En ce début d’année, je vous livre quelques réflexions. Je m’octroie quelques fantaisies et élucubrations comme les chevaux, j’ai envie de gambader, de hennir, de m’esbaudir dans l’herbe fraiche.
Le monde « moderne, » ça suffit. Mensonge, politisation, hypocrisie, fric, haine, jalousie, fake-news, racisme… voilà les valeurs courantes qui nous mènent à notre ruine et à notre perte. Nous vivons dans un monde à l’envers. Il faut tout faire pour le remettre à l’en-droit, en commençant par comprendre pourquoi nous nous obstinons à violer les lois de la nature, à négliger la Connaissance, à refuser le véritable Amour.
Oui, l’Occident est en crise. Mais ce n’est pas seulement une crise économique comme s’obstinent à le croire les gouvernements.
C’est une crise de l’Homme tout entier. Notre salut réside uniquement dans un changement de dimension et dans une prise de conscience des fausses valeurs qui nous étouffent. En ce début d’année, une formidable mutation se prépare. Se fera-t-elle avec nous ou contre nous ? Si on met en lumière nos préjugés, nos médiocrités, nos petitesses. Il nous offre des solutions. Il nous apporte un espoir. Mais notre action doit être rapide et profonde pour sortir du tunnel où nous nous sommes engagés.
Lounat-charski, ami de Lénine, écrivait : « A bas l’amour du prochain ! Ce qu’il nous faut, c’est la haine. Nous devons apprendre à haïr. C’est ainsi que nous arriverons à conquérir le monde. »
De fait, le processus est en marche. Intellectualisme, communautarisme, Wokisme, totalitarismes de gauche et de droite se donnent la main pour tuer la vie.
Comment déclencher à nouveau un mouvement de civilisation vers l’essentiel ?
On comprend que pour cet ami de Lénine et ceux qui le suivent, il soit possible de s’affranchir de toute morale, de toute éthique, de toute déontologie, puisque nous serions sortis du néant pour retourner au néant. Pourquoi ne serait-il donc pas possible d’assassiner, de martyriser, de tromper, d’esclavager… pour arriver à ses fins, quelles qu’elles soient ?
Et il ajoutait : « Il nous faut être résolus à n’importe quel sacrifice et même à pratiquer tout ce qui est possible: ruse, artifice, méthodes illégales, … Il nous faut être prêts à taire, à dissimuler ce qui est la vérité.»
Le mensonge et la haine, n’est-ce pas là la « bible » glaçante de l’ange du mausolée de la place Rouge, – couleur de sang – ivre de puissance, de passion et de domination démoniaques.
L’intellectualisme
Dans l’intellectualisme esseulé nous nous trouvons dans la diversité infinie, dans les oppositions irréconciliables les plus chaotiques, les plus perfides parfois.
L’intellectualisme sans garde-fous sévit de façon monstrueuse sur toute la planète. Or il ne s’appuie que sur de la logique, du rationnel, prétendent ses tenants.
Quelle logique ? Quand on voit les massacres perpétrés par certains ayatollahs et fanatiques au nom de Dieu, au nom d’Allah ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Khomeini n’a-t-il pas évacué le shah de Perse, dans la férocité et le délire ?
Et de songer aussi à l’holocauste, aux massacres du Cambodge, aux malheurs de plusieurs pays d’Afrique, au Rwanda et aujourd’hui au Soudan où l’on massacre les chrétiens (qui vivent dans le sud où on a trouvé du pétrole), aux 350 millions de chrétiens qui sont persécutés sur les terres islamistes… ! Une soi-disant recherche d’un heureux mode de vie, qui fait fuir des millions de personnes !
Le Moyen Orient n’est-il pas ainsi devenu une démentielle poudrière capable de faire sauter le Monde ?
Ne constatons-nous pas le manque de logique, le manque de franchise, le manque de vues saines à long terme de la majorité des leaders de partis politiques, de quelque pays que ce soit ? Ne s’ingénie-t-on pas par technocratie à rendre tout de plus en antinaturel ? Triste déformation provenant évidemment de l’intellectualisme déchainé. Beau travail de nos grandes écoles !
Ne constatons-nous pas l’incohérence, l’inhumanisme, l’anti-civilisation, la muflerie, l’hypocrisie… que l’on rencontre partout, dans la rue, dans l’administration, dans de trop nombreux hôpitaux même, dans des hospices, voire dans l’enseignement, dans des organismes divers, dans tant d’entreprises, dans des familles… où chacun a « sa » logique ? Ne constatons-nous pas l’irresponsabilité de l’intelligence et de la logique ?
