Existe-t-il des similitudes entre le virus Sars-Cov-2 (responsable du Covid-19) et le virus de la grippe ?
Le virus de la grippe et le Sars-Cov-2 sont tous deux des virus responsables d’infections respiratoires. Ce sont des virus dits « à ARN », dont l’une des propriétés est de muter (lors de la réplication), c’est-à-dire de se modifier. Si le Sars-Cov-2 n’a pas beaucoup muté depuis le début de l’épidémie, les virus grippaux évoluent régulièrement d’un point de vue immun.
Le virus de la grippe et le Sars-Cov-2 ont aussi le même mode de transmission : via des gouttelettes de salive (projetées lorsqu’on parle, lorsqu’on tousse, lorsqu’on éternue…) et via l’intermédiaire des mains
Les symptômes
Au début de l’infection à Sars-Cov-2, il est difficile de faire la différence entre la grippe et le Covid-19. Les deux pathologies peuvent ainsi entraîner des symptômes respiratoires (de la toux, en particulier), de la fièvre, des maux de tête, des myalgies (douleurs musculaires), des arthralgies (douleurs articulaires), voire des troubles digestifs (nausées, vomissements, problèmes de transit). Mais, dans le cas du Covid-19, on peut aussi observer l’apparition de symptômes plus spécifiques tels que l’anosmie (une perte d’odorat) ou l’agueusie (une perte du goût).
Par ailleurs, dans un deuxième temps (vers le 7ème – 10ème jour après l’infection), les patients qui souffrent de Covid-19 peuvent voir leur état s’aggraver avec des manifestations cardiaques, vasculaires ou encore rénales – comme un accident vasculaire cérébral (AVC) ou encore une embolie pulmonaire. Ces complications découlent de l’orage cytokinique, c’est-à-dire de l’emballement du système immunitaire qui peut suivre l’infection virale à Sars-Cov-2. Il survient le 7ème jour. C’est un phénomène que l’on n’observe pas en cas de grippe.
La grippe est responsable d’entre 8000 et 15 000 décès chaque année en France tandis que le Covid-19 n’a provoqué « que » 33.000 décès à ce jour. Il est très contagieux et peu létal.
Toutefois on a observé qu’il ne peut y avoir en même temps 2 virus avec la même intensité contaminante et agressive. La grippe 2019-2020 s’est terminée en ne provoquant que 8 morts. Ce sont les grands mystères de la Nature ou de la Création !
La grippe saisonnière survient dans une zone plus réduite.
Le coronavirus a envahi l’ensemble de la planète : c’est une pandémie.
Particularités du virus
Le virus ne forme donc pas vraiment une cellule comme la bactérie. Il ne contient pas de noyau. De plus, du fait qu’il ne contient jamais à la fois de l’ADN et de l’ARN, il ne peut faire exprimer son patrimoine génétique ni se multiplier tout seul, il a besoin de la machinerie d’une cellule. Autrement dit, c’est obligatoirement un parasite intracellulaire ou extracellulaire dont l’hôte peut être une cellule végétale ou animale ou encore une bactérie (pour les bactériophages). Soulignons que les virus de la grippe sont des virus ARN. Ils contiennent huit segments d’ARN.
Ainsi, le virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise les constituants pour se multiplier.
Reproduction ou Multiplication virale
Les virus ne peuvent survivre qu’en se multipliant au sein de cellules vivantes par réplication de leur acide nucléique, l’ARN ou ADN. Pour pouvoir se multiplier et se reproduire, il leur est obligatoire de prendre possession d’une cellule et de la parasiter. Ils se comportent comme des parasites stricts. Désormais les cellules parasitées reproduisent la structure du virus. L’interaction du nouveau génome viral et de la cellule hôte aboutit à la production de nouvelles particules virales. L’envahissement d’une cellule par un virus et leur multiplication se déroule en plusieurs étapes. Toutefois, les étapes diffèrent selon la nature du virus, et selon qu’il s’agit d’un virus à ADN ou à ARN.
La perversité des virus
La grande force des virus est due à leur capacité à se multiplier rapidement donc à muter : mille fois plus vite que les bactéries.
Les modifications peuvent être des mutations, c’est-à- dire des « fautes de frappe » produites au cours de la réplication virale, comme le remplacement d’une base azotée par une autre.
Ce peut être aussi l’échange de matériel génétique de virus à virus ; c’est ainsi que le virus de la grippe humaine a emprunté des gènes à des virus de grippe porcine.
