La COP26 doit être le point de départ d’une politique radicale, menée urgemment, pour transformer de fond en comble nos systèmes énergétiques. Il reste dix ans pour le faire selon les experts. Si les responsables manquent cette occasion, le monde, les peuples de la planète ne le leur pardonneront pas.

Les COP permettent de se réunir pour dépasser les égoïsmes nationaux. Avec le climat, nous faisons face à une crise mondiale et les États, qui restent obsédés par leurs intérêts nationaux, n’ont plus le choix : ils doivent agir ensemble, avec une vision, une conscience et une appréhension de leurs intérêts globales. Aucun de nos pays ne s’en sortira face au dérèglement climatique sans une réponse commune. Nous survivrons ou nous coulerons ensemble, y compris des puissances telles que la Chine, les États-Unis ou la Russie.

Et chacun le pressent : la révolution à engager n’est pas une révolution technique.

Elle est d’abord philosophique et spirituelle. Le dérèglement climatique et ses conséquences, qui saisissent par leur gravité, questionnent en profondeur nos modes de vie. Donc notre rapport au monde.

Que doit-on transformer radicalement ?

Avant tout, notre appréhension de la nature. Elle n’est pas une ressource pour nos économies, comme nous le considérons aujourd’hui, mais la source de la vie. Nous en avons fait un moyen pour la production, la croissance, le profit, l’augmentation de nos niveaux de vie. Mais la Nature n’est pas un moyen, elle est une fin en soi ! Et nous en faisons partie. On peut imaginer toutes les mesures que l’on veut : si l’on ne change pas radicalement à cet égard, si nous continuons à nous percevoir comme une entité séparée de la biodiversité, rien ne bougera vraiment. Nous commençons à en prendre conscience sous l’effet de la crise climatique, qui trouve sa source dans cette prédation, cette ponction sans fin sur les écosystèmes. L’économie doit être au service de la nature, et non l’inverse.

Les menaces pour la survie de l’humanité

Le déclin de notre santé a les moyens pour la conserver ou la restaurer.

Q. Quels conseils pourriez-vous prodiguer à une jeune mère pour préserver au maximum la santé de son bébé ?

Le rôle de la mère est déterminant dès la conception et, évidemment, après le premier cri de l’enfant. Ce que découvre la science aujourd’hui dépasse toutes les intuitions. Dans le ventre maternel, le petit d’Homme est sensible. Dès sa naissance, il est sociable, conscient. Il voit, il entend, il sent, il reconnaît sa maman ; il tente d’imperceptibles échanges avec ses parents ; il montre un don de l’expression surprenant ; il sait, avant de savoir-faire ; il comprend, avant de pouvoir s’exprimer…

On assiste au prodigieux foisonnement du plus secret des organes : dans la jungle des neurones, des circuits s’organisent, des réseaux se tissent, des friches s’élaguent sous l’influence des stimulations extérieures. Et de précieuses substances y charrient déjà les premiers messages des sens et de l’intelligence. C’est là la mission de la maman : tenir compte de deux éléments essentiels : l’affection et les bons nutriments.

Q, Et aux adultes, quels conseils donneriez-vous afin de limiter les principales causes des maladies graves ?

La santé se résume en un trépied : la génétique (et l’épigénétique), la nutrition et la gestion du stress.

  • La génétique, partie de la biologie sur laquelle nous ne pouvons agir et qui correspond à l’une des quatre constitutions décrites en homéopathie : nous ne pouvons interférer.
  • L’alimentation : éviter de manger trop et déséquilibré. Privilégier les acides gras poly-insaturés (les fameux Oméga 3 et 6), qui assurent les échanges entre les membranes cellulaires.
  • L’adaptation au stress : lorsque les agressions nous submergent, l’organisme s’enflamme et sécrète une hormone corticosurrénalienne : le cortisol. Quand les stress sont trop violents ou s’éternisent, le cortisol, hormone anti-inflammatoire, s’épuise, et le métabolisme déclenche une litanie de pathologies inflammatoires (qui se terminent en « -ite » : tendinite, arthrite, colite, pancréatite…) et qui peuvent évoluer en cancer.

