Vous avez compris qu’il s’agit de notre organisme qui commence à rouiller avec l’âge et les polluants qui nous assaillent : douleur, arthrose, déminéralisation, inflammation… Je me souviens, quand j’étais gamin dans mon village des Ardennes, certains habitants se plaignaient de moult maux depuis de nombreuses années ; alors qu’il suffisait de quelques remèdes naturels et une bonne alimentation pour réparer la machine. Certains faisaient appel à un rebouteux.
Un siècle plus tard je retrouve le même décor de désespérance : sciatique chronique, lumbago, tendinite, torticolis… Nous sommes en 2021 comment imaginer qu’il n’y aurait pas de solution thérapeutique !
Dans la plupart des maladies on observe un terrain inflammatoire.
L’état inflammatoire
Le mécanisme de l’inflammation
L’inflammation est un mécanisme de défense contre certaines agressions, d’origine infectieuse ou non infectieuse. L’inflammation est une réaction des tissus vascularisés, permettant l’accumulation de plasma et de cellules spécialisées au site de l’agression. Dans ce processus, interviennent principalement les polynucléaires neutrophiles, les monocytes/macrophages et de nombreux médiateurs.
L’inflammation est en fait un mécanisme de défense indispensable à l’organisme pour lui permettre de lutter contre les agressions étrangères variées. C’est le bouclier de l’organisme. C’est aussi le phénomène qui lui donne la capacité de se régénérer, un processus de réparation et de guérison. Sans elle, il n’y aurait pas de vie.
Les facteurs de l’inflammation
Au départ, il y a une agression comme l’exposition à un toxique qui peut être d’origine alimentaire, infectieux et autres agressions tissulaires.
Cette agression déclenche un certain nombre de mécanismes. Les facteurs de l’inflammation agressent la membrane qui entoure et protège les cellules. Cette membrane est constituée de graisses (phospholipides).
Lorsqu’elle est agressée, elle libère un acide gras, l’acide arachidonique (AA). Celui-ci donne naissance à des médiateurs, les eicosanoïdes pro-inflammatoires, à savoir les prostaglandines, les leucotriènes… La cascade inflammatoire est alors déclenchée.
La libération d’acide arachidonique est intimement liée à un autre mécanisme : le stress oxydatif, c’est-à-dire la production en excès de radicaux libres qui à leur tour favorisent l’inflammation chronique en déclenchant la fabrication de molécules pro-inflammatoires au sein de la cellule.
Ils peuvent s’y accumuler et provoquer l’activation de messagers qui modifient le fonctionnement habituel de l’ADN, le code génétique. Parmi ces messagers, il y a le facteur nucléaire kappa B qui « ordonne » à la cellule de fabriquer des molécules pro-inflammatoires, dont le TNF (Tumor Necrosis Factor). Dès lors, le processus inflammatoire est lancé.
Le cortisol
Cette hormone du stress est synthétisée par les glandes surrénales. Son objectif premier est de s’opposer aux eicosanoïdes pro-inflammatoires produits en état de stress. Le cortisol est une des principales hormones produites pendant le stress qui sont indispensables à la réaction biologique d’adaptation.
Tous les médicaments corticoïdes sont de puissants anti-inflammatoires qui génèrent de nombreux inconvénients dont une baisse dangereuse des défenses immunitaires, et une plus grande sensibilité à certaines pathologies : dépression nerveuse, ulcère d’estomac, obésité ; le taux de cortisol est élevé dans de nombreuses maladies qui ont un rapport avec le stress.
Une longue prescription de corticoïde produit :
- Des vergetures qui témoignent de la fragilité du tissu conjonctif ;
- Une ostéoporose importante ;
- Une involution au niveau du thymus, de la rate et des ganglions ;
- Une diminution des globules blancs (éosinophiles et lymphocytes circulants) ;
- Une inhibition de la synthèse de l’acide hyaluronique, des fibres de collagène et des protéoglycanes.
Comment enrayer le phénomène inflammatoire
Les acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaine ont une action comparable à celle de certains médicaments anti-inflammatoires qui inhibent la production des médiateurs de l’inflammation.
Notre organisme a besoin d’ingérer certains acides gras polyinsaturés pour la fabrication des eicosanoïdes.
En variant la proportion des différents acides gras polyinsaturés dans la ration alimentaire, il est possible d’influencer le type d’eicosanoïdes synthétisés et, par le fait même, d’influencer le cours de la maladie par l’alimentation.
