L’authenticité de la maladie du syndrome de fatigue chronique a été reconnue en 1987, puis en 1992 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

25% des humains sont plus ou moins fatigués. Toutefois pour parler de syndrome de fatigue chronique (SFC, anciennement appelé Encéphalomyélite Myalgique), certains critères doivent être remplis.

Considérée comme une maladie neurologique, elle apparaît souvent de façon soudaine, entraînant une détérioration rapide et importante de la santé.

Le syndrome de fatigue chronique comporte des signes cliniques qui ont des répercussions importantes sur les activités professionnelles et personnelles : notamment des douleurs musculaires et articulaires, et un malaise généralisé.

Les signes cliniques

On recense un ensemble de signes cliniques :

– Fatigue d’installation rapide, durant depuis plus de six mois, à la fois physique et intellectuelle, non améliorée par le repos, réduisant l’activité

– Malaise ou fatigue intense après les exercices physiques

– Des douleurs musculaires inexpliquées, assez similaires aux douleurs causées par la fibromyalgie (chez près de 70 % des personnes atteintes)

– Douleurs articulaires migratrices, sans gonflement (72 %)

– Troubles du sommeil non récupérateur (92 %)

– Céphalées (90 %), évocatrices quand elles sont récentes

– Fièvre modérée ou frissons, par intermittence (92 %)

– Bouffées de chaleur (60 %)

– Troubles digestifs (80 %)

– Pertes de mémoire et/ou difficultés de concentration et/ou irritabilité (95 %)

– Photophobie (crainte de la lumière) et/ou scotome transitoire (tache de cécité dans le champ visuel) (75 %)

Atteinte du carrefour ORL :

– Douleurs de gorge avec parfois pharyngite (85 %)

– Ganglions cervicaux et/ou axillaires douloureux ou hypertrophiés (50%)

– Écoulement nasal récidivant (60 %)

Atteinte de quatre grands systèmes :

– Problèmes ou cognitifs : confusion, pertes de mémoire à court terme, difficulté à se concentrer, désorientation, difficulté à faire la mise au point visuelle, hypersensibilité au bruit et à la lumière, etc

– Manifestations du système nerveux autonome : difficulté à rester en position verticale, chute de pression en se levant, impression d’étourdissement, pâleur extrême, nausée, syndrome de l’intestin irritable, besoin fréquent d’uriner, palpitations, arythmie cardiaque, etc

– Manifestations neuroendocriniennes : instabilité de la température corporelle (périodes de transpiration, sensation fiévreuse, extrémités froides, intolérance aux températures extrêmes), changement de poids important, etc

– Chute des défenses immunitaires qui donne lieu à des maux de gorge fréquents, symptômes grippaux à répétition, apparition d’allergies ou d’intolérances alimentaires, etc.

Fréquence

150000 personnes en souffrent en France. Les femmes sont plus nombreuses à en souffrir que les hommes.

Ce syndrome est plus fréquent entre 20 ans et 40 ans, mais peut toucher n’importe quel groupe d’âge.

Causes

Survenue au décours d’une maladie infectieuse (90 %) : mononucléose infectieuse, maladie de Lyme, infections bactériennes et surtout virales.

L’hypothèse d’une infection virale ou bactérienne est de plus en plus considérée, dès lors qu’on peut identifier une infection comme élément déclencheur. Cette infection pourrait entraîner par la suite un dysfonctionnement du système immunitaire parfois avec un emballement qui débouche sur des maladies auto-immunes.

Pour certains, elle est liée à l’exposition à certains pesticides ou insecticides, une anesthésie, un traumatisme physique, des vaccins, des polluants qui se comportent comme des co-facteurs.

Ainsi le SFC serait la conséquence d’une réponse immuni­taire, déclenchée par un agent infectieux mais qui, au lieu de s’arrêter au bout de quelques semaines, persiste indéfiniment. Une telle dégradation du terrain génère une chute de l’énergie et explique fort bien l’asthénie physique et intellectuelle.

Bilan biologique

– Une baisse du taux des endorphines.

– Une baisse de la sécrétion du cortisol.

– Une élévation du taux de sérotonine cérébral.

