L’insuffisance rénale correspond à la réduction de la capacité du rein à assurer la filtration du sang pour évacuer les déchets et à assurer l’équilibre en eau et en minéraux (essentiellement sodium et potassium) de l’organisme. Le rein joue par ailleurs un rôle essentiel dans l’équilibre de la pression artérielle, la production de certaines hormones essentielles à l’intégration du calcium dans les os (vitamine D) et la production des globules rouges (érythropoïétine). Toutes les maladies rénales aiguës ou chroniques peuvent aboutir à une insuffisance rénale chronique.

FRÉQUENCE

Il s’agit d’un problème de plus en plus fréquent notamment du fait du vieillissement de la population. Le nombre de nouveaux cas annuels de patients arrivant en insuffisance rénale terminale et qui nécessitent une dialyse est d’environ 5 000.

SIGNES ET SYMPTÔMES

Il existe une hypertension artérielle, des signes d’anémie (pâleur, fatigue générale, chute de la tension avec malaises), une fragilisation des os (ostéomalacie), des crampes et des fourmillements au niveau des mains et des pieds (manque de calcium), ainsi que des troubles digestifs (nausées et manque d’appétit).

LE BILAN RENAL

Urée

0,12 à 0,42 g /l (NN: 2,6 à 8,3 mmol/l).

L’urée est une substance fabriquée par le foie permettant l’élimination des déchets azotés des protéines. Il s’agit d’un déchet qui est transporté par le sang jusqu’au rein pour y être éliminé. L’urée est ainsi augmentée en cas de consommation importante de protéines (viandes surtout) dans l’alimentation, mais aussi et surtout si les reins ne fonctionnent pas correctement.

Cela devient pathologique lorsqu’elle est supérieure à 0.70g/l. Cette augmentation s’accompagne souvent d’une prise de poids, une augmentation de tension artérielle et d’œdèmes au niveau des jambes en particulier.

De plus, si une personne ne boit pas assez: elle urine moins et donc élimine moins bien ses déchets…. d’où une augmentation de son urée. Il est donc très important d’avoir une bonne ration hydrique quotidienne pour éliminer tous les déchets de l’organisme.

Créatinine

5 à 12 mg/l (NN: 45 à 106 mmol/l). C’est la créatininémie.

La créatinine est une substance que l’on peut doser dans-le sang et dans les urines, La créatinine est substance fabriquée par les muscles. Son taux est bon indicateur du fonctionnement des reins, en particulier leur pouvoir filtrant. Ainsi le taux de créatinine augmente lorsque les reins ne fonctionnent pas correctement.

Si la Créatininémie est normale: il s’agit d’une insuffisance rénale fonctionnelle, c’est-à-dire passagère, qui peut être due à un manque d’apport d’eau lorsque la personne ne boit pas assez: c’est d’ailleurs la cause la plus fréquemment rencontrée :

  • d’une infection
  • des troubles hydro électrolytiques secondaires à une diarrhée ou à des vomissements
  • d’un obstacle sur les voies urinaires
  • d’une insuffisance cardiaque
  • d’un apport excessif de protéines (viandes, poissons, laitages…). Le traitement de la cause fera disparaître immédiatement l’hyperurémie.

Si la Créatininémie est supérieure à 12 mg/l, il s’agit d’une insuffisance rénale organique, c’est-à-dire une atteinte des reins. La clairance de la créatinine permettra d’évaluer la gravité de cette insuffisance rénale:

  • Si la clairance créatinine est inférieure à 30 ml/minute. Il faut immédiatement hospitaliser la personne en service de néphrologie.

  • Si la clairance est abaissée mais supérieure à 30 ml/min. Il faut compléter le bilan par un bilan rénal complet: protéinurie, HLM, ECBU, recherche du sédiment urinaire, UIV scanner, IRM.

Si ensuite le diagnostic n’est toujours pas évident, il faut faire une ponction biopsie rénale.

