Les nanoparticules instaurent une nouvelle étape de la chimie industrielle inédite à ce jour et qui nous met face à deux sentiments divergents à la fois émerveillés et inquiets, parce que des biotechniciens géniaux ou des démiurges sont susceptibles aujourd’hui de générer des propriétés physicochimiques spécifiques à des particules de dimension infinitésimale.
Mais aussi, dubitatifs si on considère qu’à ce niveau infinitésimal, la capacité d’infiltration est incommensurable et les conséquences à long terme sur l’organisme totalement imprédictibles.
Les nanoparticules, également appelées particules ultrafines (PUF), sont des molécules dont la taille varie entre un et cent nanomètres (millième partie du micromètre). L’ADN mesure 2,5 nanomètres, un cheveu humain environ 20000 nanomètres d’épaisseur. Elles sont donc largement plus petites qu’une cellule.
Leur intérêt, ou méfait, réside dans leur taille qui leur confère des propriétés physico-chimiques inédites. C’est ainsi qu’une même molécule peut devenir inactive à l’échelle microscopique ou s’avérer efficace à l’échelle nanoscopique.
Les nanoparticules sont très répandues, surtout dans le domaine qui regroupe les produits de soin, les cosmétiques, les vêtements, les articles de sport, les produits pour le jardin et la maison, les boissons, le bâtiment, l’automobile, l’électronique, la médecine, la cosmétique, la chimie, le textile, la pharmacie l’agroalimentaire, l’optique, etc. Dans quel domaine n’apparaissent-elles pas ?
Lait infantile, brosse à dents, poudre pour le visage, spray pour les cheveux, baume à lèvres, masque FFP2… Sur 23 produits de grande consommation testés, 20 présentent des traces de nanoparticules, relève l’Association de veille et d’information civique sur les enjeux des nanosciences et nanotechnologies (Avicenn), dans une étude publiée jeudi 15 décembre.
Les résultats, menés auprès d’un laboratoire français, démontrent une forte présence de ces substances microscopiques, parfois interdites, dans les objets du quotidien. C’est le cas d’une soupe déshydratée, d’une culotte menstruelle ou d’une palette de maquillage pour enfants. « Certains produits nous interpellent particulièrement », souligne Mathilde Detcheverry, déléguée générale d’Avicenn. En tête : une poudre pour le visage de la marque L’Oréal, qui comprend un très «fort taux de nanoparticules de dioxyde de titane», poursuit la spécialiste. Même vigilance pour une brosse à dents Signal pour enfants, dont les poils contiennent une importante concentration de nanoparticules d’argent.
Une vieille histoire…
Il y a un siècle, nous avons déjà fait connaissance avec les nanoparticules lors de la survenue des particules fines telle l’amiante, faisant office d’isolant dans les bâtiments, ainsi que les produits de combustible incomplètement brûlé des moteurs Diesel.
De même la silice contenue dans les particules de poussière de charbon a causé la mort de milliers de mineurs de fond par la silicose. Les particules fines de charbon altéraient les poumons des mineurs (pneumoconiose et cancer de la plèvre), pendant que les fibres d’amiante commençaient à s’effriter en fines particules dans l’air ambiant des bâtiments publics comme les écoles, les administrations, etc.
Les fibres extraites de l’amiante, identifiées officiellement comme carcinogènes (l’asbestose est devenue une maladie professionnelle), sont une référence à comparer aux particules de poussière de charbon causant la mort de milliers de mineurs de fond par la silicose (maladie professionnelle résultant de l’inhalation de poussières de silice).
Durant un demi-siècle, on exploitait à outrance ces deux produits toxiques, dont on feignait d’ignorer leurs effets délétères, mais bien objectivables au niveau de l’appareil respiratoire.
Ces nanoparticules se comportent comme de puissants facteurs d’accrétion avec la plupart des métaux lourds, et rendent possible par leurs propriétés chimiques, leur dimension imperceptible, de traverser aisément les cinq barrières qui protègent l’organisme agressé, depuis la muqueuse intestinale jusqu’à la dernière, la barrière hémato-encéphalique. On sait que le système nerveux est indispensable à la transmission de l’influx nerveux.
