Je risque d’aller en taule pendant 2 ans parce que je tends la main plutôt que la corde.
560 députés ont voté sur la proposition de loi relative à la fin de vie : 305 pour l’aide à mourir et 195 contre. Comme on s’y attendait la gauche a voté pour. Bizarrement 19 députés RN se sont joints à la gauche. Il reste à attendre les dérives. Euthanasie : à qui le tour ? Par ailleurs, j’aimerais connaître le vote des chrétiens. Très important pour le prochain scrutin électoral !!!
Les héritages risquent d’être accélérés. Les cas psychiatriques, les fous, les malades de Charcot auront-ils encore le droit de vivre dans la dignité ?
Les députés ont ainsi approuvé la création du droit à mourir. Ils ont leur « loi », et tout comme en 1793, les colonnes infernales massacraient gaiement les prêtres puis les nourrissons, les enfants et leurs parents en Vendée au nom de la liberté et de la démocratie, ils prétendent avoir pensé et voté cette loi au nom de l’amour de l’autre, du respect de la dignité humaine et du droit de chacun à disposer de son corps. Ils brandissent ces hautes valeurs morales, dont ils se contrefichent totalement, pour masquer leur monstruosité. Ils légalisent l’assassinat des malades et des déprimés. Tout, chez ces députés, est à géométrie variable : c’est une véritable menace contre nos droits d’êtres humains et contre nos libertés fondamentales.
La loi est votée, mais les politiciens vont-ils réussir à imposer cette rupture civilisationnelle dans les mœurs ?
Les débats ont été marqués par des tensions sémantiques autour des termes « aide à mourir », « euthanasie » ou « suicide assisté ». Plusieurs députés opposés au texte ont dénoncé une rupture éthique et regretté l’absence de vocabulaire plus explicite, autrement dit « la transparence des mots ». Certains ont écarté le terme « euthanasie » qu’ils jugent associé au nazisme, demandant une séparation stricte entre soins palliatifs et euthanasie ; ils rappellent que les soins palliatifs visent uniquement à accompagner une fin de vie naturelle.
« Tu ne tueras pas ! » est le premier principe du serment d’Hippocrate et le cinquième des dix commandements cités dans le Deutéronome (5:17). J’ai étudié de longues années en faculté de médecine pour maintenir en vie ou restaurer la santé de mes patients. Comment aurais-je pu procéder à des avortements ou à l’euthanasie ? J’ai toujours voulu soutenir le désir de vivre.
J’ai connu à Paris trois médecins dont la spécialité était l’avortement : ils ont fait fortune. Ce ne sont pas des confrères ! Ils ont terminé leur vie en enseignant les médecines naturelles. Ce retour à la Nature leur a-t-elle évité le purgatoire ?
Lorsque je me suis retrouvé exclu de l’Ordre des médecins à vie alors que je n’ai jamais été inscrit à cet Ordre, j’ai choisi de pratiquer la médecine de guerre. Combien de fois n’ai-je pas accompagné des blessés hurlant de douleur et me demandant d’en finir ? La morphine étant inopérante, il me restait à pratiquer un semblant de soins alternatifs en leur prenant la main jusqu’à leur dernier souffle, tout en lui susurrant à l’oreille une prière. C’est dans ces situations extrêmes que la fonction du médecin relève du sacerdoce, comme le prêtre.
Lexique
Aide active à mourir : cette expression est utilisée pour parler à la fois de l’euthanasie et du suicide assisté. Elle suppose l’existence d’un acte ayant spécifiquement pour but de causer la mort d’une personne afin d’abréger ses souffrances.
Euthanasie : du grec « eu » qui signifie « bon », et thanatos, « mort ». Elle se définit aujourd’hui comme le fait de donner délibérément la mort à un malade qui en fait la demande. La substance létale est administrée par un tiers.
Suicide assisté : aussi appelé assistance au suicide ou suicide médicalement assisté, il est communément entendu comme le fait de prodiguer à une personne qui le demande l’environnement et les moyens nécessaires pour qu’elle mette fin à sa vie. La personne s’auto-administre la substance létale ; l’acte est rendu possible par un tiers mais pratiqué par la personne elle-même.
