Alzheimer : maladie iatrogène ! (déclenchée par les médicaments)

Oct 26, 2015 | Alimentation, Alzheimer, Cerveau, Parkinson | 29 commentaires

Alzheimer causé par les médicaments

Alzheimer causé par les médicaments

Les médicaments chimiques seraient à l’origine de la maladie d’Alzheimer. « La nouvelle risque de provoquer un coup de tonnerre dans le domaine de la santé publique », déclare sans ambages le Professeur Bernard Bégaud, l’un des pharmacologues et épidémiolo­gistes français les plus respectés. Ce cri d’alerte puissant, après une étude épidémiologique, montre une association significative entre consommation de benzodiazé­pines et risque de démence de type Alzheimer : 30 000 cas supplémentaires chaque année sont attri­buables à l’effet de ces médicaments. « Alzheimer », le nom de cette affection neurodégénérative est lâché. C’est « LA » maladie qui, depuis quelques années, semble avoir rejoint le cancer au pan­théon des fléaux les plus redoutés. Il y a de quoi frémir à l’aspect quantitatif, et de santé publique : 200 000 nouveaux cas recensés chaque année.

Qui n’a un proche ayant eu recours – ou ayant toujours recours – à un de ces anxiolytiques ou somnifères aux noms presque devenus communs : Valium, Mogadon, Temesta, Lexomil, Aricept… ?

Tout en rappelant, un comble, ce que dit la loi elle-même depuis 2001 : certains médicaments incriminés ne devraient pas être prescrits plus de deux semaines !

C’est ainsi que : « L’industrie pharmaceutique s’est reti­rée de la recherche sur le cerveau parce que c’est trop complexe. » Rappelons que les molécules incriminées ont été, pour certaines, mises sur le marché.

Le vaste domaine de la toxicologie, notamment professionnelle et environnementale, ainsi que le recueil des effets indésirables des médicaments de synthèse pris au long cours, nous offrent des modèles expérimentaux spontanés de toutes les maladies d’encrassage, et en particulier des maladies neurodégénératives.
La détérioration cérébrale peut être perceptible cinq ans après les premières prises.

Tous les médicaments chimiques consommés au long cours induisent en un premier temps une hyperperméabilité intestinale et un stress oxydant par production de radicaux libres oxygénés. Le stress oxydatif est un effet pervers du mécanisme d’élimination et de la phagocytose (destruction) des substances étrangères à l’organisme. C’est le prix à payer pour la détoxination.

Les traitements symptomatiques retardent l’échéance d’un vrai traitement de la cause et finissent par induire un phénomène d’échappement thérapeutique (loi d’inversion) qui annonce une polymédication, laquelle prise d’autres produits antigéniques ne fait qu’aggraver le stress oxydatif. Toutes ces substances qui appartiennent à la grande famille des inhibiteurs de la chaîne respiratoire mitochondriale, ou du cycle de Krebs finissent par produire l’apoptose et la mort cellulaire. On a identifié plusieurs médicaments de synthèse pharmacologiques inhibiteurs de la chaîne respiratoire, autrement dit inducteurs de mort cellulaire.

Nos cinq barrières

Pour nous protéger de l’ensemble des éléments étrangers agressifs, l’organisme dispose de cinq niveaux successifs :

1) les cellules intestinales : ce sont les cellules dendritiques des entérocytes. C’est la barrière immunitaire intestinale où veillent les cellules présentatrices d’anti­gènes (CPA), véritables chiens de garde à l’affût de la moindre molécule étrangère comme par exemple l’ensemble des médicaments de synthèse ou molécules toxiques induites par la cuisson (molécules de Maillard, acides aminés oxydés…). L’intervention des CPA (macrophages, lymphocytes B) et des lymphocytes T pour éliminer ces molécules étrangères induit la production de radicaux libres qui annonce l’inflammation et la mort cellulaires.

Dès son contact avec la muqueuse intestinale, le peptide antigé­nique est présenté aux lymphocytes T par les CPA, en particulier les cellules dendritiques : ce sont les vraies CPA de l’intestin; elles sont abritées dans les poches infra-épithéliales des cellules M, sortes d’entérocytes spécialisées dans la présentation d’antigènes (Ag). Elles vont chercher elles-mêmes les Ag dans la lumière intestinale à l’aide de leurs prolongements (dendrites) en ouvrant les jonctions serrées entre entérocytes, ce qui accroît encore le risque de passage de macromolécules, de substances étrangères, de minéraux (calcium, magnésium) de vitamines qui vont mobiliser la lignée blanche (macrophages, leucocytes) et le système immunitaire

2) les cellules du tissu réticulo-endo­thélial composées de monocytes et de macrophages

3) les cellules vasculaires composées de cellules endothéliales vasculaires

4) les cellules sanguines composées de monocytes et de lymphocytes B

5) Enfin la dernière barrière qui compose les cellules du système ner­veux central.

