La Commission européenne envisage de porter un coup fatal à la possibilité de prendre soin de sa santé sinon selon leur propres désiderata. L’objectif est de faire interdire à la vente ou fortement réduire l’usage des « huiles essentielles », c’est le nouveau coup de poignard du lobby pharmaceutique avec la complicité du ministère de la santé et sa police, l’Agence française du médicament.

Cette commission voudrait que les huiles essentielles soient classées dans les produits chimiques dangereux même si ce sont des produits naturels. Il resterait à coller un gros triangle rouge sur l’emballage qui signifie que c’est une substance dangereuse donc à interdire. Leur attaque commence par l’HE de lavande la plus prescrite.

La folie (ou la cupidité) s’est emparée de technocrates « hors sol » qui s’en prennent à la Nature.

La lavande vraie est un des fleurons de l’aromathérapie moderne. Sa parfaite innocuité, son excellente tolérance, alliées à son efficacité sans ombre ont très certainement contribué au rôle primordial quelle occupe dans toute pharmacie aromatique digne de ce nom. Le nombre étendu d’indications traitées par cette huile essentielle la place comme une panacée universelle.

Ses propriétés thérapeutiques sont multiples :

  • Antispasmodique puissante
  • Calmante, sédative, antidépressive
  • Cicatrisante, régénératrice cutanée
  • Antalgique remarquable
  • Hypotensive
  • Antimicrobienne et antiseptique

C’est l’HE royale en aromathérapie, qu’il faut avoir en permanence dans son armoire à pharmacie. En raison de sa grande polyvalence d’action et de son innocuité parfaite, ce remède universel est d’emploi quotidien pour les jeunes enfants.

Deux petites recettes :

  • Mettre 4 gouttes de lavande vraie sur un bloc de bois à placer dans vos armoires à vêtements éloignent les mites et donnent une odeur agréable à votre linge.
  • Deux gouttes de lavande vraie sur le revers d’un col de pyjama ou sur la taie d’oreiller favorisent un sommeil plus rapide et réparateur.

Les touristes japonais qui viennent par milliers se faire photographier dans les champs de lavande seront offusqués quand ils apprendront que l’HE de la lavande est pire qu’un détergent !

Pour les centaines de producteurs de lavande c’est évidemment une catastrophe (9.000 emplois directs et 17.000 indirects).

Lobbying européen

La Commission européenne souhaite « revoir la classification de certains produits et pourrait classer les HE de lavande parmi les produits dangereux d’ici à 2025 ».

Trop d’acteurs économiques, à commencer par les laboratoires pharmaceutiques et les GAFA, ont intérêt à voir la filière s’effondrer. Ils avaient réussi à réduire l’usage de plantes médicinales dans toute l’Europe sous couvert de protection du consommateur, un immense cadeau fait à Big Pharma !

Récemment 15 huiles essentielles supplémentaires ont été interdites à la vente libre en les réservant aux seuls pharmaciens. Et demain le thym, l’eucalyptus, l’origan ? Pourquoi pas la cannelle de Chine, le gingembre et le bois de rose ! dès lors qu’elles mettent les bonhommes en érection !

Nous devons être des centaines de milliers à dire non à la commission européenne.

Pour cela, il faut se mobiliser et ne pas se coucher devant cette mafia.

Signer la pétition « NON au projet européen de destruction des huiles essentielles ! ».  

Le caquetage des journalistes et des experts

Depuis 18 mois l’ensemble des médias est uniquement braqué sur les commentaires plus ou moins cohérents d’experts de cette pandémie, lesquels ne disposent d’aucun remède efficace.

Et pendant ce temps-là, toujours aucune allusion officielle aux thérapies naturelles ; laquelle information aurait donné du grain à moudre aux différents médias en quête de thèmes provocateurs ou innovants.