L’EUTHANASIE
Il y a 40 ans déjà, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (A.D.M.D.) prônait dans « Suicide Mode d’Emploi » la légalisation d’une procédure permettant l’euthanasie passive et l’euthanasie active : « Il est certain que l’acharnement thérapeutique, dans certains cas est absolument inhumain. Chacun peut avoir le droit de se laisser mourir naturellement sans avoir recours à des techniques médicales outrancières. » On pouvait lire également que les maîtres du pouvoir démocratique « assuraient que les femmes étaient libres d’avorter, les jeunes de faire l’amour, et pourquoi pas les gens de se détruire ? » « Essayez de vous suicider, si vous avez la malchance de ne pas vous réussir sur le coup, ces idiots de vivants mettront tout en œuvre pour vous refoutre en vie et vous forcer à partager leur entreprise maudite ». Ce manuel criminel s’est vendu à des dizaines de milliers d’exemplaires. On l’a ainsi trouvé à proximité de suicidés qui en avaient suivi point par point les diaboliques conseils. En 1983, d’après certaines statistiques, 12 000 Français avaient choisi de s’auto-assassiner.
Qui pousse au suicide pousse au crime et devrait être passible du code pénal.
« L’euthanasie, mot repris du grec par Bacon au XVIème siècle, érigée en loi, pourrait recouvrir tout ce que la société réprouve : le crime de parents à héritage, de vieillards dont on voudrait se débarrasser, il pourrait cacher des » suicides assistés « , expliquait le professeur Milliez dans Le Parisien du 12/1/83, et il ajoutait : une loi en faveur de l’euthanasie, faciliter l’euthanasie, « ce serait effrayant »… « La permissivité, on en a eu l’exemple pour l’avortement, a conduit à des exigences. Il en va de même pour l’euthanasie. On permettra d’abord, on exigera ensuite… » Et c’est probablement ce que souhaitent certains arrivistes politiciens dénaturés.
L’A.D.M.D. plaide pour le droit à « la connaissance des méthodes, moyens, procédés, substances et produits susceptibles de faire cesser la vie ». Elle revendique en outre le droit « de choisir parmi les substances les plus efficaces et les plus clémentes ». Une mort douce et sur commande. Autrement dit un meurtre.
Cette remise en cause n’ouvre pas seulement la voie à des abus pires que l’acharnement thérapeutique : d’une façon pratique, détaillée et efficace, elle incite au crime, qu’il s’agisse d’euthanasie passive et consentie (meurtre à la fois odieux et débile) ou d’euthanasie active, c’est-à-dire imposée (assassinat légal d’autrui).
Les incitateurs de tels attentats, assassins aux mains apparemment blanches, aussi coupables que ceux qui utilisent la magie noire, sont des inconscients dangereux, des idéologues redoutables, qui, en outre, ignorent tout des lourdes responsabilités qu’ils encourent et de la note qu’ils auront à « payer ».
Je laisse le lecteur réfléchir sur cette déclaration de Jacques Attali, que l’on dit très écouté dans les milieux élyséens – déclaration publiée par Michel Salomon dans « L’Avenir de la Vie » (éd. Seghers, page 274) : « Je suis pour ma part, en tant que socialiste, objectivement contre l’allongement de la vie parce que c’est un leurre, un faux problème… […] « L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figures. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c’est la liberté et la liberté fondamentale, c’est le suicide ; en conséquence, le droit de suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société… Je pense donc que l’euthanasie, qu’elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera une des règles de la société future. »
N’est-ce pas monstrueux ?
La souffrance, le prétexte de l’euthanasie
Pour justifier le recours à l’euthanasie, les partisans de l’aide à mourir mettent en avant des descriptions insupportables de douleur physique. On exhibe des patients atteints de la maladie de Charcot ou de patients d’Alzheimer moribonds. À leur décharge, la médecine officielle n’a rien d’autre à proposer que des thérapies inefficaces et iatrogènes (la prise inconsidérée de paracétamol débouche sur la greffe du foie). En revanche, la médecine naturelle couplée aux soins palliatifs apporte une solution séduisante et plus acceptable.
