La « Grippe aviaire », également connue sous le nom d’influenza aviaire (ou anciennement de peste aviaire), provoquée par des souches A du virus grippal, est une maladie infectieuse affectant les oiseaux. L’infection peut causer toutes sortes de symptômes chez les oiseaux, depuis une maladie bénigne, qui passe souvent inaperçue, jusqu’à une maladie rapidement mortelle qui peut provoquer de graves épidémies. Le terme désigne différentes formes de la maladie causée par le virus de la grippe infectant les oiseaux sauvages et les oiseaux domestiques.

Symptômes de la grippe aviaire

Ils sont peu spécifiques : dans le cas d’une influenza « faiblement pathogène », avec des variantes selon la souche virale et les symptômes sont chez la volaille des comportements généraux modifiés (« frilosité, tassement des oiseaux, dépression, plumage ébouriffé »), des troubles respiratoires (larmoiement, écoulement nasal, sinus infra-orbitaires gonflés, toux, râles plus ou moins sévères, pouvant parfois conduire à une suffocation mortelle). Des diarrhées sont possibles. Les pondeuses voient leur productivité chuter brutalement (de 5-20 % pour les poules, 30- 80 % pour les dindes, et le nombre d’œufs malformés ou décolorés augmente).

Cette infection peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle est généralement asymptomatique chez les oiseaux sauvages, mais peut devenir fortement contagieuse et entraîner une mortalité extrêmement élevée dans les élevages industriels de poulets et de dindes, d’où son nom de « peste aviaire » ou d’« Ebola du poulet ». Le virus de la grippe aviaire peut parfois infecter d’autres espèces animales comme le porc et d’autres mammifères, dont l’homme.

Les souches des virus

Les souches des virus sont regroupées en 3 grands types :

Type A : Virus les plus fréquents, les plus redoutables, par leur capacité à se modifier rapidement. Les virus A sont essentiellement aviaires.

Les virus B et C sont presque exclusivement humains.

Les virus A et C infectent plusieurs espèces.

Parmi les virus de type A, on distingue plusieurs sous-types sur la base de leurs antigènes de surface (glycoprotéines) : l’hémagglutinine (H1 à H16) et la neuraminidase (N1 à N9).

On dénombre seize types d’hémagglutinines (H) et neuf de neuraminidases (N). Les sous-types possibles de ce virus sont donc au nombre de 9 x 16 = 144.

Le virus grippal Influenza est classé en fonction du type de deux de ses protéines de surfaces, en 144 combinaisons possibles. Ces 144 sous types semblent tous pouvoir infecter toutes les espèces d’oiseaux.

Cette affection est transmissible entre volailles et plus rarement à des mammifères (dont le porc, à la fois réceptif aux virus grippaux aviaires et aux virus grippaux humains), mais elle est habituellement difficilement transmissible à l’homme.

La saga des virus grippaux

En 2004, une souche H5N1 du virus est mise en avant en raison de son danger et de sa transmissibilité à l’homme. Une commission d’experts vétérinaires recommande la vaccination des volailles d’élevage dans les zones concernées par les épidémies, avec « des vaccins inactivés homologues ou hétérologues exclusivement ».

En 2005 l’Union européenne approuve « la vaccination des volailles comme mesure de prévention à court terme, voire à long terme », pour l’Italie, la France et les Pays Bas.

Un vaccin a été mis en place contre l’influenza aviaire H5N1 mais il n’est pas accepté par la population qui l’accuse de donner la maladie.

On comprend le refus de la population de consommer de telles volailles contaminées par un vaccin rempli d’adjuvants. Tout cela rappelle les effets délétères des vaccins anti-covid !

Le collectif « Sauve qui poule » est créé en 2017 par des consommateurs et des éleveurs soucieux de défendre l’élevage de volailles plein-air et le bien-être de leurs animaux.

En janvier 2021 en France, malgré une conséquente modernisation des élevages et la mise en place de protocoles sanitaires sévères, à la suite d’une crise similaire en 2016 aux graves conséquences économiques, le Sud-Ouest et ses élevages de canards sont une nouvelles fois gravement touchés par une souche de type H5N8 d’une virulence rarement observée, et la maladie se répand à nouveau rapidement malgré l’abattage de centaines de milliers de canards. Les autorités craignent de devoir recourir à un abattage massif comme 4 ans auparavant, quand 25 millions de canards avaient été abattus. La Chine a immédiatement cessé les importations de foie gras en provenance de France et le Japon celles en provenance des Landes, où cette nouvelle épidémie s’est d’abord concentrée.