Nutriments anti-inflammatoires à privilégier
- Les aliments à index glycémiques bas. Ils déclenchent moins la synthèse de l’insuline et sont souvent plus riches en fibres, elles-mêmes anti-inflammatoires ;
- Les vitamines : 3 vitamines antioxydants : E (tocophérol et trienol), A (béta carotène) et C (cynorrhodon) ;
- Les oligo-éléments : le zinc, le cuivre, le sélénium, le magnésium,
- Les phyto-nutriments : les polyphénols (flavonoïdes, resvératrol, quercétine), les caroténoïdes, les coenzymes Q10 ;
- Les acides gras poly-insaturés : Bioline, et Epa-Krill (Phyt-Inov) ;
- Les fibres (fructo-oligosacchonides) ;
- Les herbes et les épices : curcuma, curry, clou de girofle, gingembre ;
- Les pro et prébiotiques : Orthoflore (Labo Phyt-Inov).
Le curcuma
Le curcuma est une épice aux propriétés étonnantes. Les Indiens en consomment en moyenne 1,5 à 2 g par jour. Le curcuma est la principale épice du curry auquel il donne sa couleur orangée. C’est aussi un des ingrédients les plus couramment utilisés dans la médecine ayurvédique pour ses propriétés anti-inflammatoires. Aucun autre ingrédient nutritionnel n’est aussi puissamment anti-inflammatoire que la poudre jaune de cette racine. La principale molécule responsable de cet effet est la curcumine.
Chez la souris, la curcumine prévient l’apparition de plusieurs types de tumeurs induites par des carcinogènes chimiques. Il n’est donc pas surprenant qu’à âge égal les Indiens aient 8 fois moins de cancers du poumon que les Occidentaux, 9 fois moins de cancers du côlon, 5 fois moins de cancers du sein, ou 10 fois moins de cancers du rein. Et cela malgré une exposition à de multiples cancérigènes présents dans l’environnement, dans un contexte probablement pire qu’en Occident.
Mais on a observé que le curcuma est mal absorbé. De fait, quand il n’est pas mélangé à du poivre comme il l’a toujours été dans le curry, le curcuma ne passe pas la barrière intestinale. Le poivre multiplie l’absorption du curcuma par l’organisme.
Le curry (ou cari) recèle du gingembre, deux variétés de poivre et du curcuma. À mettre dans les aliments quotidiennement.
La pipercumine
Ce complément alimentaire regroupe trois composants essentiels qui se potentialisent dans leur action anti-inflammatoire et antitumorale :
- La curcumine est le principal agent anti-inflammatoire du curcuma ; elle fait partie des antioxydants très puissants. C’est également un puissant hépatopancréatique et intestinal très efficace dans les troubles digestifs comme les maux d’estomac, les colopathies, les dyspepsies, la constipation, les nausées et les repas lourds.
Toutefois on le déconseille aux personnes sous anticoagulants, aux femmes enceintes ou allaitantes. - La pipérine extraite du poivre noir potentialise considérablement les propriétés de la curcumine en multipliant par 100 fois son activité.
- Le gingembre dont on extrait les gingérols, puissants antioxydants, hépato-protecteurs, cholagogues, antirhumatismaux, potentialise les effets de la curcumine en bloquant la cascade inflammatoire.
On a découvert dans le gingembre une quarantaine d’anti-oxydants impliqués dans les troubles cardiovasculaires, certaines tumeurs et troubles dus au vieillissement.
Le gingembre améliore également l’absorption de la Pipérine. Il se produit aussi des synergies croisées extrêmement importantes dues au pourcentage élevé de gingembre et de pipérine qui potentialisent les propriétés de la curcumine ainsi devenue assimilable
L’association en pourcentage judicieux de ces trois composants protège les cellules de l’inflammation. Elle neutralisent les produits chimiques, toxiques et polluants dans les cellules et aussi les empêchent de dégénérer.
Pipercumine : 2 fois 2 gélules, boite de 100 gélules.
Tous ces produits sont disponibles au labo Phyt-Inov, tel : 00 41 32 466 89 14.
Les incontournables Oméga 3
Quand on parle de graisses, on est face à un gros malentendu : on les accuse de boucher nos artères, de nous donner du cholestérol et de faire grossir, alors qu’elles sont indispensables à notre bonne santé.
Mais il y a graisses et graisses !
Les nuisibles, ce sont toutes les graisses dites saturées : le beurre, la crème fraîche, le saindoux, les fritures, l’huile de palme. Notre corps sait les fabriquer lui-même et n’a donc pas besoin d’apports extérieurs, si ce n’est un minimum.
Les bénéfiques, ce sont toutes les graisses insaturées : mono ou polyinsaturées dites essentielles, car le corps ne sait pas les fabriquer et en a un besoin vital. Elles sont impliquées dans de nombreuses activités : cœur, cerveau (il contient 60 % de graisses, en majorité polyinsaturées), yeux, système immunitaire, système nerveux, peau, etc.