De notre pouvoir d’adaptation aux multiples stress qui nous agressent quotidiennement, dépend le maintien d’une homéostasie (équilibre) physique et psychique, base de toute santé, de toute harmonie et de tout bien-être.

Q. Réussir son vieillissement suppose, bien entendu une bonne hygiène de vie et une prévention correcte. Quelles conditions sont-elles à prendre en compte ?

Réussir son vieillissement est une notion complexe. Le bien vieillir n’est pas donné à tous. De plus, la signification en est différente pour chacun d’entre nous à un moment donné de sa vie. D’une Vision de naufrage à une sensation de plénitude, seul le sujet vieillissant peut être juge et maître de sa destinée. Il n’y a pas d’opposition entre « plus et mieux vieillir ». En effet, l’augmentation totale de l’espérance de vie s’est doublée d’une augmentation relativement plus importante de l’espérance de vie sans incapacité.

Il n’y a donc pas à choisir entre qualité et quantité, mais opter pour qualité et quantité (fromage et dessert). Il est donc devenu maintenant important de dépasser la maxime selon laquelle : « Il faut donner de la vie aux années et non pas des années à la vie » trop souvent énoncée de façon perverse pour exclure les personnes âgées du système de soins sur le seul critère de l’âge.

Réussir son vieillissement repose sur trois conditions : le pouvoir, le savoir, le vouloir.

Le pouvoir doit bénéficier de la liberté de recherche, liberté de recourir aux médecines alternatives. La société doit s’impliquer dans la prévention des maladies relevant du domaine de la santé publique.

À l’échelon individuel, nous devons, au-delà de nos droits, considérer notre « mieux-vieillir » comme un devoir vis-à-vis de nous-mêmes et de la collectivité. Une attitude responsable, rarement rencontrée, semble-t- il, parmi les jeunes.

Les recherches doivent se poursuivent afin de faire reculer la prévalence de certaines maladies touchant la personne âgée, et plus particulièrement les pathologies neurodégénératives et cardiovasculaires.

Le savoir dépend de l’éducation préventive et ce, d’autant plus qu’elle est précoce et touche les jeunes générations. « Grandir, c’est vieillir, et vieillir c’est grandir », était, par exemple, le slogan d’une campagne destinée à sensibiliser conjointement enfants et personnes âgées aux problèmes du vieillissement.

L’information doit donc pouvoir se diffuser dans d’autres milieux que celui de la traditionnelle ménagère de cinquante ans. Il faut donc faire tomber les tabous et les censures imposées par la médecine officielle et par certains responsables médias soumis à la pensée unique, aux lobbies et à Big Pharma.

Le vouloir est collectif et individuel.

Q. À votre avis, pourquoi des méthodes simples, peu onéreuses et efficaces ne sont-elles pas prises en considération par les Pouvoirs Publics, à l’heure du déficit grandissant de la Sécurité Sociale ?

La médecine « officielle » est dans une impasse ! Elle n’est plus capable aujourd’hui de répondre simplement à la demande des patients qui réclame d’une part, des traitements plus respectueux de leur terrain et, d’autre part une plus grande écoute.

Cette médecine s’est progressivement fourvoyée en réduisant l’homme à un ensemble d’appareils et de fonctions indépendantes, en opposant en permanence la maladie à la santé, le malade à la cause de son mal et le médicament à l’agent pathogène.

Elle s’est aussi désintéressée sciemment de vastes groupes de patients pour ne se préoccuper que de ceux qui valorisent son savoir et ses techniques.

Quelques médecins ont préféré suivre une autre voie, qui consiste à privilégier une approche globale du patient et de la maladie. Cela les a amenés à explorer toutes les thérapies avec l’esprit ouvert, à reconnaître la validité de certaines pratiques de santé issues d’autres pays et d’autres cultures, à les affranchir, aussi, du « médicalement-correct » en dénonçant, parfois, ses mensonges et ses dérives.

