Les bactéries, ces organismes microscopiques trop vite associés à des êtres indésirables, sont en réalité nos amies. Notre corps en abrite une quantité considérable : 40000 milliards qui colonisent le tube digestif. Près de dix fois plus que nos cellules ! Elles forment des microbiotes encore appelés « flore intestinale », de petits écosystèmes dans lesquels, un grand nombre d’espèces de microbes, champignons et levures sont présentes simultanément, en une véritable harmonie : ces bactéries amies assurent notre équilibre intestinal, mais aussi général. En effet, elles collaborent également avec le système immunitaire intestinal pour combattre les agents pathogènes.

Elles fabriquent des molécules chimiques, notamment des neurotransmetteurs (sérotonine, noradrénaline, dopamine …). Le rôle du microbiote est si étendu – et loin d’être totalement exploré ! – qu’un déséquilibre (la dysbiose) pourrait être impliqué dans de nombreuses maladies de notre civilisation.

Nous n’avons en effet pas UN mais DES microbiotes : sur la peau, dans la bouche, le nez, la gorge, les oreilles, les poumons, les parties génitales et l’intestin. On a même découvert un microbiote mammaire en fin de grossesse et un microbiote placentaire. Tous évoluent et se reconstituent en permanence.

Des chiffres impressionnants

Deux kilos, c’est le poids que pèse l’ensemble des bactéries qui nous habitent. Plus lourd que notre cerveau !

3,3 millions de gènes différents, appartenant à plus de 1000 espèces différentes, ont été identifiés dans le séquençage des bactéries contenues dans les selles humines (étude MétaHIT).

10 à 10 000 milliards, c’est le nombre de bactéries que contient un seul ml de selles pré1evées dans le côlon !

La flore intestinale

Les saisonnalités de nos conditions de vie, et cadres de vie influencent et font évoluer en permanence les besoins qualitatifs en défense immunitaire et en apports nutritionnels de notre organisme. En automne, pour soutenir et faciliter l’adaptabilité de l’organisme aux nouvelles conditions climatiques, il est salutaire de conforter, adapter, ajuster et réguler la flore intestinale à cette évolution saisonnière sur le plan alimentaire et immunitaire.

Les communautés microbiennes hébergées par le corps humain participent activement à sa biologie et à sa santé et influencent profondément sa physiologie. Elles aident à la digestion de la cellulose et en se nourrissant de l’alimentation de l’hôte, elles fabriquent de nouveaux nutriments tels des vitamines et contribuent à éliminer certains poisons. Ces colonies microbiennes intestinales sont évolutives et jouent un rôle essentiel dans l’éducation du système immunitaire. Grâce à elles, l’intestin sera capable de reconnaître et tolérer certaines bactéries utiles ou neutres pour l’organisme, pour les héberger et d’identifier d’autres bactéries pathogènes, pour les combattre. On a relevé de fortes et significatives liaisons entre les perturbations de la qualité et de la diversité de la flore intestinale et de nombreuses maladies notamment, 1’obésité, les allergies, les maladies inflammatoires chroniques intestinales, le diabète, la stéatose hépatique, le cholestérol en excès, les dysfonctionnements et le vieillissement du système immunitaire…

Cette flore spécifique est un écosystème dynamique et évolutif dans l’espace et dans le temps.

L’équilibre et la qualité de la flore intestinale se constituent et s’adaptent progressivement et en permanence, de la naissance à la sénescence. Les conditions environnementales, l’hygiène et les apports nutritionnels et médicinaux jouent des rôles importants dans la qualité de cette colonisation bactérienne.

A la maturité, la flore est organisée en un écosystème hiérarchisé, où les grands équilibres entre espèces varient en fonction des modifications du régime alimentaire ainsi que du milieu et du mode de vie.

