La France est à l’arrêt. Sous le choc. On a atteint le stade 3 et son confinement diabolique. La France est isolée et cloitrée. Les métaphores guerrières le disputent, chères aux marins les jours de gros temps « c’est la guerre, se résignent les soignants. Cette fois on y est. La vague déferle ».

Le président a enfin reconnu que c’est le début de la crise sanitaire du siècle. On approche du point d’inflexion, ce moment où la courbe n’est plus linéaire mais exponentielle et où la situation peut devenir incontrôlable. Les Français sont condamnés à rentrer en hibernation, tels les ours qui s’engouffrent dans leur tanière dans l’attente des beaux jours.

Les experts sanitaires s’accordent sur un point : la crise pourrait durer des semaines, voire des mois. Et si la chaleur retrouvée faisait refluer le virus ! Avant une irréelle plongée en quarantaine, scotchée à la maison, il ne reste qu’à espérer l’effet printemps. Comme en Italie, on compte les lits de réanimation et de respiration offerts par les Chinois. Ce retournement de situation est riche d’enseignements : comment les Chinois, où a débuté la crise ont-ils pu éteindre cette é-nième pandémie ?

LA TOUR DE BABEL

Depuis trois mois le monde des médias se régale. Tous les plateaux des télés sont garnis d’experts en toute discipline. C’est un défilé de virologues, infectiologues, urgentistes, épidémiologistes, anthropologues, mathématiciens… j’allais oublier le médecin de salons Michel Cymes qui s’illustre dans tous les domaines ! Toute cette cohorte de chercheurs (mais non découvreurs) qui surfent sur tous les plateaux et offrent leur meilleur profil, le verbe le plus percutant pour devenir star et être à nouveau sollicité par les grands médias. Comme le résume Roselyne Bachelot, ex-ministre de la santé, qui n’a pas brillé lors de la gestion de la crise H1N1 en 2009, « Ces coronalogues à deux sous parlent de ce qu’ils ne connaissent pas ».

La messe est dite… Si l’on résume l’ensemble des commentaires de « ceux qui savent » comme les nomment notre président, on reste sur notre faim. Il arrive que leurs saillies verbales soient divergentes voire contradictoires. Ce qu’on appelle la « babelisation » selon la métaphore de la Tour de Babel, les langages des humains sont devenus incompréhensibles. Quant à la question essentielle, posée en fin d’interview. « Qu’en est-il du traitement ? la réponse est invariablement négative. Nous ne disposons d’aucun médicament ». Alors pourquoi les a-t-on invités ?

Pour ne pas mettre mal à l’aise le scientifique de service, on lui pose une deuxième question : « Quand disposerons-nous d’un vaccin ? ». La réponse est évasive et n’a pas de quoi rassurer le téléspectateur. En réalité il faut attendre au moins 8 mois pour le mettre au point. Autrement dit, il sera disponible après 18 mois quand la crise aura avorté ! Par ailleurs, le virus peut muter…

Décidément l’évolution de ce virus se déroule comme une saga digne d’un thriller.

Il reste à nos universitaires, dont certains arborent une Légion d’honneur (peut-être obtenue pour s’être mis au service des lobbies pharmaceutiques) de citer pour la énièmes fois les gestes barrière et d’expliquer comment on se lave les mains avec des solutions hydroalcooliques. Là aussi, il y a une faille : on n’en dispose pas, c’est aux pharmaciens à en retrouver la formule !

Rappelons que les solutions hydro-alcooliques « gomment » le microbiote cutané alors que le savon de Marseille convient parfaitement et est disponible. Décidément la Nature l’emporte sur la Chimie !

AU CŒUR DES EPEDIMIES

C’est le moment d’aborder la bonne médecine de terrain, celle que la nature nous a légué et qui n’a jamais failli malgré l’intrusion en force de la Chimie qui a illustré l’époque des Lumières. On observe aujourd’hui ses limites et ses effets délétères.

Durant un demi-siècle j’ai parcouru la planète lors de missions humanitaires. J’ai été confronté à nombre d’épidémies. En 1964, j’ai rejoint le Dr Schweitzer qui m’a confié la lourde tâche de gérer une maladie tropicale à savoir l’ulcère phagédénique qui sévissait à Lambaréné au Gabon. Certains jeunes gens qui en étaient atteints se suicidaient, la douleur étant insupportable. A l’époque on ne disposait d’aucune thérapie, les antibiotiques étaient inopérants face à ce germe tropical. Le « grand docteur » isolait ceux qui en étaient atteint dans des cases à l’écart du village, la putréfaction de leur plaie exhalait une odeur irrespirable.