Un seul organe échappe dans un pre­mier temps à l’assaut des antigènes : c’est le système nerveux central, qui comprend le cerveau et la moelle épinière, et le système nerveux périphé­rique. On sait que le système nerveux est indispensable à la transmission de l’influx nerveux, et à ce titre est protégé par une barrière immunitaire anatomo-physiologique, la barrière hémato-encéphalique (BHE) très similaire d’ailleurs à la barrière immunitaire intestinale.

Deux types cellulaires composent la BHE : les cellules microgliales et les astrocytes, qui sont des CPA (cellules présentatrices d’antigène) de la bar­rière hémato-encéphalique. C’est la rupture de cette barrière sous l’assaut des antigènes qui est responsable de la mort neuronale. De topographie exclusivement périvasculaire et organisées en réseau, ce sont elles qui forment la véritable BHE du système nerveux central. Leur rôle est de protéger les neurones des substances étrangères susceptibles de pénétrer dans le cerveau ou la moelle épinière par le liquide céphalo-rachidien et donc par le sang. Pour ce faire, les astrocytes forment un épithélium « très étanche » en jonctions serrées qui tapisse les parois des ventricules cérébraux et du canal de l’épendyme de la moelle épinière. Outre leur fonction de protection, les astrocytes jouent un rôle majeur dans le main­tien du fonctionnement des synapses neuronales et dans les processus de myélinisation des fibres nerveuses. Les astrocytes interviennent égale­ment dans la recapture des neurotrans­metteurs et dans leur dégradation.

L’introduction de substances étrangères cause des dégats irréversibles car non seulement elle induit la production de radicaux libres oxydés toxiques pour les molécules biologiques qui deviennent inaptes à l’exécution de leurs fonctions, mais de surcroît elle surconsomme du tryptophane, des vitamines B3 et B6, du calcium et du magnésium qui compose l’attelage immuno-modulateur, et neutralise enfin le fameux système antiradicalaire mitochondrial : composé de la co-enzyme Q10, de la superoxydase-dismutase (SOD), de la glutathion péroxydase à sélénium, enfin de la vitamine B3 qui constitue le quatuor antiradicolaire.

La membrane et les échanges cellulaires

La communication et les échanges cellulaires ont une importance primordiale pour assurer l’équilibre de l’organisme. Le couple membrane-récepteur doit donc parfaitement fonctionner.

La membrane est la porte de la cellule, les récepteurs en sont les clefs. Encore faut-il que cette porte soit fluide. Si la fluidité membranaire n’est pas assez importante, les échanges se font mal et les cellules souffrent de malnutrition. La cellule reçoit et produit. Un perpétuel va-et-vient existe entre l’intérieur et l’extérieur. La membrane agit comme une barrière à perméabilité sélective pour des petites molécules, jusqu’ à l’incorporation ou l’éjection de vésicules pour les plus grosses molécules qui sont solubles dans les lipides.

Les transports transmembranaires peuvent être plus ou moins faciles. Le transport actif est plus complexe. Il met en jeu la polarité électrique des molécules et de la membrane, et va à l’encontre des gradients de concentrations.

Les différentes pompes ioniques

Le modèle le plus courant, commun à toutes les cellules, est la pompe à sodium/potassium (Na+/K+). Elle permet la concentration du K+ dans la cellule et du Na+ à l’extérieur, contre les lois physiques de diffusion. La protéine responsable subit une succession de déformations, son environnement doit donc être souple.

ll existe d’autres pompes (à calcium/potassium/phosphore) dont l’importance est insoupçonnée. Le fait qu’une augmentation du calcium intracellulaire soit associée à l’action neurotoxique du peptide β-amyloïde a conduit certains auteurs à considérer les inhibiteurs calciques comme pouvant jouer un rôle neuroprotecteur au stade précoce de la maladie d’Alzheimer : il n’en est rien, car l’inondation intracellulaire par le calcium est déjà synonyme de mort cellulaire ! Ce constat confirme, d’une part, le bien-fondé de la responsabilité du trouble du métabolisme du calcium dans la mort cellulaire, d’autre part, qu’il convient dans ce cas d’optimiser en amont la biodisponibilité du calcium, objectif impossible à atteindre par les inhibiteurs calciques, et plus généralement par tous les traitements symptomatiques. Rappelons que c’est le mécanisme d’inhibition calcique qui est mis en jeu au cours de la rigidité cadavérique !

Rappelons également que le phosphore métalloïde indispensable à la vie de la cellule qui entre dans la composition de l’acide triphosphorique (ATP) et des acides nucléiques (ADN, ARN) a une extraordinaire avidité pour l’oxygène lui-même indispensable à la vie et se comporte, lorsqu’il est présent en excès dans les milieux biologiques, comme un bloqueur des canaux K+, et par voie de conséquence un inhibiteur calcique. Le phosphore est surtout contenu dans les protéines alimentaires (laits animaux, céréales à gluten, œufs, soja), certains médicaments (biphosphonates) et, bien sûr, dans les conservateurs, les pesticides et autres polluants environnementaux. C’est la raison pour laquelle le phosphore en excès empêche l’utilisation du calcium par la cellule et induit une inhibition calcique. C’est le cas des laitages et fromages qui récèlent 80% des phosphoproteines dans les caséines.

