Parfois taxées de « malades imaginaires », les personnes fatiguées n’inventent pourtant pas leurs symptômes. Baisse de tonus, somnolence, moral en berne, perte de motivation, l’impact sur la qualité de vie est important. D’autant que cette fatigue peut cacher des causes plus profondes, allant de la dépression à des maladies graves.

La fatigue est sans aucun doute une des principales plaintes des patients lorsqu’ils consultent leur médecin.

Malheureusement, c’est un symptôme très subjectif qui peut être lié à de très nombreuses causes. Cela va de la simple surcharge de travail au cancer en passant par la dépression, des carences nutritionnelles ou encore de multiples maladies pouvant être totalement bénignes ou plus graves.

Tout le défi, derrière ce symptôme, est donc d’en comprendre les raisons. D’autant qu’il n’existe aucun examen biologique ou radiologique pour mesurer scientifiquement la fatigue. Il faudra donc réaliser de nombreux examens pour rechercher ou éliminer certaines causes.

Un Français sur deux a éprouvé au cours de l’année au moins une période de faiblesse prolongée, voire d’épuisement complet. Le plus souvent, la baisse de régime a lieu entre novembre et mars, quand les frimas et le manque de lumière pèsent autant sur le moral que sur l’organisme.

Plainte quotidienne de consultation puisque quatre Français sur dix, en majorité des femmes, d’âge surtout compris entre 30 et 40 ans, issus de milieu urbain essentiellement, s’estiment fatigués, ce qu’ils définissent comme un manque d’énergie anormal, rendant difficile le moindre effort physique ou intellectuel.

La fatigue est souvent décrite de façon vague, imprécise, englobant aussi bien des manifestations d’anxiété, de difficulté de concentration, des troubles du caractère que des problèmes de sommeil. Elle accompagne un certain nombre d’affections qu’il convient bien sûr d’éliminer (hépatite, mononucléose infectieuse, fibromyalgie, etc., mais elle est souvent d’origine psychique.

Il y a divers degrés de fatigue. Lorsque nous parlons d’asthénie, nous évoquons une fatigue devenue intense, une dépression de l’état général entrainant diverses insuffisances fonctionnelles. On utilise aussi ce terme pour désigner l’affaiblissement des fonctions d’un organe ou d’un système : par exemple, on évoque parfois l’asthénie du système cardiovasculaire, l’asthénie neurocirculatoire ou l’asthénie psychique, qui désigne l’affaiblissement de la mémoire, la difficulté à fixer son attention, le ralentissement conscient du travail intellectuel.

Le syndrome de fatigue chronique est un diagnostic « attrape-tout » qui englobe une multitude de symptômes, dont les plus fréquents sont : un bas niveau d’énergie, une faible fièvre, des douleurs musculaires, des troubles du sommeil, des capacités cognitives diminuées, un état semi-dépressif, des maux de tête, des allergies, de l’anxiété, des raideurs dans les articulations, des nausées, vertiges, maux de gorges, sueurs et toux récurrentes. Pour être diagnostiquée, la « fatigue chronique » doit entraîner une réduction d’activité d’au moins 50% pendant six mois. Cet affaiblissement généralisé, de plus en plus fréquent dans les sociétés industrielles, répond particulièrement bien aux thérapies nutritionnelles.

Deux types de fatigue

Devant toute plainte de fatigue anormale et/ou excessive, le médecin va commencer par tenter de différencier la fatigue physique de la fatigue nerveuse, que certains appelleront « psychasthénie » (personnellement, je n’aime pas ce terme).

En effet, beaucoup de sensations de fatigue sont liées au système nerveux, au stress, à une dépression ou tout simplement à une impression de ne pas pouvoir faire tout ce qu’on voudrait ou tout ce qu’on pense devoir faire.

Il existe un moyen un peu simpliste de différencier ces 2 types de fatigue :

  • La fatigue physique s’aggrave chaque fois que l’on augmente les efforts ou que l’on fait des activités physiques. De fait, la fatigue physique s’accentue au fur et à mesure que la journée passe et elle est souvent plus importante le soir. Inversement, elle s’améliore chaque fois que l’on se repose, et en particulier après une sieste ou une bonne nuit.
  • La fatigue nerveuse est plutôt en lien avec une forme d’appréhension de ne pas pouvoir y arriver, de ne pas pouvoir assumer les tâches que l’on s’est fixées. Parfois, c’est surtout un manque de « punch » et d’envie. C’est donc avant tout une fatigue par anticipation, et le patient décrit une fatigue pire le matin et qui s’améliore progressivement dans la journée.