Dans l’avancée en âge, la flore se raréfie tandis que de nouvelles espèces apparaissent. Ces modifications qualitatives et quantitatives du microbiote expliqueraient la plus grande sensibilité des personnes âgées à l’infection. Ce qui justifie l’apport de prébiotiques et de probiotiques alimentaires d’influence positive au carrefour des rythmes annuels et de la vie.

Les aliments prébiotiques

Ce sont des nutriments qui exercent un effet bénéfique sur les bactéries saprophytes (amies) de la flore intestinale, influent sur son métabolisme bactérien et contribuent à modifier l’équilibre entre les différentes espèces s’y trouvant.

Chacun son microbiote

Le plus important de tous, celui où se trouvent 90% des bactéries de notre corps, est le microbiote qui colonise notre intestin.

Connu depuis environ un siècle, on l’étudie sérieusement depuis seulement une vingtaine d’années, les moyens technologiques récents permettant de faire des observations impossibles auparavant.

Cette flore intestinale transforme les aliments que nous avons ingérés et facilite le travail de notre organisme qui gagne ainsi 20 à 30% d’énergie supplémentaire. Elle rend certains nutriments assimilables, secrète des substances chimiques qui nous sont nécessaires, comme la vitamine K qui participe à la coagulation du sang et évite les hémorragies.

Elle a aussi un rôle important sur notre immunité, en entrant en compétition avec les germes pathogènes et en sécrétant des substances antibactériennes. Nos bonnes bactéries échangent des substances pour communiquer entre elles, sans que l’on sache exactement comment.

Tels l’ADN ou les empreintes digitales, chaque flore intestinale est unique dans sa composition, même si toutes ont des fonctions similaires. Les chercheurs y repèrent les pourcentages de différents grands types de bactéries, qu’ils commencent à relier avec diverses pathologies.

Pistes multiples

La dysbiose est une piste prometteuse pour comprendre l’origine de certaines maladies (inflammatoires, auto-immunes, psychologiques). D’où, l’autre dénomination, plus récente, de l’intestin : le « deuxième cerveau ». Des recherches de transplantation de microbiote sur des souris permettent de transférer, d’un animal à l’autre, des caractéristiques comportementales, comme l’agressivité.

Dans les cas de naissance par césarienne, les risques de maladies contemporaines (cœliaque, asthme, diabète) augmentent ; l’intestin du nourrisson n’étant pas ensemencé par la flore de sa mère comme il l’aurait été dans un accouchement par voie basse : ces nouveau-nés sont frottés avec le microbiote vaginal de leur maman.

1/ Un allié contre le stress

Sans microbiote intestinal, il ne pourrait pas y avoir de développement cérébral harmonieux. En témoignent diverses études réalisées chez le rongeur. « Si on le prive de microbiote avant la naissance, la gaine de myéline entourant les cellules nerveuses se développe de façon anormale, ce qui altère le développement cérébral », relate le Pr Emmanuel Haffen, psychiatre

Par ailleurs, ces animaux privés de microbiote sont incapables de faire face à un stress (absence de réaction ou, au contraire, hyperactivité). On en déduit qu’une dysbiose chez l’humain pourrait favoriser une hyperréactivité au stress due à un déséquilibre du microbiote qui augmente la perméabilité intestinale : la paroi laisse alors passer des fragments de débris alimentaires, de virus et de bactéries dans la circulation sanguine ; auquel s’ajoute une inflammation peu intense, mais permanente, qui se propage peu à peu jusqu’au cerveau et modifie l’activité des neurotransmetteurs au niveau cérébral.

2/ Un lien avec la dépression

On retrouve aussi une altération du microbiote dans certaines pathologies neuropsychiatriques (schizophrénie, syndrome bipolaire, autisme, dépression …). Des études révèlent que «certains types de bactéries sont d’avantage associés au risque de dépression et de ses pathologies connexes comme le syndrome de fatigue chronique, et que d’autres types de bactéries lorsqu’elles sont sous-représentées, témoignent de la sévérité d’un épisode dépressif» indique le pr Haffen.

