Une maladie trop longtemps laissée dans l’oubli, alors qu’on France une femme sur dix est concernée.
L’endométriose est une affection gynécologique caractérisée par la présence, en dehors de la cavité utérine, de tissu provenant de la paroi interne de l’utérus, appelé endomètre, qui est une muqueuse constituée par des tubes glandulaires, du chorion et parfois des fibres musculaires lisses.
L’endométriose est une hyperplasie de l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus). La formation de ce tissu endométrial va se produire aussi à l’extérieur de l’utérus : sur les ovaires, sur les trompes de Fallope, parfois même sur l’intestin et la vessie. À chaque menstruation (règles), cette muqueuse se nécrose et saigne pour être régénérée pendant tout le cycle suivant. Mais les saignements qui vont se produire dans l’abdomen provoquent des hémorragies internes douloureuses, qui sont résorbées par le péritoine (membrane tapissant tous les organes) ou transformées en tissus cicatriciels ou en kystes.
La particularité de ce tissu endométrial est sa capacité à diffuser, à se reproduire selon un mode qui ressemble beaucoup à celui de la diffusion des cellules métastasiques du cancer.
L’atteinte la plus fréquente est pelvienne (cul-de-sac de Douglas, ovaires, rectum), mais d’autres organes comme la peau, les poumons, le cerveau, peuvent être le siège de localisations endométriosiques.
Cette localisation est multiple : à la face postérieure de l’isthme utérin et des ligaments utérosacrés, sur les trompes, la cloison recto-vaginale, le péritoine, la vessie, une cicatrice d’épisiotomie, les intestins, les bronches.
Causes
On retrouve une sécrétion trop importante d’œstrogènes (ou folliculine) due à l’absorption de perturbateurs endocriniens, à la prise de la pilule, à une inflammation pelvienne.
Ainsi les facteurs hormonaux sont impliqués : l’endométriose est une maladie qui est dépendante des œstrogènes dès lors que les lésions endométriosiques produisent plus d’œstradiol. L’endométriose est une pathologie de la femme en activité génitale.
Des récidives d’endométriose ont été constatées après la ménopause chez des femmes sous traitement hormonal (génère 40% de cancer du sein).
Signes et symptômes
Les signes dépendent de la localisation du tissu endométrial. Les plus fréquents sont :
- Des douleurs : dysménorrhée (règles douloureuses), dyspareunie (douleur pendant les rapports sexuels). Les douleurs sont rythmées par les règles.
- Une stérilité (30 à 40%).
- Une position anormale de l’utérus appelée rétroversion (fond de l’utérus projeté en arrière et col remonté vers le pubis). Une masse dont le volume et le caractère douloureux évoluent en fonction du cycle.
- Dans 20% des cas, l’endométriose ne provoque aucun trouble et sa découverte est fortuite (cœlioscopie, hystérectomie…).
- Chaque localisation a ses caractères cliniques propres mais la douleur cyclique est le symptôme révélateur caractéristique.
- Dans la plupart des cas, elle provoque une dysménorrhée secondaire tardive à partir du 3° et du 4° jour des règles. La douleur est parfois moins caractéristique et s’associe à des douleurs prémenstruelles ou bien il s’agit d’une dyspareunie profonde aggravée à la période menstruelle, enfin la malade peut ressentir des douleurs abdominales, lombaires ou sacrées avec ou sans caractère cyclique.
- Les douleurs peuvent apparaitre dès la puberté.
Examens
- L’échographie est l’examen de débrouillage initial.
- Le diagnostic est assuré par la visualisation et/ou la biopsie des lésions par cœlioscopie (introduction d’un tube muni d’un système optique à travers une petite incision effectuée dans la paroi de l’abdomen). L’histologie est seule capable d’apporter la preuve scientifique formelle de l’endométriose.
Traitement officiel
Le but du traitement est davantage de réduire les symptômes que d’éradiquer la maladie. Les conséquences sont la stérilité. Le traitement chirurgical comporte l’ablation des lésions, par cœlioscopie. Le traitement médical utilise un certain nombre d’hormones : progestatifs et analogues de la Gn-RH.
Cependant, aucun traitement efficace n’a pu, à ce jour, être développé par la médecine occidentale afin de traiter ce problème qui affecte un grand nombre de femmes.
Il est conseillé de vérifier la présence d’intolérance alimentaire (immunoglobuline G) par un examen appelé ImuPro 300.
En 2020 l’endométriose est enseignée en faculté de médecine. En 2022 elle est devenue une cause nationale, elle représente un vrai problème de santé publique.