À l’origine d’une épidémie causée par l’un de ces virus, on trouve souvent la rupture d’un équilibre écologique, provoquée par l’homme (barrage, élevage intensif, déforestation, guerre…). Dans leur grande majorité, ces maladies sont dues à des agents pathogènes présents depuis très longtemps dans l’environnement.
Si de tels virus arrivent aujourd’hui à sortir de l’ombre, la faute en incombe souvent — mais pas de façon systématique — à l’homme lui-même. Par son action, il perturbe l’environnement du virus et facilite son transfert de l’animal à l’homme ou son introduction dans une population jusque-là épargnée, puis sa dissémination au sein de cette population.
La grippe saisonnière
Cette maladie infectieuse aiguë très contagieuse, est due à un virus de la famille des Myxovirus influenzae dont les caractéristiques sont très variables d’une année à l’autre. La transmission s’effectue de personne à personne essentiellement par voie aérienne (toux, éternuement, postillon). Le délai entre la contamination et la déclaration de la maladie est d’un à 4 jours, c’est la période d’incubation.
L’intensité de la maladie repose sur la quantité de particules virales (charge virale) et de l’importance de l’inflammation. La durée d’excrétion virale n’est que de quelques jours. Les risques de contracter la grippe relèvent de plusieurs facteurs (la proximité du sujet contaminateur, le statut immunitaire du sujet exposé, le statut vaccinal). La convalescence s’étend sur 1 à 3 semaines. La toux peut se prolonger durant quelques semaines.
La grippe s’installe rapidement après une courte période d’incubation. Le début est explosif avec une fièvre élevée à 39-40 °C accompagnée d’une fatigue intense, de courbatures, de douleurs musculaires ou articulaires, voire de manifestations du carrefour ORL (catarrhe des voies aériennes).
C’est une affection qui confère une immunité solide mais temporaire et seulement vis-à-vis du virus qui l’a provoquée.
La grippe se manifeste cliniquement par :
- Un syndrome infectieux avec catarrhe des muqueuses (respiratoires ou digestives) et toux;
- Un syndrome nerveux avec céphalées (qui prédominent dans les formes encéphaliques) ;
- Courbatures généralisées, douleurs musculaires et articulaires ;
- Parfois un syndrome hémorragique dans les formes graves (épistaxis, règles avancées, purpuras) ;
- Altération de l’état général : fatigue, parfois longue convalescence.
Ces modes réactionnels caractéristiques de la maladie sont le fait de virus filtrants dont la nature varie d’une année à l’autre, ou même d’une épidémie saisonnière à une autre. Il arrive que les vaccins antigrippaux ne présentent aucune efficacité.
La grippe étant une affection virale, les antibiotiques sont inopérants et inutiles, et pourtant trop souvent prescrits. Ils doivent être réservés aux infections bactériennes, en s’assurant qu’ils ne sont pas devenus résistants.
Les personnes à risques
La grande majorité des cas mortels consécutifs à la grippe sont des personnes fragilisées. La liste des pathologies est aussi longue qu’une litanie.
Tous présentent une immunité basse et un stress oxydatif qui perturbent l’ensemble des métabolismes (vitamines, sels minéraux, oligo-éléments, coroténoïds, coenzyme Q10, les protéines, le glutathion, les porphyrines, les acides gras de la membrane, les polyamines).
Il faut vérifier l’état inflammatoire et allergique qui sollicite la lignée blanche (lymphocytes, polynucléaires, neutrophiles, interférons et macrophages) et exalte le processus infectieux.
Examens conseillés : Vitesse de sédimentation et C réactive protéine (terrain inflammatoire).
1/ Traitement préventif
La prévention doit commencer le plus tôt possible dès que l’épidémie sera présente dans votre entourage ; l’organisme pourra se défendre face à l’invasion virale. Notre santé dépend en grande partie du fonctionnement optimal de nos systèmes naturels de défense contre les agressions de tous types. Lorsqu’ils sont performants, ils nous prémunissent.
Homéopathie
A partir de novembre prendre :
INFLUENZINUM 15CH + SERUM DE YERSIN 15CH (1 dose ou 10 granules une fois par semaine le premier mois, puis le premier de chaque mois 10 granules de chaque.
Savoir qu’INFLUENZINIUM est une dilution du vaccin antigrippal dont l’efficacité est très relative.
Booster les défenses naturelles
- STIMU+, 2 fois 2 gélules (3 champignons, 4 HE à phénol, échinacée). Ceux qui en prennent depuis plusieurs années se mettent à l’abri de pathologies infectieuses et dégénératives. Labo Phyt’Inov.