– Une baisse du débit sanguin dans certains régions du cortex cérébral et dans le tronc cérébral

– Une élevation de la néoptérine qui témoigne d’un ébranlement immunitaire signant une virose ou une affection à composante immunitaire

Évolution

Le pronostic est sévère chez l’adulte. Certes il n’y a pas danger de mort, mais les symptômes persistent à long terme chez 90 % des patients.

Le syndrome de fatigue chronique évolue de manière très variable. Ses manifestations les plus aiguës durent en général 2 ans et peuvent revenir de manière cyclique. Les signes cliniques ont tendance à regresser avec le temps. Tout le monde ne guérit pas complètement, mais progressivement, la majorité des personnes atteintes retrouvent une bonne partie de leurs capacités. On estime que la fatigue disparaît généralement au bout de 5 ans en moyenne, sachant qu’une fatigue devenant plus intermittente est sans doute sur le point de disparaître.

Par ailleurs, l’emballement immunitaire (le système immunitaire TH3) est pouvoyeur d’auto-immunité. Au cours du SFC certaines maladies auto-immunes font irruption (syndrome de Gougerot-Sfogren, thyroïdite d’Hoshimoto, polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux, diabète type I…)

Diagnostic différentiel

On peut comprendre que les médecins soient désemparés face à cette maladie qui fait irruption  « comme un coup de tonnère dans un ciel serein ». Ainsi il faut savoir écarter certains diagnostics.

La fibromyalgie

Maladie décrite en 1975 par un psychiatre canadien, la fibromyal­gie est le mot fourre-tout qui désigne diverses maladies comme la spasmophilie, les polyarthrites et les états dépressifs avec rhuma­tismes. Elle est très controversée en Europe. Faire un diagnostic sur dix-huit points douloureux sur le corps (que peut avoir tout rhu­matisant ou tout spasmophile), sur un dérouillage matinal (comme tout rhumatisant), sur une baisse de la force musculaire (comme les spasmophiles et les rhumatisants), sur une grande fatigabilité (comme beaucoup de rhumatisants, de spasmophiles et de gens dépressifs), sur des perturbations du sommeil (comme une grande quantité de gens) paraît contestable. On peut dire que c’est un diagnostic d’« élimination » fait après avoir écarté les autres diagnostics. Comme beaucoup de spécialistes et de professeurs se sont spécialisés dans la fibromyalgie, elle ne peut pas être remise en question.

Ces états de « fibromyalgie » font suite à une accumulation de chocs psychologiques, d’affections virales (mononucléose, cytomégalovirus), à une maladie de Lyme, à un épuisement (vie hyperactive et stressante) ou enfin à certains vaccins (contre l’hépatite B).

Certains médecins nient encore l’organicité de la fibromyalgie, consi­dérant les patients comme des hypochondriaques ou des dépressifs masqués ou quelque autre psychopathie mineure.

Signes en faveurs de la fibromyalgie

Signes communs aux deux maladies

Signes en faveur de la fatigue chronique

Douleurs à la palpitation de certains points précis (22 points à explorer) Douleurs musculaires et tendineuses multiples Apparition au décours d’une virose ou de certaines vaccinations
Cortège fonctionnel fréquent : colite, cystites, céphalées, nérvosisme Fatigue physique et intellectuelle avec intolérance aux efforts Insensibilité à la palpation des points fibromyalgie

Troubles du sommeil

Douleurs de gorge fréquentes

Fièvre modérée intermittente fréquente

Cette identification est essentielle, car elle débouche sur un traitement différent. Alors que la fibromyalgie, est très souvent fortement diminuée par un régime alimentaire bien choisi (le régime hypotoxique du Dr Seignalet), la fatigue chronique ne dispose d’aucun traitement officiel efficace.

La dépression

Certains auteurs lui attribuent une origine psychiatrique, notamment une sorte d’état dépressif, couplé à une importante somatisation. Mais on n’est pas sur la bonne voie car :

– Les antidépresseurs et la psychothérapie n’apportent aucun bénéfice.

– Ces patients ne sont pas des dépressifs, parcequ’ils ont envie de travailler, de reprendre leurs activités, de participer à la vie, mais qui ne le peuvent pas en raison de leur état d’épuisement.