Lorsqu’il y a une déficience d’un neurotransmetteur, certains symptômes, tels que déprime, anxiété et dépression, apparaissent. Ce sont précisément ces symptômes qui ont permis de les identifier :

Dopamine, noradrénaline, sérotonine sont les trois neuromédiateurs principaux de l’activité cérébrale pour nos humeurs, émotions et pensées et notre comportement.

3/ A l’origine de l’obésité

La sévérité de l’obésité est directement corrélée à la pauvreté du microbiote. En effet, 75 %des patients souffrant d’obésité morbide ont un microbiote très pauvre en diversité : un chiffre qui passe à 25 % chez ceux en surpoids et de 10 à 15 % chez les sujets ayant un poids normal. Les mécanismes en cause restent à préciser. Mais l’implication du microbiote intestinal dans la survenue de l’obésité ouvre de nouvelles perspectives de traitement.

Lactobacillus gasseri est une souche de probiotiques connue pour renforcer les défenses naturelles. Mais la particularité de cette souche a été mise en évidence lors d’études scientifiques : sa capacité à réduire la graisse adipeuse et à favoriser la perte de poids.

La souche Lactobacillus plantarum a des effets sur la réduction du poids corporel et l’accumulation de la masse grasse, réduction des taux de cholestérol et triglycérides, amélioration de la fonction hépatique.

Les souches Bifidobacterium animalis lactis et Lactobacillus acidophilus viennent compléter cette formule pour rééquilibrer le transit et favoriser la réduction des ballonnements.

Par ailleurs ces souches sont résistantes aux sucs gastriques et sels biliaires.

Pour réduire l’excès de graisses nous disposons de ferments lactiques (probiotiques) et de polyphénols, initiateur d’un microbiote adipo-réducteur.

L’ensemble de ces bactéries assurent une :

  • Action sur l’absorption lipidique.
  • Stimulation de l’excrétion fécale des graisses.
  • Réduction de la masse grasse abdominale, de l’indice d’IMC et du tour de taille et des hanches chez les individus supplémentés.

Le complexe LACTO-HANSLIM associe un amalgame de lactobacilles et une combinaison d’extraits polyphénoliques de fruits et de plantes. Il représente une complémentation alimentaire indiquée pour l’émergence et la constitution d’une flore intestinale spécifiquement adipo-réductrice.

Les probiotiques adipo-réducteurs

Les qualités amaigrissantes de certaines espèces de probiotiques ont été démontrées chez la souris et chez l’homme : les lactobacilles Lb Gasseri, Rhamnosus, Plantarum et Reuteri font parties des espèces de lactobacilles les plus étudiées et sont reconnues comme les plus efficaces. Ce sont les bactéries lactiques qui ont été retenues pour former l’amalgame probiotique dont les souches probiotiques de LACTO-HANSUM ont été développées, sélectionnées et récoltées dans un milieu végétal constitué de choux fermentés (Kimchi), puis micro-encapsulées afin de préserver et conserver toute leur vitalité et leur aptitude à coloniser les microbiotes.

Les polyphénols

Ils sont bénéfiques à l’implantation des probiotiques adipo-réducteurs. Ils sont extraits du kaki, du goji, du citron et du thé vert qui ont été criblés et triés selon un procédé exclusif pour maximiser leur teneur en flavonoïdes spécifiques, particulièrement indiqués :

  • Pour favoriser et faciliter l’implantation et l’action de nouveaux probiotiques dans le microbiote.
  • Pour prévenir et régulariser l’excès pondéral, régénérer et revitaliser l’activité du foie, stimuler et optimiser la gestion énergétique de l’organisme.
  • Assurer la maintenance qualitative de la flore intestinale

LACTO-HANSLIM : l’artisan d’un microbiote anti-adiposité.

Après environ 2 mois, temps nécessaire pour une bonne implantation, le microbiote va jouer pleinement son rôle régulateur des graisses sous-cutanées, viscérales, hépatiques et sanguines (cholestérol et triglycérides). Et il continuera à le jouer encore un certain temps, même après l’arrêt de l’apport de probiotiques.

