C’est un paramètre fondamental de la santé.

Si une plante pousse harmonieusement sur son terrain de prédilection (argileux, calcaire…) il en est de même pour le corps humain.

Le corps humain possède un terrain organique idéal qui permet un fonctionnement optimal de ses organes. Il est composé principalement de liquides (70 % de notre poids corporel) :

  • Le sang qui circule dans les vaisseaux sanguins,
  • La lymphe dans les vaisseaux lymphatiques.

Sachant que les cellules de notre organisme ont une localisation déterminée et fixe, elles ne peuvent pas se déplacer pour aller chercher leur nourriture ou pour se débarrasser de leurs déchets. Ce rôle va être assuré par les liquides organiques.

Les liquides organiques sont pour les cellules ce que la terre est pour les plantes.

Le terrain peut se modifier de deux manières différentes :

  • Soit il se carence : les substances nécessaires aux cellules (vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras…) sont réduites ou absentes. Selon l’ampleur des carences, l’activité cellulaire ralentit, diminue ou s’interrompt complètement.
  • Soit il se surcharge : ce sont des substances qui ne devraient pas s’y trouver (toxiques, toxines des microbes ou des parasites…) ou ce sont des substances qui se trouvent normalement dans le corps, mais pas en quantités aussi importantes (acide urique, urée, cholestérol…). Là aussi, les échanges cellulaires ralentissent, les cellules « étouffent » et ne peuvent plus poursuivre normalement leur activité d’où irritation, inflammation voire nécrose des tissus.

C’est au sein d’une prodigieuses biochimie intracellulaire, le Cycle de KREBS, où s’effectuent les échanges énergétiques à partir de ces substrats vitaux. Or, pour mener à bien ce travail, il est impératif que le milieu contienne tous les minéraux, oligo-éléments et vitamines indispensables à la catalyse enzymatique cellulaire. Les sites actifs des cellules (notamment les «portes» d’entrée et de sortie sur la membrane) sont soigneusement gardés par des couples métallo-enzymatiques hiérarchisés et spécialisés. Qu’un des éléments vienne à manquer, et les portes restent closes : les apports nutritifs et les sorties de déchets sont bloqués. La cellule périclite, elle est détruite.

« Dans notre mode de vie actuel, où nous sommes trop sédentarisés, mal oxygénés, nourris d’aliments très appauvris en catalyseurs divers, il est courant de voir des troubles de santé dus à une accumulation d’acides » affirmait Catherine Kousmine, célèbre médecin suisse, qui a montré que nos mauvaises habitudes alimentaires (repas trop riches en protéines animales, en graisses saturées et en sucres) induisent une modification du pH qui évolue vers l’acidité. La plupart des problèmes de « bien-être » qui frappent nos contemporains résultent des toxines alimentaires qui saturent l’organisme et que les grands émonctoires (reins, foie, intestins, peau) débordés, n’arrivent plus à éliminer. Ces toxines acides (acide urique, lactique, purines, dérivés acétoniques) sont de véritables poisons capables de ruiner en quelques années le plus solide des organismes.

L’acidose tissulaire

  1. Elle correspond partiellement à un envahissement tissulaire par les acides lactiques, pyruviques et butyriques dus aux activités musculaires, à la fatigue accumulée, et aux stress nerveux.
  2. Elle correspond aussi aux diffusions acides intestinales
  3. Elle est avant tout le résultat d’un blocage intracellulaire du cycle énergétique de Krebs à l’un de ses stades «acides». En effet, ce cycle est une plaque tournante où se présentent en permanence les nutriments pour y être oxydés (libérant de l’eau, du CO2, et surtout de l’énergie). Au cours de cette valse métabolique, apparaissent ou interviennent l’Acéthyl-coenzyme-A et les acides lactique, malique, citrique, fumarique, lipoïque, succinique, alpha-céto-glutarique, oxaloacétique, aspartique ou pyruvique pour les principaux. Si ce processus est bloqué à ce stade, la cellule meurt : elle flocule, n’étant plus en équilibre ionique colloïdal interne, elle est lysée sur place, répandant son matériel génétique, ses organites, et ses acides. Mal recyclés, ces produits intracellulaires envahissent le milieu interstitiel, qui concerne des milliers et des milliards de cellules. C’est donc tout le tissu qui s’acidifie : on parle d’acidose tissulaire, et c’est à ce niveau que les bases alcalines circulant dans le plasma, la lymphe ou puisées dans les os (et autres réserves basiques) doivent impérativement se sacrifier pour maintenir un pH normal.

