Dans notre société, sous l’influence de la religion qui a jeté l’opprobre sur les plaisirs liés à cette activité, la sexualité a souvent été réduite à la seule finalité de procréer. De ce fait, il a été longtemps considéré que les aînés devaient « tout naturellement » y renoncer.
Or, les recherches en sexologie ont désormais bien montré que tout ne s’arrête pas avec la ménopause chez la femme et que les personnes âgées voire très âgées continuent à avoir une vie sexuelle active.
85% des hommes de 60 à 69 ans déclarent ainsi être toujours actifs, tout comme 32% des plus de 80 ans. Les femmes ne sont pas en reste, avec 25% des 60 à 79 ans qui avouent avoir encore un rapport par semaine.
Les bienfaits santé d’une sexualité épanouie
Même si l’activité sexuelle tend à diminuer à mesure que l’on avance en âge, avoir une vie sexuelle satisfaisante en vieillissant présente de nombreux avantages pour la santé.
Tout d’abord, le sexe est un des éléments structurants des relations intimes.
Il participe à la création d’une intimité, à l’établissement d’une confiance et au maintien d’un dialogue permanent dans le couple.
D’un point de vue physiologique, l’orgasme provoque une sécrétion accrue de prolactine, une hormone majeure dans le bon fonctionnement de la libido et qui participe à la sensation de bien-être et de plénitude après l’orgasme.
De manière étonnante, une étude de suivi d’une durée de 25 ans a mis en évidence qu’une fréquence élevée des rapports sexuels était corrélée à un taux de mortalité annuel plus faible chez l’homme alors que chez la femme, c’était le degré de satisfaction de la relation sexuelle qui était liée à ce bénéfice sur la longévité.
Les bienfaits du sexe sur la santé concernent en premier lieu la diminution de la mortalité cardiovasculaire.
On pourra également citer les effets d’une sexualité épanouie sur :
- l’augmentation des niveaux de dopamine, un neuromédiateur impliqué dans la sensation de plaisir, dans les mécanismes de la récompense et de la motivation
- la production d’endorphines, des petites molécules synthétisées par notre corps qui agissent sur les récepteurs aux opiacées. Se faisant, elles procurent des effets analgésiques ainsi qu’une sensation de bien-être, voire d’euphorie après l’orgasme
- la diminution des bouffées de chaleur chez la femme ménopausée
- le risque de survenue du cancer du sein (les femmes ayant peu ou pas de relations sexuelles présentant dans les études observationnelles un risque triplé par rapport à des femmes ayant des rapports plus fréquents)
- l’amélioration de la fonction prostatique et une meilleure qualité de la semence chez l’homme
- un risque diminué de développer un cancer de la prostate agressif
- le maintien de fonctions vaginale et pelvienne normales (contractions musculaires, oxygénation tissulaire, réflexes vaginaux) chez la femme
Pour la petite histoire, le grand timonier Mao croyait dur comme fer aux vertus bénéfiques des relations sexuelles au niveau de la santé. Pour ce taoïste, le sexe était un élixir de jeunesse et de santé. Pour assouvir son besoin de « rajeunir », le Parti recrutait au sein d’un harem de jeunes femmes, vierges pour la plupart, avec une préférence pour les danseuses et les infirmières.
Cela ne l’empêchera pas de décéder des suites de plusieurs accidents cardiovasculaires rapprochés, à l’âge de 82 ans, miné par une consommation immodérée de tabac ainsi que par une hygiène « douteuse ».
Problématiques liées à la sexualité
Pannes sexuelles, désir en berne, peur de son corps ou d’un nouvel engagement sont les raisons les plus souvent avancées par les seniors lorsqu’est évoquée la faible qualité voire l’absence de vie sexuelle.
Mais il existe de nombreux facteurs, tant physiologiques que psychologiques, qui peuvent gêner ou même empêcher les hommes et les femmes de vivre pleinement leur sexualité.
Chez la femme, la ménopause marque une période de grand changement au niveau hormonal, qui peut influencer négativement le désir sexuel. La lubrification naturelle, qui est alors moins abondante, rend la pénétration moins facile et parfois plus douloureuse.
La prise de poids fréquente à cette période, par les complexes corporels qu’elle génère, peut entraver grandement le désir et l’estime de soi. Il faut alors avant tout lui redonner confiance en elle et faire qu’elle se sente à l’aise dans son corps.
La fatigue, le stress de devoir gérer les tâches ménagères ou familiales ou encore les tensions jouent également un rôle important dans la baisse du désir ou dans la difficulté à profiter de sa sexualité.
Les hommes ne sont pas non plus épargnés par les changements hormonaux liés à l’âge. Même si elle ne touche pas tous les individus, la baisse du taux de testostérone observée lors de l’andropause entraîne souvent une baisse du désir ainsi que des difficultés à obtenir ou à maintenir une érection (les fameuses dysfonctions érectiles). La récupération après un orgasme peut également nécessiter plusieurs jours avant que monsieur ne soit de nouveau « opérationnel ».