- IMMUTIONE (extrait d’échinacée, de griffe du chat, de propolis), 1 cp matin et soir, cure de 3 mois (26€ les 45 cp), labo Le Stum : 02 97 88 15 88.
- Spray nasal et diffusion atmosphérique : LYSO HOME, labo Phyt’Inov.
- SPRAY POLIS, 2 pulvérisations par jour, labo Fénioux.
- Pré et probiotiques (ORTHOFLORE ou LACTOSPECTRUM).
2/ Traitement curatif
LYSOVIR (4 HE à phénol), 2 gélules, 3 fois par jour durant 1 semaine puis 2 fois 2 gélules, 2 à 3 semaines.
Homéopathie
- Avec douleurs articulaires et musculaires, et impossibilité de trouver une bonne position : RHUS TOXICODENDRON 7CH
- Avec courbatures, jambes en coton et pas soif : GELSEMIUM 9CH
- Avec courbatures, douleurs oculaires, soif : EUPATORIUM PERFOLIATUM 5CH
3 granules du ou des remèdes indiqués toutes les heures. Espacer dès amélioration.
Selon les caractéristiques de la fièvre
- Très élevée, brutale et sans soif : APIS MELLIFICA 5CH
- Très élevée, brutale, sans soif, avec les jambes en coton et tremblements : GELSEMIUM 9CH
- Élevée, avec sensation de froid intense, soif de petite quantité d’eau : ARSENICUM ALBUM 7CH
- Suite de refroidissement, avec rougeur et chaleur de la peau sueurs et soif importante : BELLADONNA 9CH
- Suite de froid sec, avec agitation et anxiété, sans sueurs : ACONIT 15CH
Peu élevée, variable, avec grande fatigue : FERRUM PHOSPHORICUM 5CH
3 granules du ou des remèdes indiqués toutes les heures. Espacer dès amélioration.
Ajouter des oligo-éléments : cuivre-or-argent 3 à 5 fois par jour.
Toux
- BRYONIA 7 CH : douleur aiguë dans la trachée et les bronches, toux douloureuse, muqueuses sèches, soif intense.
- FERRUM PHOSPHORICUM 9 CH, fièvre modérée, inflammation des bronches et des tympans, toux sèche et douloureuse.
5 granules 4 fois par jour du remède adapté.
De bronchite (grasse)
- Dans tous les cas : QUEBRACHO 3X, 3 granules 5 fois par jour.
- Avec gros râles entendus de 1 extérieur : ANTIMONIUM TARTARICUM 5CH
- Avec nausée et même quelquefois vomissements de glaires : IPECA 5CH
- Mucosités jaunes et faciles à expectorer : KALIUM SULFURICUM 5CH + PULSATILLA 15CH
- Verdâtres et difficiles à expectorer : KALIUM BICHROMICUM 5 CH
3 granules du ou des remèdes indiqués 5 fois par jour. Espacer dès amélioration.
Convalescence (fatigue)
Prendre pendant toute sa durée :
- SULFUR IODATUM 5 CH – 5 granules le matin pendant 8 jours.
- CHINA ET KALIUM PHOSPHORICUM 5 CH – 5 granules de chaque avant les 2 repas.
- INFLUENZINUM 15 CH – 1 dose unique.
Ajouter Vitamine C + Quercétine + Vitamine D3
Huiles essentielles
Dans notre pathologie virale à impact respiratoire (grippe, coronavirus) nous disposons de 2 huiles essentielles incontournables :
HE d’Eucalyptus radiata pour la sphère ORL.
HE d’Eucalyptus globulus pour les bronches et poumons.
Auxquelles on ajoute HE Laurier noble et Ravintsara.
On peut les appliquer en gélules, en massage, en spray ou en diffusion atmosphérique.
Grippe catarrhale
15 gouttes sur le thorax ou le haut du dos 6 fois par jour et 5 gouttes en bouche dans un peu de miel ou sucre de canne ou huile végétale pendant 1 semaine.
Pour compléter vos connaissances, je vous recommande mes livres : « Tout savoir sur les virus et y faire face ». Ed. Dauphin. 14€. et « Les huiles essentielles antivirales ». Ed. Trédaniel.
Si vous appliquez ce protocole vous passez un hiver et un printemps à l’abri de toute attaque virale. N’oubliez pas de le communiquer à vos proches.
Portez-vous bien !
que pensez-vous de l’argent colloidal ?