En 1965, alors médecin à la Coopération dans le cadre d’une Mission Médicale Française au Rwanda, j’ai retrouvé cette même pathologie torpide. Le médecin-colonel m’avait confié la lourde tâche d’amputer leur membre inferieur hyperalgique. Enlever un membre à un jeune adulte pour une infection cutanée avec évolution nécrosante, n’est pas une opération que l’on effectue de gaieté de cœur. Chaque jour je rencontrais dans la ville des unijambistes arcboutés sur un gourdin.

Puis l’inspiration me vint ! Eureka !… Je pense avoir trouvé la solution. En m’inspirant de l’embaumement des momies, il y a 4000 ans avec des extraits aromatiques qui empêchaient la putréfaction et la prolifération des germes. A cette époque on ne disposait pas d’huiles essentielles. Je me suis contenté de distiller des feuilles d’eucalyptus radié, dans une cocotte-minute. Le forgeron du village avait réalisé le serpentin. Avec l’application locale de quelques gouttes d’huile essentielle j’ai pu enrayer l’infection. Cette découverte a créé l’événement dans la région des Grands Lacs. L’information avait atteint Che Guevara qui guerroyait dans la région. C’est ainsi que je l’ai rencontré plusieurs fois.

Durant un demi-siècle, lors de mon long parcours planétaire, j’ai été confronté à de nombreuses épidémies : le SRAS en 2002, le Chikungunia à la Réunion, la grippe aviaire H1N1 en 2006, la dengue les fièvres hémorragiques et bien souvent les huiles essentielles ont fait merveille.

Je n’ai rencontré qu’un seul échec : le HIV ! Où est le mystère ?

GESTES BARRIERE

Des études scientifiques ont montré qu’un masque chirurgical est suffisant pour se protéger des postillons des personnes malades que l’on examine. Tandis que les masques FFP2 sont trop chers.

Lors de la grippe personne n’a oublié Roselyne Bachelot, qui en avait commandé des millions en 2009 et a été gratifiée de noms d’oiseau. On aurait pu récupérer le reliquat des masques restants.

Une question me taraude : pourquoi le ministère de l’armée a-t-il attendu 2 mois avant d’offrir le stock national de cinq millions de masques ? On aurait épargné des colères et des morts (rappelons que pour certains experts le virus stagnerait dans l’air plusieurs minutes).

Quelques petits conseils :

  • Il est essentiel de couper courts les ongles (l’infection se loge sous les ongles) puis brosser vigoureusement comme au bloc opératoire.
  • Le lavage des mains à l’alcool détruit les virus mais aussi le microbiote cutané. Préférer le savon de Marseille.
  • Ne pas s’approcher des personnes à moins de 2 mètres ! Rappelons que l’éternuement envoie des projections salivaires à 3 mètres.
  • Couper la barbe qui peut-être un nid à microbes. Tant pis pour l’esthétique et le statut d’intello !

EVOLUTION DU VIRUS : APOCALYPSE NOW

Les épidémiologistes le savent bien : la croissance d’une épidémie pour un virus aussi contagieux augmente de manière exponentielle. Ils ont ce scénario en tête depuis que l’on sait que le ratio de reproduction vaut environ deux, c’est-à-dire qu’une personne infectée en contaminera deux autres. Ce chiffre permet de relever le pourcentage de la population qui aura été infectée à la fin de l’épidémie. Dans un scénario où on ne fait rien, ce pourcentage est de 50 %.

« 300000 â 500000 morts » dans un scénario du pire

« L’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer, en France, jusqu’à 300000 à 500000 morts », écrit le Monde en précisant bien qu’il s’agit là de la plus extrême des modélisations, réalisée avant la mise en place des mesures.

En termes épidémiologiques, il faut réussir à limiter son « taux de reproduction », noté R0 (R zéro). Ce paramètre quantifie le nombre moyen de personnes qui sont infectées par une personne contaminée pendant toute la période où elle est contagieuse.

Les spécialistes estiment qu’il est proche de 3 en France aujourd’hui pour le coronavirus. Pour stopper l’épidémie, il faut ramener ce taux en dessous de 1. Quand chaque personne touchée contamine moins d’une personne en moyenne, la propagation du virus ne peut que ralentir.