Q. Il semble que la santé soit devenue un marché, et les médicaments des produits de consommation classique. Les prescriptions d’antibiotiques abusives pendant des décennies seraient-elles responsables de la baisse de notre système immunitaire ? Quelles solutions préconisez-vous pour rétablir les défenses de l’organisme ?

Pourquoi recourir systématiquement aux antibiotiques – certes efficaces pour certains cas – mais causant des effets secondaires ? Pourquoi ne pas réserver les antibiotiques dans des cas infectieux urgents et les ménager lors d’épidémies (méningites, staphylococcies…) ?

Je préfère recourir aux huiles essentielles, notamment aux familles biochimiques représentées par les phénols et monoterpénols : les HE sont virucides, bactéricides, fongicides et parasiticides. Par ailleurs, elles sont « eubiotiques » : elles restaurent le terrain et sont très peu résistantes.

Q. En milieu hospitalier, il est à présent courant de contracter une infection nosocomiale. Quelle ampleur cela atteint-il ? Et quels conseils prodiguez-vous aux personnes qui doivent faire un séjour à l’hôpital afin de se protéger ?

Les maladies infectieuses attrapées en milieu hospitalier, ou maladies nosocomiales, touchent désormais quelque 10 % des malades qui entrent à l’hôpital (beaucoup plus dans certains services). Conséquence : près de 1 million et demi de personnes sont infectées chaque année, 20000 en succombent. Et le phénomène s’aggrave chaque jour…

La fulgurante progression de ces infections devrait amener à une remise en cause du fonctionnement de la médecine moderne, et des hôpitaux en particulier.

La résistance croissante des germes aux antibiotiques n’est pas la seule en cause. Les lacunes de certaines méthodes d’asepsie, l’ultra spécialisation des soins ainsi que le traitement du malade par une succession de spécialistes manquant de perspective globale, mais aussi le recours de plus en plus fréquent aux techniques médicinales « invasives » (chirurgie, exploration…) ou l’emploi de traitements immunodépresseurs (chimiothérapie, greffe) constituent des facteurs aggravants.

Virus et bactéries (staphylocoque, légionellose, pyocyanique) sont les principaux germes infectieux. Comme tout ce qui vit, ils évoluent ; au fil des générations, leurs gènes subissent des mutations. Lorsque le milieu devient, c’est la naissance d’un microbe résistant, capable de survivre à toute tentative de lutte contre ces infections.

Saturer l’organisme par les antibiotiques bouleverse l’organisme et affaiblit ses défenses naturelles.

Il est possible d’aseptiser les blocs opératoires (les crèches, les dispensaires, les appartements) par la diffusion d’huiles essentielles, en mettant, par exemple, dans un diffuseur atmosphérique 10 ml de 3 HE (eucalyptus radiata, giroflier, thym saturéoïde). Cette technique est d’ailleurs employée aujourd’hui dans plusieurs cliniques américaines. En douze heures d’application intensive par les différentes interfaces (peau, poumons, voie interne), le processus infectieux est le plus souvent inhibé. En vingt-quatre heures, il est en général enrayé.

Trop simple et jugé peu crédible par les autorités sanitaires, ce type de traitement tarde à être mis en œuvre en France. Et beaucoup de nos proches le paient, malheureusement, de leur vie.

Q. Il y a plusieurs années, vous alertiez les femmes sur les dangers de la prise d’hormones à la ménopause (traitement hormonal substitutif). L’actualité vous donne aujourd’hui tristement raison puisque le THS s’avère, non seulement inefficace, mais dangereux. Quel conseil donneriez-vous aux femmes pour remplacer ces prescriptions dévastatrices ?

L’espérance de vie des femmes européennes dépasse actuellement quatre-vingts ans. Cela signifie qu’elles passent en moyenne trente ans ménopausées. Il n’est pas envisageable d’accepter une période aussi longue avec des perturbations hormonales et leur cortège de troubles physiques et psychologiques.