Tant chez l’homme que chez la femme, la présence d’un niveau élevé de graisse est corrélée à une diminution du taux de testostérone ainsi qu’à une activité dopaminergique plus faible au niveau cérébral. La dopamine tient pourtant un rôle crucial dans la motivation à rechercher une sexualité satisfaisante ainsi que dans le ressenti du plaisir.
Cette baisse de la dopamine chez les personnes obèses se traduit par un intérêt ou un désir sexuel en berne. De la même façon, les personnes qui souffrent de la maladie de Parkinson, une maladie où les neurones produisant de la dopamine sont détruits en grande quantité, rapportent avoir parfois des problèmes dans le bon déroulement de leur sexualité.
De manière étonnante, entre 3% et 8% de ces patients Parkinsoniens qui sont traités par des médicaments stimulant le système dopaminergique présentent une incapacité à résister aux pulsions sexuelles (hypersexualité). Cet effet secondaire encore sous-estimé, mais aux conséquences dramatiques dans une vie de couple, a défrayé la chronique il y a une dizaine d’années lorsque des procès ont été intentés aux firmes pharmaceutiques par des malades ayant vu leur vie de famille mise à mal par les conséquences de leur traitement.
Dans le même registre, certains médicaments peuvent impacter négativement le désir sexuel ou encore la capacité à avoir une érection ou prendre du plaisir.
Ainsi, les antihypertenseurs peuvent affecter la fonction érectile des hommes. L’érection étant un phénomène vasculaire, toute influence de ces médicaments sur la vasotonicité peut induire un moins bon afflux sanguin au niveau du pénis. Par ailleurs, la fréquence cardiaque augmente en temps normal au cours de l’acte sexuel pour majorer le flux sanguin pénien : la prise de bétabloquants empêche cette « montée en régime » du cœur d’où un impact négatif sur l’érection.
Les alpha-bloquants constituent le traitement de première intention de l’hypertrophie bénigne de la prostate. De par leurs propriétés antihypertensives, ils induisent les mêmes phénomènes que ceux décrits plus haut et nuisent à la fonction érectile. D’autre part, ils augmentent le risque d’éjaculations rétrogrades (émission de sperme dans la vessie et non par l’urètre), ce qui peut gêner certains hommes dans leur plaisir.
Un quart des Français consomment des anxiolytiques et des antidépresseurs ! Les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont l’une des grandes classes médicamenteuses utilisées dans le traitement de la dépression. Tant chez la femme que chez l’homme, ce type d’actif pharmaceutique perturbe la sexualité, en diminuant la libido et en rendant plus difficile l’obtention d’un orgasme au cours de l’acte.
Enfin, il est possible qu’une difficulté survenant dans une vie sexuelle d’ordinaire épanouie peut être le signe révélateur de la présence d’une pathologie sous-jacente.
Certaines maladies chroniques (sclérose en plaques, diabète) peuvent par exemple léser les nerfs végétatifs ou somatiques et diminuer ainsi la congestion ou les sensations génitales chez les deux sexes.
Dans la plupart des situations de dysfonction érectile, il est retrouvé une anomalie de la fonction vasculaire. En effet, l’érection du pénis est un phénomène neurovasculaire qui s’appuie sur une intégrité des nerfs, un système vasculaire fonctionnel et des tissus caverneux sains. Tout dommage causé à l’un ou l’autre de ces piliers a une répercussion sur la qualité de l’érection.
C’est pourquoi, devant tout tableau de dysfonction érectile, il est pertinent de rechercher la présence éventuelle d’une maladie de type diabète, hypercholestérolémie, hypertension ou encore maladie cardiovasculaire. D’autant plus que les troubles de l’érection vont toucher 322 millions d’hommes à travers le monde d’ici 2025 !
Des solutions non médicamenteuses existent
L’adoption d’un régime méditerranéen, riche en apports de vitamines et de minéraux, est à encourager afin de lutter contre le stress oxydatif qui endommage les vaisseaux sanguins.
Une consommation trop élevée d’alcool ou de tabac peut également nuire à la fonction érectile.
Des études scientifiques suggèrent que la perte de poids, en limitant les apports caloriques et en augmentant les dépenses énergétiques, devrait être recommandée aux hommes en surpoids afin d’améliorer leur fonction érectile. En effet, maigrir permettrait de retrouver des niveaux normaux de dopamine, tout en améliorant les facteurs de risque cardiovasculaires.
La pratique d’une activité physique modérée est un formidable outil pour préserver la fonction sexuelle et avoir une sexualité encore plus épanouie.
Les études à ce sujet montrent une corrélation entre la pratique d’une activité physique et :
- une amélioration de la fonction sexuelle, surtout la libido
- une satisfaction sexuelle également accrue
- des érections chez l’homme de meilleure qualité et un plaisir sexuel chez la femme plus intense.