LA THERAPIE OFFICIELLE

Comme les experts nous l’ont répété, il n’existe pour l’heure, aucun traitement antiviral contre le Covid-19. Habituellement, les cas de coronavirus sont considérés comme des pathologies bénignes. « On en guérit comme l’on guérit d’un rhume. Dans ce cas notre système immunitaire se mobilise et se restaure spontanément en quelques jours » affirme un virologue.

Plusieurs solutions sont testées à travers le monde. Des chercheurs expérimentent des médicaments déjà existants, et efficaces contre d’autres maladies. Il s’agit principalement d’antiviraux qui peuvent cibler d’autres pathologies virales, comme la grippe, Ebola ou le VIH, ainsi que la chloroquine, vieux traitement contre le paludisme. Mais cette chloroquine a une fenêtre thérapeutique très étroite ; il y a peu de différence entre la dose efficace et la dose poison.

Les Etats-Unis ont lancé un essai clinique pour évaluer l’efficacité du Remdesivir, un antiviral déjà testé contre Ebola et le Sras par le passé.

LES ANTI INFLAMMATOIRES ET LES ANTIPYRETIQUES

Pour lutter contre l’inflammation et l’hyperthermie certains recourent aux anti-inflammatoires et à la cortisone : c’est un non-sens aux conséquences délétères.

Tous les médicaments qui font baisser la fièvre (aspirine, ibuprofène, paracétamol, cortisone) sont à utiliser avec la plus grande prudence en cas d’infection virale. La fièvre est un mécanisme naturel de défense contre les infections. Les virus perdent leur virulence lorsque la température dépasse 38°C. Autrement dit ils se reproduisent beaucoup moins vite, laissant le temps aux anticorps de se mobiliser pour les combattre.

On sait que la gravité de l’épidémie de la fièvre espagnole en 1919-1920 fut amplifiée par l’usage massif et exagéré de l’aspirine, à une époque où l’on n’en connaissait pas les dangers. En supprimant la fièvre, le virus recevait un coup de fouet qui agressait les organes vitaux des malades.

De même les médicaments contre le diabète et l’hypertension pourraient aggraver les infections causées par le coronavirus, ce qui pourrait expliquer les décès constatés parmi les personnes touchées par ces maladies. Et comme par hasard, les deux maladies les plus fréquemment associées à l’aggravation du coronavirus sont ; l’hypertension et le diabète.

Les autorités sanitaires mettent chaque année l’accent sur la campagne de vaccination antigrippale, en particulier chez les personnes fragiles et âgées, sans se préoccuper des résultats scientifiques solides concluant qu’elle ne diminue ni l’hospitalisation ni la mortalité chez les 55-75 ans. Encore plus gênant : une étude américaine, auprès des personnels du département de la Défense, met en lumière une augmentation de 36 % du risque d’infection par un coronavirus chez les personnes vaccinées contre la grippe…

La recherche a déjà démontré que les patients sous statines présentent des défenses immunitaires amoindries contre les virus de la grippe et de l’herpès. Or, il se trouve que les personnes sujettes à des pathologies cardiovasculaires sont particulièrement exposées aux complications de l’infection au Covid-19.

Les scientifiques chinois ont également relevé que leurs malades du coronavirus, présentant un syndrome de détresse respiratoire aiguë, avaient des taux de LDL-cholestérol particulièrement bas. La question de l’adaptation temporaire d’un traitement aux statines pourrait donc se poser dans le cadre de l’actuelle pandémie,

LE PARACETAMOL

En guise d’anti-douleur, sur tous les plateaux on prône le paracétamol. Ce serait la clef de voûte de la thérapie disponible mais quand on prend du paracétamol pendant plusieurs semaines, on peut se retrouver à l’hôpital pour une défaillance du foie même en respectant la dose autorisée (moins de 3 gr).

Par ailleurs le paracétamol épuise les réserves de glutathion, un excellent anti-oxydant qui potentialise l’action des vitamines telles les vitamines C et E.

De même le glutathion est utilisé par notre système respiratoire pour protéger les cellules saines contre les dégâts inflammatoires. C’est ainsi qu’on prescrit l’acétylcystéine (NAC) pour augmenter les réserves de glutathion et protéger les poumons.