Mode d’emploi : 2 gélules matin, midi et soir aux repas.

Durée optimale de prise : 2 à 3 mois. Cette durée peut être prolongée à volonté jusqu’à obtention du résultat désiré.

Présentation : Boîte de 180 gélules.

  • 1 boite (1 mois) : 41€
  • 2 boites (2 mois) : 76€

4/ Les allergies et les intolérances alimentaires

ALLERGARUM est un régulateur immunitaire digestif et antiallergique efficient et bien toléré.

Le Lactobacillus Plantarum est un germe probiotique des plus polyvalents. Il se trouve dans le matériel végétal et le tractus gastro-intestinal des humains. Il est utilisé dans la fermentation des aliments depuis des centaines d’années.

C’est un facteur de bonne santé digestive, doté de la capacité de détruire les agents pathogènes et de préserver les nutriments essentiels, les vitamines et les antioxydants dont il favorise la biodisponibilité.

Il est particulièrement efficace dans la prévention des allergies et des intolérances. Plusieurs études comparant l’activité du Lactobacillus Plantarum à celle d’autres variétés de micro-organismes probiotiques ont montré sa plus grande efficacité dans la réduction de l’immunoréactivité dysfonctionnelle avec une réduction de pratiquement 99% des phénomènes.

On a également démontré que l’utilisation du Lb Plantarum augmente la synthèse des acides aminés essentiels, améliore l’état du foie et réduit l’inflammation des muqueuses intestinales. La présence dans les intestins d’une colonie active de Lactobacillus Plantarum renforce la perméabilité de la muqueuse intestinale, empêche les bactéries nuisibles de se fixer, régénère la flore utile, réduit l’intolérance digestive, les ballonnements abdominaux, normalise la fréquence des selles et empêche la prolifération mycosique prévenant la dysbiose due à l’utilisation des antibiotiques.

Les probiotiques se présentent donc comme un agent modérateur de la réaction et de l’ampleur d’une réaction allergique. Consommé en prévention ils favorisent un meilleur contrôle de la sensibilité du système immunitaire aux allergènes.

Le vieillissement et les intolérances alimentaires sont associés à un remodelage du système immunitaire, caractérisé par une activité inflammatoire croissante associée à une diminution de la capacité d’adaptation des mécanismes de l’immunité.

Ils contiennent du curcuma qui aide au maintien de la résistance aux allergies, du cuivre, du sélénium, de la vitamine C et du calcium qui contribuent au fonctionnement normal du système immunitaire et des enzymes digestives.

Mode d’emploi : prendre le contenu d’une ou 2 cuillères doses (1-2g) le matin à jeun et le soir au coucher directement dans la bouche dans un liquide froid ou tiède. Cette dose peut être augmentée à six cuillères doses (6g) par jour en cas de besoin.

Boite de poudre soluble -100g.

Lire mon livre : Les intolérances alimentaires Ed. Trédaniel

5/Le microbiote de la sphère buccale (gingivale, parodontale et dentaire)

La sphère buccale est la principale ouverture du corps humain sur l’environnement. Reliée à tout le reste du corps c’est la voie majeure de pénétration des éléments nécessaires à l’entretien et au fonctionnement de l’organisme. C’est aussi un lieu particulièrement septique (Infectieux) car exposé et propice à la colonisation et au développement des germes et des facteurs pathogènes. C’est pourquoi, outre le système immunitaire général de l’organisme, il existe un système local de défense que l’hygiène dentaire quotidienne contribue à maintenir et renforcer.