L’urée et la créatinine sont augmentées en cas d’insuffisance rénale. Mais la créatinine donne un résultat plus fiable que la seule urée, car cette dernière peut être augmentée simplement du fait que la personne ne boit pas assez d’eau. En cas de doute sur une insuffisance rénale, il faut doser la clairance de la créatinine.

Clairance de la créatinine

75 à 126 ml/minute.

Le diagnostic d’insuffisance rénale est toujours important à connaître. Car il indique bien-sûr un mauvais état des reins (mais un seul rein en bonne santé suffit pour faire le travail) et qu’il convient de les préserver. Mais aussi cela doit inciter à être très prudent avec les médicaments. Car s’ils sont mal éliminés par les reins, ils vont s’accumuler dans le sang atteignant ainsi des taux sanguins excessifs (surdosages) qui entraîneront de graves effets secondaires.

  • Si inférieur à 60: on parle d’insuffisance rénale chronique (IRC) débutante,

  • Si entre 30 et 60: IRC modérée,

  • Si entre 15 et 30: IRC sévère,

  • Si inférieur à 15 : IRC évoluée.

Pompe sodium/potassium

Le potassium est très important car il intervient dans « la pompe sodium/potassium » au niveau des cellules. Le potassium permet au sodium de sortir de la cellule (milieu intracellulaire) vers le milieu extracellulaire, quand 2 K+ sont échangés par 3 Na+. Ce phénomène produit une énergie de dégradation (grâce à l’ATP qui devient ADP) et permet de maintenir le potentiel électrochimique de la membrane cellulaire. De nos jours, le sodium (trop important dans l’alimentation) s’emmagasine au cœur de la cellule et favorise son vieillissement. Tous les champs électriques et magnétiques qui nous environnent ont aussi un effet négatif sur ce potentiel électrochimique et aggravent ce déséquilibre. Il faut donc fournir plus de potassium dans l’alimentation et moins de sodium (sel).

Le bilan sanguin permet le diagnostic : accumulation de déchets acides (urée et créatinine élevées, acidose sanguine), baisse du taux de calcium par déficit en vitamine D. Le calcul de la clairance de la créatinine quantifie le degré de l’atteinte (< 10 ml/min : insuffisance rénale terminale nécessitant une dialyse).

ÉVOLUTION ET COMPLICATIONS

L’évolution se fait à une vitesse variable vers le stade terminal qui nécessite la dialyse on une greffe de rein.

TRAITEMENT OFFICIEL

Un régime est nécessaire : peu de sel et de protéines, suppression des aliments riches en potassium (chocolat, fruits). Les médicaments visent à corriger les symptômes liés au dysfonctionnement rénal : antihypertenseurs, apport de calcium, de vitamine D et d’érythropoïétine de synthèse (Eprex® ou Recor­mon). Au stade terminal, on aura recours à la dialyse péritonéale, à l’hémodialyse ou à la transplantation rénale. Les résultats de cette dernière sont excellents, mais sa réalisation est limitée du fait du manque de donneur d’organes.

Les différentes techniques de dialyse imposent certes des contraintes, mais permettent la plupart du temps une vie quasiment normale. L’autonomie des patients est acquise par une éducation permettant la dialyse à domicile ou dans des unités d’autodialyse de proximité. De nombreux médicaments sont éliminés par le rein et nécessitent, de ce fait, des précautions particulières, notamment une réduction des doses, chez les personnes en insuffisance rénale. Les greffés du rein sont donc parfois dans des situations délicates : si les doses de ciclosporine sont élevées, le risque de rejet naturel est plus faible mais le risque de destruction du nouveau rein par le médicament est plus fort, et vice versa ! Une solution à ce problème a été découverte dès les années 90 par des chercheurs chinois mais elle reste encore malheureusement rarement pratiquée. Il s’agit tout simplement d’accompagner le traitement de ciclosporine avec un peu de cordy­ceps. A la dose de 3 g par jour, plusieurs études ont ainsi mis en évidence que les patients greffés qui prenaient cette combinaison avaient nettement moins d’effets secondaires dûs à la ciclosporine, tout en expérimentant moins de rejets du gref­fon. Il semble même envisageable de diminuer les doses de ciclosporine A pour en obtenir les mêmes effets. Les béné­fices du cordyceps sur les greffes ne se limiteraient d’ailleurs pas aux reins et s’étendraient à tout type de greffe.