Les différents filtres assurent généralement la protection de l’organisme contre les éléments agressifs, mais à l’échelle des nanoparticules, le concept de barrière protectrice s’est effondrée. Ces filtres physiologiques sont devenus entièrement perméables et inopérants.
L’amiante ou asbeste serpentine (qui donne lieu à l’asbestose, une pneumoconiose due à l’inhalation de poussières d’asbeste) se rencontre en ville, dans l’air des gares et des stations de métro (présent dans les plaquettes de frein) mais aussi dans de nombreuses boissons courantes (filtrées à l’amiante) et dans le riz blanchi au talc notamment au Japon. Elle est responsable de cancers du poumon, de l’estomac, de l’œsophage et du côlon.
Mais, aujourd’hui, quel est l’impact des nanoparticules ?
Là, nous ne sommes que dans l’effet mécanique d’une nanoparticule de silice dans une alvéole pulmonaire, mais qu’en est-il de l’effet biochimique et toxique de cette particule dans notre organisme ? Nous sommes dans l’incapacité totale de répondre à cette simple question !
Existe-t-il des résultats de laboratoire sur cette question ? Quand une particule se trouve à la taille d’un ADN, elle risque donc, un jour ou l’autre, de se trouver au contact avec cet ADN, et que se passera-t-il à ce moment-là ? Nous sommes en droit de craindre le pire.
Le même genre de problématique se pose pour d’autres nanoparticules, avec d’autres organes cibles : les ganglions lymphatiques pour les antitranspirants contenant des nanoparticules, les reins pour les sous-vêtements à fibres « antibactériennes » contenant des nanoparticules d’argent.
Leur impact n’est pas encore bien connu, car l’usage des nanomatériaux ne date que des années 1990. L’évaluation des risques liés aux nanotechnologies a du retard. Et si les experts sont unanimes sur la nécessité d’augmenter les recherches, l’ampleur de la tâche est titanesque.
Que penser de l’expertise scientifique délivrée sur les nanomatériaux ? Sur le sujet des nanomatériaux, comme sur les autres d’ailleurs trop souvent, ces experts sont épinglés pour leurs liens incestueux avec les industriels dont ils sont censés donner un avis impartial.
Effet cocktail
L’industrie chimique ne s’est pas contentée, depuis ses débuts industriels, de ne libérer dans la nature qu’une seule substance susceptible d’être toxique pour l’homme. Ce sont, aujourd’hui, des dizaines de milliers de molécules diverses et variées auxquelles nous devons ajouter ces nanomatériaux. Ainsi, nos organismes sont soumis quotidiennement à des doses « infinitésimales » de ces cocktails dont on ne sait rien ou presque.
Les xénobiotiques, les métaux, nanoparticules, PCB et autres toxiques, créent un cocktail explosif pour l’ensemble des métabolismes par un phénomène synergétique.
« Est-ce vraiment bon pour notre santé ? J’ai comme un doute ! », affirme le biochimiste Marc Jaspard. Si l’on mélange plusieurs substances toxiques, ou, plus simple, deux molécules séparément « inoffensives », que se passe-t-il sur le plan toxicologique ? La réponse est simple et carrée, « nous n’en savons rien », car les tests toxicologiques sont réalisés uniquement sur des molécules simples, jamais en mélanges.
Quand les métaux lourds font irruption
La technologie progresse à grand pas. Les industriels ont vite compris les applications éventuelles de ces nanoparticules dans différents domaines, à commencer par le secteur pharmaceutique et agroalimentaire.
Les recherches dans le domaine médical pour la mise au point de nanomédicaments pour le traitement des cancers sont très prometteuses. Toutefois, la réalisation des « nanovecteurs biodégradables et furtifs » contenant les molécules anticancéreuses s’avère extrêmement complexe. En effet, ces molécules doivent être acheminées et déposées au niveau de la tumeur pour tuer les cellules cancéreuses sans porter atteinte aux cellules saines.
