Alors que l’épidémie de coronavirus stagne mais peut donner à une 2ème vague et que nous ne disposons toujours pas de traitement, le règlement européen 1924/2006 censure des informations vitales sur l’existence de solutions complémentaires naturelles face à l’infection virale !

Aux quatre coins du monde, des études scientifiques montrent l’intérêt de substances naturelles dans la lutte contre le coronavirus. Mais personne ne pourra proclamer quelles sont ces substances efficaces et comment les utiliser. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces censeurs risquent d’être condamnés par la justice !

Et pourtant des études scientifiques rigoureuses matérialisent l’intérêt bien souvent confirmé de certaines substances naturelles.

Autre diktat débile et méprisable : le règlement 1924/2006 supprime la liberté des vendeurs de produits naturels de faire des « allégations thérapeutiques » sur leurs produits, dans le but d’en bloquer toute information et prescription.

Autrement dit, quand un laboratoire vend un produit naturel, telles les huiles essentielles antivirales, on ne peut pas mentionner qu’elles s’attaquent aux virus et permettent d’enrayer la pandémie.

Pour plaire à ces messieurs, il faudrait recourir à un langage sibyllin tel : « on imprègne le poil des animaux domestiques avec des huiles essentielles pour répandre une bonne odeur dans l’environnement… ». On navigue dans la déficience mentale et l’infantilisme !

Sursaut des agences sanitaires de contrôle

Depuis 3 mois l’ensemble des médias est uniquement braqué sur les commentaires plus ou moins cohérents d’experts de cette pandémie, lesquels ne disposent toujours pas d’aucun remède efficace. Seul émerge l’hydrochloroquine du professeur Raoult. Pour les milliers de patients qu’il a sauvé à travers la planète, cette vieille molécule, issue de la nivaquine, serait efficace et très peu chère (étant tombée dans le domaine public) alors que les gros labos sont sur les starting-blocks, dans l’attente de trouver « la » molécule qui fera leur fortune. Le vaccin ? Pas avant 18 mois.

Et pendant ce temps-là, aucune allusion officielle aux thérapies naturelles, laquelle information aurait donné du grain à moudre aux différents médias en quête de thèmes provocateurs ou innovants.

Jusqu’au jour où ! à savoir le mardi 28 avril 2020 : on découvre dans le quotidien le Parisien, cet article de l’ANSES « Contre le coronavirus, les huiles essentielles font pschitt ». L’Agence de sécurité sanitaire révèle que ces produits n’agissent pas sur le Covid et peuvent provoquer des effets indésirables. « De peur de contracter le virus, certaines personnes se servent des huiles essentielles pour assainir l’air intérieur de leurs chambres ou de l’habitacle de leur voiture en se disant que le Covid-19 n’y pénétrera pas, mais cela n’a aucune efficacité prouvée », insiste Cécilia Solal, toxicologue à l’Anses qu’on a chargé de cette basse œuvre pour vilipender les médecines alternatives.

Mais savez-vous, madame Solal, qu’aux Etats Unis vous pourriez être condamnée. Depuis un demi-siècle les huiles essentielles sont étudiées selon des normes scientifiques. Nous disposons de tonnes d’expérimentations que vous n’avez pas pris le soin d’étudier.

Dans son communiqué, l’Agence nationale de sécurité sanitaire enchaine : « Certains compléments alimentaires contiennent des plantes possédant des propriétés anti-inflammatoires susceptibles d’agir comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ces plantes sont susceptibles de perturber les défenses naturelles de l’organisme, utiles pour lutter contre les infections et, en particulier, contre le Covid-19 ». Plusieurs plantes sont visées par le communiqué : saule, reine-des-prés, harpagophytum, curcuma, échinacée, bouleau, peuplier, polygalas, verge d’or, griffes-du-chat et myrrhe. Et l’Anses poursuit : « Bien que le niveau de connaissances disponibles soit inégal pour ces différentes plantes, les experts de l’Anses estiment qu’elles sont toutes susceptibles de perturber la réponse immunitaire et la réaction inflammatoire bénéfique au début des infections. Ils rappellent qu’une inflammation ne doit être combattue que lorsque celle-ci devient excessive.

L’étude, étayant leur mise en garde, s’appuie uniquement sur «des données de pharmacovigilance française publiées en 2019 et relatives à l’aggravation de maladies infectieuses lors de la prise d’ibuprofène et de kétoprofène».