TRAITEMENT NATUREL

Un champignon : Cordyceps sinensis

Le cordyceps est un champignon parasite de larves d’insectes. C’est une espèce assez rare et très recherchée, mais elle peut être cultivée. Les cultures sont réalisées sur un substrat végétal, et donnent des champignons assez efficaces d’un point de vue thérapeutique. Le champignon sauvage est plus efficace, mais rare et donc très coûteux.

Ses vertus thérapeutiques

Le Cordyceps sinensis stimule la phagocytose – destruction des germes par certains globules blancs – de 1,3 à 2,6 fois selon la concentration de l’extrait aqueux.

La stimulation des monocytes/macrophages et ses propriétés anti-tumorales sur des cellules cancéreuses humaines ont été confirmées de multiples fois en laboratoire.

Il stimule fortement la moelle osseuse et la multiplication des globules rouges.

Le cordyceps agirait au niveau des lésions anatomiques qui accompagnent l’insuffisance rénale en freinant la multiplication anarchique des cellules du mésangium, un tissu présent au niveau du glomérule, la partie du néphron qui assure la filtration du sang. Il réduit aussi le développement de lésions de fibroses rénales, qui conduisent à la destruction de l’architecture de l’organe. Un ensemble de travaux ont mis en évidence la capacité du champignon à diminuer le taux de créatinine dans le sang.

Dans le cadre de ces études, le champignon a été administré sous forme de poudre.

Les scientifiques ont également constaté la capacité du cordyceps à faire baisser la quantité de protéines présentes dans les urines, qui est un autre témoin d’un dysfonctionnement rénal. L’albumine, protéine majeure du sang, a tendance à fuir dans les urines en cas de maladie rénale chronique, et à s’appauvrir dans le sang. La prise du champignon, s’opposant à ce mécanisme, a permis le maintien d’un meilleur taux d’albumine sanguin. Il a également permis de lutter contre l’anémie, symptôme dont souffrent de nombreux patients en insuffisance rénale, en augmentant la quantité d’hémoglobine présente dans le sang.

La ciclosporine, médicament des transplantés rénaux, empêche les rejets de greffe. Cet avantage est contrebalancé par une toxicité rénale qui dépend de la dose et de la durée du traitement par ciclosporine. Le cordyceps sinensis protégerait contre cette néphrotoxicité.

Des sociétés commercialisent le cordyceps, principalement en gélules. Citons la société Bio Champi. Les dosages classiques sont de deux gélules par jour le matin à jeun. Tel : 02 47 65 37 59.

La fibrose rénale

Une majorité de séniors est atteinte de fibrose rénale qui évolue vers une insuffisance.

L’amygdaline inhibe la fibrose rénale dans l’insuffisance rénale chronique ; les chercheurs concluent qu’elle est un agent antifibrotique puissant pour les patients souffrant de maladies rénales fibrotiques (Mai 2013).

La recette qui détruit les calculs rénaux

En rétablissant l’équilibre acido-basique de l’organisme, le citrate de potassium fait fondre les calculs rénaux.