Pour couvrir nos besoins journaliers en oméga 3 végétal (ALA), il faudrait consommer 1 cuillère à soupe d’huile de lin.
Pour les oméga 3 animaux (EPA et DHA), il faudrait manger 70 g de saumon frais sauvage ou biologique, 90 g de sardines, 120 g de thon frais cru ou cuit à la vapeur douce ou 3 œufs biologiques de ferme ou enrichis en oméga 3.
Notons que 80% des Français sont déficients en oméga-3. Ce sont des acides gras essentiels. Ils sont dits essentiels parce que l’organisme en a besoin pour fonctionner et l’apport par l’alimentation est souvent insuffisant.
EPA-DHA est un mélange d’huile de poissons sauvages, riche en oméga-3.
L’EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque), deux acides gras polyinsaturés, sont les précurseurs de certains médiateurs cellulaires comme les eicosanoïdes (terme regroupant prostaglandines, prostacyclines, thromboxanes et leucotriènes) qui interviennent dans de nombreuses fonctions biologiques.
Il est vivement conseillé de consommer des acides gras polyinsaturés. Ils ont des effets bénéfiques sur l’insulino-résistance, la santé cardio-vasculaire, le diabète de type 2, les maladies auto-immunes, les pathologies inflammatoires chroniques ou, encore, pour la prévention de maladies dégénératives du cerveau.
Ces substances ont des effets favorables sur la composition des membranes cellulaires (en particulier des neurones et des bâtonnets de la rétine) ainsi que sur de nombreux processus biochimiques de l’organisme : la régulation de la tension artérielle, l’élasticité des vaisseaux, les réactions immunitaires et anti-inflammatoires, l’agrégation des plaquettes sanguines, les fonctions cognitives (mémoire, vigilance concentration…).
Parmi les oméga-3, seul l’acide alpha-linolénique (ALA) est qualifié d’«essentiel». Les autres acides gras oméga-3 peuvent être synthétisés par le corps à partir de l’ALA.
L’huile végétale de lin, est naturellement riche en acide alpha-linolénique qui sert de base à l’organisme pour produire deux autres omégas-3 : EPA et DHA.
L’huile de lin est une des rares sources végétales d’oméga 3, notamment l’huile de lin biologique, présentée en capsules afin d’éviter l’oxydation. Ses activités dépassent celles des acides gras polyinsaturés.
Elle contient aussi de nombreux minéraux ; Potassium, Phosphore, Magnésium, Calcium, Silicium, des antioxydants, des vitamines C, E, B1 et B2, du bêtacarotène, et des lignanes aux pouvoirs antiviral, antifongique et antibactérien. L’acide alpha linolénique (ALA) est essentiel à la production de substances qui régulent la pression sanguine, la coagulation du sang, le rythme cardiaque, le système immunitaire et le métabolisme des graisses. Elle équilibre le taux de cholestérol et réduit le taux des triglycérides
La consommation d’huile de lin est aussi vivement recommandée dans tous les problèmes dermatologiques ; acné, eczéma, peu sèche, psoriasis, dartres, prurit, furonculose, ulcères, etc.
L’association Bioline et AilCoQ10 donne d’excellents résultats en prévention dans l’hypertension et l’hypercholestérolémie.
Faire dans l’année, des cures de 3 semaines de Bioline (pure huile de lin biologique), 2 capsules aux 2 repas, boite de 100 capsules dosées à 1000 mg.
Passons en revues quelques pathologies où la médecine classique n’est pas brillante.
L’OSTEOPOROSE
L’os subit un remodelage permanent, d’un côté une destruction de son tissu et d’un autre côté une reconstruction sur des cycles de deux à trois mois. Ce système devient moins performant avec l’âge. L’activité physique, et donc la contraction des muscles, exerce une pression sur l’os qui stimule le phénomène de construction. L’ostéoclaste détruit l’os, l’ostéoblaste le fabrique. C’est le processus normal de régénération de l’os. L’ostéoblaste stimule aussi l’ostéoclaste pour qu’il freine cette production osseuse, pour que l’os ne s’hypertrophie pas. C’est le travail des parathyroïdes de répartir le calcium dans tout le corps de façon équilibrée. Les hormones de croissance permettent un développement harmonieux du squelette.
Les principales causes d’ostéoporose sont la ménopause due à une baisse des œstrogènes, l’andropause chez l’homme et le vieillissement. Les facteurs favorisants sont le manque d’exercice, une alimentation pauvre en calcium, en phosphore, en silice, en vitamine D3, une perte de poids brutale et l’abus de tabac et de café.