LA CORTISONE

Quant à la cortisone, il est impératif de l’éviter face au Coronavirus et toutes pathologies virales. On apprend en faculté de médecine que la cortisone fait flamber les virus. Si par ignorance on donne un collyre à base de cortisone pour une conjonctivite virale, soyez sûr que le malade perd la vue !

Dans les cas graves, les traitements comprennent principalement des soins pour soutenir les fonctions vitales : assistance respiratoire, oxygénation, circulation extracorporelle (une dérivation de la circulation sanguine pour remplacer momentanément le cœur), des techniques très lourdes.

TRAITEMENT AU STADE DES ESSAIS CLINIQUES EN CHINE : LE « SERUM DE CONVALESCENT ».

Chez les convalescents, on trouve une forte concentration d’anticorps dans le sang. C’est le principe des traitements à l’immunoglobuline. On y recourait déjà contre les hépatites C ou la diphtérie. En Chine, des chercheurs ont commencé à expérimenter cette technique sur des malades du coronavirus en récupérant du « sérum de patients guéris ». « Cette piste est passionnante pour les infectiologues. Mais c’est un traitement très lourd, qui nécessite beaucoup de soignants. Et nous ne sommes pas encore au stade où elle pourrait constituer un traitement », relativise Bruno Canard, spécialiste au CNRS.

1/- On prélève du sang d’un patient guéri, dont le système immunitaire a été efficace contre le coronavirus.

2/- Seule une partie du sang est conservée : le plasma (les autres composants sont restitués au donneur). Ce fluide contient les anticorps qui ont combattu contre le virus.

3/- Ce plasma est transfusé au patient malade. Il renforce son système immunitaire pour lutter contre le virus.

L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE A LA RESCOUSSE

« Pas question de tester toutes les molécules existantes dans des tubes à essais, ce ne serait pas très efficace », explique le virologue. Une équipe lyonnaise fait appel à l’intelligence artificielle, donc à des ordinateurs, pour déterminer quels remèdes ont les effets recherchés ». Sur les milliers de médicaments aux effets déjà bien connus, nous pratiquons un filtre en entonnoir. Cinq ou six sont réellement testés ».

L’équipe vise les ARN messagers des cellules infectés, car dans un organisme malade, la fonction de ces répliques d’ADN est détournée par le virus qui s’en sert pour se multiplier. « En quelque sorte nous ne cherchons pas à attaquer le virus, mais nous visons son hôte, la cellule », décrypte Bruno Lina, qui confie avoir « déjà des résultats très prometteurs » qui devraient être publiés prochainement.

DES CAS PARTICULIERS

L’évolution

98 % des malades vont guérir du coronavirus. 80 % auront des symptômes bénins, 15 % une forme sévère type pneumonie, 5 % une forme critique. « La létalité, c’est-à-dire le nombre de morts comparé au nombre de cas est aujourd’hui de 2 % et cela est probablement surestimé », rassure un chercheur de Pasteur. Pour l’heure, c’est l’âge et la présence d’autres maladies (cardiaques par exemple) qui augmentent le risque d’avoir une forme grave.

Mais depuis plusieurs jours, une multiplication du nombre de personnes plus jeunes est observée dans les services de réanimation en France. Sur les patients qui y sont hospitalisés, la moitié a moins de 60 ans.

Les enfants continuent, eux, d’être épargnés parle Covid-19.

L’atteinte des plus jeunes correspond à la faiblesse de leur défenses naturelles.

Se méfier du « sixième jour »

On note une possible aggravation des symptômes vers le sixième ou le huitième jour. Il faut donc être attentif durant toute la durée de la maladie et ne pas relâcher l’attention déjà au 4e ou 5e jour. Ce basculement est la conséquence du déclenchement d’une réponse immunitaire « qui peut faire des dégâts » en plus de ceux virus lui-même. C’est le résultat du combat virus-anticorps qui génère un phénomène auto-immun.

Le virus peut muter
Les virus, comme la grippe mutent en permanence ! Pour le coronavirus, il y a bien également des mutations mais, pour le moment aucune ne change sa sévérité ni sa façon de se fixer aux cellules humaines, ce qui est rassurant. Partout dans le monde 1e Covid-19 est surveillé comme le lait sur le feu pour vérifier que la situation n’évolue pas. La météo, porteuse d’espoir est scrutée ; les maladies respiratoires sont peu friandes des beaux jours. Quoi qu’il en soit, « les épidémies ont toujours une fin ».

