Le titre est choquant voire provocateur. Il est grand temps d’ouvrir les consciences dans notre monde à la dérive.

Le président Chirac nous annonçait urbi et orbi que bientôt il allait se baigner dans la Seine ! On attend toujours ce miracle !

L’eau, tout comme l’air, contient bien des produits issus de la civilisation industrielle. Le bilan de la qualité de l’eau n’est pas enthousiasmant. En premier lieu, évitez l’eau du robinet ; elle nous réserve bien des désagréments.

L’eau, source de vie

L’eau est à l’origine de tous les phénomènes vivants, car elle est, avec l’oxygène et la lumière du soleil, une condition nécessaire de la photosynthèse. Elle nous a d’ailleurs entourés et protégés dès notre conception. Nous avons tous été un jour des fœtus nageurs, baigneurs insouciants dans de l’eau intra-utérine. Par la suite, l’eau a envahi notre organisme, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos cellules. Elle circule en permanence dans tout notre corps, transporte les nutriments et l’oxygène jusqu’aux cellules, évacue les déchets, régule notre température, nous permet de respirer, participe à notre système de défense, nourrit notre cerveau qui est composé à 82 % d’eau, structure la matière dont nous sommes composés, hydrate notre peau… Les apports en eau influent donc à la fois sur nos capacités physiques et mentales. Il suffit d’une très légère insuffisance en eau pour que ces dernières fonctions physiologiques, se voient diminuées, avec un effet marqué sur la concentration mentale et sur la mémoire.

La pollution de l’eau

L’eau potable se définit comme une eau qui peut être bue sans danger pour la santé. L’eau peut hélas devenir un vecteur de pollution, car elle coule. Lorsqu’elle effectue son cycle, elle transite par les sols, par l’air et par les végétaux. Dans un environnement pollué, elle devient à la fois l’objet et le sujet de pollution. Elle emporte alors avec elle tous les polluants et tous les toxiques qu’elle rencontre sur son passage (produits phytosanitaires, chimiques, hormones, arsenic, chlore, métaux lourds, PCB, microparticules, médicaments, radioactivité). Alors, tel un boomerang, la pollution que nous avons engendrée nous intoxique. Si la quantité d’eau à disposition sur la planète ne change pas, il n’en est pas de même de sa qualité. Aujourd’hui, la plupart des cours d’eau et les nappes phréatiques sont dans un état biologique préoccupant. L’eau réellement non polluée devient rare. En outre, dans les contextes géopolitique et sociodémographique actuels, l’accès à l’eau devient un sujet de tension. Il est donc temps de cesser de la galvauder, en commençant par la mise en place de pratiques agricoles propres et par le contrôle drastique de l’élevage, source principale de gaspillage et de pollution de l’eau.

L’irruption des PFAS

Une étude a permis de cartographier la présence dans notre pays de PFAS, des substances chimiques toxiques indestructibles et de révéler, au passage, leur concentration très forte en région parisienne

Les poly et perfluorés sont des substances chimiques développées à partir du milieu du XX° siècle. Utilisés pour leurs propriétés antiadhésives et imperméabilisantes, leur résistance à la chaleur ou leur élasticité, on les trouve dans les poêles, les peintures, le papier toilette, les ustensiles de cuisine, ameublement, mousse pour éteindre les incendies, tissus étanches…

Les sprays et autres aérosols comme gaz propulseur, dans les fluides réfrigérants des frigos et des climatiseurs (CFC : chlorofluorocarbures), dans les revêtements antiadhésifs (téflon) des casseroles et dans l’hexafluorure d’uranium rejeté par les centrales nucléaires.

Ils sont si résistants qu’ils s’accumulent dans l’eau, l’air et la pluie, mais aussi dans les œufs, le poisson et le sang humain.

Outre les objets, ils se déplacent dans la nature, où ils polluent les cours d’eau, et sont indestructibles.

L’onde de choc vient de passer l’Atlantique avec la publication, dans « le Monde », de révélations sur l’ampleur de la contamination massive de l’Europe par ces polluants éternels « persistants dans l’environnement, qui accompagneront l’humanité pendant des centaines, voire des milliers d’années ».

