Terme général utilisé pour désigner une inflammation ou une infection virale de l’estomac et de l’intestin qui se manifeste par une diarrhée aiguë.

C’est encore un mystère scientifique pour les virologues, mais c’est un fait : le rotavirus est parmi nous avec trois mois d’avance. Ce germe, le plus fréquemment responsable de la gastro-entérite, attaque d’ordinaire en hiver, autour de Noël et en janvier, quand les températures sont les plus basses. Pas cette année : le virus a commencé à se réveiller dès fin août, et cause des ravages. Avec une incidence de 300000 personnes en France métropolitaine, touchant les enfants de moins de quinze ans davantage que les adultes.

Si le virus a donné des premiers signes d’activité anormalement élevée dès la rentrée des classes, l’épidémie devrait durer, selon le pronostic de SOS Médecins, encore trois semaines environ. Une information réconfortante pour ceux qui sont victimes cet automne : le rotavirus ne devrait pas repasser en janvier et là où il a sévi en octobre. « En général, observe le secrétaire général de SOS Médecins, Serge Smadja, on n’observe pas deux épidémies d’un même virus la même année ». C’est ignorer l’impact climatologique et les divers bouleversements qui l’accompagnent. On ne peut rien prévoir avec une épidémie virale. On a vu nombre d’épidémies connaître plusieurs épisodes (grippe espagnole et aviaire).

Symptômes de la Gastro-entérite

Vomissements avec douleurs abdominales et diarrhée. La maladie commence souvent par des vomissements, avec ou sans douleur, puis s’installe une diarrhée avec ou sans douleur abdominale, avec de la fièvre. Mais parfois il ne peut y avoir que diarrhée, vomissements ou douleurs d’estomac ou d’intestin.

Causes

Le plus souvent, il s’agit de virus, aujourd’hui le rotavirus, mais cela peut être aussi d’autres virus ou même des abus alimentaires (pâtisseries, glaces, charcuteries, laitages, crème chantilly), ou enfin l’ingestion d’aliments souillés par des germes comme le staphylocoque ou la salmonella (conserves, pâtisseries, viandes, poissons, charcuteries).

Traitement officiel

Comment s’en prémunir ? « En se lavant les mains, très souvent », répondait le secrétaire général de SOS Médecins. À part cela, rien à faire : il n’existe ni médicament préventif ni régime alimentaire susceptible d’immuniser contre le germe, qui attaque la paroi digestive et entraîne une hypersécrétion responsable des désagréments que l’on sait. Les antibiotiques ne sont d’aucun secours. « Mais on peut recourir à des médicaments qui soulagent les symptômes, précise Serge Smadja. Il faut surtout boire beaucoup pour prévenir la déshydratation ».

Il faut éviter les aliments qui demandent plus d’efforts aux intestins (crudités, alcool, œufs, matières grasses, épices, aliments crus). Il est recommandé de prévenir la déshydratation en buvant au moins un litre d’eau par jour, et manger des bananes (qui contiennent du potassium), du riz (+ eau de riz), et de l’ail.

Tout le monde sait que les antibiotiques sont inopérants face au virus. Décidément on ignore les huiles essentielles à phénol et monoterpénol aptes à neutraliser l’ensemble des virus tout en n’altérant pas l’écosystème intestinal. De telles informations essaimées dans la grande presse font fi des médecines naturelles que pratique presque la moitié des français. Mais avant tout il faut « épargner » les lobbies pharmaceutiques.

Médecines naturelles

Homéopathie

  • Veratrum Album 7CH, Podophyllum Peltatum 15CH, Baptisia Tinctoria 7CH, 5 granules de chaque trois à six fois par jour, pendant deux à trois jours, ensuite deux fois par jour pendant sept jours.

Vomissements

  • Ipeca 7CH, nausées constantes avec vomissements qui ne soulagent pas, langue normale rose.
  • Antimonium Crudum 7CH, vomissements avec langue chargée (enduit épais blanchâtre), avec diarrhée, après un gros repas avec aliments gras et pâtisseries, ou après un bain froid.
  • Nux Vomica 7CH, poids sur l’estomac amélioré par des vomissements après un repas inhabituel avec alcool et épices, avec maux de tête, avec une langue ayant un enduit jaunâtre sur le fond. Gastro-entérite aussi après une grande colère.

Vomissements, diarrhée et fièvre

  • Veratrum Album 7CH, vomissements violents, diarrhées fréquentes, précédées de douleurs violentes, sueurs froides et pâleur, prostration, tendance à gémir, fièvre.
  • Arsenicum Album 7CH, vomissements violents aussitôt après avoir absorbé le moindre aliment, soif de petites quantités d’eau froide immédiatement rejetées, diarrhée brûlante, parfois noirâtre ou sanguinolente, suivie d’épuisement, agitation avec peur de mourir aggravée entre minuit et deux heures du matin, fièvre.
  • Mercurius Solubilis 7CH, nausées avec quelques vomissements, langue recouverte d’un enduit blanc (ou jaunâtre), gardant l’empreinte des dents, diarrhée glaireuse verdâtre précédée de douleurs, fièvre.
  • Baptisia Tinctoria 7CH, diarrhée peu douloureuse, brûlante, putride, avec sensation de brisure généralisée, prostration, confusion mentale même, fièvre, avec parfois des tâches rosées sur le ventre. Ancien médicament utilisé contre la typhoïde, c’est maintenant un bon médicament contre la gastro-entérite associé à Veratrum Album 7CH. Il supprime rapidement le virus qui peut rester en sourdine et donner des diarrhées tous les huit jours pendant plusieurs mois.