En clair, l’Anses a raisonné par analogie estimant que les anti-inflammatoires non stéroïdiens chimiques agissaient sur l’organisme de la même façon que les plantes aux propriétés anti-inflammatoires.

Tout médecin sait que l’usage des anti-inflammatoires est indispensable pour traiter le Covid-19, mais à un

« Parées de vertus « assainissantes » ou « épuratrices », les huiles essentielles sont aujourd’hui utilisées à tort par certains consommateurs pour se prémunir du Covid- 19. Les experts de l’Anses sont catégoriques : ces huiles essentielles ne constituent pas un moyen de lutte contre le coronavirus »

L’agence sanitaire s’inquiète par ailleurs de cas d’« automédication » ; certains thérapeutes utilisent des huiles essentielles « par voie orale pour renforcer leurs défenses naturelles ». Et même si de nombreux produits à base d’huiles essentielles revendiquent des effets « virucides », « bactéricides » ou « acaricides », l’Anses rappelle que ces propriétés n’ont pas été évaluées au niveau européen et qu’elles ne s’appuient que sur les promesses des fabricants. Leur utilisation sous forme de sprays à l’intérieur d’un logement ou d’un espace clos peut même s’avérer néfaste…

Comment peut-on recruter de tels pseudo-experts dans une prestigieuse Agence sanitaire ! Leurs collègues étrangers et les universitaires doivent être choqués par une telle fausse ignorance.

Que dit l’Ordre des médecins ?

L’Ordre des médecins menace de suspension les praticiens à l’origine de protocoles de soins expérimentaux contre le Covid-19 et de prescriptions hors autorisation de mise sur le marché. L’instance rappelle que « la mise en danger des patients, s’il apparaissait qu’elle puisse être provoquée par des traitements non validés scientifiquement, pourrait justifier […] une suspension immédiate de l’activité de ces médecins ».

Qu’attend cet Ordre des médecins pour condamner les médecins qui paradent sur les différents plateaux pour proposer des remèdes iatrogènes et sans effets ?

Le professeur Raoult résume la situation « Pâtissant d’une innovation en berne, les laboratoires pharmaceutiques produisent très peu de nouvelles molécules. Pour combler ce manque à gagner, ils dépensent des sommes colossales pour financer les études et le marketing de molécules très légèrement modifiées, n’apportant pas de gain en termes d’efficacité, mais beaucoup plus chères ou pour de nouveaux usages de médicaments. Ces chercheurs sont soumis à une pression forte de l’industrie, car s’ils arrivent à mettre ces nouveaux médicaments dans les guides thérapeutiques, c’est le jackpot pour le fabricant ».

Ne disposant pas de remèdes efficaces pour leur pratique, trois médecins généralistes se sont groupés pour mettre au point leur propre protocole. Ils auraient obtenu des résultats intéressants.

Il en est de même pour d’autres praticiens du Grand Est qui recourent à des recettes qu’ils ont adoptées, s’agacent lorsqu’on objecte l’absence de validation par les autorités médicales.

L’azithromycine (AZI) préconisée par le professeur Raoult, jouerait un rôle capital dans la prévention des complications et ce, dès le début des premiers symptômes, permet de diviser par 4 le nombre de patients nécessitant une hospitalisation.

Cette approche serait deux fois plus bénéfique que le traitement de Didier Raoult (la bithérapie avec HCQ) qui permettait déjà un gain très important dans la prévention des complications du virus : le protocole Raoult permet selon les publications de l’IHU de Marseille et des chiffres officiels de mortalités, comparées pour 100 000 habitants entre Marseille et Lyon, de sauver 50 % de patients. Comment expliquer cela ? Par l’effet préventif de l’AZI sur une bactérie opportuniste.

Oui, l’AZI joue un rôle capital dans l’action préventive des complications liées à l’infection pai le coronavirus (elle évite la majorité des hospitalisations et 90 % des décès !). Le nom et la publicité des résultats des médecins du grand Est ne peuvent être divulgués car, aussi paradoxal que cela puisse paraître, alors que ces résultats nous permettent « une nouvelle sécurité » dans le traitement, ces derniers ont reçu (par courrier) des menaces du conseil de l’Ordre des médecins et de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament).

Que nous révèlent ces résultats ? Que le traitement par la seule AZI sur une période entre 10 et 14 jours (comme dans le traitement de toutes les pneumopathies atypiques).