En fonction de la gravité du stress oxydant. Le docteur F. Affoyon qui a explicité les vrais mécanismes de la maladie d’Alzheimer, a identifié trois grades d’inhibition de la pompe à calcium :

– le premier grade, c’est l’inhibition calcique modérée : elle concerne les maladies allergiques, la déminéralisation, les troubles anxio-dépressifs (fibromyalgie)

– le deuxième grade résulte de l’inhibition calcique sévère : elle s’étend aux maladies auto-immunes sans atteinte du système nerveux.

– le troisième grade concerne les maladies auto-immunes touchant les structures neuronales depuis les nerfs périphériques (neuropathie, polyradiculoneuropathies : Guillain-Barré) ou les jonctions neuromusculaires (maladies des récepteurs : myasthénie) en passant par les axones des nerfs du système nerveux central (sclérose en plaques) jusqu’aux corps cellulaires des neurones (Parkinson ; Alzheimer ; Sclérose latérale amyotrophique). C’est le stade de blocage des canaux potassium et de la rupture de la barrière hémato-encéphalique synonyme d’attaque des structures neuronales.

Il est permis d’élaborer une hypothèse sur l’origine et la cause des maladies neurodégénératives et des autres maladies de stress oxydant : celle de l’inhibition plus ou moins complète des canaux calciques.

Le flot incessant d’antigènes favorise le dépôt de complexes immuno-circulants et aggrave le mécanisme d’inhibition calcique, ce dernier finit par s’inverser entraînant alors un blocage des canaux potassium avec une rupture de la BHE par un mécanisme ischémique à l’origine de la souffrance des structures neuronales. Aucune neurogenèse n’est possible en cas de rupture de cette barrière et les neurones détruits sont irrémédiablement perdus (maladie d’Alzheimer, SLA, Parkinson, SEP).

La rupture progressive de la BHE sous l’assaut des antigènes est proportionnelle à la gravité du stress oxydant, depuis l’atteinte des axones des nerfs périphériques, en passant par les axones des nerfs du système nerveux central, jusqu’à l’atteinte des corps neuronaux.

C’est ainsi qu’on peut affirmer qu’en partie la maladie d’Alzheimer est une maladie iatrogène résultant de la prise au long cours de produits chimiques (statines, biphosphonates, IPP, pilules contraceptives).

Le donépézil (Aricept), traitement conventionnel contre Alzheimer

Paradoxalement, c’est le remède donné aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer sous le nom commercial Aricept. L’arme fatale serait le mécanisme anticholinestérasique qui bloque l’enzyme acétylcholinestérase (empêchant ainsi la destruction de l’acétylcholine après le passage de l’influx nerveux). C’est ainsi qu’il ne permet plus au récepteur de se détacher de l’acétylcholine pour se préparer à recevoir une nouvelle molécule d’acétylcholine. Il en résulte une accumulation d’acétylcholine au niveau de la fente synaptique et interruption de la transmission de l’influx nerveux, qui occasionne de nombreux signes d’hyperexcitabilité de la fibre nerveuse par dépolarisation intempestive de la membrane post-synaptique. Le récepteur cholinergique sollicité en permanence par ce médiateur chimique parasympathique finit par se détacher de celle-ci.

Médicaments de synthèse mis en cause

  • les inhibiteurs calciques dans leur ensemble
  • les β bloquants
  • les neuroleptiques
  • les antidépresseurs imipraminiques
  • les statines (hypolipémiants : Tahor, Crestor)
  • les IPP (Inhibiteurs de la pompe à protons) dans les gastrites + RGO
  • la plupart des anticoagulants
  • les diurétiques
  • les biphosphonates (ostéoporose)
  • les additifs et colorants identifiables par la lettre E suivie d’un chiffre. Nombre d’entre eux consommés régulièrement (et parfois même intégrés aux médicaments : colorants) sont délétères pour la membrane cellulaire.

En conclusion on peut affirmer selon le Dr Affoyon que : la maladie d’Alzheimer est une maladie protéique hétéro-immune au même titre que l’athérosclérose, la sclérose en plaques, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la maladie de Parkinson, les cancers, les diabètes et autres endocrinopathies, et les maladies dites « auto- immunes ».

Alors que la maladie d’Alzheimer est déclarée cause nationale, il serait intéressant que le corps médical et universitaire relève dans l’anamnèse la présence de ces médicaments de synthèse et autres agresseurs antigéniques. C’est ainsi que l’on pourra progresser dans la recherche et les solutions thérapeutiques. Je rappelle qu’un million de Français sont atteints de cette pathologie neuro-dégénérative irréversible.

Dans un prochain article, nous proposerons une thérapie.

Mise en page et relecture : Romain Olivier