La phytothérapie et l’homéopathie permettent de récupérer un équilibre hormonal indispensable et de combattre les troubles liés à cette période.

Q. Pourtant, dans la tête de nos concitoyens, la vaccination fait partie intégrante du paysage médical, a un rôle protecteur contre les maladies, est synonyme de progrès scientifique et, surtout, assure l’augmentation de la durée de vie. D’ailleurs, ne dit-on pas « majeur et vacciné » pour quelqu’un qui a tout en main pour réussir sa vie ? Que leur répondez-vous ?

Le principe de la vaccination qui a fait reculer les épidémies est un dogme qu’il est interdit de contester. Tout a été dit sur la vaccination, excepté ce qui aurait pu la discréditer et la remettre en cause.

Pourtant, elle affaiblit nos défenses immunitaires et peut générer de graves effets secondaires : maladies auto-immunes, handicaps psycho-moteurs, maladies neurodégénératives (Alzheimer, sclérose en plaques, maladie de Charcot, Guillain-Barré), cancers, sans oublier les nouvelles maladies génétiques qui peuvent mettre en péril notre descendance.

Rappelons tous les accidents générés par le vaccin de l’hépatite B et que l’on persiste à nier. Ceux qui sont sur une chaise roulante, et d’autres dans des états alarmants, savent que dans le concept bénéfice-risque, le bénéfice est uniquement pour les laboratoires et le risque pour eux. Mais le lobby vaccinal s’est toujours employé à désinformer les citoyens sur les dangers des vaccinations et sur leur réelle efficacité, avec la complicité d’experts qui sont à la fois juges et partis.

Néanmoins, des chercheurs de haut niveau, médecins et biologistes indépendants, et dont le seul but est la sauvegarde de l’humanité menacée par des lobbies pharmaceutiques, tirent la sonnette d’alarme et prennent le risque de dénoncer cette imposture scientifique et les scandales financiers qui en découlent. Ces chercheurs sont bien placés pour parler de ce grave sujet qui les préoccupe, comme il devrait préoccuper tous les parents et tous les candidats à la vaccination, ainsi que tous nos pouvoirs responsables.

Quant à ces pouvoirs publics, conseillés par les « experts » des laboratoires, ils n’ont pas hésité à entreprendre des campagnes mensongères concernant des maladies qui, en Europe, ne touchaient qu’une part infime de la population. Finalement, nous avons échangé des maladies bénignes contre des maladies bien plus graves que nous sommes incapables de guérir. Qui a gagné au change, excepté les laboratoires ?

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Aujourd’hui nous sommes au cœur du cyclone ! L’OMS confirme la cinquième vague.

Quelque 1,3 million de morts depuis le début de la pandémie en Europe… et 500000 supplémentaires dans les quatre mois ? C’est en tout cas la crainte de l’organisation mondiale de la santé. « Le rythme actuel de transmission dans les 53 pays de la région européenne est très préoccupant. Si nous restons sur cette trajectoire, nous pourrions voir un autre demi-million de décès dus au Covid-19 dans la région d’ici à février », a indiqué hier le directeur de l’OMS Europe, Hans Kluge.

Le rebond de l’épidémie semble généralisé sur le continent, puisque le nombre de cas positifs augmente dans la quasi-totalité des pays.

Il reste à savoir quand va-t-on en sortir ? Nous vivons et souffrons au milieu des virus que rien n’arrête, sauf des vaccins très facétieux et parfois mortifères.

« Pour l’heure, avec le climat automnal, on voit la circulation du virus repartir à la hausse, mais grâce à la vaccination massive des Français et l’utilisation du pass sanitaire, ce n’est pas aussi fort que chez nombre de nos voisins, notamment l’Allemagne, et sans impact sanitaire majeur, fait valoir le ministre de la Santé. Nous restons extrêmement vigilants, la situation pourrait évoluer. » Cette époque d’incertitude charrie d’ores et déjà son lot de sujets… épineux au plan politique. Et fait revenir un mot, en coulisses, au sommet de l’État : « Épée de Damoclès ».