La logique mène à tout, disait Alphonse Allais, à condition d’en sortir.
Ne savons-nous pas que le marxisme est né de la mouvance scientiste aveuglée de présomption et de besoin de domination ?
Nous sommes donc amenés à prendre conscience du fait que, dans la bêtise et l’absurdité, sur tous les continents, les humains sont devenus de véritables champions !
Rien qu’avec de la « logique »: nous devenons de plus en plus des lucifériens dangereux auxquels il manque l’Essentiel, la Relation qui rend tout humain parfait en sa mission spécifique.
La raison, l’idée façonne leur image du Divin au lieu de Le laisser se percevoir vivant au-delà de notre verbalisation. Esseulée, la raison fabrique notre opacité physico-biologico-mentale. En homéopathie nous sommes entrés dans la diathèse sycotique (idées fixes, obsessions, phobies).
Notre mental circonscrit et emprisonne le Divin en ses propres contours ; la Connaissance est irrémédiablement faussée. Tout devient contradictoire, extravagant, angoissant.
Quant à la vérité, elle ne varie pas. La vérité est Une.
L’espèce humaine est la seule qui s’auto-extermine…qui ourdit, prémédite la haine, l’hypocrisie et la trahison, – et avec quels raffinements de cruauté fabriqués de toutes pièces par des cérébralisations de névrosés.
Quelle déchéance, dont l’animal est incapable !
L’animal
Les signes du Zodiaque, évoquant les énergies cosmiques, en sont des exemples. Les dieux égyptiens sont pourvus de têtes d’animaux, les Evangélistes sont symbolisés par des animaux, l’Esprit Saint est figuré par une colombe.
Le chien, n’est-ce pas l’amour inconditionnel ; absolu ? Le chat aussi sait aimer son maître, mais il a su conserver son autonomie ; à l’encontre de ceux qui ne le connaissent pas, il n’est pas fourbe du tout ; il prévient toujours quand il n’est pas content, et il ose, car il n’admet pas certaines choses, à nous de le signifier. Le chat est un animal mystérieux ; il est « branché » ; il a beaucoup à nous apprendre, à condition de savoir l’aimer, d’être ouvert et curieux.
Certains amis des chiens n’ont-ils pas remarqué que leur petit compagnon semble parfois deviner ce que pense leur maître ? — Le chien ne devine pas : il ressent, il sait. Les chats sont tous médiums.
Les méfaits des médias
Malheureusement nous sommes victimes d’un méticuleux conditionnement. Une grande majorité des journalistes ont rejoint « l’état profond ». Leurs armes ravageuses sont la pensée unique, le recours aux boucs émissaires pour anéantir les partis politiques qu’ils jalousent face à leurs succès.
Si les effets de l’intellectualisme peuvent être destructifs, ceux de la télévision sont tout aussi inquiétants.
Ils endommagent notre sanctuaire intérieur et peu à peu détruisent notre possibilité de cheminement intérieur ; les rayons de la télévision sont destructeurs.
De plus ceux qui manœuvrent la puissance hallucinante de cet instrument peuvent avoir une influence diabolique sur des foules immenses. La télévision est un instrument séduisant mais sournois qui aide à détruire les traditions, à faire dégénérer le respectable en faussant la réalité profonde dont il ne laisse filtrer que l’apparence. La télévision incruste nos forces vives les plus secrètes dans le seul monde des apparences, des divisions, voire des violences si fréquentes sur le petit écran.
Prendre conscience de tous les dangers subversifs qui nous assaillent est notre devoir le plus imminent ; remettre à plus tard c’est accroître les obstacles à surmonter car les années passant la personnalité se dégrade sous les chocs dissimulés des influences malignes extérieures.
Ainsi ne soyons pas étonnés qu’un organisme d’état se prépare à supprimer les chaînes qui ne correspondent pas à leur idéologie infamante.
Ceux qui veulent s’informer et connaitre la vérité, choisissent C. News, cette chaîne est devenue la première et le nombre de téléspectateurs le fait que s’accroître. Il est vrai que cette chaine recèle les meilleurs journalistes et les animatrices plus belles et brillantes.
Par ailleurs, un institut de sondage a opéré une sélection parmi 50 personnalités télé favorites. Sonia Mabrouk n’y figure pas alors que c’est une des plus compétentes.
Changer de dimension est notre salut
Changer de dimension nous donne le courage d’affronter tant d’égarements dantesques et environnants.