La pratique d’activités sportives régulières (3 ou 4 heures de marche par semaine suffisent) peut permettre à un tiers des hommes souffrant de dysfonction érectile de guérir sans aucun médicament et, chez un autre tiers, d’améliorer suffisamment la situation pour que les médicaments à visée sexuelle soient plus efficaces.
Chez les femmes, les troubles de désir et de l’excitation ont plus de chances d’évoluer positivement quand les femmes reprennent une activité physique.
L’utilisation de la méditation en pleine conscience en sexothérapie a été documentée comme étant notamment une aide utile pour les femmes afin de passer outre certaines difficultés : douleurs génitales, faible intérêt sexuel, conséquences sur la sexualité de cancers gynécologiques, détresse sexuelle liée à des antécédents d’abus.
Ce type de thérapie par la méditation et le travail sur soi permet aux femmes, et dans une moindre mesure aux hommes, de développer une meilleure focalisation sur les sensations sexuelles.
De plus, cette méthode facilite la réduction de l’anxiété et de la pression liée à la performance et permet d’améliorer la satisfaction sexuelle ainsi que le dialogue au sein du couple.
Des compléments alimentaires innovants et personnalisés
Deux nouvelles innovations naturelles viennent aider les personnes désireuses de maintenir et de retrouver une vie sexuelle épanouie. Ces nouveautés répondent aux besoins spécifiques de chacun.
Pour les femmes, le complément alimentaire VENUTIONE a été conçu pour aider à améliorer le bien-être physique et mental. Il contient des ingrédients naturels savamment sélectionnés :
- un extrait particulier de damiana (Turnera diffusa)
- un extrait breveté de safran (Crocus sativus)
- du zinc hautement assimilable (sous forme bisglycinate)
- de la vitamine B3.
Le safran est une épice précieuse utilisée depuis des siècles pour ses propriétés relaxantes qui aide à lutter contre l’anxiété qui bride la libido et l’épanouissement sexuel. Le procédé d’obtention breveté de cet extrait de safran permet de récupérer 95% des actifs fragiles de la plante, tout en favorisant leur assimilation.
L’extrait de damiana apporte des substances naturelles actives qui contribuent à améliorer la lubrification vaginale et à favoriser la vasocongestion (gonflement lié à l’excitation) des organes sexuels féminins.
La Vitamine B3 est un nutriment de choix pour le maintien d’un métabolisme énergétique normal et pour le bon fonctionnement cérébral, notamment au niveau des neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine). Cela permet d’améliorer les sensations intimes pendant l’acte sexuel.
Pour les hommes, le complément alimentaire VIRITIONE a été spécialement formulé pour assurer une action bénéfique sur les organes génitaux en agissant notamment sur la vasodilatation.
Cela favorise l’afflux sanguin au niveau des organes sexuels, ce qui améliore la qualité de l’érection.
Il contient des ingrédients naturels de très haute qualité et spécifiques :
- des extraits de pomme et de raisin (Malus pumila, Vitis vinifera)
- un extrait de damiana
- de la vitamine C
- du zinc sous une forme hautement assimilable (bisglycinate de zinc).
La damiana, dont les missionnaires espagnols en Amérique font mention dans leurs rapports à l’Eglise dès 1699 pour ses propriétés aphrodisiaques, est une plante traditionnellement utilisée pour améliorer la libido et la fonction sexuelle. Elle soutient également les phénomènes de vasodilatation en stimulant le métabolisme de l’oxyde nitrique, une molécule multifonctions très importante pour le processus d’érection.
Les extraits de raisin et de pomme sont bien connus pour leur richesse en molécules antioxydantes et en polyphénols. Ces actifs végétaux aident à protéger les cellules des parois des vaisseaux sanguins contre les dommages oxydatifs et à améliorer la circulation sanguine dans les organes génitaux.
Le zinc très assimilable sous sa forme bisglycinate est un minéral essentiel qui contribue au maintien d’un taux normal de testostérone dans le sang et à une fonction reproductrice normale. Se faisant, il aide à stimuler le désir sexuel.
Cette synergie est le complément alimentaire idéal : naturel et sûr pour soutenir votre virilité ainsi que votre tonus et votre sexualité, dans les moments importants !
Ces deux innovations sont disponibles auprès des Laboratoires Le Stum (tél. 02 97 88 15 88).
Bon nombre d’entre vous ont encore du mal à parler des problèmes liés à leur sexualité à des amis ou encore à votre médecin.
La société et son idéalisation des corps jeunes et parfaits rendent la sexualité taboue chez les personnes passé un certain âge (et même chez les plus jeunes !). Cette influence normative entraîne même de nombreux seniors à faire une croix sur leur sexualité.
Ne vous laissez pas faire et agissez pour garder ou retrouver une sexualité satisfaisante car cette dernière conditionne une part de notre accès au bonheur et au bien vieillir.
Faites-vous plaisir, soyez épanouis et retrouver le chemin d’une sexualité gratifiante, pour une bonne santé !