Une autre manière de cibler ceux que le professeur Didier Raoult a taclés par une métaphore : « Ce n’est pas parce qu’on n’habite pas à l’intérieur du périphérique qu’on ne fait pas de la science ». Le Marseillais a fait des émules en s’affranchissant des canons de recherche clinique, randomisée et en double aveugle (comparaison de patients similaires avec et sans traitement, sans que ni eux ni le médecin ne sachent qui est traité). Quand on oppose une nouvelle molécule à un placebo, cela suppose qu’un patient dont la vie est en jeu pourrait être traité par de la poudre de perlimpinpin, face à la molécule dite agissante. L’éthique et la moralité volent en éclat !

Paul Frappé, le président du Collège de la médecine générale qui a pris connaissance de l’initiative de ces médecins, expose « la limite extrêmement floue » entre bon exercice de la médecine de ville et dérapage : d’un côté, il y a les aménagements qu’on peut essayer de trouver pour soigner le patient avec les meilleures connaissances à disposition. De l’autre, si on entre dans le champ de la recherche, on est complètement hors la loi et c’est du bidouillage. Ce n’est pas éthique et c’est dangereux. On ne peut pas faire n’importe quoi avec les patients sous prétexte de leur vouloir du bien. Il faut siffler la fin de la récré. On voit passer toutes sortes de choses : de la tisane de thym, un verre d’alcool par jour, des inhalations… avec des médecins de bonne foi. Pour l’instant, aucune n’a prouvé un meilleur résultat que l’autre ».

Mission accomplie pour Paul Frappé ! Il mérite sa place de président du Collège de la médecine générale ! Tous ces privilégiés, protégés par l’administration, profèrent le même discours pro Big Pharma.

Des médecins empêchés de soigner leur patients

Le sociologue Laurent Mucchielli mène sa propre enquête depuis fin mars sur la gestion française de la crise du Covid-19. Cet expert des questions de sécurité, directeur de recherches au CNRS a tout résumé dans une Newsletter rédigée par Caroline Pelé. « Notre époque contemporaine vit dans un mythe technologique, la croyance que les technologies révolutionnent tout et améliorent fondamentalement nos vies. Cette crédulité est alimentée d’un côté par le marketing des industriels qui produisent ces technologies, et de l’autre par des responsables politiques qui promettent aux électeurs : « C’est formidable, vous serez ainsi mieux protégés, c’est pour votre bien ».

« Mais lorsqu’on analyse la réalité, que l’on cherche à évaluer réellement le bénéfice de ces technologies, on s’aperçoit qu’il est minime, et que ce n’est pas rentable pour les finances publiques ».

« Ces technologies sont par ailleurs très intrusives, elles menacent notre vie privée, elles infantilisent et déresponsabilisent l’individu. Alors que l’idéal démocratique me semble au contraire de chercher la progression en termes d’autonomie et de liberté sur la base d’une certaine confiance qu’on accorde fondamentalement à l’individu ».

« Le décret du gouvernement du 25-26 mars m’a effectivement choqué et surtout fait réfléchir. Comment se fait-il qu’on cherche à empêcher les médecins de base de soigner leurs patients comme ils l’entendent? Certes, il est normal et même souhaitable que les autorités politiques et sanitaires d’un pays donnent des directives générales de santé publique, des Medical guidelines. Et il est normal et souhaitable qu’elles coordonnent et harmonisent la prise en charge hospitalière. Mais voilà que, en France, elles ont aussi décidé en pleine crise de ne pas s’appuyer sur les quelque 130 000 médecins libéraux (dont 100 000 généralistes), alors que pour la plupart des citoyens le médecin de famille est le premier référent. C’est une situation quasiment unique dans le monde. Se priver de ces personnes est incompréhensible en terme stratégique. De plus, c’est totalement infantilisant pour les médecins. Enfin, ce n’est pas rationnel. On ne peut pas dire qu’il y a une incertitude sur l’efficacité des traitements possibles, qu’on lance des études statistiques pour en savoir plus, et en même temps interdire aux médecins de base d’utiliser les médicaments disponibles pour soigner les malades qui se présentent à eux dans l’immédiat. Outre le problème éthique (comment décider de ne rien faire face à un malade qui est devant vous, sous prétexte que la science n’a pas encore livré ses calculs définitifs ?), l’attitude logique de quelqu’un qui ne sait pas est de ne fermer aucune porte, de se dire que toutes les idées sont bonnes à prendre et qu’on va chercher tous ensemble. Les médecins libéraux ont bien compris tout ça d’ailleurs. L’action du collectif « Laissons les médecins prescrire (https://stopcovid19.today/) » est très révélatrice. Et leur pétition (https://www.petitionchloroquine.fr/) a eu un grand succès auprès des personnels soignants.