Dans le domaine agroalimentaire, tout logiquement, ces pharmacologues recourent aux nanoparticules pour donner de la saveur, de la souplesse, une couleur attirante à un aliment et pourquoi pas proroger la date de péremption.
Mélangés à des aliments, leurs propriétés sont tout aussi variées. Elles peuvent renforcer les arômes ou les effets nutritionnels d’un aliment, et réduire les graisses et les calories qu’il contient, augmenter le nombre de fibres, de protéines, ou encore de vitamines, changer sa couleur… « La réduction à l’échelle nanométrique des substances bioactives améliorerait aussi l’acceptation, l’absorption et la biodisponibilité dans l’organisme », notent la FAO et l’OMS.
Les quatre principaux matériaux utilisés sous forme nanométrique sont le mercure, l’argent, le dioxyde de titane et la silice.
Le mercure
Le plus pervers de tous est le mercure qui s’infiltre dans toutes les cellules de l’organisme par toutes les voies, causant des dégâts silencieux ; piégé dans les cellules on ne peut le déloger.
Les recherches du professeur Haley, directeur du département de chimie de l’Université du Kentucky, l’ont conduit à identifier la toxicité du mercure comme principal facteur de la maladie d’Alzheimer. Il a également été l’un des premiers à souligner le lien entre le Thiomersal (mercure organique conservateur) contenu dans les vaccins et certaines pathologies comme l’autisme et le syndrome de la guerre du Golfe.
Il mène une lutte sans merci contre la Food and Drug Administration (Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) pour ces victimes des vaccinations.
Les enfants sont soumis à des vaccins, dès le premier jour de leur vie dans certains pays ou bien trente jours après leur naissance dans d’autres. Au total, 13 vaccins, non compris ceux du Covid.
Il s’agit là d’un véritable séisme pour un petit être presque sans défenses immunitaires.
Les principaux dégâts se situent au niveau du tube digestif et, surtout, de l’intestin grêle avec les villosités, microvillosités et les milliards de neurones qui s’y trouvent. Les enzymes sont en grande partie massacrées et les parois intestinales mises à rude épreuve, finissent au fil du temps par s’enflammer et devenir perméables.
Les vaccins affaiblissent considérablement le système immunitaire et enzymatique, suscitant chez le nourrisson des problèmes en cascade tels que troubles neurologiques, du sommeil, démyélinisation, problèmes digestifs, allergies, dermatoses, troubles du comportement, hyperactivité, autisme.
Le mercure dérègle et abîme les métalloprotéinases matricielles des enzymes protectrices des cancers et les rend dangereuses en bloquant leur mécanisme de protection et réparation, ce qui peut expliquer l’apparition ou l’aggravation de cancers ou autres maladies graves.
Le dioxyde de titane
Cette molécule contient du titane et de l’oxygène, sous forme de cristaux pigmentés. C’est donc surtout un colorant et un opacifiant que l’on retrouve dans les peintures, les dentifrices, les fromages industriels, les médicaments, en pâtisserie et en confiserie… dans les industries chimiques et aéronautiques et dans le secteur médical.
Or, les tests in vivo et in vitro sur des souris, et in vitro sur des cellules humaines, montrent que le dioxyde de titane, sous forme nanométrique, a une activité pro-inflammatoire sur les poumons et le péritoine. D’où un possible effet cancérigène.
Il est peut-être utile de rappeler ici que l’alimentation industrielle nous en fait manger… beaucoup !
Si le risque de pénétration n’est pas exclu à la surface d’une peau lésée (brûlures ou peau atopique), l’ingestion par voie respiratoire et/ou alimentaire est bien plus préoccupante, en particulier pour le personnel des industries nanotechnologiques, mais aussi pour le grand public au travers des très nombreux produits enrichis qui sont consommés.
On recourt aux nanoparticules de dioxyde de titane (E771) pour rehausser la couleur d’un bonbon. Ils ont un pouvoir blanchissant dans les yaourts et farines, ou font office d’exhausteur de goût combiné à un arôme synthétique.