Les forces du mal sont actuellement déchaînées. Elles ont envoûté et mobilisé des individus qui œuvrent au commandement, aveuglément, en robots, ils sont à la fois pleins de haine et de crainte.
D’autres par contre, malgré leur air bonasse et leurs sourires, sont capables de toutes les hypocrisies et perfidies. La lutte est momentanément inégale. Mais elle ne durera qu’un temps.
L’homme est tout de même capable d’intelligence ; tant de basse stupidité ne saurait s’éterniser. Attendons ce sursaut bénéfique. A nous de tout mettre en œuvre pour hâter cet avènement.
L’homme est fait pour créer et être original — le singe pour imiter — Nous avons à apprendre à devenir autonomes, libres, responsables de soi-même.
Chacun se doit d’enseigner à ceux qui le consultent à savoir découvrir eux-mêmes la nature propre de leur existence et ainsi à savoir faire eux-mêmes, avec le temps, et dans la liberté leur propre vie : c’est-à-dire tout le contraire de ce qu’enseignent les forces du mal qui s’ingénient à accaparer les individus ; elles les embrigadent, chacune à sa façon, qu’elles soient à tendance religieuse, idéologique ou politique.
Spiritualisme
Spiritualité et spiritualisme ne sont pas à confondre. La spiritualité vraie est un contact, une relation, une communion.
Le spiritualisme, par contre, s’associe à des systèmes de pensées, à des doctrines ; il privilégie la pensée et un certain « matérialisme des mots » tout en s’y opposant en paroles. Il n’est qu’intellectualisme. Il donne faussement l’impression d’avancer ; il se cantonne trop souvent dans le désir, sinon la prétention ; il est cependant nécessaire de commencer par lui, étant donné notre déformation intellectualiste forcenée, afin de comprendre qu’il faut oser le dépasser, puis agir seul au-delà de la pensée, c’est-à-dire se centrer sur le vide-plein-intérieur que recherchent maintenant les hommes de science scrupuleux et non déformés par le matérialisme. La vraie cible à atteindre réclame une persévérante résolution à la fois placide et efficiente.
La conception spiritualiste, ne doit donc pas être confondue avec la perception spirituelle qui se vit et non « se pense ».
La conception est un second degré qui naît de la perception. La conception spiritualiste est de la spiritualité pensée ; elle permet l’utilisation du langage qui, évidemment, la déforme ; la conception spiritualiste peut alors devenir science-pensée, liée à la science-perçue ; elle donne la possibilité de rapprocher la spiritualité de la science actuelle. La grande nouveauté, depuis les connaissances nucléaires, sub-nucléaires et des sub-particules, est la liaison qui s’opère automatiquement entre le spirituel et le matériel, ainsi que nous avons pu le constater très brièvement.
Les 7 lois du succès
La première est celle qui consiste à se fixer un but :
D’abord apprendre à se connaître, c’est-à-dire se poser les questions de base : Qui suis-je ? Où vais-je ?
Pourquoi en est-il ainsi ? – Comment vais-je savoir mieux et enfin Connaître ?
Se préparer le mieux possible à l’exécution de ce projet qui doit être un absolu.
Ré-éducation, formation permanentes de soi. Définir sa voie et se mettre à l’ouvrage, ici et maintenant, en accord avec notre destin unique.
Respecter notre corps et notre esprit ; les améliorer.
Se maintenir en bonne santé ; accroître notre résistance physique, apprendre à bien respirer, à savoir se nourrir convenablement non pas en imitant un tel, ou telle méthode qui se veut la meilleure, mais en apprenant à élaborer soi-même le régime qui convient le mieux à sa constitution propre. Avoir des notions suffisantes de diététiques, éviter les succédanés plus ou moins falsifiés, les produits chimiques, les excitants, les alcools, le tabac, les drogues… Tempérance en toutes choses et évolution.
Entretenir et cultiver notre énergie qui tire sa source de l’Energie universelle.
Acquérir ainsi la force qui permet d’être soi, d’éviter les compromis discréditants, d’être créatif, d’avoir de l’initiative, de savoir s’élever au-dessus de la tâche quotidienne.
Avoir du savoir-faire en évolution grâce à notre esprit de formation continue
Développer notre imagination créatrice ; savoir se tirer d’affaire, mais toujours dans l’honneur, le respect de soi et des autres. Avoir de l’habileté, du discernement, de la prudence pour résoudre les problèmes et surmonter les obstacles. Avoir de l’esprit d’à-propos. Savoir laisser venir l’inspiration, éviter toute précipitation. Savoir écouter la voix de la Présence (recueillement – contemplation). Ne pas se contenter des sentiers battus, aller au-delà des opinions générales souvent mesquines. Savoir écouter les autres (pour les comprendre) puis surtout en soi, avec l’appui de notre Ange gardien (la Présence).