– Quand une dépression nerveuse survient, elle n’est pas primitive, mais réactionnelle, se décourageant devant ses souffrances et son handicap chronique.

Traitement officiel du syndrome de fatigue chronique

Le médecin ne peut relier tous ces symptômes à une maladie quelconque. Parfois un un épisode infectueux : une infection virale ou bactérienne.

La médecine classique ne dispose d’aucun traitement efficace. L’exercice physique forcé tout comme le repos prolongé échouent. Les antidépresseurs, la psychothérapie ne donnent rien. Les corticoïdes, les immunoglobulines intraveineuses n’ont que des effets douteux.

Seule une médecine de terrain avec son approche globale peut solutionner en partie ou totalement cette pathologie complexe.

Dès lors que le traitement n’est pas spécifique, de nombreuses approches sont envisagées pour viser à diminuer le plus possible l’épuisement des malades :

– Suivre des règles d’hygiène de santé et de diététique

– Rééducation musculaire très lente (parfois des séances de seulement 2 minutes 2 à 3 fois par semaine au début)

– Rechercher et soigner les foyers d’infection (dents, sinus…)

– Régulation du sommeil

– Eliminer les facteurs d’allergie (fréquentes dans ce syndrome)

– Equilibrer la flore intestinale altérée par de nombreux produits chimiques

– Traiter les troubles respiratoires

– Sans oublier de recourir à une des nombreuses approches psychologiques auxquelles l’acupuncture peut s’avérer efficiente par la restauration de l’équilibre énergétique

– Relaxation, sophrologie, méditation, yoga

– Thérapie comportementale, soutien psychologique

Médecine de terrain et traitements naturels contre le syndrome de fatigue chronique

Dans toute bonne médecine, il faut identifier la cause. Le processus responsable du SFC est-il un virus, une bactérie ou un ensemble de co facteurs ? Cela suppose une batterie d’analyses pour cibler le ou les coupables.

Face aux virus, une seule solution : les huiles essentielles. Elles ont fait leurs preuves.

Face à la présence de métaux lourds, omniprésents dans l’environnement et dans la nourriture (poissons, légumes) il faut chélater (Xenosulf Labo Le Stum)

Face aux intolérances alimentaires et aux allergies fréquentes dans ce syndrome en premier lieu il faut éradiquer les perturbateurs. En un deuxième temps, procéder à la restauration du terrain.

Ce syndrome comportant un ensemble de signes cliniques, les différentes médecines complémentaires qui disposent d’une litanie de compléments alimentaires sont aptes à colmater chaque signe clinique (dépression, état de stress, insomnie, angoisse, fatigue, troubles du transit, foyers infectueux, troubles respiratoires, douleurs, troubles cognitifs.

Les intestins

C’est la première cible des aliments et des remèdes chimiques antigéniques. La muqueuse intestinale est agressée, elle devient poreuse et laisse passer les débris alimentaires, les virus et les minéraux. Rappelons que l’intestin est le 2ème cerveau.

La seule prévention qui vaille ne peut donc être que l’éviction d’un maximum possible d’antigènes, notamment ceux auxquels on est exposé au long cours : les médicaments de synthèse en particulier : les biphosphonates (déminéralisation) les IPP (RGO, gastrite) les statines (cholestérol) les béta-bloquants, la pilule, le traitement substitutif hormonal (ménopause), l’aspartame, le glutamate.

Sans oublier les expositions aux toxiques professionnels et environnementaux… Tous ces corps induisent une hyperperméabilité intestinale, un stress oxydant et des radicaux libres oxygénés (RLO).

Ces antigènes sont omniprésents dans le modèle socio-économique de tous les pays occidentaux ou qui ont adopté le mode de vie à l’occidentale en particulier les aliments antigéniques.

Les aliments antigéniques

Le seul fait de procéder à l’éviction des 4 principaux aliments inducteurs d’intolérances alimentaires : céréales à gluten, laits animaux, soja, maïs, suffit en trois à six mois à guérir les troubles digestifs et à réduire notablement le syndrome plurimétabolique.