La sieste peut également être favorable, mais c’est surtout parce que, pendant cette période, la personne ne pense à rien et ne s’angoisse pas par anticipation.

Le plus caricatural est sans aucun doute l’amélioration de la fatigue en fin de journée, avec parfois une forme optimale qui peut même l’amener à se coucher tard, ce qui est paradoxal pour quelqu’un de fatigué.

Au contraire, quand il s’agit d’une fatigue physique, le patient aura besoin et même envie de se coucher tôt par épuisement.

Cette façon de différencier fatigue physique et fatigue nerveuse est cependant un peu grossière et ne peut pas constituer un diagnostic formel. En effet, il existe aussi des fatigues nerveuses du soir, et cela peut dépendre en particulier des neuromédiateurs, très impliqués dans la notion de fatigue.

Les neuromédiateurs

Il existe plusieurs neuromédiateurs qui permettent à notre système nerveux de fonctionner et aux neurones de communiquer entre eux.

Je ne citerai ici que 4 molécules impliquées dans la fatigue :

  1. le GABA est le neuromédiateur de la zénitude. Il est surtout impliqué dans l’anxiété et donc dans les fatigues liées au stress ;
  2. l’acétylcholine est impliquée dans la mémoire et l’apprentissage, et peut donc jouer un rôle dans les fatigues nerveuses, mais elle est aussi impliquée dans l’activité musculaire et peut ainsi favoriser des fatigues physiques quand elle est trop basse ;
  3. la dopamine est spécifique des fatigues du matin ;
  4. la sérotonine est souvent citée dans les questions de poids et de boulimie, mais c’est aussi l’autre neuromédiateur de la dépression et il peut donner des troubles du sommeil et des fatigues plutôt de fin de journée.

Ces 2 derniers neuromédiateurs sont fréquemment impliqués dans les fatigues nerveuses, mais, de plus, nous disposons d’une prise en charge naturelle efficace.

La fatigue par carence en dopamine et/ou en sérotonine s’accompagne toujours de troubles émotionnels, d’anxiété, voire de dépression

La fatigue, une dépression cachée

La fatigue chronique ou intense peut cacher une véritable dépression. On peut différencier la dépression en fonction de sa cause et demander si la dépression est endogène ou exogène.

« Exogène » veut dire que la dépression a une cause extérieure. Elle est dite réactionnelle. Que cette réaction soit logique, cohérente, adaptée ou totalement excessive au regard de la cause, la dépression peut s’expliquer par des événements « extérieurs » plus ou moins agressifs.

Ces dépressions « exogènes » sont celles qui ont le meilleur pronostic. D’abord parce que la cause extérieure peut disparaître, se régler, mais aussi parce qu’on peut aider le patient à accepter ou à corriger cet événement qui a déclenché sa dépression. La fatigue des dépressions exogènes n’est pas forcément très marquée.

Les dépressions dites « endogènes » n’ont pas de cause évidente, parfois aucune cause ou parfois un simple événement déclencheur très banal. La dépression endogène est avant tout liée à une fragilité particulière du patient. Cette fragilité psychologique peut être liée à l’histoire complexe de la personne, mais parfois il n’y a aucune explication logique. On peut penser dans ce cas qu’il y a des facteurs génétiques, comme un trouble du métabolisme du système nerveux avec une incapacité à fabriquer des neuromédiateurs ou bien un autre dysfonctionnement des neurones.

Ces dépressions sont souvent plus graves, plus chroniques et plus difficiles à traiter

Le burn-out

Quand il s’agit de poser le diagnostic de dépression, on confond de plus en plus souvent cette maladie avec le burn-out, terme très à la mode qui traduit une réalité : le monde et la société vont de plus en plus vite, exigent de plus en plus de performance, et de nombreuses personnes s’y brûlent les ailes, ou plutôt le cerveau !

Le burn-out peut se traduire avant tout par un sentiment d’épuisement intense avec incapacité à aller travailler et une baisse des performances physiques et intellectuelles.