C’est bien connu, l’excès de céréales, de viandes, de produits laitiers ou d’alcool acidifie considérablement l’organisme. Le calcium des Os est alors mobilisé pour neutraliser cette acidité avant d’être ensuite éliminé par les urines. Là, il précipite et forme de petites pierres : les calculs d’oxalate de calcium, qui représentent 80% des calculs rénaux. On a testé l’effet d’un complément alimentaire visant à diminuer l’acidité de l’organisme : le citrate de potassium. L’expérience a montré que ce simple changement permettait de diminuer la fréquence des calculs rénaux chez 93% des patients et de régler définitivement le problème dans 68% des cas. Le citrate de potassium existe en complément alimentaire mais vous pouvez aussi en apporter d’importantes quantités en mangeant chaque jour une banane et deux oranges !

HOMÉOPATHIE

Dans les cas graves de néphropathies ascendantes avec insuffisance rénale associée, il peut paraître osé à l’époque où l’épuration rénale a fait de spectaculaires praires de parler de thérapeutique homéopathique.

Il n’est pas sans intérêt de savoir que l’homéopathie offre toutefois des possibilités non négligeables, puisque susceptibles de retarder notablement le recours à ces thérapeutiques d’exception ou de prolonger la vie de malades inopérables.

Il existe en effet des médicaments dont les substances de base provoquent toxicologiquement une atteinte du parenchyme rénal.

Il serait intéressant, là encore, que les services hospitaliers acceptent une expérimentation clinique de nos remèdes qui peuvent souvent être de solides adjuvants à la thérapeutique classique. Ainsi en est-il de:

Phosphorus

Ce remède est indiqué dans les insuffisances rénales chroniques avec tendances hémorragiques : hématuries micro ou macroscopiques, hémorragies rétiniennes du Mal de Bright, etc.

Prescrire en 9 ou 15 CH, cinq granules chaque jour ou tous les deux jours suivant l’acuité.

Arsenicum album

Ce remède est indiqué lorsque l’insuffisance rénale chronique s’accompagne des réactions générales caractéristiques du remède mais aussi d’un discret œdème pâle, blanc, froid.

Prescrire en 9, 15 ou 30 CH, chaque jour ou tous les deux jours suivant homéopathicité et l’acuité du cas.

Ammonium carbonicum

Ce remède donne de bons résultats dans les urémies chroniques à raison de cinq granules en 5 ou 7 CH chaque jour. Les malades sont généralement mous, pâles, infiltrés, somnolents.

En contribuant à lutter contre l’insuffisance rénale, l’homéopathie est ici très utile car il n’existe pas vraiment de médicaments allopathiques pour cette indication. On n’oubliera pas de réduire sa consommation de sel.

Mercurius solubilis

Un des meilleurs médicaments du rein. Indiqué dans toutes les maladies chroniques du rein (Néphrite aigue ou chronique). En 7 CH, 3 granules 2 fois par jour.

Arsenicum album

Indiqué dans l’insuffisance rénale chronique avec amaigrissement, frilosité et faiblesse. Présence d’al­bumine et tendance aux œdèmes généralisés. Atteinte des organes nobles : (oligurie, albumine, hématurie, néphrite) foie, surrénales.

En 9 CH, 3 granules 1 fois par jour ou en 15 CH 1 dose par semaine.

DRAINEURS RENAUX

RÉNINE : médicament organothérapique qui permet de soutenir et de protéger efficacement la fonction rénale en cas d’insuffisance rénale. En 4 CH, 1 à 3 ampoules buvables par jour.

BERBERIS : médicament protecteur rénal, particulièrement indiqué quand les urines sont insuffisantes. Douleurs rénales ou urétérale plu­tôt gauche, vives, aggravées par la moindre secousse et sensibles au toucher. En 4 CH, 3 granules 3 à 4 fois par jour.

SOLIDAGO : indiqué pour l’insuffisance rénale et hépatique. Dou­leurs des angles costaux-lombaires prédominant à droite (à gauche BERBERIS) avec une amélioration générale par une diurèse impor­tante. En 4 CH, 3 granules 3 fois par jour ou en D 1, 15 gouttes 3 fois par jour.

EQUISETUM ARVENSE : douleur sourde et profonde de la région rénale droite avec besoins importants d’uriner. Urines abondantes et claires ou troubles et foncées (présence de sang dans les urines). En 5 CH, 3 granules 3 fois par jour.