La bioélectronique de Vincent

Elle prend en compte le pH, la résistivité et le pouvoir oxydo-réduction. L’analyse se fait au niveau du sang, de la salive et de l’urine. Le bioélectronigramme établit un graphique de 4 quadrants : dans le quadrant acido-oxydé on identifie les mycoses (candida albicans) dans le quadrant oxydo-alcalin on identifie les cancers.

Le pH (potentiel Hydrogène) de nos humeurs a été bien étudié en bioélectronique depuis les travaux de Charles Laville, puis L.C. Vincent. Nos constantes biologiques ne tolèrent que peu de variations du pH : le sang doit voisiner 7. Mais les métabolismes cellulaires, alimentaires, médicamenteux et autres, introduisent sans cesse des bases ou des acides (le plus souvent) dans le milieu intérieur : il faut donc à ce dernier des systèmes d’adaptation très perfectionnés pour maintenir les constantes biologiques au mieux. Ce sont les fonctions-tampons.

Résumons simplement comment l’organisme neutralise les attaques acides habituellement : les acides libèrent des ions H+, à l’opposé des alcalins, riches en ions OH-. Sur l’échelle des pH (puissance à libérer des ions hydrogène), les acides sont notés de 0 à 7 et les alcalins ou bases sont notés de 7 à 14. La neutralité est 7. Si un acide s’associe à une base (un alcalin), il se forme un sel et de l’eau.

L’alcalose sanguine et l’acidose tissulaire

Ces deux sont donc intimement liées : le sang devient plus basique (au-delà de 7,35-7,45), saturé qu’il est des bases «de sauvetage» et des sels résiduels nés des mariages acide + bases (surtout carbonates de calcium, de potassium et de calcium) mais d’autres sollicitations touchent aussi les cations à fonction basique – sodium, fer, zinc, lithium, manganèse, cuivre, argent…

En bioélectronique, c’est de cette alcalose dont s’inquiétait à juste titre le Professeur L.C. Vincent, l’associant toujours à une dégradation du terrain allant dans le sens des « maladies de civilisations ». Il observait qu’en même temps l’oxydo-réduction s’élevait, (en relation avec l’ionisation positive croissante du sang oxydé) et que la résistivité chutait (en relation avec l’encrassement progressif en métabolites usées mal drainées par les émonctoires).

Le prix Nobel Dr Otto Warburg met en cause la mauvaise oxygénation cellulaire dans le processus du cancer. Les cellules cancéreuses tirent leur respiration de la fermentation anaérobie, productrice d’acide lactique. Elles y perdent beaucoup de leurs qualités et fonctions, sauf celle de se reproduire. Les carences en vitamines B, PP, E, E, A, et de nombreux oligo-éléments manquent souvent et aggravent le processus. Les sucres entravent l’action sécrétoire des lymphocytes en interféron anti-cancer et anti-virus.

Selon le Dr Gernez le jeûne ou la réduction alimentaire met le terrain acidose qui permet «d’affamer les cellules» cancéreuses et de les neutraliser par une salutaire acidose sanguine et non tissulaire cette fois! C’est aussi ce qui se passe durant la fièvre qui met le terrain en acidose. L’activité musculaire oxygénée fait de même.

Qu’est-ce qui influence le pH de l’organisme ?

La suralimentation en acides comme les viandes, les poissons, les céréales, le miel, la confiture, les fromages et les aliments et boissons à base de sucre raffiné.

Un régime carencé en vitamines, minéraux, oligo-éléments.

La sous-oxygénation : une dure journée de travail se traduit par une acidification des urines. Il suffit de faire une bonne promenade au grand air pour ramener le pH urinaire vers la normale.

Le surmenage physique contribue à l’acidification du terrain et des troubles musculaires en résultent. Le manque de sommeil, le stress et le surmenage aboutissent à ce même résultat.

Les mécanismes de régulation :

La présence d’acides devient problématique lorsque le taux normal est dépassé.

  • Plus l’acidité est grande, plus le pH est faible : de 7 à 0,
  • Plus l’alcalinité est grande, plus le pH est élevé : de 7 à 14.

Le pH qui permet un fonctionnement optimal, de notre organisme, devrait être de 7 au niveau du sang, c’est-à-dire légèrement acide. Il doit rester constant.