Cette entité bénéficie de diverses définitions, mais finalement, on est assez proche d’une dépression réactionnelle en lien avec une fatigue physique et intellectuelle majeure et la peur ou la conscience de ne plus être efficace et de risquer de décevoir son entourage professionnel, voire familial ! Cette pathologie apparaît également plus souvent quand une personne n’est plus en phase avec ses valeurs et que son travail l’amène à faire des choses contraires à ses concepts de vie.

Le piège est que le patient, surtout au début, va se plaindre essentiellement de fatigue qu’il met sur le compte de facteurs extérieurs sans vraiment se poser la question de son équilibre émotionnel. Le problème est que le vrai burn-out traduit un trouble si profond que le traitement peut être long, avec des arrêts de travail prolongés afin de permettre au corps et au cerveau de récupérer, mais aussi de se reprogrammer, car le burn-out est souvent la conséquence d’une fuite en avant dont le patient n’a même plus conscience !

« Le terme est utilisé à toutes les sauces, mais le risque est bien réel : plus de trois millions de Français exerçant une activité professionnelle seraient exposés au burn-out. Le repérer et le reconnaître permet d’éviter des conséquences graves comme l’AVC, l’infarctus ou de lourdes dépressions.»

Le burn-out est donc une forme de dépression réactionnelle à un mode de vie inadapté à ses capacités physiques, mais surtout à ses valeurs de vie et une incapacité à s’en protéger. Ce sont des situations graves avec des dépressions souvent profondes.

8 critères clés du burn-out

Voici les critères qui permettent de savoir si vous êtes à risque de faire un burn-out :

  1. Vous exercez un métier à risque : il est très fréquent chez les professionnels de santé, mais aussi les autres métiers nécessitant une grande empathie, comme les enseignants. Les cadres sont aussi une cible classique, ou encore les professions indépendantes, les artisans ou agriculteurs.
  2. Vous êtes constamment fatigué.
  3. Vous travaillez trop.
  4. Vous manquez de reconnaissance ou de marge de manœuvre.
  5. Vous faites preuve d’une conscience professionnelle « excessive ».
  6. Vous êtes hyperconnecté. Cela entraîne une hyperactivité, mais aussi un contact permanent avec des écrans et surtout l’impossibilité de se ressourcer, de s’isoler un peu pour reprendre pied. Et tout va de plus en plus vite avec l’impression, si on arrête, qu’on sera « expulsé » de cette folle ronde !
  7. Vous êtes isolé (e). C’est un mécanisme contraire du précédent qui ne permet pas de « vider son sac » et surtout de vivre des plaisirs que seules les relations humaines nous offrent.
  8. Sachez reconnaître les signes avant-coureurs : insomnie, migraine, fatigue intellectuelle, irritabilité…

La fatigue physique

La véritable fatigue physique est tout aussi fréquente que la fatigue nerveuse, et elle est la conséquence de très nombreuses causes, de la plus banale à la plus grave. Face à cette plainte, il faudra toute l’expérience et la finesse de diagnostic du médecin pour déterminer que la fatigue n’est pas d’origine psychique, mais aussi l’étiologie.

Une fatigue d’origine physique se reconnaît avant tout par 3 critères :

  • elle s’aggrave au fur et à mesure que la journée avance ou que les activités se multiplient ;
  • elle est améliorée par le repos ;
  • on ne retrouve pas de facteurs émotionnels qui pourraient orienter vers une fatigue nerveuse.

Mais une fois que l’on a dit ça, on est très loin d’avoir compris la ou les causes de cette fatigue.

Plusieurs critères vont orienter la démarche diagnostique du médecin :

  • l’importance et la profondeur de la fatigue seront évaluées grâce à l’échelle visuelle analogique dont j’ai parlé plus haut ;
  • l’ancienneté de la fatigue est essentielle. Si la fatigue dure depuis des années, on peut souvent éliminer un certain nombre de maladies graves qui se seraient aggravées depuis longtemps ;
  • bien entendu, les symptômes éventuellement associés à cette fatigue seront des éléments déterminants pour orienter les bilans et le diagnostic.

Poser un diagnostic face au symptôme « fatigue »

Si la fatigue est d’apparition récente, il sera indispensable d’éliminer un certain nombre de maladies potentiellement graves qui nécessitent une prise en charge rapide. Pour cela, l’examen clinique et l’interrogatoire seront essentiels, pour orienter la prescription d’examens complémentaires.