Jusqu’au jour où ! à savoir le mardi 28 avril 2020 : on découvre dans le quotidien « le Parisien », cet article de l’ANSES « Contre le coronavirus, les huiles essentielles font pschitt ». L’Agence de sécurité sanitaire révèle que ces produits n’agissent pas sur le Covid et peuvent provoquer des effets indésirables. « De peur de contracter le virus, certaines personnes se servent des huiles essentielles pour assainir l’air intérieur de leur chambre ou de l’habitacle de leur voiture en étant convaincu que le Covid-19 n’y résistera pas, mais cela n’a aucune efficacité prouvée », insiste Cécilia Solal, toxicologue à l’Anses qu’on a chargé de cette basse œuvre pour vilipender les médecines alternatives.

« Parées de vertus « assainissantes » ou « épuratrices », les huiles essentielles sont aujourd’hui utilisées à tort par certains consommateurs pour se prémunir du Covid- 19. Ces huiles essentielles ne constituent pas un moyen de lutte contre le coronavirus »

L’agence sanitaire s’inquiète par ailleurs de cas « d’automédication » ; certains thérapeutes et particuliers utilisent des huiles essentielles « par voie orale pour renforcer leurs défenses naturelles ». Et même si de nombreux produits à base d’huiles essentielles revendiquent des effets « virucides » et « bactéricides », l’Anses rappelle que ces propriétés n’ont pas été évaluées au niveau européen et qu’elles ne s’appuient que sur les promesses des fabricants. Leur utilisation sous forme de sprays à l’intérieur d’un logement ou d’un espace clos peut même s’avérer néfaste… »

Et pourtant il a été prouvé qu’elles enrayent toutes les infections nosocomiales : dans les blocs opératoires, dans les maternités, dans les cabinets médicaux, dans les crèches.

Comment peut-on recruter de tels pseudo-experts dans une prestigieuse Agence sanitaire ! Leurs collègues étrangers et les universitaires doivent être choqués par une telle ignorance et mauvaise foi.

Par ailleurs, madame Solal n’oubliez pas qu’aux Etats Unis vous pourriez être condamnée.

Depuis un demi-siècle les huiles essentielles sont étudiées selon des normes scientifiques. Nous disposons de tonnes d’expérimentations que vous n’avez pas pris le soin d’étudier.

Aux quatre coins du monde, des études scientifiques montrent l’intérêt de substances naturelles présentes dans la lutte contre le coronavirus. Et pourtant aucun virologue ou épidémiologiste ne peut mentionner quelles sont ces substances efficaces et comment les utiliser. Pourquoi ? Tout simplement parce que ceux qui les recommandent et prescrivent risquent d’être condamnés par la justice !

L’Ordre des médecins à la solde des trusts pharmaceutiques

Qu’attend l’Ordre des médecins pour condamner les professeurs qui paradent sur les différents plateaux pour proposer des remèdes iatrogènes et inefficaces ?

Le professeur Raoult résume la situation « Pâtissant d’une innovation en berne, les laboratoires pharmaceutiques produisent très peu de nouvelles molécules. Pour combler ce manque à gagner, ils dépensent des sommes colossales pour financer les études et le marketing de molécules très légèrement modifiées, n’apportant pas de gain en termes d’efficacité, mais beaucoup plus chères ou pour de nouveaux usages de médicaments. Ces chercheurs sont soumis à une pression forte de l’industrie, car s’ils arrivent à mettre ces nouveaux médicaments dans les guides thérapeutiques, c’est le jackpot pour le fabricant ».

Enfin ! un expert courageux !

Le sociologue Laurent Mucchielli mène sa propre enquête sur la gestion française de la crise du Covid 19. Cet expert des questions de sécurité, directeur de recherches au CNRS a tout résumé dans une Newsletter rédigée par Caroline Pelé.

« Notre époque contemporaine vit dans un mythe technologique, la croyance que les technologies révolutionnent tout et améliorent fondamentalement nos vies. Cette crédulité est alimentée d’un côté par le marketing des industriels qui produisent ces technologies, et de l’autre par des responsables politiques qui promettent aux électeurs : « C’est formidable, vous serez ainsi mieux protégés, c’est pour votre bien ».

« Mais lorsqu’on analyse la réalité, que l’on cherche à évaluer réellement le bénéfice de ces technologies, on s’aperçoit qu’il est minime, et non rentable pour les finances publiques.