Le progrès de la technique physiologique et biomédicale favorise la santé tout en étendant la responsabilité des souffrants. L’homme moderne a droit à un savoir moderne sur les bienfaits et les dangers des drogues et autres procédés qui altèrent les sensations ; il a droit à l’usage autonome de ces moyens techniques modernes ; ce n’est que dans de rares circonstances qu’il aura recours à l’acte médical, et alors le droit aux services du neurochirurgien comme à la morphine ou à l’acupuncteur doit être égal pour tous et l’initiative de leur usage doit rester au malade.
Les dérives à éviter
Toute pratique thérapeutique comporte certains risques de dérives : la médecine scientifique, qui détient le pouvoir majoritaire en France, tend à faire de l’homme un être passif, esclave de procédés artificiels qu’il multiplie et qui attend sa guérison essentiellement de l’extérieur. Réfléchissez au nombre de personnes bien portantes dans votre entourage qui aujourd’hui ne dorment plus sans somnifères ou qui à la moindre angoisse absorbent anxiolytiques ou antidépresseurs. D’autres, à la plus petite douleur, ingurgitent machinalement aspirine, anti-inflammatoires ou antispasmodiques. Le seul fait d’avaler quelques pilules les soulage et les rassure. Ce comportement conditionné, qui supprime toute autre réflexion vu le résultat mécanique rapide, les maintient à force dans la facilité, l’assistance et la consommation médicamenteuse.
À l’inverse, les médecines alternatives, souvent accusées de charlatanisme, peuvent rendre l’être humain actif à l’excès comme s’il devait se sauver lui-même. Parmi les fervents de ces médecines, les personnes obsédées par la pureté de leur régime alimentaire. D’où l’apparition de « l’orthorexie » : l’obsession de manger « comme il faut » aboutit à des troubles alimentaires. D’autres s’adonnent à l’activité physique comme à un rite absolu, à la « respiration consciente » comme une panacée. Quant aux médecines à vocation plus particulièrement spirituelle ou ésotérique, il est conseillé d’être très attentif à l’intégrité et aux compétences de ceux qui les pratiquent et d’avoir fait un certain cheminement intérieur avant d’y avoir accès.
Quelle qu’elle soit, la médecine doit avant tout ne pas nuire : « Primum non nocere » (Hippocrate). Le meilleur équilibre de santé ne peut être obtenu que dans une vision la plus large et objective possible. Aucune des médecines ou des pratiques thérapeutiques existantes ne devrait être niée. Elles sont complémentaires et devraient de plus en plus collaborer et progresser ensemble jusqu’à devenir une seule et même pratique médicale beaucoup plus complète et efficace. En attendant, mieux nous en connaîtrons les fonctionnements, plus nous retrouverons le libre-arbitre de concilier celles qui sont les mieux adaptées à notre cas. Comme pour tout, la sagesse est de toujours rester dans la voie du juste milieu, sans perdre confiance dans notre propre pouvoir de guérison.
Les soins palliatifs
Lorsqu’on se retrouve au chevet de personnes qui n’ont plus que trois semaines à vivre, on observe l’angoisse que crée l’inconnu de la mort. Que les mourants soient soutenus ou non par une foi religieuse, qu’ils aient ou non une représentation apaisée de ce qui pourrait advenir de l’autre côté, tous appréhendent ce saut dans l’inconnu. Les croyances s’effondrent à ce seuil : celle en la néantisation comme celle d’une autre forme de vie. Le « Au fond, personne n’en sait rien ». Cela ne signifie pas pour autant que tous les mourants plongent avec angoisse. « Puisque c’est un mystère, rien n’interdit de s’abandonner avec confiance », confient nombre d’entre eux.