En mars 2022, le ministère de l’Agriculture a procédé à l’abattage de plus de 10 millions de volailles pour tenter de stopper l’épidémie de grippe aviaire alors localisée dans les Pays-de-la- Loire. C’est l’épisode le plus sévère qu’a jamais connu le pays. Les petits élevages en agriculture biologique, généralement épargnés par l’épidémie, dénoncent cet abattage massif obligatoire réalisé sans véritable préparation. Ils déplorent que les arrêtés les obligent à élever leurs animaux comme dans les élevages industriels, ce qui à leur yeux est une tromperie vis à vis des consommateurs.

Au 1er mai 2022, on recensait 1348 foyers de grippe aviaire confirmés. 22 départements sont touchés (Vendée, Maine et Loire, Landes…) on procède à des abattages.

Jamais la France n’avait connu une telle situation. Elle ne semble pas s’améliorer, alors que les volailles sont contraintes au confinement sur tout le territoire depuis novembre. Une nouvelle zone d’infection s’est développée depuis fin mars dans la région du Lot, de la Dordogne et de la Corrèze.

Quels risques pour l’homme ?

« La vague de grippe aviaire est sans précédent, avec une propagation rapide et une présence extrêmement élevée du virus chez les volailles et les oiseaux sauvages », alertent deux chercheurs australiens. Si le virus est à ce point violent cette année, c’est qu’il a muté par rapport aux derniers connus et pris le dessus rapidement sur les autres souches. La souche actuelle pourrait aussi infecter un plus grand nombre d’oiseaux sauvages et d’espèces, mais aussi porter une plus lourde charge virale, facilitant la contagion.

La vague de grippe aviaire telle que la connaît le monde actuellement « constitue une menace potentielle continue pour l’homme. La Chine a annoncé le premier cas de transmission à l’homme de la souche H3N8 : un enfant de 4 ans, dont la famille élève des poulets, avait été hospitalisé début avril.

Les scientifiques, appelant à la vaccination des volailles, poursuivent ; « Comme pour le Covid-19, si cette mutation se produisait et que le virus devenait efficace dans la transmission aérienne entre les humains, il serait pratiquement impossible à contrôler. »

Aucun risque toutefois d’être contaminé en mangeant de la viande.

Facteur d’émergence

L’émergence de la maladie peut être due à des facteurs écologiques, agro-pastoraux, agroindustriels et zootechniques, des facteurs démographiques, du phénomène de résurgence de virus anciens, des délais de détection d’un nouveau sous-type de virus de grippe A et de la qualité et pertinence du suivi épidémiologique.

À l’origine d’une épidémie causée par l’un de ces virus, on trouve souvent la rupture d’un équilibre écologique, provoquée par l’homme (barrage, élevage intensif, déforestation…). Dans leur grande majorité, ces maladies sont dues à des agents pathogènes présents depuis très longtemps dans l’environnement.

Hormis les vaccins contestés, il existe deux antiviraux déclarés efficaces contre les virus grippaux « classiques » ou aviaires. Ces molécules inhibent l’activité d’une enzyme du virus, la neuraminidase. Elles peuvent être utilisées en traitement curatif, et l’une d’elle en traitement préventif. Dans le contexte pandémique, ces antiviraux sont utilisés avant tout pour protéger le personnel de santé et les professions dont le maintien de l’activité est indispensable pour assurer le fonctionnement des structures nationales.

Il est utile de rappeler que les antibiotiques sont inactifs contre les virus et que leur utilisation n’est conseillée qu’en cas de surinfection bactérienne.

Traitement naturel contre la grippe aviaire

Le véritable traitement reste l’aromathérapie : les huiles essentielles sont de véritables petites bombes biochimiques. On peut les prescrire en prévention et en curatif.

Comme pour les humains, les HE sont : Ravintsara, Eucalyptus radiata, Eucalyptus globulus, Laurier noble.

On pourrait procéder par diffusion atmosphérique, mais cette technique suppose un espace clos.

Il reste à mélanger ces HE aux grains de céréales (blé, avoine, orge, maïs, seigle…).

En 1977 j’ai expérimenté ce protocole dans un vaste camp de réfugiés cambodgiens (à la frontière thaïlandaise) dont certains pratiquaient l’élevage de poules.

Dans mon manuel « Les huiles essentielles face à la grippe A ». Ed. Dauphin, j’ai évoqué cette expérimentation originale effectuée lors d’une mission humanitaire avec les Médecins sans frontières. Les journalistes américains ont pris grand plaisir lors du tournage de ce documentaire bien particulier.