Protection bucco-dentaire

Prendre soin de ses dents et de sa bouche, c’est prendre soin de son organisme et de son corps en général. Une bonne hygiène buccale est capitale, car il existe de plus en plus de preuves que l’état des dents et des gencives influe sur la santé générale. La cavité buccale est en relation directe avec l’ensemble de l’organisme. Les maladies de la bouche ou des dents peuvent être la manifestation de maladies générales, ou inversement, être à l’origine d’aggravation de ces affections. Pour exemple, les endocardites infectieuses (une lésion de la tunique interne du cœur) sont dues le plus souvent à des streptocoques d’origine dentaire. Bien des complications générales et insoupçonnées peuvent être engendrées par la mauvaise condition sanitaire de la bouche et des dents : néphrites (infections du rein), rhumatisme articulaire aigu, sinusites, infections O.R.L. récidivantes (laryngites, angines, bronchites) et bien d’autres troubles : digestifs, respiratoires, cardiovasculaires.

Ce qui se passe dans la bouche a un impact significatif sur tous les autres organes de notre corps.

Une formule innovante : BUCONORM

Elle associe un complexe vitaminique et minéral dans un support à base de xylitol édulcorant non cariogène et régulateur du pH de la cavité buccale à un complexe probiotique défensif contre les germes pathogènes : les lactobacillus salivarius et rhamnosus sous forme microencapsulée, à dissolution salivaire, renforcés et potentialisés par les pro-anthocyanidines de la canneberge.

BUCONORM est un facteur efficient d’amélioration de la physiologie de la cavité buccale et de prévention des affections bucco-dentaires ainsi que de leurs conséquences au niveau de l’organisme en général :

  • Prévention des problèmes carieux, gingivaux et parodontaux et de caries.
  • Prévention des risques parodontaux accrus chez les femmes enceintes, les diabétiques et les fumeurs.
  • Prévention des risques bucco-dentaires liés à l’usage de contraceptifs oraux, antidépresseurs, chimiothérapies anticancéreuses.
  • Prévention des perturbations de l’écosystème buccal liées à l’avancée en âge (déficit salivaire avec sécheresse buccale, rétractation de la gencive qui agrandit les niches bactériennes), manipulation de prothèses dentaires, carences nutritionnelles, déficience du système immunitaire.
  • Prévention des perturbations pathologiques et métaboliques au niveau général, initiées par les troubles et affections bucco-dentaires.
  • Réduction des gingivites, parodontites, mauvaise haleine.

Mode d’emploi

Prendre 1 cuillerée-dose (3 g) le soir au coucher, mastiquer et laisser fondre doucement pour assurer un maintien prolongé dans la bouche. Il est recommandé de ne plus prendre de nourriture ni de boissons, pendant les 3 heures qui suivent la consommation de BUCONORM.

Les aliments fermentés

Un apport d’aliments fermentés, en particulier pendant la saison automnale et hivernale est conseillé, c’est le meilleur « engrais » régénérant pour la flore. La sagesse populaire a vérifié, bien avant la science, son intérêt et son efficacité sur le plan diététique et sanitaire… (choucroute, légumes fermentés, lait fermenté…). Il existe plus de 3500 aliments fermentés à travers le monde depuis des siècles.

L’un d’entre eux, le KIMCHI a été classé comme un des cinq aliments les plus sains du monde. Il est particulièrement indiqué pour conforter, régénérer et adapter la flore utile à l’environnement climatique et alimentaire. En Corée, le KIMCHI est une préparation alimentaire ancestrale et traditionnelle à base de choux, d’ail, de radis noirs, de piments rouges, de légumes et d’épices fermentés. Le KIMCHI est reconnu pour sa richesse en bactéries probiotiques, lactobacillus, enzymes, vitamines, minéraux et métabolites divers.

De nombreux travaux et études cliniques ont démontré que les colonies probiotiques du KIMCHI contribuent à l’installation et au développement d’une microflore équilibrée et biologiquement active, en stimulant le potentiel de défense et la fonction immunitaire et en renforçant la génération de bactériocines et d’acide lactique dans les intestins. Ces colonies facilitent la fonction hépatique, elles assurent la détoxication du milieu intestinal en stimulant sa colonisation et en assurant une multiplication des germes saprophytes au détriment des germes pathogènes et de putréfaction.