Avoir une conduite soutenue et qui ne se dément pas : persévérance et résolution.
Les velléitaires ne réussissent jamais. L’enthousiasme n’est pas suffisant, il faut ajouter la ténacité intelligente et nuancée en fonction du but déterminé à atteindre. Ne pas confondre avec entêtement, esprit cabochard, attachement à des opinions, ce qui correspondrait à une absence de bon sens.
Loi la plus importante, base indéfectible.
Loi de la vraie connaissance du sens de notre vie : Connaissance de soi. C’est celle de l’aventure intérieure qui nous relie au Divin, aux Forces cosmiques, et qui nous guide.
C’est celle qui nous permet de définir le vrai but de notre vie et comment nous allons procéder afin d’aboutir à sa réussite.
C’est elle qui nous permet de définir, en chaque cas, ce que doivent être les moyens les plus convenables qui ne trahiront pas l’ordre du Monde, ni ses lois.
C’est elle qui, seule, peut nous conduire au bonheur pour soi, pour d’autres, pour tous les autres car c’est elle qui nous permet de découvrir et suivre notre destin dans le cadre des lois qui régissent l’Univers.
Nous pensons qu’après la lecture de ce qui suit chacun comprendra combien il devient urgent et fondamental de s’appliquer à la recherche de la Relation en soi.
Ces 7 lois sont inspirées de Herbert W. Armstrong qui assure : aucun être humain ne doit être un raté.
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Florilège
Philosophe, amateur de la sagesse, c’est-à-dire de la vérité. Tous les philosophes ont eu ce double caractère (…) Le philosophe est l’amateur de la sagesse et de la vérité : être sage, c’est éviter les fous et les méchants. Le philosophe ne doit donc vivre qu’avec des philosophes. VOLTAIRE, Dict. philosophique
(…)j’ai voulu éviter, autant que j’ai pu, les controverses de la théologie, et me tenir dans les bornes de la philosophie naturelle. DESCARTES, Correspondance
Ce mot de philosophe signifie l’étude de la sagesse, et par la sagesse (on entend) une parfaite connaissance de toutes les choses que l’homme peut savoir (…) et (…) afin que cette connaissance soit telle, il est nécessaire qu’elle soit déduite des premières causes (…). DESCARTES, Principes de philosophie
La philosophie n’est autre chose que l’application de la raison aux différents objets sur lesquels elle peut s’exercer. Des éléments de philosophie doivent donc contenir les principes fondamentaux de toutes les connaissances humaines (…) D’ALEMBERT, Éléments de philosophie
La superstition met le monde en flammes ; la philosophie les éteint. VOLTAIRE, Dict. philosophique, Superstition
(…) il y a eu de tout temps de grands hommes qui ont tâche de trouver un cinquième degré pour parvenir à la sagesse (…) c’est de chercher les premières causes et les vrais principes dont on puisse déduire les raisons de tout ce qu’on est capable de savoir ; et ce sont particulièrement ceux qui ont travaillé à cela qu’on a nommés philosophes. DESCARTES, Principes de la philosophie, Préface.
Le philosophe, c’est l’esprit saintement curieux de toute chose ; c’est le gnostique dans le sens primitif et élevé de ce mot ; le philosophe, c’est le penseur, quel que soit l’objet sur lequel s’exerce sa pensée. RENAN, l’Avenir de la science
Certes, le philosophe fut pendant longtemps celui qui possédait la science universelle ; et aujourd’hui même que la multiplicité des sciences particulières, la diversité et la complexité des méthodes, la masse énorme des faits recueillis rendent impossible l’accumulation de toutes les connaissances humaines dans un seul esprit, le philosophe reste l’homme de la science universelle, en ce sens que, s’il ne peut plus tout savoir, il n’y a rien qu’il doive s’être mis en état d’apprendre. H. BERGSON, la Pensée et le Mouvant.
Puissent nos politiques, nos dirigeants et nous-mêmes retrouver la sagesse ! La responsabilité est collective et profonde. La tâche est immense. Bouleversant le monde pour vivre la paix, l’amour et la joie.
Je vous souhaite une belle année 2025. Selon le jubilé ce sera une année sainte revenant tous les 25 ans. Les chrétiens bénéficient d’une indulgence plénière. Puissions-nous retrouver la sagesse et l’amour entre les hommes ?