À quoi doit-on penser face à une fatigue d’apparition récente ? Il ne faut pas tout de suite penser au pire, mais il ne faut pas non plus passer à côté d’une maladie potentiellement grave :

  • un cancer doit être évoqué même si c’est, heureusement, une cause peu fréquente face à cette symptomatique ; un trouble cardio-vasculaire n’est pas non plus la cause la plus fréquente, mais doit également être évoqué afin d’être traité rapidement et efficacement ;
  • un déséquilibre hormonal, en particulier au niveau thyroïdien, est une cause assez fréquente que l’on recherche systématiquement devant \ toute fatigue récente ;
  • une maladie infectieuse est souvent source de fatigue, mais son diagnostic est rarement difficile face aux autres symptômes comme la fièvre, les courbatures, ou les symptômes de l’infection elle-même ;
  • les maladies inflammatoires, comme des maladies auto-immunes, peuvent donner des fatigues, mais elles seront plus souvent chroniques et d’installation progressive ;
  • les carences nutritionnelles et en particulier l’anémie donnent également des fatigues fréquentes, mais, là encore, d’installation progressive. Sauf, évidemment, en cas d’hémorragie récente qui est tellement évidente que le diagnostic en est aisé.

La fatigue chronique ou d’installation progressive sera souvent plus délicate, à la fois à reconnaître, mais surtout à en déterminer la cause :

  • les troubles du sommeil sont sûrement l’une des principales causes de ces fatigues. Si le patient décrit une insomnie typique, le diagnostic est immédiat. Mais dans le cas des apnées du sommeil, le patient peut ne pas être conscient de son trouble et décrire uniquement une fatigue qui s’installe progressivement ;
  • les carences nutritionnelles sont une cause classique de fatigue chronique qui n’est pas toujours facile à mettre en évidence ;
  • l’anémie est évidemment une cause bien connue de fatigue chronique. Elle a elle-même plusieurs causes possibles : soit par carence nutritionnelle chez les personnes qui ne mangent pas assez de fer (en particulier les végétariens stricts), soft par saignement chronique.

Traitements naturels

Homéopathie

En fonction de la cause probable

Gros effort, déménagement, séance de sport intensive… (fatigue physique générale avec courbatures), ARNICA MONTANA 9 CH

Effort physique important (fatigue musculaire), LACTICUM ACIDUM 5 CH

Études, rythmes scolaires (fatigue de l’étudiant), KALIUM PHOSPHORICUM 9 CH

Maladie infectieuse, NATRUM MURIATICUM 9 CH

Perte de liquide biologique (hémorragie, diarrhées, vomissements, forte transpiration…), CHINA RUBRA 5 CH

2 granules 3 fois par jour, jusqu’à la fin des symptômes.

En fonction des symptômes

Ralentissement général, BARYTA CARBONICA 9 CH

Frilosité, SILICEA 9 CH

Perte de cheveux, SELENIUM 5 CH + THALLIUM ACETICUM 5 CH + PHOSPHORICUM ACIDUM 7 CH

Impatience des jambes, ZINCUM METALLICUM 5 CH

Amaigrissement et tendance aux affections ORL, TUBERCULINUM RESIDUUM 5 CH

2 granules 3 fois par jour, jusqu’à la fin des symptômes.

Effondrement brutal, physique et psychique, GELSEMIUM 9 CH + BARYTA CARBONICA 9 CH

Fatigue, irritabilité, insomnie, KALIUM CARBONICUM 5 CH

Après un travail intellectuel trop astreignant, KALIUM PHOSPHORICUM 9 CH

Trous de mémoire, PHOSPHORICUM ACIDUM 9 CH

Agitation empêchant toute concentration, ARGENTUM NITRICUM 9 CH

2 granules 3 fois par jour, jusqu’à la fin des symptômes.

Somnolence après les repas, insomnies la nuit, NUX VOMICA 5 CH : 2 granules ½ h avant le repas, 2 granules 1 h après. 9 CH : 2 granules au coucher. Jusqu’à amélioration des symptômes.