Cinq cents personnes meurent chaque jour sans avoir accès aux soins palliatifs dont ils auraient besoin. Pour rappel, moins d’une centaine de Français partent bénéficier de la mort provoquée en Belgique chaque année, bien loin d’un exil massif brandi par les militants de l’euthanasie. L’urgence est de répondre aux insuffisances criantes de notre prise en charge, qui conduit à des situations de fin de vie insupportables et alimentent le sentiment de « mal mourir » en France.
Les soins palliatifs pourraient faire l’objet d’un consensus rare, tandis que la mort provoquée est une question clivante. Avec les soins palliatifs, nous ne supprimons pas toutes les douleurs, mais il est toujours possible de les atténuer. Peu de Français savent que la loi actuelle oblige à soulager la douleur coûte que coûte, même si cela peut raccourcir la vie. Dans les cas de souffrance réfractaire, c’est-à-dire insensible aux traitements habituels, on utilise des sédatifs avec le consentement du patient pour le faire dormir et soulager sa douleur. La sédation profonde est une forme d’anesthésie générale qui élimine toutes les perceptions désagréables. Elle diminue la douleur et l’inconfort sans nécessairement entraîner une perte complète de conscience, comme c’est le cas avec l’anesthésie générale.
Prendre le temps de s’asseoir, de dialoguer et d’écouter les inquiétudes des patients restaure souvent leur paix intérieure. Il est regrettable que notre système de santé, souvent débordé, ne permette pas toujours une écoute attentive, surtout pour des questions aussi sensibles.
La médecine naturelle
Les huiles essentielles peuvent opérer des miracles. On peut les donner en inhalation sous forme de sticks inhalateurs ou en cutané avec les roll-on à bille, idéal pour une application localisée d’une synergie de plusieurs huiles essentielles.
L’olfaction est une voix unique et exceptionnelle pour harmoniser notre équilibre intérieur ou éveiller nos potentialités.
TRAITEMENT NATUREL
TOPAGIL (antalgique), 2 fois 2 gélules.
AFALG (algue Aphanizomenon) restaure l’ensemble des métabolismes.
STIMU+ (relance les défenses naturelles), 2 fois 2 gélules pendant 1 mois.
QUIET-FULL (stress, dépression), 2 fois 2 gélules.
Au laboratoire suisse Phyt-Inov, tél. : 00 41 32 466 89 14.
Les huiles essentielles
2 Flaconnages spécifiques :
Sticks inhalateurs et mèches
Kit Mémoire (Inhalateur inclus) : 21,75 €
Romarin à cinéole
Cyprès toujours vert
Encens
Kit anti-stress (Inhalateur inclus) : 21,50 €
Orange douce
Pruche
Épinette Noire
Kit insomnie (Inhalateur inclus) : 13,60 €
Lavandin super
Ravensare aromatique
Orange Douce
Kit Paix de l’âme (Inhalateur inclus) : 37,10€, dans les soins palliatifs
Pruche
Encens
Myrrhe
Orange douce
Roll-on (en percutané)
Mélanger dans l’applicateur à bille le mélange préconisé dans de nombreuses pathologies (douleurs, migraine, sinusites, torticolis, urticaire…).
Faire rouler sur les poignets l’applicateur à bille puis étaler à l’aide de l’autre poignet en les frottant l’un contre l’autre afin de bien faire pénétrer le mélange.
Vous pouvez en profiter pour le respirer afin que la sphère olfactive soit stimulée également.
À faire plusieurs fois par jour jusqu’à l’amélioration ou la guérison.
À commander à la société Kalleïs (Marque Will’Essentielles). La société dispose de 200 HE bio.
Lien pour la commande en ligne : http://mooc.flmne.org/jean-pierre.willem
Vous pouvez aussi suivre une formation en aromathérapie ou en naturopathie par vidéo en utilisant ce même lien. Tél. : 09 73 54 53 81.
Vous pouvez enfin consulter mon livre « Les huiles essentielles, médecine d’avenir » (éd. du Dauphin, 2019), où 150 maladies sont traitées.