Cet effet probiotique au niveau des intestins améliore la régulation du transit intestinal en favorisant une meilleure adéquation entre la motricité de l’intestin grêle et l’absorption digestive. La principale conséquence est une régularisation du rythme, du volume et de la consistance du bol fécal. Il favorise aussi un ajustement du métabolisme du cholestérol et des utilisations des graisses et la prévention de certains dysfonctionnements de la multiplication cellulaire au niveau intestinal (les cellules du gros intestin se renouvellent tous les 4 jours).

On trouve le KIMCHI dans le PROKITIC

PROKITIC est un complexe probiotique très riche en bons germes (plus de 10 milliards de germes au gramme) associé à un prébiotique végétal (validé par 1500 années de saine culture alimentaire), fort similaire au milieu intestinal naturel, contribue à restaurer rapidement et très naturellement l’équilibre de la flore intestinale. Il est source d’amélioration du tractus digestif et de la digestion, du fonctionnement et du transit intestinal, de l’immunité et de la résistance aux agressions de l’environnement. Son apport régulier contribue à réguler le cholestérol, à maintenir la salubrité du milieu intestinal par neutralisation des germes pathogènes intestinaux, à réguler les rythmes biologiques intestinaux et somatiques, à prévenir et à retarder les effets de l’âge.

Mode d’emploi du PROKITIC :

2 à 3 gélules matin et soir avant le repas.

Ingrédients : Poudre de Kimchi (choux, radis noir, ail, poireau, sucre, amidon de blé, poivron rouge, gingembre) à teneur stabilisée en Lactobacillus microencapsulé de Kimchi dosée à 15 milliards de germes (lactococcus lactis, lactobacillus casei, lactobacillus plantarum et poudre d’algues laminaires).

Présentation : Boite de 120 gélules (pour 1 mois). Labo Han Biotech Tel : 03 88 23 58 31

Evaluer son microbiote

  • Le test respiratoire basé sur le principe que les fruits et légumes provoquent une fermentation dégageant de l’hydrogène, consiste à vérifier la fermentation d’abord à jeun, puis après absorption de 2 sucres :
  • Du lactulose, sucre indigeste qui, en 2 heures doit arriver au côlon et fournir de l’hydrogène.
  • Du fructose sucre assimilable qui, s’il n’est pas absorbé, provoquera une augmentation de méthylacétate au niveau de l’estomac. Ces 2 mesures permettent de déterminer quels types de bactéries fermentent dans l’intestin et l’importance de chaque type, ou encore s’il existe des fermentations anormales.
  • Parallèlement, on évalue, au niveau de l’oreille, le nerf vague (ou pneumogastrique) qui, entre autres multiples fonctions, active la fonction digestive.
  • Enfin, ces 2 tests peuvent être accompagnés par la lumière fluorescente ou les UV pour rechercher sur la peau ou les muqueuses, des bactéries anormales (dans le psoriasis, par exemple).

Comment obtenir le bon microbiote ?

Plus les espèces de bactéries sont diverses, plus le microbiote est performant. L’équilibre est précaire chez le nourrisson, dans les premiers jours, ensuite, son microbiote se complexifie. On a observé que les enfants ayant des animaux de compagnie ont un microbiote plus diversifié, et de meilleures défenses immunitaires. L’hygiène est importante, mais ne doit pas être excessive.

Avant tout, le mot clé, c’est la diversité. Sur le plan alimentaire, méfions-nous des interdits. En supprimant certains aliments, les bactéries ne sont plus nourries, le microbiote s’appauvrit, les défenses immunitaires chutent.

Il est essentiel de manger des fruits et légumes frais, pas seulement pour les fibres, mais parce qu’ils ont leur propre microflore qui va enrichir la nôtre. Les produits de longue conservation, en conserve ou en barquette, en sont dépourvus.