Des chercheurs se mobilisent Marina Kvaskoff, épidémiologiste à l’Inserm fait avancer la recherche de cette pathologie. Elle s’intéresse aussi aux facteurs de risques, « les perturbateurs endocriniens, les pesticides, la pollution de l’air, l’alimentation ». Les études menées jusqu’à présent sont encore incomplètes : « Elles suggèrent 50 % de causes génétiques et 50% de causes environnementales. » Pour la scientifique, les déceler permet de les éviter.
Aujourd’hui, Marina Kvaskoff ouvre ses recherches à d’autres pathologies féminines comme le syndrome des ovaires polykystiques, les fibromes utérins et à la santé menstruelle. Elle recherche les facteurs de risque, et à mieux comprendre ce qui détermine les cycles des femmes, de la puberté à la ménopause. Et pour y parvenir, la scientifique a « besoin de bras ». « Je souhaite agrandir mon équipe de chercheurs pour m’accompagner sur ces thématiques. »
Je lui conseille de s’abonner à ma Newsletter. Elle y trouvera l’ensemble des pathologies qu’elle évoque.
Nous traitons l’endométriose et obtenons : 90% de succès.
Traitement naturel
HOMÉOPATHIE à visée hormonale
En dose :
Folliculinum 15CH, pour freiner l’excès de folliculine. 1 dose le 8ème et 15e jour du cycle.
Pulsatilla 9 CH : endométriose qui débute. 1 dose le 20° jour
Senecio 9 CH : 1 dose le 26° jour.
En granules : 3 granules 3 fois par jour.
Viburnum opulus 7 CH : règles peu abondantes avec crampes utérines brusques, douleurs dans la région sacrée, irradiant aux cuisses. Tendance à s’évanouir. 3 granules 3 fois par jour.
Caulophyllum 7 CH : règles en avance peu abondantes mais prolongées de sang noir. Dysménorrhée avec spasmes, crampes.
Chamomilla 9 CH : douleurs intolérables, colique, névralgie, chez une malade hypersensible. Dysménorrhée avec sang noir, caillots.
Iodum : règles abondantes. Kystes ovariens droits. Endométriose. Hyperthyroïdie et adénopathies.
Cyclamen : règles irrégulières, abondantes, de sang noir avec caillots. Femme scrupuleuse, manque de confiance. Douleur améliorée à la chaleur, aggravée en plein air. Prendre en 7 CH, à partir du 20° jour du cycle. 3 granules 3 fois par jour.
Pour une prescription élargie
On dispose de remèdes à prescrire selon les modalités et signes cliniques.
Nux vomica : sujet surmené, constipation, digestion difficile, dysménorrhées, crampoïdes, (effets délétères des remèdes chimiques)
A donner au début d’un traitement homéopathique, pour neutraliser les effets toxiques des thérapeutiques chimiques antérieures et éclaircir le tableau clinique souvent masqué par une symptomatologie artificielle. Prescrire une dose unique de Nux vomica 9 CH, ou mieux, Nux vomica « en échelle » : une dose en 9 CH le 1er jour, en 12 CH le 2e jour, 15 CH le 3e jour et 30 CH le 4e jour.
Actæa racemosa : dysménorrhée proportionnelle au flux ; alternance des douleurs avec des troubles du comportement (humeur changeante, loquacité avec passage du coq-à-l’âne, sensation de devenir folle); douleur utérine traversant le bas-ventre, pliant la malade en deux.
Colocynthis : principal médicament des douleurs violentes, paroxystiques ; sensation de constriction ; amélioration par les applications chaudes et par la pression forte ou en se courbant en deux ; latéralité gauche.
Magnesia phosphorica : un grand remède des spasmes : douleurs spasmodiques brusques, intolérables, arrachant des cris à la maladie, (dysménorrhées crampoïde) latéralité droite.
Sepia officialis : principal médicament de fond à choisir sur ses caractéristiques générales, notamment l’asthénie avec pâleur et yeux cernés ; tendance au prolapsus « tout tombe », les organes et le moral; sur le plan local, on peut avoir une congestion utérine avec sensation de pesanteur vers le bas, un syndrome prémenstruel, des leucorrhées prurigineuses, une absence de désir sexuel.
À prendre en 15 CH, 1 dose par semaine (remède de terrain).
PHYTOTHÉRAPIE
Dioscorea villosa, 100 gouttes une fois ou deux par jour, 1 flacon de 125 ml de teinture-mère. (espèce d’igname sauvage).
Prise de progestérone par voie buccale les derniers jours du cycle, pour faciliter les menstruations, ou pendant tout le cycle pour faire baisser la folliculine et stopper les règles.