Selon les symptômes de la diarrhée

  • incontrôlable : « ça fuit tout seul » : Aloe 5CH
  • verdâtre avec beaucoup de gaz : Argentum Nitricum 7CH
  • irritant l’anus : Arsenicum Album 7CH
  • avec beaucoup de gaz et fatigue : China 5CH
  • sanglante : Ipeca 5CH
  • abondante, impérieuse, nauséabonde, jaune : Podophyllum 5CH
  • nauséabonde : Sérum Anticolibacillaire 15CH
  • avec ballonnements : Raphanus 5CH
  • très abondante avec sueurs froides, malaise, nausées ou vomissements, épuisement, crampes abdominales : Veratrum Album 7CH
  • avec vomissements et anxiété : Arsenicum Alcum 9CH
  • Avec vomissements et sueurs froides : Veratrum Album 7CH
  • Ne peut retenir ses selles : Aloe 5CH

Prendre 3 granules du ou des remèdes indiqués 5 à 6 fois par jour.

Conseils

Peu d’aliments, mais beaucoup d’eau (deux à trois litres par jour) pour éviter la déshydratation (surtout chez les petits enfants). Éviter les laitages.

Alimentation : riz blanc (boire l’eau de cuisson), carottes cuites, pommes cuites, gelée de coing, myrtilles crues ou en conserve. Associer les lactobacillus Acidophillus à forte dose pendant 3 à 7 jours.

Un médecin doit être rapidement consulté si le mal persiste.

L’argile, un décontaminant universel

Germes, virus, toxines, métaux lourds, radioactivité, rien ne résiste à l’argile, ce remède si simple et pourtant aux propriétés si puissantes.

Contrairement aux traitements composés de substances chimiques dont l’action s’étend sans le moindre discernement, l’argile a le pouvoir de diriger son action là où le corps en a le plus besoin. Elle dirige son action vers le foyer de la douleur et le foyer infectieux. Véritable « tête chercheuse », l’argile débusquerait, délogerait, désincrusterait, solubiliserait et emporterait vers les émonctoires toute micro ou macroparticule sans agresser les tissus sains avoisinants.

Les argiles sont des silicates d’alumine hydratés (kaolinite, attapulgites, smectites, illites, montmorillonites, bedeillites), auxquels s’ajoutent des minéraux naturels de notre environnement, composés de particules inférieures à deux millièmes de millimètres. Ils piègent les virus et bactéries en les fixant en bordure, à l’intérieur ou entre leurs milliers de feuillets ultramicroscopiques.

Haro sur les bactéries et les virus

Quant aux bactéries, les particules argileuses les engluent par un processus physique contre lequel il leur est impossible de se défendre. Une expérience menée à l’institut de recherche microbiologique de Mitry-Mory, en région parisienne, a démontré que 25 grammes d’une argile illite pouvait éliminer d’un demi-litre d’eau ensemencée avec 100 millions de germes par millilitre 92,16% des Escherichia coli (colibacilles), 87,3% des Enterococcus hirae (10% des infections nosocomiales), 99,7% des Staphylococcus aureus, le fameux staphylocoque doré, un germe extrêmement virulent, et 95,5% des Pseudomonas aeruginosa (pyocyanique), la terreur des hôpitaux !

Pour les virus, les particules argileuses les neutralisent. Des protocoles scientifiques ont montré que dans un milieu liquide, le rotavirus, le germe en cause dans la plupart des gastro-entérites, pouvait être capturé en moins d’une minute par une argile smectite.

Mode d’utilisation : mettre 1 cuillère à soupe d’argile surfine (smectite, illite, montmorillonite) dans un grand verre d’eau, peu minéralisée, bien mélanger et la laisser reposer toute la nuit (8 heures minimum), puis après avoir mélangé, la boire de préférence à jeun, pendant deux à trois semaines.

Compléments thérapeutiques

  • Lysovir (huiles essentielles), 2 gélules avant chaque repas pendant 5 jours, puis 2 fois 2 gélules pendant 8 jours (selon l’évolution)
  • Orthoflore (pré et probiotiques), 1 gélule le matin à jeun pendant 15 jours
  • Propolis brune, 4 fois 2 gélules pendant 10 jours
  • Vitamine C Cynorrhodon, 2 fois 2 gélules pendant 10 jours

Laboratoires PHYT’ INOV. Tel : 0041 324 668 914