Les recherches sur ce microbiote se poursuivent; elles devraient nous permettre non seulement de soigner des maladies rares, grâce à des transplantations de selles, mais aussi de renouer le lien avec notre nature profonde d’être vivant abritant d’autres êtres vivants.

On trouve l’ensemble de ces produits au Labo Han Biotech.

Tel : 03 88 23 58 31 – info@euro-hanbiotech.com

Transplantation fécale

La transplantation fécale consiste à introduire les selles d’une personne saine dans le tube digestif d’un patient afin de reconstituer sa flore intestinale et de l’aider à lutter contre des bactéries pathogènes.

Sous l’influence de plusieurs phénomènes, l’équilibre entre les « bonnes » et les « mauvaises » bactéries du microbiote peut se rompre ; ce déséquilibre, connu sous le terme de dysbiose, est à l’origine de diverses maladies plus ou moins graves. La transplantation fécale (aussi appelée greffe fécale ou bactériothérapie fécale) est alors une solution thérapeutique possible.

La transplantation fécale est un traitement très ancien, puisqu’elle était déjà pratiquée en Chine au… IVème siècle ! Son efficacité n’a cependant été reconnue qu’en 2013 par les sociétés savantes européennes. A ce jour, elle est indiquée uniquement dans le traitement des rechutes des infections à la bactérie pathogène clostridium difficile, dont elle permet la guérison dans 90% cas.

Clostridium difficile est une bactérie gram positif (disposant d’une membrane et d’une paroi très épaisse), qui tient son nom de sa difficulté à être isolée. Elle est la cause la plus fréquente des diarrhées acquises à l’hôpital, et l’infection survient le plus couramment après la prise d’antibiotiques.

Le concept est très simple, il s’agit de remplacer le microbiote (ensemble de bactéries, de levures et de virus) que l’on pense anormal, d’un patient atteint d’une maladie, par le microbiote d’un sujet sain. La matière fécale, véritable vivier de bactéries, est donc prélevée chez un donneur sain pour être transplantée chez le malade.

L’administration, qui ne se pratique que dans quelques centres en France, se fait par les voies naturelles, de préférence par l’anus, lors d’une coloscopie ou d’un lavement. Cela peut aussi se faire par le nez, grâce à une sonde qui descend jusque sous l’estomac. On utilise une quantité suffisante, soit à peu près 50 grammes de matière fécale. Du donneur au receveur, elle est très peu transformée. Les selles sont d’abord suspendues dans du sérum physiologique, puis se voient administrer du cryopréservant, une substance qui permet de préserver les bactéries même si elles sont congelées. Le tout est ensuite conservé à très basse température (- 80°C), jusqu’à la transplantation.

Toutefois, l’implication du microbiote dans de nombreuses autres maladies (Maladie inflammatoire Chronique de l’intestin, diabète, obésité, maladies neuropsychiatriques…), suggéré que la greffe fécale a vu ses indications étendues. Il y a même des études en cours sur des maladies neurologiques comme la sclérose en plaques ou l’autisme à l’hôpital Saint-Antoine. Des études sont en cours sur d’autres maladies, comme le syndrome de l’intestin irritable et le syndrome métabolique. Les résultats sont pour l’instant mitigés. Des études doivent se faire dans un cadre strict, car ce n’est pas un traitement anodin. Si l’état de santé du donneur et la qualité de ses selles ne sont bien correctement contrôlés, il y a un risque de transmettre une maladie ou d’avoir des effets négatifs. Il y a des gens qui se sont fait faire des transplantations fécales, parce qu’ils avaient des troubles du transit par exemple et leur situation s’est aggravée plutôt que s’améliorer.

Ce n’est pas évident de trouver un donneur présentant un microbiote sain, cela suppose qu’il mange bio, qu’il ne présente aucun microbe (Escherichia coli), métaux lourds et l’ensemble des polluants dont la liste est incommensurable.