Les nanoparticules sont devenues de redoutables armes de marketing. Associées à des arômes, elles répandent ce pénétrant parfum de pain ou de croissant chaud qui plane dans une boulangerie industrielle et pousse à l’achat.
On en trouve dans de nombreux produits intégrés dans des additifs.
La silice
La silice est logée dans les produits en poudre (sucre, sel, épices, café, etc.). À titre d’exemple, les nanoparticules d’oxyde de silice. (E550) préviennent la formation de poly- condensats sous forme de grumeaux pour conférer une consistance fluide à un aliment contenant de la farine.
Le silicium intrinsèquement n’induit pas de neurotoxicité. En revanche l’exposition chimique à la silice (SiO2) ou au silicium sous forme de fluorure induit, en dehors de la silicose, un mécanisme d’auto-immunité avec présence d’anticorps anti-ADN, d’anticorps anti-nucléaires, de facteur rhumatoïde et même de complexe immunocirculant voire de sclérodermie systémique.
L’argent
On sait que l’argent présente des propriétés bactéricides d’où les applications médicales (pansements, bandages, tissus, etc.).
L’usage dans le secteur alimentaire pour les films de protection ou les boîtes de conservation nécessite une évaluation de la diffusion de l’argent dans les aliments. Dans le domaine de l’électroménager, on en recouvre le revêtement intérieur du réfrigérateur, du lave-linge, de l’aspirateur, etc.
Il s’avère donc difficile de choisir entre d’importants avantages sanitaires liés aux propriétés biocides exceptionnelles de l’argent et les risques à long terme pour l’environnement. L’argent est un métal trace toxique très dangereux.
Avec le temps, les composés d’argent sont lentement absorbés par les tissus du corps, avec comme conséquence, une pigmentation bleuâtre ou noirâtre de la peau (argyrisme). Évoquons aussi la litanie des effets délétères de tout produit toxique quand il y a contact plus ou moins prolongé cutané ou respiratoire : dommages sur la cornée de l’œil, irritations de la peau plus ou moins sévères, vertiges et difficultés respiratoires, maux de tête et somnolence, voire confusion et pertes de connaissance…
L’identification de la présence de nanoparticules peut se faire dans le sang si l’intoxication est récente, sinon on ne trouve rien car ces toxiques se « fossilisent » dans les organes et surtout les réserves grasses de l’organisme.
Pour se désintoxiquer de cet afflux de nanoparticules, il faut procéder à des analyses de la nutri-détoxicologie (Association Stelior à Genève).
Traitement naturel
La chélation des métaux et nanoparticules
Xénosulf® (complexe phyto-algal) : un cp à la fin des 2 repas, 40 jours, Labo Le Stum, tel : 02 97 88 15 88
Kitonorm®, une gélule avant les trois repas, 2 mois, Laboratoire Han Biotech. Tel : 03 88 23 58 31
Stimuler le foie (désintoxication)
Silydium®, une gélule avant les 2 repas, un mois, labo Phyt-lnov. Tel : 00 41 32 466 89 14
Renforcer le terrain
Afalg® (algue Aphanizomenon contenant 115 micronutriments) une gélule 2 fois, par jour, puis deux gélules 2 fois par jour, puis deux gélules 3 fois par jour, une boîte.
Protéger la muqueuse intestinale
Orthoflore® (pré et probiotiques), une gélule le matin à jeun. 1 mois.
Anti-oxydants
Radicolyse® (alphalipoïque, ubiquinol, glutathion réduit, méthionine de sélénium), deux gélules 2 fois par jour pendant 15 jours puis une gélule deux fois par jour 2 mois.
Vitamine C-Cynorrhodon®, deux gélules deux fois par jour.
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Voir mon livre « Pollutions et santé ». Ed. Dangles. (Les nanoparticules, les dégâts et méfaits des vaccinations, la pollution médicamenteuse, les métaux lourds, l’électrosensibilité, les maladies d’encrassage, les vertus du jeûne, l’enzymothérapie, l’argile…)