La correction d’un terrain acide requiert une prise en charge rationnelle :

  1. Adoption d’un mode alimentaire raisonné
  2. Pratique régulière d’exercice physique : facteur d’élimination de CO2 et d’oxygénation cellulaire
  3. Drainage des acides avec des éléments phyto-nutritionnels
  4. Soutien du métabolisme d’élimination hépatique
  5. Soutien de la barrière intestinale
  6. Soutien du métabolisme énergétique (optimisation du fonctionnement des mitochondries hépatiques et favoriser les combustions)

Les sources

Un grand nombres d’acides, endogènes ou exogènes, sont métabolisés à chaque instant. Classiquement, ils peuvent être classés ainsi :

Acides directs :

  • Fruits acides : (surtout agrumes), ananas, kiwis, cerises aigres, pommes acides, abricots séchés, etc. (et tous les fruits sauf banane, châtaigne…) ;
  • Légumes acides : épinards, oseille, blettes, rhubarbe, champignons, choux-fleurs, asperges… ;
  • Laitages acides : yaourts, caillé, koumis, kéfir, fromage blanc… puis petits Suisses, chèvres…;
  • Condiments acides : vinaigres, câpres, pickles… ;
  • Acides du vin et du champagne, du cidre, etc.
  • Acides de certains médicaments et additifs ;

Acides indirects :

  • Viandes et protéines diverses, animales ou non ;
  • Sucres et tous les glucides ;
  • Méthylxanthines : café, thé, chocolat… ;
  • Lipides (acides gras) ;

Acidose endogène :

  • Produits résultant du stress ;
  • Produits des fermentations coliques ;
  • Produits du surmenage physique ;
  • Lors de l’insuffisance d’oxygénation ;
  • Lors de l’insuffisance hépatorénale et cutanée ;
  • Dans toute acidose endocellulaire.

Les fruits sont acides

Sans contestation possible, la mesure du pH des fruits est acide. Le goût acide des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses…), de l’ananas, du kiwi, des fraises et autres baies par exemple, ne trompe pas. Pourtant bien des auteurs soutiennent que le citron est alcalin, comme tous les fruits et légumes, comme le lait et les fromages frais qui seraient alcalinisant.

En réalité, certains sujets métaboliseront correctement ces acides et bénéficieront des bases contenues dans ces aliments (même le citron dont les citrates calciques alcalins «peuvent» se révéler d’excellents alliés), mais d’autres en seront incapables.

Les pathologies de l’acidose-toxique

Atteinte psychosomatique : fatigabilité, perte de tonus, coups de pompe, tendance dépressive, tristesse, perte d’élan, irritabilité, nervosisme, émotivité

Etat général : Perte de poids, manque chronique d’énergie, frilosité, baisse de la température corporelle, hypotension, crampes et spasmes, spasmophilie immunités, chute de l’immunité, toux, allergies, « goutte au nez », ostéoporose, déminéralisation, extrémités froides

Les phanères

  • Dents sensibles, cariées, déchaussées, grincement des dents
  • Cheveux ternes, tombants, cassants, pelliculeux
  • Ongles fragiles, cassants, rayés, stries, tachés

Atteinte des organes

  • Brûlures oculaires, chalazions, orgelets
  • Brûlures urinaires ou rectales
  • Gencives enflammées ou saignantes
  • Calculs rénaux
  • Angines et toutes inflammations des muqueuses
  • Toutes les pathologies articulaires

Problèmes gynécologiques

  • Kystes ovariens
  • Règles douloureuses
  • Épuisement des hormones endocrines

Les systèmes anti-acidose

L’organisme dispose d’un système de défense appelé le « pouvoir tampon ».

Il consiste à neutraliser chaque acide en le liant à une base, c’est-à-dire à un corps ayant les propriétés inverses aux siennes. Un sel neutre est ainsi obtenu et la nocivité de l’acide est supprimée.

Les minéraux acides sont le soufre, le phosphore, le chlore, le fluor, l’iode… Les minéraux alcalins utilisés par le corps pour neutraliser les acides sont le calcium, le sodium, le potassium, le magnésium, le cuivre, le fer, le manganèse… Plus l’invasion par les acides est importante, plus le corps doit céder des bases.

Ce pillage des réserves minérales ne peut évidemment durer très longtemps sans avoir des conséquences sur l’organisme.

Nos constantes biologiques ne tolèrent que peu de variations de pH : le sang doit demeurer autour de 7. Mais les métabolismes cellulaires, alimentaires, médicamenteux et autres, introduisent sans cesse des bases ou des acides (le plus souvent) dans le milieu intérieur : il faut donc à ce dernier des systèmes d’adaptation très perfectionnés pour maintenir les constantes biologiques au mieux. Ce sont les fonctions-tampons suivantes, neutralisant à la fois les acides excédentaires et les éliminant du corps par les émonctoires :

  • La « réserve alcaline » des bicarbonates est immédiatement disponible pour neutraliser tout apport d’acide.