C’est ainsi qu’on a recensé deux cas de mort foudroyante après une greffe fécale.

Il faut aussi noter qu’on assiste au transfert d’un patrimoine étranger qui pourrait avoir un impact antigénique.

La transplantation fécale, si efficace soit-elle pour traiter le clostridium difficile et peut-être, dans l’avenir, d’autres maladies, n’est sûrement, donc, qu’une technique de transition, dans l’attente d’une meilleure compréhension du rôle des bactéries.

L’idée, c’est d’identifier les bactéries du microbiote qui ont des effets positifs dans telle ou telle situation et d’essayer d’en faire des médicaments. « C’est le principe du probiotique nouvelle génération ». Les résultats de ces recherches pourraient être appliqués dans les prochaines années.

Quelques conseils

Avant d’effectuer cette greffe fécale qui s’étend sur plusieurs semaines, il existe une alternative qui se situe au niveau du patient lui-même. Pour cela il doit s’adonner à une série d’analyses pour détecter son terrain général et intestinal, son état inflammatoire (V.S, C-Réactive Protéine), la recherche des virus, bactéries, parasites intestinaux en recourant à une coproculture.

Avant tout, il faut restaurer ses défenses naturelles (Stimu+ est un des meilleurs remèdes).

Recourir à une alimentation vivante et bio, choisir des probiotiques qui conviennent à son microbiote.

Recourir à des huiles essentielles à tropisme intestinal (Sarriette, Origan, Cannelle de Chine…) sous forme de gélules ou suppo (le plus efficace).

Procéder à un lavement au café qui nettoie le colon, évacue les matières fécales collées dans la partie inférieure du colon et aide le foie à fonctionner.

Recourir à des enzymes, notre organisme en manque (enzy 20, 2fois 2gélules) au labo Phyt’Inov.

Adopter les boissons fermentées.

Préparées à partir de bactéries bénéfiques, elles restaurent l’ensemble des métabolismes, se sirotent à longueur de journée et peuvent même se préparer à la maison. Elles sont trois : le kéfir de lait, de fruits et le Kombucha.

La première est préparée en mélangeant du lait (de chèvre, de brebis ou de vache) à des grains de kéfir, un ensemble de levures et de bactéries, présentées sous forme de petites billes blanchâtres.

Le kéfir de fruits est pétillant, comme de la limonade. La recette traditionnelle réunit de l’eau sucrée, du citron et de la figue à des bactéries et des levures agglomérées. On peut trouver le KÉFIR DE FRUITS dans un sachet contenant des ferments lyophilisés qui permettent de réaliser en un tour de main, un délicieux kéfir de fruits. De l’eau, du citron, des fruits secs, un peu de sucre et le tour est joué ! Les deux doses permettent de faire jusqu’à 16 litres de boisson pétillante.

Natali, 3,60 €. www.boutique-natali.com

Enfin, le Kombucha est une boisson originaire de l’Asie Centrale. Il s’agit d’un mélange de bactéries et de levures cultivées dans du thé noir sucré. Son goût est légèrement acide et fait penser à celui du cidre.

En priorité, elles contiennent toutes trois des bonnes bactéries, des microorganismes vivants qui enrichissent notre microbiote intestinal et font barrière à l’expansion des « mauvaises bactéries ». Mais ce ne sont pas là leur seul intérêt ; sources de vitamines B, D, E et C, elles participent au bon fonctionnement de notre système nerveux, atténuent notre fatigue physique et intellectuelle, protègent nos cellules contre le stress oxydatif et jouent un rôle dans le maintien d’une bonne ossature. Elles concentrent également de nombreux minéraux, parmi lesquels le calcium, le magnésium, le phosphore et le potassium. Un véritable cocktail énergisant !

Tout cet ensemble n’est que suggestion, je dois m’arrêter là ! ma Newsletter est déjà trop chargée…

Lire mon livre « Pollution et santé » Ed. Dangles.