Conseils alimentaires

Privilégier les céréales, les fruits secs pour le manganèse et la vitamine B.
Manger des fruits de mer pour le cobalt et la vitamine B.
Consommer de la levure de bière pour la vitamine B.
Avantager les légumes verts, les fruits frais (kiwi, citron, orange) pour la vitamine C.
Recourir largement à l’ail, à la cannelle, au gingembre, à la menthe, au pollen, qui ont derrière eux une longue tradition tonifiante.
Éliminer ou limiter autant que possible les graisses animales, les viandes, les aliments transformés et dénaturés qui, lors de l’effort de digestion, consomment beaucoup de votre énergie. Préférer les aliments naturels, notamment les végétaux verts (ou qui sont passés par une « phase verte » au cours de leur maturation) afin de bénéficier de l’énergie solaire qu’ils ont emmagasinée. Intéressez-vous aux céréales complètes (commencer par le pain), c’est le moment de découvrir leur goût souvent remarquablement fin et leurs vertus énergétiques. Manger beaucoup de fruits frais bio avec la peau.
Ne pas oublier les graines : cacahuètes, noix, amandes, noisettes… toutes très riches en énergie.
Faire une cure de ginseng en teinture-mère (en pharmacie), d’éleuthérocoque (6 gélules par jour), de gelée royale fraîche, de pulpe d’aloès… autant de revitalisants, reminéralisants et reconstituants naturels.
Intégrer de la levure de bière, du gingembre, du thym dans votre alimentation.
En tisane, pensez au ginseng rouge, à l’éleuthérocoque, au cynorrhodon, à l’angélique, à la berce, à la sauge, au thym…
Pour être sûr de consommer des aliments sains, faites plutôt un tour du côté de chez « bio » !

Les aliments naturels

La gelée royale : miel de luxe destiné aux reines qui vivent beaucoup plus longtemps que les ouvrières, c’est un des aliments les plus riches en oligo-éléments, en acides aminés, en vitamines B (surtout B5). Elle contient également de petites quantités de vitamines A, C, D et E.

Les germes de blé : ils sont obtenus en trempant les grains dans de l’eau et en laissant germer deux jours. Ils constituent la partie vivante de la plante, renferment tous les constituants nécessaires à sa croissance, apportent deux fois plus de calcium, trois fois plus de magnésium et de phosphore, beaucoup plus de vitamines B, C, D et E.

La pomme : la valeur alimentaire et vitaminique de la pomme n’est plus à démontrer. On y décèle de nombreux sels minéraux, des oligo-éléments, des vitamines (A, B et C), du fer, du phosphore, du magnésium, du sodium et de la silice. La rapidité de combustion de son fructose, sucre simple directement assimilable, en fait un aliment hautement énergétique.

La noix : bonne pourvoyeuse d’acides gras polyinsaturés, oméga-6, mais surtout oméga-3, elle est un aliment santé par excellence à condition de la consommer en petite quantité, car son apport énergétique est élevé. Elle apporte aussi de la vitamine E, des fibres et du magnésium.

L’oignon : son contenu en vitamine C, en sélénium et en quercétine lui donne des propriétés anti-inflammatoires. Mais on lui prête aussi des propriétés diurétiques (grâce à son potassium et son contenu en sucres issus du fructose, les fructosanes), anti-infectieuses et hypoglycémiantes (grâce à ses composés soufrés). Il diminue l’agrégation plaquettaire, limitant ainsi la formation de la plaque d’athérome.

Aromathérapie

Fatigue physique : 1 goutte HE cannelle, 1 goutte HE menthe poivrée, le matin à jeun dans une cuillère à café de miel. En massage au bas du dos : 1 goutte HE cannelle, 1 goutte HE menthe poivrée, 3 gouttes HE épinette noire.
Fatigue psychique : 1 goutte HE basilic, 1 goutte HE arbre à thé, le matin à jeun dans une cuillère à café de miel.
Fatigue musculaire : 3 gouttes HE romarin cinéol, 3 gouttes HE Ravensare, dans 3 gouttes d’huile de pépins de raisin ou d’huile d’olive issue d’une première pression à froid, en massage local.
Gemmothérapie

Matin : 50 gouttes + eau Ribes nigrum (cassis) Bg. Mac. Glyc. 1D, 1 flacon 125 ml. Le cassis stimule le cortisol le matin.

Midi : 50 gouttes + eau Quercus robur (chêne) Bg. Mac. Glyc. 1D, 1 flacon 125 ml

Soir : 50 gouttes + eau Ficus carica (figuier) Bg. Mac. Glyc. 1D, 1 flacon 125

 

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Venez à la conférence que je ferai sur la maladie d’Alzheimer au Salon Bien-être Médecine douce 2025 le samedi 1er à février 2025 à 17h.