LA GUEGUERRE DES LABOS

La concurrence entre labos risque de s’aiguiser au fur et à mesure que l’on approchera de solutions brevetables, mais, pour l’heure, ce n’est pas le cas.

En parallèle, des chercheurs planchent sur la fabrication d’un vaccin aux quatre coins de la planète.

Quel lobby pharmaceutique ne lorgne pas sur le Jackpot ?

Côté chinois, 1e gouvernement a annoncé des premiers essais potentiels sur l’homme fin avril « Fabriquer un vaccin demande du temps, cela pourrait prendre jusqu’à douze ou dix-huit mois », selon le président de l’OMS.

En France, l’institut Pasteur prend encore plus de précautions et explique que, dans le meilleur des cas, il ne sera pas disponible avant la fin de l’été 2021. De toute évidence, il faudra des mois, voire des années pour développer un hypothétique vaccin. Pour le Sras, l’épidémie s’était éteinte d’elle-même avant que la communauté scientifique n’ait eu le temps de trouver la parade. « Dans tous les cas, la recherche sur ce virus sera utile pour le développement de vaccins actifs sur des maladies cousines », positive un virologue.

Parallèlement il est intéressant de visiter les fakes-news et les vraies informations. Aujourd’hui certains aimeraient connaître les travaux de Pasteur et la possibilité de trouver une parade.

La France et la Chine ont crée le laboratoire P4 à Wuhan en 2011, un modèle de technologie au plus haut niveau mondial. Soucieuse de la sécurité sanitaire mondiale, la France a compris la nécessité de renforcer les moyens de la recherche au plus près des lieux d’émergence des épidémies.

Cette coopération repose sur l’accord signé en 2014 entre l’Inserm, l’institut Pasteur, la fondation Mérieux et le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC),

Trump « le bouffon » a essayé d’acheter un éventuel brevet mis au point par un labo allemand pour un coût de 1 milliard de dollars. Quant à l’anglais Boris Johnson, au nom de la liberté, il préfère laisser évoluer les choses en faisant confiance aux défenses de ses administrés. Il ignore que l’immunité de groupe est un pari dangereux.

LE PROTOCOLE ANTIVIRAL

Le système immunitaire en quelques mots

Le système immunitaire comporte deux lignes de défense, l’innée et l’adaptative. Lors d’une infection liée à un agent pathogène viral ou autre, les premières lignes de défense sont assurées automatiquement par le système immunitaire inné permettant une protection immédiate, mais limitée dans le temps. Ce sont ensuite les cellules du système immunitaire adaptatif qui, entre 21 et 28 jours après l’infection prennent le relais, après avoir fabriqué des récepteurs spécifiques leur permettant de reconnaître les motifs antigéniques de cet agent pathogène afin de le détruire de manière sélective.

Pour renforcer les défenses immunitaires : STIMU+
(Contient des beta 1,3 glucans de 3 champignons, alkylglycérol, vitamine B, Huiles Essentielles, échinacéa, sélénium). Prendre 3 fois 2 gélules pendant 3 semaines. Puis 2 fois 2 gélules 15 jours. Labo Phyt’Inov.

Pour renforcer le microbiote (pré et probiotique) : ORTHOFLORE (1 gélule le matin)
L’intestin, est un acteur essentiel de notre système immunitaire, 80% des gammaglobulines qui protègent les bronches et les poumons logent dans l’intestin, dans une zone spéciale de la muqueuse intestinale qu’on appelle les « plaques de Peyer ».

La prise de probiotiques a démontré leur effet positif sur l’équilibre de la flore et l’immunité notamment les bactéries lactiques qui stimulent la production de divers anticorps dans l’organisme à savoir les lactobacilles par exemple qui protègent efficacement des infections du système respiratoire.

Dans l’alimentation on trouve d’excellents probiotiques avec les aliments fermentés : choucroute crue, kéfir (boisson pétillante faite à partir de lait ou de jus de fruit fermenté), kimchi (chou ou autres légumes fermentés avec du piment), miso.

Pour restaurer le terrain : AFALG (algue Aphanizomenon) 3 fois 2 gélules.

Les produits de la ruche sont d’une efficacité incontestable contre toutes les maladies hivernales. Et le meilleur, c’est probablement la propolis : Si vous avez une angine, une sinusite ou la grippe, la propolis réduit les symptômes et accélère la guérison. Un spray nasal à base de propolis accélère la guérison du rhume et soulage les symptômes. La propolis est également précieuse contre les bronchites, elle purifie les bronches et aide à expulser le mucus.