La plupart des chimiothérapies peuvent être toxiques pour le rein. Plus particulièrement le cisplatine, l’ifosfamide (Holoxan®), le cyclophos­phamide (Endoxan®) haute dose et le bévacizumab (Avastin®). L’hyper­hydratation et des protecteurs du rein seront alors prescrits par l’oncologue en même temps que la chimiothérapie.

Action nocive du sel

La trop importante ingestion actuelle de sel est également nocive pour le bon fonctionnement rénal d’une façon générale, plus particulièrement pour les insuffisants rénaux, l’augmentation du volume filtré pouvant provoquer et accélérer des lésions au niveau des glomérules.

Enfin les apports de sodium et de calcium sont positivement associés à l’apparition et à la formation des calculs urinaires.

L’apport physiologique optimal est de l’ordre de 2 à 4 g par jour avec un seuil vital minimum de 0,5 g. L’alimentation dans les pays industrialisés, dont la France, apporte en moyenne 10 à 12 g par jour soit entre 5 et 10 fois plus que la dose nécessaire et utile pour laquelle notre organisme est programmé.

SYMBIOSAL une formule diététique innovante

Il est composé d’une forme particulière de chitosan, un bio polymère naturel issu des carapaces de crustacés. Elaboré selon un procédé original, ce chitosan rajouté se lie avec la molécule de chlore du sel et la neutralise, créant ainsi une interférence dans la liaison moléculaire sodium chlore.

Le SYMBIOSAL est hypotenseur, anti-athéromateux, anti-œdémateux et équilibrant hydrique, propice au travail du cœur et des reins, réducteur de la fuite calcique et de l’ostéoporose !

Kito HFP : 2 gélules matin, midi et soir durant 3 mois.

Complément alimentaire qui « répare » la plupart des tissus altérés.

Tous les deux au Laboratoire Han Biotech (Tel : 03.88.23.58.31)

Gemmothérapie

Le matin : 50 gouttes + eau Ribes Nigrum, bg. mac. glyc. 1D, un flacon de 125 ml

Le midi : 50 gouttes + eau Cornus sanguinea, bg. mac. glyc. 1D, un flacon de 125 ml

Le soir : 50 gouttes + eau Betula pubescens (ou vaccinium vitis idaea)

Le paliure (Rhamnus paliurus), également appelé « Chapeau d’Evêque » ou « Epine d’Evêque ». Ce petit arbuste de la famille des Rhamnacées est recherché notamment pour ses propriétés diurétiques.

Le paliure, notamment les fruits, contient de nombreuses vertus thérapeutiques. Il favorise l’évacuation de l’acide urique et de l’urée grâce au rutoside qu’il contient. C’est un remède très efficace pour réguler la pression artérielle et le taux de cholestérol. Le paliure a su démontrer ses bienfaits dans le traitement de l’hypertension. Par ailleurs, les personnes victimes de maladies métaboliques, comme la goutte et l’arthrite, retrouveront également leur forme en prenant régulièrement une bonne dose de décoction de paliure.

Pour préparer une décoction à base de fruits de paliure, plonger dans une tasse d’eau une cuillère à soupe de poudre de fruits de la plante. Laisser le mélange bouillir durant minutes. Boire 2 à 3 tasses dans la journée.

Ou Rhamnus paliurus en teinture mère : 2 fois 30 gouttes. Pendant 1 mois, à renouveler

Conseils diététique :

Boire une eau peu minéralisée. Les minéraux ne sont pas assimilables par l’organisme. Ils encombrent les reins et cette surcharge bloque l’élimination des toxines.

Supprimez laitages et fromages. Ils altèrent la muqueuse intestinale qui devient poreuse et laisse passer les minéraux (magnésium, calcium, potassium). Par ailleurs, ils bloquent les flavonoïdes et les polyphénols.