Autres causes : hyperthyroïdie, maladies de Crohn, diabète traité par l’insuline et les traitements à la cortisone et aux antiinflammatoires.
Pour les problèmes de décalcification diffuse du squelette, auquel s’ajoutent la raideur des articulations et la perte graduelle de la mobilité articulaire, je vous recommande un excellent complément alimentaire : l’OSTEO-REGUL.
Il contient de la poudre de perle (100% pure nacre), seize acides aminés, du calcium et la gamme des oligo-éléments (magnésium, sélénium, zinc, géranium, silicium, potassium) le collagène marin, le sulfate de glucosamine, la vitamine D et la vitamine C.
Prendre 2 fois 2 gélules (jusqu’à 6) aux repas, sur une longue, durée (3 mois et plus).
On peut associer Ostéo-Régul à la vitamine C Cynorrhodon et à l’Afalg (algue Aphanizomenon) pour potentialiser.
Les douleurs
Les douleurs articulaires sont, avec les maux de dos, les raisons les plus fréquentes de consultation médicale. Plusieurs maladies peuvent en être responsables. Lorsque les douleurs sont causées par une inflammation ou par une infection, on parle d’arthrite et lorsqu’elles sont dues à l’usure, on parle d’arthrose.
Les maladies arthritiques, sont en grande partie les responsables des douleurs articulaires. La douleur provient de facteurs mécaniques ou inflammatoires, tous deux causant une irritation aux terminaisons nerveuses des articulations.
Pour apaiser les douleurs musculaires, articulaires, tendineuses, nous disposons de deux remèdes efficaces.
TOPAGIL
Pour les céphalées, douleurs rhumatismales, goutte, tendinites, dysménorrhées, torticolis…
TOPAGIL contient un extrait sec de la Vergerette du Canada (Érigéron) un extrait de feuilles de frêne et de la busserole. Prendre 2 gélules matin et soir durant 1 mois puis 1 gélule 2 fois par jour jusqu’à amélioration.
ONGUENT APAISANT
Cet Onguent calme les douleurs et les gonflements survenant au niveau des muscles et des vaisseaux. Il soulage les douleurs des articulations et en améliore la mobilité, grâce aux propriétés anti-inflammatoires dues à une synergie d’huiles essentielles.
Ce baume contient : l’HE d’Achillée millefeuille, d’Eucalyptus citronné, de Gaulthérie couchée (qui recèle 99% de salicylate de méthyle), de Listée citronnée, de Clou de girofle et de poivre noir.
On recourt à ce baume pour toute douleur cutanée, tendineuse, ligamentaire, musculaire ou articulaire, stase lymphatique, varices, névralgie. Cette huile de massage est appréciée des sportifs.
(Flacon de 50 ml avec compte-goutte).
Le massage aromatique
Toutes les huiles essentielles ont une telle affinité pour la peau qu’il leur suffit de quelques secondes pour être absorbées, d’abord par la couche cutanée puis diffusées dans la microcirculation périphérique avant de se retrouver dans la circulation sanguine générale pour y exercer leur action antalgique et anti-inflammatoire. Ce mode d’application cutanée ne présente aucun risque avec les huiles essentielles présentes dans cet onguent.
Il suffit d’appliquer quelques gouttes de ce complexe aromatique sur les zones douloureuses plusieurs fois par jour. Il permet une glisse très longue avec une bonne préhension musculaire
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Dans les temps qui courent, l’information médicale est hautement nécessaire. La connaissance des mécanismes qui régissent notre organisme devient incontournable : elle permet à chacun de se prendre en charge plus facilement.
La prévention et le traitement augmentent les chances d’améliorer son état sanitaire.
L’été est annoncé, les vacances sont déjà programmées. Vous allez voyager… Emportez ces remèdes précieux, ils pourront vous être d’un véritable secours (insolation, piqûre de scorpion, tendinite, tourista…).
Même si vous ne souffrez d’aucune des pathologies traitées (ce dont je doute), essayez l’huile de lin biologique en préventif et en curatif. Vous serez surpris de ses effets !
La plupart d’entre vous, emportent un livre, je vous recommande mes deux livres qui ont été traduits en Chine, aux Etats Unis, en Russie et au Brésil :
« Tout savoir sur les virus et y faire face ». Ed. Dauphin.
« Alzheimer et odorat : quand les arômes restaurent la mémoire ». Ed. Trédaniel.
Belles vacances !
Bonjour,
J’ai lu votre article et je me pose la question suivante :
Comment fait-on quand on souffre de plusieurs pathologies?doit-on tout prendre toutes ces gélules en même temps ?
Comment faire la part des choses entre l’ostéoporose, les maladies auto-immunes, les inflammations et j’en passe, etc ..qu’est-ce qui est prioritaire?