Prendre propolis brune : 2 fois 2 gélules labo Phyt’Inov.

Combler les carences en vitamine D et E.

Pour enrayer les virus : seules les huiles essentielles sont incontournables quand il s’agit d’enrayer les virus.

En prévention

STIMU+ Pour renforcer les défenses immunitaires.

+ Diffusion atmosphérique

Mettre 10 ml d’HE d’Eucalyptus radié, Eucalyptus globulus et l’HE de Ravintsara dans le diffuseur.

Diffuser 2 fois 20 minutes (dans une petite chambre). L’action d’Eucalyptus radié est spécifique du carrefour ORL (narines), celle d’Eucalyptus globulus est spécifique des bronches et des poumons.

Ravintsara (qui ne contient pas de camphre) est un excellent antiviral et stimulant immunitaire remarquable en plus de ses propriétés expectorantes.

2 flacons d’huiles essentielles

LYSO-HOME (contient les 2 Eucalyptus) réservé à la diffusion.
LYSO-SPRAY en guise de collyre nasal (quand on sort à l’extérieur)
Disponibles au labo Phyt’Inov

En curatif

On peut prendre les 3 HE citées par voie cutanée et par voie orale.

Ajouter l’HE de Laurier Noble qui est efficace en traitement du Coronavirus. A utiliser par voie cutanée et de préférence sous forme pure, sans avoir été diluée dans une huile végétale (elle n’est pas diffusable).

Appliquer l’HE de Laurier noble sur les voûtes plantaires à raisons de 5 gouttes par voûte et ce, plusieurs fois par jour. On assure ainsi une diffusion rapide et optimale des molécules aromatiques jusque dans les alvéoles pulmonaires.

Je vous recommande une expérimentation dirigée par Monica Loizzo, de la faculté de Pharmacie de Calabre. Elle a montré l’activité in vitro de l’huile essentielle de laurier noble sur le virus SARS-CoV responsable de l’épidémie de SRAS de 2003.

On dispose de milliers d’expérimentation en aromathérapie, effectuées dans des hôpitaux universitaires.

Malheureusement les professeurs qui les appliquent ne seront pas conviés sur les plateaux télé.

Je vous propose trois formulations (en pharmacie)

Huiles essentielles par voie orale :

  • HE Eucalyptus globulus 2 ml
  • HE Cannelle de ceylan 1 ml
  • HE Origan compact 1 ml
  • HE Thym à Thymol 2 ml

HE Ravintsara 1 ml

4gouttes du mélange sur mie de pain ou dans le miel de manuka 3 fois/Jour, ou

LYSOVIR (Niaouli. Origan compact, cannelle de Ceylan, Tea tree) :

2 gélules avant les 3 repas pendant 3 semaines puis 2 fois 2 gélules pendant 15 jours.

Cet antiviral est disponible au labo Phyt’Inov (Tel : 0041324668914 (Suisse)).

Huiles essentielles par voie cutanée :

  • HE Cannelle de ceylan 10ml
  • HE Niaouli 10ml
  • HE Eucalyptus globulus 20ml
  • HE Thym mentholé 10ml
  • HV Calophylle Inophyle 50ml

Masser le thorax et le haut du dos avec la valeur d’une cuillère à soupe du mélange 3 à 5 fois par jour.

On peut recourir aussi à ce protocole dans toutes les pneumopathies (70.000 morts par an en France) et de la grippe avec atteinte pulmonaire.

J’ajoute une formulation par voie rectale.

  • HE Eucalyptus globulus 100 mg
  • HE Origan compact 90 mg
  • Ravintsara 100 mg
  • Excip. qsp 1 suppo de 3 gr 20 suppositoires

1 suppo matin et soir. A renouveler si nécessaire.

C’est la préparation galénique la plus performante. Vous pouvez le conserver dans votre frigidaire au cas où…!

Quelques élucubrations !

Je suis étonné que les questions posées par les téléspectateurs ne portent jamais sur les huiles essentielles. La censure est omniprésente. Seul un médecin y a fait allusion pour mentionner que c’était sans effets thérapeutique. Aurait-il reçu un petit chèque !…

Mais je trouve cela assez révélateur de notre époque : dès que des personnes proposent des solutions différentes pour se soigner, il y a toujours des rabat-joie et des sceptiques pour crier à la « fake news », avant même d’avoir vérifié les données scientifiques.