Les corps fluorés sont connus pour être des polluants de l’atmosphère et des eaux, cette pollution pouvant endommager la végétation, affecter le bétail et bien sûr les hommes et ce dans une région météorologiquement instable et traversée par des cyclones, des tempêtes, des tsunamis et de nombreux courants marins comme par exemple le Kuroshio curieusement de direction sud-nord, sans oublier le fameux El Nino de sinistre réputation.

La dernière étape : le robinet

Les PFAS rejetés par les usines contaminent les cours d’eau, puis arrivent dans nos robinets car les stations d’épuration sont impuissantes à les arrêter.

La qualité de l’eau du robinet dans les pays « développés » est de plus en plus mise en défaut : certes, cette eau ne contient plus de microorganismes parce qu’elle est bactériologiquement traitée, en revanche, de nouveaux polluants sont apparus : les nitrates qui peuvent être réduits en nitrites et en amines aromatiques cancérigènes dans l’intestin grêle, nombreux médicaments et produits indésirables tels que pilules œstroprogestatives, pesticides organophosphorés ou organomercuriels, métaux lourds… De plus, si les stations d’épuration des eaux usées sont certes performantes, elles induisent secondairement un transfert de polluants dans les boues d’épuration, en réalité dans les sols et finalement dans l’eau souterraine. Ici aussi, comme en pathologie, on retrouve le fameux cercle vicieux, dès lors que l’on s’entête à ne traiter qu’un symptôme parmi d’autres : il vaut mieux éviter de produire trop de déchets non biodégradables (équivalents des radicaux libres oxygénés !) plutôt que de devoir tenter de les éliminer ! Et si l’eau potable n’était autre que de l’eau biologique ! Pourquoi ce qui s’applique à l’eau ne s’appliquerait-il pas à l’air que nous respirons, aux aliments que nous mangeons, aux médicaments que nous consommons ?

Même si l’on choisit de consommer de l’eau minérale (cinq mille fois plus chère que l’eau du robinet) et autres eaux de source embouteillées (souvent en plastique), il convient de tenir compte des fameux phtalates des bouteilles en plastique qui sont des adjuvants utilisés pour la confection des PVC (chlorure de polyvinyle) : les phtalates peuvent être libérés sous l’effet de la chaleur ou en cas de modification du pH de l’eau, par exemple lorsque la bouteille d’eau une fois ouverte n’est pas consommée rapidement ou en cas d’ajouts inappropriés de substances acides (jus de citron…). Les phtalates sont au minimum allergisants et donc inducteurs de stress oxydant.

C’est ainsi que se pose le problème de la destruction ou du recyclage des PVC qui est loin d’être la règle.

Si l’on se résout à consommer l’eau du robinet (supposée potable) l’usage des filtres à eau n’est pas la panacée non plus ils utilisent essentiellement des résines échangeuses d’ions) qui filtrent surtout certains métaux, certains pesticides, le chlore, parfois les nitrates, et bien sûr jamais les médicaments ni les nombreux produits chimiques environnementaux. L’éventuelle perte en minéraux consécutive à cette opération doit être compensée par une alimentation biologique équilibrée et hypotoxique.

Ainsi, l’accès à l’eau potable (vraiment potable) est un véritable casse-tête et sera de plus en plus compliqué si l’on n’inverse pas la tendance : mieux vaut prévenir que devoir tenter de guérir ! ce qui veut dire qu’il faut à tout prix limiter la production de déchets non biodégradables, c’est-à-dire de molécules étrangères et cela quel que soit l’endroit où l’on habite sur le globe parce que la pollution atmosphérique n’a pas de frontières. Si le problème de l’assainissement, de l’adduction d’eau est depuis longtemps « résolu » dans les pays du Nord, l’accumulation progressive de molécules étrangères (dans l’eau et les aliments notamment sans oublier les médicaments de synthèse) représente ici un facteur majeur de chute immunitaire avec son cortège de maladies inflammatoires et de stress oxydant.

Les aliments issus de culture biologique véhiculent une eau de bien meilleure qualité que ceux issus de pratiques agricoles intensives ou dites « raisonnées », empreints de résidus de pesticides et autres produits chimiques. L’eau qui nous est offerte aujourd’hui est donc souvent polluée ou toxique, voire les deux. Mais alors, à quelle eau se vouer ?

Le choix d’une eau « vivante »

Les controverses autour de l’eau idéale pour la santé sont nombreuses. Pour certains, elle doit avoir un pH légèrement acide, pour d’autres, elle doit être alcaline ; pour certains, elle doit être pure, pour d’autres, minérale. Le bio-électromètre de Vincent peut clarifier ce dilemme.