Les plantes anti-oestrogéniques :
Gattilier ++++
Pommier
Les plantes lutéales (progestérone) :
Alchémille++
Achillée++++
Réglisse
Salsepareille
Yam
GEMMOTHÉRAPIE
Matin : 50 gouttes + eau : Rubis idaeus (framboisier) Bg. Mac. Glyc. 1D, 1 flacon 250 ml
Midi : 50 gouttes + eau : Ficus carica (figuier) Bg. Mac. Glyc. 1D, 1 flacon 250 ml
Soir : 50 gouttes + eau : Rosmarinus officinalis (romarin) Bg. Mac. Glyc. 1D, 1 flacon 250 ml
Trois semaines par mois.
HUILES ESSENTIELLES
Congestion ovarienne et utérine prémenstruelle.
• Voie cutanée
HE Cistus ladaniferus 3 ml
HE Cupressus sempervirens 3 ml
HE Mentha piperita 3 ml
HE Eucalyptus citriodora 5 ml
Gel neutre ou huile végétale (Millepertuis) qsp 100 ml :
1 application de 10 gouttes sur le bas-ventre matin et soir, pendant 20 j.
• Voie vaginale
HE Cistus ladaniferus 100 mg
HE Cupressus sempervirens 50 mg
HE Melaleuca quinquenervia CT cinéole 50 mg
HE Eucalyptus citriodora 50 mg
HE Mentha piperita 25 mg
Whitepsol QS pour faire 1 ovule (4 g) dt 20 ovules : un ovule le soir pendant 20 jours.
Utiliser la voie cutanée préférentiellement. Réserver la voie vaginale aux cas plus importants.
1)- ENDOMENAT
Endomenat est une association synergique unique sur le marché de Pycnogenol (un extrait breveté d’écorce de pin maritime aux effets cliniquement démontrés), de thé vert, de gattilier, d’achillée millefeuille, de réglisse, de myrobolan chébule, de vitamine E et de minéraux.
Endomenat est une formule innovante, 100% naturelle, spécialement formulée afin de réduire de manière significative les symptômes de l’endométriose.
Endomenat contribue à ralentir l’évolution de la maladie en agissant sur les causes principales de l’endométriose (en dépolluant l’organisme, en régulant la sécrétion d’œstrogènes qui favorisent la croissance de l’endométriose et en inhibant l’angiogenèse) mais aussi sur les conséquences de cette maladie (en calmant l’inflammation, en soulageant la douleur, en luttant contre le stress oxydatif et en agissant sur la congestion utérine et en limitant les crampes) et enfin sur l’équilibre émotionnel en régulant le stress. En effet, au-delà des douleurs physiques, l’endométriose peut générer une véritable souffrance psychique.
2 fois 2 gélules.
Recommandations
Contient du thé vert : déconseillé aux enfants, adolescentes, femmes enceintes ou allaitantes.
Contient du gattilier : déconseillé aux femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein.
Contient de la réglisse : ne pas utiliser pendant plus de 6 semaines, déconseillé aux personnes hypertensives.
Contient de la caféine (25 mg par dose journalière recommandée).
Labo Copmed Tél : 05 49 28 01 36.
Autre complément alimentaire :
ENDOWAY
Endoway diminue la douleur et l’inflammation associées à l’endométriose.
• Riche en composants souvent déficients en cas d’endométriose : zinc, vitamine D, E, B6.
Anti-infammatoire (zinc, Curcumine Longvida®, Brocoli Brocco-Raphanin™, vitamine D).
Antioxydant (Vitamine E, Curcumine Longvida®, Brocoli Brocco-Raphanin ™)
• Anti-œstrogène (vitamine B6, Curcumine Longvida®, Brocoli BroccoRaphanin ™)
2 gélules par jour avec de l’eau, pendant les repas.
Pendant les menstruations : tenir compte de l’action fluidifiante de la curcumine sur le sang, en particulier en cas de menstruations abondantes. Dans ce cas, remplacez par du gingembre.
Toute personne ayant une hypothyroïdie doit d’abord la traiter. (Voir mon livre « Les troubles de la thyroïde ». Ed. Dauphin.
Tél : 03 66 88 02 34
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Voir mon livre « 100 ordonnances naturelles pour 100 maladies courantes ». Ed. Trédaniel. (Endométriose, mastose fibrokystique, reflux gastro-œsophagien, sclérose en plaques, verminose, vaccination, herpès, migraine, insomnie, maladies auto-immunes…).
Et mon livre « 104 maladies du 21e siècle ». Ed. Testez (algodystrophie, allergie printanière, aménorrhée, anémie, angoisse, cancer de l’utérus, maladie de Crohn, cystite, sevrage des drogues, endométriose, fibrome de l’utérus, Helicobacter, migraine, stérilité, spasmophilie, troubles de la thyroïde, trousse de la femme enceinte…)
Voir ma chaine YouTube : https://youtu.be/C1TaG7tCFsE?feature=shared