Outre le problème éthique (comment décider de ne rien faire face à un malade qui est devant vous, sous prétexte que la science n’a pas encore livré ses calculs définitifs ?), l’attitude logique de quelqu’un qui ne sait pas est de ne fermer aucune porte, de se dire que toutes les suggestions déjà expérimentées sont bonnes à exploiter et à faire connaitre. Les médecins libéraux ont bien compris tout cela ; d’ailleurs, l’action du collectif « Laissons les médecins prescrire » est très révélatrice et leur pétition connait un grand succès auprès des personnels soignants.

« Le premier enjeu qui se profile est celui de l’industrie pharmaceutique et des enjeux financiers qui se cachent derrière les médicaments. Comme dans l’industrie agroalimentaire, dans l’agriculture, dans la construction automobile et bien d’autres secteurs encore, les enjeux financiers sont très présents dans la santé publique. Très vite nous avons compris que la plupart des professeurs, experts en tout genre, qui cherchaient à balayer les propositions du Dr Raoult, et que l’on voyait beaucoup surfer sur tous les médias, avaient en réalité de forts liens d’intérêt avec le laboratoire pharmaceutique américain Gilead qui cherche à imposer un médicament très onéreux dont il détient le brevet : le Remdesivir. S’il y parvient, ce sera le « jackpot » financier. Et si certains ont la mémoire courte, d’autres se souviendront du fait que Gilead a déjà fait le coup il y a quelques années dans la lutte contre l’hépatite C*.

* NDLR : le sofosbuvir vendu 43 000 euros pour 12 semaines de traitement. Rappelons le bras de fer qui les a opposés à l’association Médecins du Monde.

Des médecins mercenaires

Régulièrement les mafiosi des trusts pharmaceutiques sollicitent une personnalité médicale pour dénigrer nos chères petites bombes biochimiques. Pour cela Big Pharma trouve des mercenaires cupides aptes à porter la mauvaise parole et décrier les bonnes thérapies.

Après Jean-Louis Montastruc, le professeur toulousain chargé de la pharmacovigilance (dont nous attendons les résultats des effets secondaires suite aux vaccins injectés dans la totalité des EHPAD), le docteur Claude Malhuret, ex-président des Médecins sans frontières, sénateur, s’est porté volontaire. Il s’est distingué dans l’amphithéâtre du sénat par une violente diatribe contre les remèdes naturels, où il n’a pas hésité à mettre sur le même plan « les médecines farfelues, les bains d’eau chaude et…les huiles essentielles ».

Haro, donc, sur les huiles essentielles, le tout sous les applaudissements des collègues…

Peut-être est-il sur les starting-blocks pour succéder au docteur Larcher, président des sénateurs !

Après cette mission peu glorieuse, l’ex-médecin humanitaire, peut espérer la Légion d’honneur et peut-être la place suprême du sénat, c’est mieux qu’un beau chèque !

Je connais cet ex-président des Médecins Sans Frontières qui m’avait envoyé en 1977 dans un camp de réfugiés laotiens, après l’effondrement de l’Indochine. Etant le seul médecin à parler cambodgien et anglais, j’étais tout désigné pour œuvrer dans le camp cambodgien d’Aranya Prathet où vivotaient 130.000 réfugiés cambodgiens. Le docteur Malhuret travaillait dans ce camp. Il faut signaler que toute la presse internationale se rendait dans ce camp situé à 3 heures de la capitale. Désigné pour répondre à l’ensemble des médias internationaux, le nom de Malhuret s’est offert une belle renommée.

Quand on devient célèbre, il est bien connu que toutes les portes vous sont ouvertes, notamment en politique. Je connais 5 autres collègues qui ont eu soudainement la vocation pour la politique (ambassadeur, secrétaire d’état, député) c’est mieux payé que la médecine !

En poste dans le Nord de la Thaïlande, face au Laos, je me devais d’aller rendre visite aux réfugiés cambodgiens ; je profite des 15 jours de vacances pour aller les rejoindre. Je parcours en bus la Thaïlande, de Nan à la capitale. Il faut vivre cette expédition à haut risque et prévoir TABACUM 5CH pour le mal des transports.