C’est encore plus le cas avec les solutions naturelles qui, malgré des études toujours plus nombreuses, continuent d’être tournées en ridicule par les médias et certains scientifiques.

C’est à croire que seul le vaccin pourrait nous sauver du coronavirus…

Je rappelle que la moitié des Français recourent aux médecines naturelles. Toutes les couches de la société en sont adeptes. Et pourtant, le silence est pesant. On a vu comment une bande de médecins et professeurs ont profané l’homéopathie, moyennant un chèque pour leur cupidité et lâcheté.

En parcourant le Canard enchainé, quelle ne fut pas ma surprise de lire cet encadré « Les recettes du docteur… Michèle Laroque » cette comédienne a livré son arme secrète contre le Covid-19.
En huiles essentielles – Ravintsara, Tea tree, Eucalyptus – 4 gouttes à masser sur les bronches. Et sur un Kleenex (à snifer de temps en temps et des gargarisons pour diminuer ce p… de virus (…) tous ensemble contre le coronavirus (sic) !!! « Les artistes ont un rôle à jouer plus que jamais dans ces périodes difficiles surtout avec des conseils aussi essentiels que les huiles essentielles ».

Chapeau et merci Michèle pour votre courage ! Dans l’attente que d’autres personnalités (artistes, politiques, sportifs, journalistes) prennent le relais !

On est à peine surpris qu’en Chine l’épidémie se soit éteinte. Aucun malade à l’horizon ! L’unique réponse à ce résultat miraculeux est le régime autoritaire. Par ailleurs tous les Chinois subissent des tests diagnostiques. Alors, qu’attends l’occident pour les imiter et procéder à ces tests qui comptabiliseront l’ensemble des contaminés.
Une seule fois j’ai lu dans un journal que des médecins chinois avaient en recours à la thérapie naturelle à savoir les huiles essentielles. L’information n’est plus repassée, je ne suis pas étonné.
Depuis 10 ans j’échange des informations avec des thérapeutes chinois. Ils lisent mes publications.

Des étudiants chinois sont inscrits à la chaire d’aromathérapie dans ma faculté de médecine naturelle (FLMNE).

Avec un certain effarement j’ai appris que des réanimateurs procédaient à un tri des patients en Italie et à Mulhouse ; les vieux (de plus de 70 ans) étaient sacrifiés !!!… Je ne peux accepter cette décision létale qui relève d’un autre monde. Ont-ils avalé le serment d’Hippocrate ! Certes, ils ont des causes atténuantes.
Personnellement j’accepte d’aller soigner ces papis rejetés, dans un contexte hospitalier.

« Condamnés pour non-assistance de personnes en danger ». C’est le sort auquel devraient s’attendre les grands décideurs dans le domaine médical qui refusent d’appliquer des remèdes efficaces. Les familles de ceux qui sont morts, par absence de traitement pourraient porter plainte…
Je termine par une prévision à contenu humoristique. Notre président nous a conseillé de profiter du confinement pour s’adonner à des activités culturelles (lire des romans, écouter la musique…). Ces conseils sont-ils suivis ? Plongés dans l’oisiveté, certains préfèrent s’adonner à des jeux érotiques. Ne soyons pas étonnés que dans 9 mois (décembre) la démographie explose. Je vous rappelle que décembre est le mois de la Nativité !
Pour affiner vos connaissances sur les huiles essentielles lire mes 2 livres :

« Les huiles essentielles, médecine d’avenir » Ed. Dauphin. (Un best-seller)
« Huiles essentielles antivirales » Ed. Trédaniel.
En Avril 2020 sortie d’un nouveau livre sur les virus et leurs traitements aux Ed. Dauphin.

Pour trouver l’ensemble des compléments alimentaires, je vous recommande la pharmacie des laboratoires Fenioux à Paris, 11 Rue Daru 75008. Tel : 01 40 55 94 89. Ils pourront vous conseiller.

Je vous donne rendez-vous au prochain pic, peut être après l’été. Je conseille à l’ensemble de ces stars de la médecine de lire mes livres et de s’abonner à la page Facebook de l’ABI. Ils auront l’occasion de briller enfin légitiment.

N’oubliez pas mon dernier livre vendu sur Amazon et la nouvelle version éditée chez Trédaniel « Alzheimer et odorat » quand les arômes restaurent la mémoire.