De tels systèmes-tampons normalisent habituellement très bien les diverses productions intrinsèques ou extrinsèques d’acides. La biochimie sanguine, la respiration, les éliminations urinaires y suffisent. Toutefois, il faut remarquer que ces systèmes sont bien souvent soumis à rude épreuve et dépassés dans leurs possibilités biologiques normales :

  • Au niveau intestinal, par l’abondance des produits de fermentation acide envahissant vite sang et lymphe. Voir ou revoir au chapitre des fermento-putrescences intestinales et de la flore l’importance méconnue de ce phénomène
  • Au niveau digestif, par des habitudes alimentaires acides ou acidifiantes contre lesquelles l’organisme n’est pas équipé. Il en est ainsi des aliments cuits et cuisinés, mais aussi des sucres, abus de produits animaux, lait, et de tous les produits raffinés ou industrialisés « chimiqués », carencés et carençant
  • Au niveau émonctoriel, par hypo-oxygénation, sédentarité et épuisement rénal chronique. Des quantités et qualités de boissons régulières, et des activités corporelles oxygénantes, positivement intégrées dans les loisirs (danse, arts martiaux, hatha yoga, gymnastique douce, natation, bicyclette, etc.) pourraient en quelques mois transformer radicalement 50 % de tous les malades chroniques
  • Au niveau oxyphorique cellulaire (respiration intracellulaire) les radicaux libres toxiques et les carences catalytiques (oligoéléments, minéraux, vitamines,) entravant les oxydations correctes.

À ce même niveau, les mêmes radicaux libres et molécules toxiques exogènes (pollutions, molécules de synthèse médicamenteuses, additifs, etc.) bloquant le très complexe Cycle de Krebs à l’un des nombreux stades acides.

Les compléments alimentaires

I/- BASONORM est une combinaison de sels minéraux naturels basiques et d’une plante drainante :

  • L’aubier de tilleul favorisant l’élimination rénale de l’acide urique.
  • La dolomite, neutralisant l’acidité gastrique, reminéralisant, antistress et antifatigue naturel,
  • Le citrate de magnésium, « substance tampon », forme avec un acide un sel neutre.
  • Le citrate de potassium tend à réduire la quantité d’acide dans les urines (modificateur du pH urinaire).
  • Le zinc, cofacteur de plus de 200 enzymes, contribue à un métabolisme acido-basique normal.

A conseiller dans les cas suivants :

  • Déminéralisation osseuse, dentaire, chute des cheveux.
  • Acidité stomacale, acide urique (goutte).
  • Problèmes de peau, dysfonctionnements hépatiques et intestinaux.
  • Fatigue générale, frilosité, nervosité…

Conseil d’utilisation : 2 gélules à 10h et 2 à 14h. Boite de 120 gélules.

Labo Fenioux tel : 02 54 27 16 94.

II/- ACIDRENOL est un complément alimentaire destiné à maintenir et/ou restaurer l’équilibre acido-basique, un paramètre physiologique très important régissant le fonctionnement optimal de nombreuses fonctions biologiques et enzymatiques.

Le processus d’acidification progressive trouve très souvent son origine dans les erreurs alimentaires (excès de protéines acidifiantes et inversement consommation insuffisante de fruits et légumes source de minéraux alcalinisants dont le plus important : le potassium).

Le dépassement des capacités digestives et l’insuffisance d’élimination conduisent à l’encrassage cellulaire et à une acidification progressive de l’organisme.

La formule de l’ACIDRENOL influence positivement les fonctions suivantes :

  • L’alcalinisation (Citrate de calcium – Citrate de potassium).
  • Fonction urinaire et rénale : feuilles de bouleau verruqueux – fruit du Genévrier commun.
  • Activité enzymatique par un apport de cofacteurs vitaminiques.
  • Fonctions métaboliques hépatiques (le foie est le maitre des émonctoires).
  • Soutien de la barrière intestinale (L-Glutamine-Glycine-N-acétylcystéine)
  • Soutien du métabolisme énergétique (mitochondrie) : Taurine-Magnésium marin-L-Glutathion réduit-Co-Q10- L-carnitine- Acide alpha-lipoïque- Zinc- Vitamine E naturelle- Sélénium.

Boite de 60 sachets. Cure progressive de ½ à 4 sachets par jour.

Labo LongeVie (Belgique) Tel : 00 32 (0) 69 76 50 60. Mail : info@longevie.com.