« Le premier enjeu qui se profile est celui de l’industrie pharmaceutique et des enjeux financiers qui se cachent derrière les médicaments. Comme dans l’industrie agro-alimentaire, dans l’agriculture, dans la construction automobile et bien d’autres secteurs encore, les enjeux financiers sont très présents dans la santé publique. Très vite nous avons compris que la plupart des médecins qui cherchaient à balayer les propositions du Dr Raoult, et que l’on voyait beaucoup dans les médias, avaient en réalité de forts liens d’intérêt avec le laboratoire pharmaceutique américain Gilead qui cherche à imposer un médicament très onéreux dont il détient le brevet : le Remdesivir. S’il y parvient, ce sera le « jackpot » financier. Et si certains ont la mémoire courte, d’autres se souviendront du fait que Gilead a déjà fait le coup il y a quelques années dans la lutte contre l’hépatite C*.

* NDLR : le sofosbuvir vendu 43 000 euros pour 12 semaines de traitement. Voir par exemple le bras de fer qui les a opposés à l’association Médecins du monde.

L’avenir dira si j’ai vu juste ou pas, ou en partie. Ce que j’espère surtout c’est que les journalistes se réveilleront, et que les parlementaires joueront enfin leur rôle à travers une grande commission d’enquête. Nos démocraties sont en crise. C’est peut-être une occasion de se ressaisir un peu ».

La longue histoire des plantes aromatiques et des huiles essentielles (H.E)

On ne peut évoquer les H.E sans procéder à un retour dans les périodes très anciennes. C’est dire que la mise au point de ces arômes ne date pas d’hier.

Parmi les 800.000 espèces végétales, les plantes aromatiques capables de synthétiser une essence sont peu nombreuses. Seul 10% du règne végétal en a la possibilité et ces végétaux aromatiques montrent un degré de sophistication important.

L’aromathérapie est une science à part entière, pratiquée depuis des millénaires et les Anciens qui ont expérimenté les huiles essentielles ne s’y sont pas trompés.

Toutes les grandes civilisations (chinoise, orientale, grecque, romaine) et même précolombiennes (Aztèques, Mayas, Incas) ont utilisé ces aromates dans la médecine, l’alimentation et la cosmétique. Les Huiles Essentielles comme le thym, le romarin, la cannelle, le laurier, le myrte, la sarriette, la lavande, le cèdre, le niaouli, le Tea tree… ont montré à travers les âges leur grande utilité pour leur fort pouvoir bactéricide.

40 000 ans avant notre ère, les peuplades aborigènes d’Australie connaissaient déjà un certain emploi de leurs plantes aromatiques au travers de feux d’eucalyptus et Tea tree dont ils inhalaient les fumées pour traiter les affections respiratoires. Ils venaient d’inventer la fumigation qui évoluera par la suite pour nous donner l’inhalation.

En Chine, plus de 3500 ans avant notre ère, apparaît le plus ancien traité de phytothérapie, annonciateur de nos pharmacopées actuelles. On y trouve la description de nombreuses plantes aromatiques rentrant dans la composition de préparations oléo-aromatiques pour le massage. C’est également en Chine que les archéologues ont exhumé un ustensile en terre cuite destinée à la distillation à la vapeur d’eau de plantes aromatiques infusées.

On ne sera pas étonné que les Chinois, nos contemporains continuent à appliquer les huiles essentielles notamment lors des grandes épidémies.