On attend d’elle avant tout qu’elle hydrate au mieux les cellules et les tissus de notre corps et contribue à l’équilibre osmotique de notre organisme. L’eau qualifiée d’eau de source y répond au mieux. En revanche, les eaux minérales, dont les vertus nous sont vantées à coups de budgets publicitaires considérables par les géants du secteur, contiennent bien des minéraux, mais peu ou pas assimilables, car ils sont inorganiques. Or, les minéraux non assimilés par l’organisme ont tendance à s’accumuler, à encrasser les reins et à générer des problèmes de santé (cancer du rein). Ces eaux peuvent-être consommées en cure ponctuelle, mais en aucun cas au quotidien et à long terme. Les minéraux que nous absorbons ne peuvent être assimilés par notre intestin que lorsqu’ils sont organiques. Une eau calcaire, par exemple, crée des dépôts de calcium dans notre organisme qui se transforment en calculs et autres problèmes. Dans le même temps, une telle eau n’empêche absolument pas une décalcification. Pour devenir organiques, il faut donc que les minéraux aient été au préalable transformés par des végétaux qui, eux, sont soumis à diverses interactions enzymatiques qui confèrent à l’organisme des propriétés oxygénantes et antioxydantes.

Une eau purifiée

À moins de vivre dans un environnement non pollué qui vous apporte une eau peu ou pas minérale et non traitée, vous n’avez pas d’autre choix que de purifier l’eau que vous buvez. Il existe certes des eaux en bouteille de grande qualité, mais la manutention, le conditionnement et le transport dont elles ont fait l’objet les rendent souvent bien moins performantes d’un point de vue bioélectrique. Plusieurs techniques de purification de l’eau sont disponibles. Du simple filtre aux appareils écologiques, en passant par l’osmose inverse et par la dynamisation, toute une gamme de technologies s’offre à vous. Avant de vous décider pour l’une ou l’autre, je vous suggère de faire analyser l’eau de votre robinet et d’opter pour la (ou les) technologie(s) adaptée(s) à son profil.

Ainsi, veillez à la qualité de l’eau que vous buvez. Elle revêt une importance aussi grande que l’oxygène que vous respirez et que la nourriture que vous consommez.

Un filtre adapté : le longefiltre

Equipé de filtres en céramique spéciale très performants, évitant les développements bactériens au sein même du filtre, permettant de retenir les impuretés résiduelles telles que :

  • bactéries pathogènes (Escherichia coli, salmonelle, giardia).
  • herbicides contaminants, insecticides et polluants émergents.
  • résidus médicamenteux provenant des rejets des stations de traitement et d’assainissement des eaux dans le milieu aquatique et les boues d’épandage rejoignant les nappes phréatiques.
  • composés volatils organiques (benzènes, benzopyrènes, chlore).
  • plomb, cadmium, arsenic, bore, chrome, baryum et autres substances chimiques (acrylamide).

La capacité du réservoir est de 7,8 litres d’eau filtrée. Le coût : 269€. Filtres : 65,80 le jeu de deux.

Pour commander, visitez le site www.longevie.com

Ainsi, l’eau peut redevenir pourvoyeuse de vie !

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Une goutte de poésie…

A travers l’eau pure du diamant l’avenir s’étalait en effet, étincelant. On y entrait, un peu aveuglé, étourdi.

M. Duras, Un barrage contre le Pacifique

II plongea un instant son regard dans les beaux yeux, un peu trop grands, un peu trop ronds, mais d’une eau, si pure (…)

Martin du Gard, les Thibault

L’eau se trouve être la richesse économique par excellence ; elle est, pour les hommes, plus richesse que la houille ou que l’or.

Jean Brunhes, la Géographie humaine

L’eau est la condition première indispensable à toute manifestation vitale, comme à toutes manifestations des phénomènes physicochimiques.

Claude BERNARD, Introd. à l’étude de la médecine expérimentale

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Une chanson de Guy Béard :

Ma petite est comme l’eau, elle est comme l’eau vive.

Elle court comme un ruisseau que les enfants poursuivent.

Courez ! Courez ! vite si vous le pouvez,

Jamais ! Jamais ! vous le la rattrapez.