Parvenu à Bangkok, il est facile d’atteindre le camp d’Aranya Prathet. La route bitumée est très fréquentée. Les premières images de ce camp immense ont attiré la presse internationale. Les journalistes y accourent. Après trois heures de bus climatisé, je parviens au camp. J’y retrouve mes confrères de Médecins sans frontières. J’arpente les allées dénudées du camp, j’interroge en khmer cette population déracinée ; je leur rappelle l’époque où le Cambodge était le pays du sourire ; certains pleurent à cet évocation. Le lendemain une foule m’environne…

La nostalgie les imprègne avec un état dépressif lié au regret obsédant du pays natal.

Médecin et vétérinaire !

L’un des réfugiés me prend à l’écart. Sa demande me paraît insolite. Il me parle de poules qui crèvent les unes après les autres et m’invite à le suivre. Il me désigne une parcelle de terre clôturée par une haie d’épineux. Des centaines de poules gisent sur le sol, elles ne semblent pas très en forme.

« J’ai fait venir un vétérinaire thaïlandais, me dit-il en cambodgien. Il m’a fait acheter des antibiotiques qui n’ont rien changé. Que pouvez-vous faire ? ». Les Médecins sans frontières n’ont aucune solution pour prendre en charge les poules de ces pauvres gens, qui représentent un apport substantiel en protéines.

Dans un tel environnement concentrationnaire, une épidémie de grippe aviaire a fait irruption. Que puis-je leur proposer ? Pourquoi ne pas leur donner des huiles essentielles antivirales ? Au Rwanda en 1965, l’HE d’eucalyptus radiata m’avait permis de traiter les pathologies infectieuses.

Je profite de la navette d’une association humanitaire pour me rendre dans la ville voisine acheter un demi-litre d’huile essentielle d’eucalyptus radié. J’explique ma stratégie au réfugié et je verse 3 cuillères à soupe d’HE d’eucalyptus dans une petite caisse en bois qui contient les grains de maïs. Je malaxe le tout. Les poules les plus gaillardes se hasardent à picorer ces grains qui ont une odeur bizarre. Elles ne semblent pas repoussées par l’odeur intense et piquante du liquide ; c’est un excellent signe ! Il reste au réfugié éleveur de continuer la même opération.

Trois jours plus tard, il vient me retrouver sous une vaste paillotte qui sert d’hôpital « Krou peth thom ! Docteur ! c’est un miracle, vous avez sauvé mes poules ! Maintenant elles caquettent et les coqs rechantent ! »

Je prolonge mon expérimentation. Je la rends plus scientifique. Je fais mettre deux baquets dans la parcelle, l’un contenant uniquement des grains de maïs, l’autre des grains imprégnés d’huile essentielle. Mes yeux sont braqués sur les volailles. A mon grand étonnement, elles se dirigent vers le baquet contenant les arômes. L’odeur ne les repousse pas. Elles ont trouvé le chemin de la guérison. J’en conclus que le rhinencéphale des gallinacés est plus performant que le cerveau de nos mandarins !

Nous étions en 1976 ! encore une fois je venais de démontrer l’efficacité des HE à phénols dans toutes les infections bactériennes et virales (sauf le VIH). Cette « expérimentation » qui représentait un petit miracle pour ces réfugiés, s’était répandu dans le camp et dans la région et repris par la presse internationale. Un grand reporter américain de CBS m’avait remercié pour le beau reportage qu’il avait réalisé sur les gallinacés.

Le docteur Claude Malhuret, a dû oublier cet événement qui avait fait grand bruit !

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Aujourd’hui au Rwanda on distille l’eucalyptus. Les Anciens qui m’ont connu à l’hôpital de Ruhengeri en 1966, se souviennent du miracle opéré par cette huile essentielle sur l’ulcère phagédénique. Avec 100 kilos de feuilles d’eucalyptus, l’alambic restitue un litre d’huile essentielle. Le distillateur Nicolas Inti Ma Na s’est lancé dans la culture d’autres HE, notamment le patchouli, un tonique veineux et lymphatique qu’il vend aux Etats Unis et en France. La boucle est bouclée. Le message s’est transmis après un demi-siècle.