Mais la civilisation la plus avancée dans l’usage des extraits aromatiques (qui précédaient la mise au point des H.E 4000 ans avant notre ère). L’Egypte à la période faste des pharaons. Les écritures égyptiennes découvrent le savoir de quelques grands médecins et prêtres qui les utilisaient pour soigner les malades mais aussi lors de pratiques magiques. L’inoubliable embaumement qui consistait en une imprégnation complète des tissus de l’illustré défunt avec un mélange sophistiqué d’extraits aromatiques, démontrait déjà les propriétés antiputrides, antibactériennes et anti fermentaires de plantes à essences. Pour extraire les principes actifs de ces végétaux, les Égyptiens utilisaient les techniques de la macération, de l’enfleurage, et enfin de l’extraction des principes actifs. L’utilisation de la technique d’embaumement consistant à l’imprégnation complète des tissus du défunt célèbre (pharaon) notamment avec des extraits de cèdre, de nard, d’encens, de basilic ou de myrrhe… L’embaumeur enveloppait ensuite les corps avec des bandelettes enduites de « comi », préparation à base de ces résines et essences aromatiques, pour leur assurer une conservation quasi éternelle… (Hérodote).

Cette technique me fut précieuse en 1965, lors de mon service militaire à la Coopération, à Ruhengeri au Rwanda. Je fus confronté à une pathologie cutanée putride qu’on appelait « maladie phagédénique » qui sévissait chez les jeunes gens. Le germe fuso-spirillaire attaquait les membres inférieurs et nécrosait les chairs et les os. Cette infection qui exhalait une odeur nausée bonde, ne répondait à aucun antibiotique. Face à la douleur intolérable certains jeunes Rwandais se suicidaient, c’est ainsi que mon médecin-colonel me donna comme pensum de procéder à l’ablation du membre atteint.

Ne disposant pas de médecin anesthésiste, je recourais à une rachianesthésie. Malheureusement l’opéré pouvait suivre l’opération et entendre le bruit de la scie. Et pourtant la liste des candidats à l’ablation ne diminuait pas. Ne pouvant supporter un tel contexte émotionnel et la vision quotidienne dans la rue de ces jeunes amputés, arc-boutés sur un bâton, je me devais de trouver une alternative. Et dans la soirée Eureka ! je me souviens de la technique de la momification et de l’embaument qui empêchait la putréfaction. Cette maladie cutanée qui correspondait à une putréfaction avec décomposition bactérienne des chairs nécrosées. Certains ces jeunes gens n’étaient pas des pharaons et ma thérapie était plus radicale dès lors je pouvais disposer d’huiles essentielles, beaucoup plus efficaces que les extraits de nard ou de myrrhe. La région était couverte d’arbre d’eucalyptus, il restait à les distiller. J’improvisai un alambic avec une cocotte-minute et un serpentin bricolé par un forgeron local, j’obtins quelques gouttes d’H.E d’eucalyptus radiata dont les propriétés étaient justement antibactériennes. Après trois semaines d’applications cutanées, le foyer infecté fut nettoyé. A la 4ème semaine apparaissait un bourgeonnement cutané, signe de guérison. C’est ainsi qu’est née ma vocation pour l’aromathérapie.

J’ai aujourd’hui 55 ans de pratique de ces petites « bombes chimiques »

Le premier alambic

Une importante découverte survint avec la distillation des plantes aromatiques. Cette invention est l’initiative d’un prince et médecin perse, Ibn Sina dit Avicenne, an 1 000. Il écrit plus de 100 ouvrages médicaux dont le plus célèbre, le canon de la médecine, fait référence à nombreuses huiles essentielles dont la très réputée mais aussi la très chère rosa centifolia qui deviendra plus tard, par hybridation, la rose de Damas.

Le procédé actuel reprend les mêmes grands principes de base qu’Avicenne avait développés. A cette époque, l’Europe traverse une période noire et il faut attendre le XIIème siècle pour que l’aromathérapie s’incruste définitivement en Occident. Au retour des Croisades, les chevaliers rapportent les découvertes de la distillation à la vapeur d’eau et l’emploi des huiles essentielles.

Notons que l’aromathérapie, thérapeutique de pointe en médecine naturelle, est avant tout reliée à la tradition médicale française. En France, pays phare de l’extraction industrielle par distillation à la vapeur d’eau, quelques grands noms ont donné des lettres de noblesse à l’aromathérapie :

En 1918 : René-Maurice Gattefossé, pharmacien français, véritable père de l’aromathérapie moderne, se brûle la main lors d’une explosion dans son laboratoire. Il a le réflexe de la plonger dans un récipient contenant de l’huile essentielle de lavande vraie. Le soulagement est immédiat et la guérison de la plaie, ainsi que sa cicatrisation, sont d’une rapidité déconcertante. Face à ce résultat surprenant, il se consacre à l’étude antimicrobienne des huiles essentielles pendant de longues années.