Eucalyptus contre grippe aviaire

En 1977, les trois pays de l’ex-Indochine deviennent communistes. Des centaines de milliers d’habitants fuient leur pays pour gagner la frontière thaïlandaise. Les associations humanitaires se précipitent pour leur porter secours. Ayant été médecin au Cambodge quelques années plus tôt, je me devais d’aller les rejoindre. Le Cambodge n’était plus le « pays du sourire » que j’avais connu.

De Bangkok, il est facile de rejoindre le camp d’Aranyaprathet qui emprisonne plus de 140.000 naufragés. La route bitumée est très fréquentée. Les premières images de ce camp immense ont fait le tour de la planète. Après trois heures de bus climatisé, on arrive au camp. J’y retrouve mes confrères de Médecins sans frontières. J’arpente les allées du camp entourées de milliers de paillotes. L’un des réfugiés me prend à l’écart. Sa demande me paraît insolite. Il me parle de poules qui crèvent les unes après les autres et m’invite à le suivre. Il me désigne une parcelle de terre clôturée par une haie d’épineux. Des centaines de poules gisent sur le sol en piteux état.

« J’ai fait venir un vétérinaire thaïlandais, me dit-il. Il m’a fait acheter des antibiotiques qui n’ont rien changé. Que pouvez-vous faire ?

Je sais que ces pauvres gens sont traités par les Médecins sans frontières qui ne sont pas censés prendre en charge leurs volailles. Beaucoup de familles disposent de poulaillers pour un apport protéique.

Je réalise que ces poules représentent un apport substantiel en protéines. Dans un tel environnement concentrationnaire, une épidémie de grippe aviaire avait fait irruption. Que puis-je leur proposer ? Pourquoi ne pas leur donner des Huiles Essentielles anti-infectieuses ? Au Rwanda, ces petites « bombes » biochimiques m’avaient permis de traiter l’ulcère phagédénique. Je profite de la navette d’une association humanitaire pour me rendre dans la ville voisine acheter un demi-litre d’Huile Essentielle d’eucalyptus. Deux heures plus tard, mon éleveur cambodgien m’attend au même endroit. Je lui explique ma stratégie et je verse une grosse poignée d’HE d’eucalyptus dans un baquet qui contient des grains de maïs. Je malaxe le tout. Les poules les plus gaillardes se hasardent à picorer les céréales. Les volailles ne semblent pas dégoûtées par l’odeur intense et la sensation piquante du liquide. Je donne la marche à suivre à l’éleveur pour qu’il poursuive le traitement.

Trois jours plus tard, le Cambodgien accourt :

« Kroupeth thom ! Docteur Willem ! C’est un miracle ! Vous avez sauvé mes poules : à nouveau elles caquettent et les coqs chantent ! … et nous aussi !»

Je n’arrête pas là mon expérimentation. Je la rends plus scientifique. Je fais mettre deux baquets dans la parcelle, l’un contenant uniquement du maïs, l’autre du maïs imprégné d’Huile Essentielle. Mes yeux sont braqués sur les volailles. À mon grand étonnement, elles se dirigent vers le baquet contenant les arômes. L’odeur ne les repousse pas. Leur instinct les a guidés vers le chemin de la guérison. J’en conclus que le rhinencéphale des gallinacés est plus performant que le cerveau de nos professeurs de médecine !

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Vous avez remarqué que cette lettre n’est pas adressée à mes lecteurs habituels. Je n’oublie pas les soins donnés aux animaux domestiques qui souffrent d’infections virales.

J’ai été aux anges il y a 2 mois quand des éleveurs m’ont appelé pour venir à leur secours.

Signalons que les vétérinaires sont libres de recourir aux médecines alternatives. Big Pharma les aurait-il oubliés ! Toutefois, honte aux vétérinaires qui injectent aux vaches des vaccins, des antibiotiques et des facteurs de croissance. Toute cette allopathie toxique rejoint l’organisme des humains ! No comment !

Je vous signale qu’on peut soigner les animaux domestiques avec des remèdes naturels (gamme animale : articulation, mobilité, peau, pelage, stress, nervosité…)

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Un grand merci pour ceux qui ont acheté le manuel d’Ethnomédecine, on a pu sauver des enfants orphelins.

Pour ceux qui n’ont pas vu l’annonce ou ont des regrets, je signale qu’il reste 600 livres, toujours à 15 euros, ou disponibles (à 10 euros), au 9 Rue du Général Beuret, 75015 Paris.

J’ai invité à partager les agapes avec ceux qui ont acheté plus de 5 livres, dans «ma « cantine » un petit restaurant très accueillant (niveau 2 étoiles) : le quinze’m (le trésor) situé au 3 rue de la Procession, Paris XV, tel : 06 64 90 24 60.