et des membres obligeant à bouger constamment dans le lit, amélioration par le mouvement et les applications chaudes, aggravation par le temps humide et froid, par la position allongée, grande fatigue. Action spécifique sur les tendons, les muscles et le périoste.

Nutriments spécifiques de la maladie auto-immune.

IMMUNO-REGUL

Ce produit comprend plusieurs micronutriments essentiels du système immunitaire :
-Des stérols et des stérolines, composés de β-sitostérols (extraits de pin sylvestre)
-Trois huiles essentielles Hélichryse, Ciste ladanifère, Laurier noble
-Des vitamines B3, B6 et E
-Gingko Biloba (extrait sec) ;
-Carbonate de calcium : joue le rôle de neurotransmetteur et de protecteur cellulaire ;
-Huile et lécithine de tournesol.

Tous ces constituants sont dépourvus de toxicité.

Conseils d’utilisation : Prendre 3 gélules par jour (loin des repas) pendant 3 semaines. Puis 2 fois 1 gélule durant de longs mois. Présentation : Boîte de 100 gélules végétales dosées à 550 mg.

TRAITEMENTS DE LA MEDECINE NATURELLE

Les praticiens de médecine naturelle ont ainsi exploré des grandes pistes thérapeutiques : modification du régime alimentaire, chélation des métaux lourds, restauration de la paroi intestinale et régulation de l’activité du système immunitaire ; l’efficacité de leur approche relève parfois du miracle.

Pour neutraliser les germes pathogènes (bactéries, mycoses) avec des huiles essentielles : Lysovir : 2 fois 2 gélules pendant 1 mois.

Pour reconstituer la barrière intestinale : prise de pré et probiotiques (tous les jours pendant plusieurs mois)
Orthoflore : 1 gélule le matin à jeun ;
Propolis pure : 2 fors 2 gélules.

Pour détoxiquer l’organisme :
Une algue : l’Aphanizoménon, l’aliment le plus complet de la planète qui restaure le terrain.
AFALG : 2 fois 2 gélules.
Pour gérer le stress : QUIET FULL 2 fois 2 gélules

Pour réparer le cartilage et restaurer la mobilité des articulations  :
Cartilan plus

Les propriétés de Cartilan plus reposent sur une conjonction nutritionnelle originale exclusive et brevetée alliant :
– Des fibres d’algues, de chitine, de pectine de pomme
– De la glucosamine
– Un extrait du péricarpe du fruit du Mangoustan
Le nouveau principe alimentaire d’origine naturel ainsi obtenu apporte des éléments nutritifs et biochimiques essentiels à l’équilibre du métabolisme d’élaboration du cartilage osseux, à la résorption des inflammations et à la neutralisation de la douleur.

Le cartilan plus s’utilise à raison de 6 gélules par jour en une ou deux prises ! Le CARTILAN PLUS dissipe rapidement la douleur mais le développement complet du potentiel de régénération du cartilage articulaire nécessite une durée de sa consommation de 3 mois minimum.
En prévention, prendre Cartilan Plus pendant une période de 3 mois par an. En car d’arthrose installée, enchainer plusieurs périodes de 3 mois jusqu’à obtention du résultat désiré, puis en alternance un trimestre sur deux.

Dans un souci d’efficacité optimale, il faut espacer de 2 heures la prise de cartilan plus et celle de tout autre complément alimentaire ou médicament.

Labo Han Biotech
Tel : 03 88 23 58 31
info@euro-hanbiotech.com

Le régime alimentaire

Il convient de se rapprocher le plus possible du mode nutritionnel ancestral, sans imposer de restrictions trop draconiennes qui rebuteraient le malade. Le régime comporte six directives essentielles :
-Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin
-Supprimer tous les laits animaux et leurs dérivés
-Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110 degrés.
-Choisir si possible des aliments « biologiques » proches des produits originels.
-Consommer des huiles de première pression à froid
-Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines à doses physiologiques et des ferments lactiques.

Les résultats obtenus sont de 80%. Ce régime s’étend sur un an.

Mode d’action du régime hypo-toxique
Il agit probablement de trois façons :

1) Modification de la flore intestinale avec éradication ou au moins raréfaction d’une bactérie dangereuse.
2) Correction du fonctionnement intestinal grâce à une nourriture à laquelle enzymes et mucus sont adaptés. Il s’ensuit :
– Une meilleure digestion des protéines ne laissant persister que peu de peptides.
– Une restauration de l’étanchéité du grêle réduisant encore la quantité de peptides franchissant la barrière intestinale.

3) Rétablissment de la tolérance orale, car alors que dans un intestin abimé, les antigènes bactériens passent entre les entérocytes pour gagner la circulation générale, dans un intestin normal, ces antigènes sont captés par les cellules M. Dans le premier cas, l’antigène déclenche une réponse d’immunité, dans le second cas une réponse de tolérance.