En 1960, à la suite d’un manque de médicaments usuels, le Dr Jean Valnet, chirurgien militaire français, vérifie l’efficacité des HE dans sa pratique sur le champ de bataille lors de la guerre expéditionnaire au Nord-Vietnam. De retour en France, passionné par ces quintessences naturelles, il vulgarise l’intérêt de la phytothérapie et de l’aromathérapie par des livres, diffusant ainsi sur un très large public les connaissances acquises jusqu’alors.

En 1968, lors de la guerre au Sud-Vietnam, menée par les Américains, je reprends le flambeau de mon confrère et je recours maintes fois aux HE dans les camps de réfugiés ou dans les nombreux orphelinats de Saïgon.

Le sort des antibiotiques

Je laisse les commentaires relatifs à la déconsidération des antibiotiques à Dominique Baudoux aromatologue.

« Lorsque les travaux de Sir Fleming permettent à l’industrie pharmaceutique de produire le premier antibiotique (la pénicilline), il était loin d’imaginer le développement fulgurant de ce luxuriant commerce des antibiotiques dont l’origine du problème actuel a été de les administrer à tort et à travers pour tous types d’infections bactériennes, virales, parasitaires, fongiques, qu’elles soient sévères ou non. À cette surprescription médicale d’antibiotiques, une attitude honteuse de l’industrie alimentaire a validé l’ajout d’antibiotiques dans l’alimentation de tout élevage de bétail, de volailles, de poissons… Un monde envahi par l’antibiothérapie a signé la fin de son activité dès l’instant où le microbe a pu développer différents moyens pour lui résister. Les germes sont tellement nombreux à avoir développé une résistance que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) annonce la mort de l’antibiothérapie en 2030 car, insuffisamment efficace, elle en perdrait le statut de médicament.

Comme la recherche scientifique et médicamenteuse n’a plus été capable de produire une nouvelle molécule antibiotique depuis plusieurs décennies, nous ne pouvons que constater le futur échec de la chimie de synthèse en bactériologie. Il y a urgence pour la communauté scientifique à innover dans ce domaine pour assurer le maintien de l’efficacité de la lutte antiinfectieuse.

Nous savons également que, dans la Nature, rien n’est plus dense et concentré que les huiles essentielles chémotypées de plantes aromatiques. Cette efficacité maintes fois prouvée autorise l’aromathérapie à accéder au statut d’EBM (Evidence Based Medicine) et à offrir une innovation majeure en médecines naturelles. Les huiles essentielles et leurs multiples mécanismes d’action anti-infectieux sont les antibiotiques de demain et les résultats risquent de faire pâlir d’envie les plus grands laboratoires pharmaceutiques ».

La démarche de l’aromathérapie scientifique

Les médecines alternatives confirment leur succès et la phyto-aromathérapie explique scientifiquement sa remarquable efficacité. Il est hors de question d’engager une lutte sans merci entre le tout synthèse et le tout naturel. Restons objectifs et ouverts : reconnaissons les bienfaits que l’allopathie classique a apporté et admettons l’efficacité des principes actifs naturels.

L’avenir de la médecine aromatique sera encore plus prometteur car elle n’est qu’au commencement de sa nouvelle évolution. « Gardons notre confiance en cette Nature à la fois imprévisible mais tellement enrichissante, pour apporter des solutions crédibles et efficaces face aux pathologies incurables auxquelles se heurte de plus en plus la chimie de synthèse », affirme Dominique Baudoux, docteur en pharmacie, aromatologue et qui enseigne l’aromathérapie scientifique à l’internationale.

Les huiles essentielles intègrent de fait une multitude de domaines de la santé, tant leurs propriétés sont diverses et variées. La composition moléculaire de ces quintessences végétales est complexe et réduire leurs actions à la seule biochimie serait oublier d’autres modes d’activités bien plus subtils : les actions énergétiques et informationnelles.

Replacer les HE dans le contexte médical

Nous nous contenterons d’évoquer les propriétés les plus sollicitées de cinq huiles essentielles (HE), qui ont fait leurs preuves scientifiques depuis un demi-siècle et aujourd’hui face aux virus (sauf pour le VIH).