Les caséines contenus dans les laitages et surtout fromages sont constituées de 80% de phosphoprotéines (le lait maternel n’en contient que 10%) qui induisent une malabsorption intestinale avec parfois une atrophie villositaire qui entraine une fuite de minéraux (calcium, magnésium, potassium) de vitamines B, si indispensables à nombre de métabolisme, et de vitamine.

Ces caséines induisent une déminéralisation et ostéoporose. Par ailleurs, les caséines bloquent et précipitent les polyphénols (flavinoïdes) qui représentent des anti-oxydants abondants dans les légumes, les fruits, le thé, le chocolat. A quoi sert-il de prendre 5 fruits et légumes par jour ?

Traitement naturel des différents symptomes (sans oublier que le traitement de la cause est essentielle)

  • Fatigue

Homéopathie

Arnica 9CH 10 granules 1 fois

Nux Vomica 9CH 3 granules le matin

Kalium phosphoricum 9CH 3 granules matin et soir

Oligo-éléments : cuivre-or-argent 1 ampoule le matin 2 boites.

Cynorrhodon vit C : 2 fois 2 gélules (labo Phyt’Inov) Tél : 0041324668914

Magnésium : Bio Mag 2 fois 2 cp ou Magnetione 2 gélules/jour  Labo Le Stum (Tél : 0297881588)

  • Infections virales

Prendre des huiles essentielles à Phénol ou Monoterpenol

Lysovir 2 gélules avant les 3 repas 3 semaines, puis 2 fois 2 gélules 15 jours (Labo Phyt’Inov)

  • La dépression

Elle est consécutive à la maladie et non la primum movens.

Le Millepertuis convient aux dépressions modérées.

En gemmothérapie : le figuier, le bouleau et le noisetier.

Les huiles essentielles sont efficaces : Bois de rose, cammomille noble, Ravensare aromatique

Un produit : Tryptomil (tryptophane, Millepertuis, Magnésium, Vitamine B6) 2 fois 2 gélules (Labo Fenioux)

  • Le stress

Cet état d’anxiété chronique mine l’organisme et fait chuter les défenses immunitaires

Plantes : le griffonia, Eschaltzia californica, la passiflore

Une HE : le Neroli (fleur d’oranger bigaradier), c’est un prozac-like. 2 gouttes sur le plexus cardiaque.

2 produits : quiet-full 2 fois 2 gélules (Labo phyt’Inov),

Safrazen 1 capsule matin et soir (Labo Fenioux).

  • Crise d’angoisse

Granions ou microsol de lithium : 2 à 3 ampoules par jour

Homéopathie : Ignatia 7 CH : 10 granules à renouveler

Si palpitations : Spigelia 7 CH 3 granules toutes les 10 minutes

  • L’insomnie

La mélatonine (circadine 2 mg): 1gélule le soir

HE : Basilic, Mandarine, Verveine

Gemmothérapie : Figuier, Tilleul, Romarin

Un produit : Morphéa (coquelicot, mélatonine, Vit B1 et B6) Labo Fenioux. Tél :0254271694

  • Dysbiose intestinale

Il faut réparer la muqueuse devenue poreuse

Orthoflore (pré et probiotique) 1 gélule le matin à jeun (Labo Phyt’Inov)

Propolis brune (désinfection intestinale) 3 fois 2 gélules

Si diarrhée : psyllium blond (Naturalia)

  • Maladie auto-immune

Immunoregul 2 gélules avant les 3 repas- 1 semaine puis 3 gélules/jour De longs mois. C’est le seul immuno régulateur naturel (Labo Phyt’Inov)

+ le traitement selon la maladie auto-immune.

  • Allergies, intolérances alimentaires

Manganèse-cuivre oligosol : 1 ampoule le matin à jeun

Ribes nigrum : Bourgeons macerat glycérine 1D 1 flacon 125 ml 2 fois 40 gouttes

Allergarum 2 cuiller-mesure le matin au lever

2 cuiller-mesure le soir au coucher 3 mois

Labo Han Biotech (Tél : 0388235831)

Enzy 20 (ensemble d’enzymes digestives) 2 fois 2 gélules 2 mois

Labo Phyt’Inov