Les composantes aromatiques de toute huile essentielle sont des molécules connues et biochimiquement définies. Ce sont ces éléments chimiques aromatiques des HE qui leur confèrent leurs propriétés spécifiques. Connaître la structure biochimique donne les clés de la compréhension de l’aromathérapie scientifique, le thérapeutique de pointe en médecine naturelle.

1/-Propriétés antibactériennes

Les mécanismes d’actions antibactériennes des huiles essentielles sont bien connus. Tout simplement, elles occasionnent des lésions irréversibles de la paroi des bactéries. Ces atteintes induisent des pertes de matière (cytoplasme), des pertes de sels (la carence en potassium, génère l’entrée d’eau, le gonflement puis l’éclatement de la bactérie, ainsi que des pertes des substrats énergétiques (glucose et ATP). Toutes ces perturbations engendrent directement la lyse de la bactérie, donc sa mort. Les huiles essentielles inhibent aussi la production et l’action des toxines bactériennes, souvent responsables du déclenchement des processus infectieux et inflammatoires.

Ces dernières années, le monde médical et scientifique marque le plus vif intérêt pour l’étude de ces nouveaux antibactériens végétaux.

Le thymol est une molécule particulièrement active sur le staphylocoque doré. Il bloque la sécrétion de la toxine TSST-1 à des doses empêchant la prolifération bactérienne.

Le carvacrol, possède des propriétés similaires en agissant sur les propriétés structurales et fonctionnelles de la membrane cytoplasmique.

Le fait de mélanger différents phénols entre eux (thymol-carvacrol-eugénol) renforce leur activité anti-infectieuse, tout comme l’ajout de ces mêmes molécules aux antibiotiques permet de réduire considérablement le phénomène de résistance des bactéries aux antibiotiques.

2/-Propriétés fongiques

Les huiles essentielles antifongiques perturbent la perméabilité cellulaire en se plaçant entre les chaines d’acides gras des membranes, et en bloquant la production d’ergostérol, qui modifient de la sorte la fluidité membranaire plasmique. Ces activités génèrent des déformations et des altérations importantes de surface qui diminuent fortement la capacité des mycoses à adhérer aux muqueuses. La virulence et la contagiosité de ces pathogènes s’en trouvent réduites.

L’eugénol associé aux antifongiques de synthèse permet de neutraliser les souches fongiques multi résistantes (géranium rosat, palmarosa, Ajowan…)

3/-Propriétés antivirales

Tous les virus sont obligatoirement des parasites. En effet, dès lors qu’il ne peut pas se reproduire par lui-même, le virus a nécessairement besoin d’une cellule hôte dont il va détourner le fonctionnement normal à son profit. Un virus est constitué d’un matériel génétique (ADN ou ARN) protégé par une enveloppe faite de protéines. Lorsqu’il se propage dans l’organisme, le virus peut s’entourer d’une enveloppe semblable à la membrane de la cellule hôte, ce qui le rend indétectable par le système immunitaire et inattaquable par quelque médicament connu à ce jour.

Certaines huiles essentielles possèdent l’étonnante capacité de se fixer à la membrane externe des virus et ainsi de détruire l’enveloppe protégeant le virus et les organites cytoplasmiques. Les particules virales mises à nu par cette activité, deviennent détectables par les systèmes de défense et sont immédiatement détruites.

Cette action antivirale directe se combine avec d’autres actions complémentaires (Immunostimulante) que possèdent certaines huiles essentielles.

Dans la pandémie du Covid-19 les HE antivirales les plus employées sont l’Eucalyptus radié et globuleux, le Ravintsara, le Niaouli, le Tea tree et le Laurier noble.

4/-Propriétés anti-inflammatoires

Enrayer une inflammation peut s’opérer en éliminant simplement la cause, à savoir, l’agent infectieux. Quand la réaction immunitaire est enrayée, la réaction inflammatoire le sera aussi. L’action immuno-régulatrice de certaines huiles essentielles est très impliquée dans ce mode d’activité (HE de ciste ladanifère).

D’autres huiles essentielles agissent directement sur l’inflammation par simple transfert de charges électroniques. Les foyers inflammatoires chauds sont des structures en surplus de charges « positives ». Les molécules terpéniques « négativantes » vont céder des charges négatives afin de compenser l’excès de charges positives et ainsi diminuer l’intensité inflammatoire.

5/-Propriétés antalgiques (antidouleur)

Certaines molécules terpéniques d’huiles essentielles vont envahir les nocicepteurs, les stimuler puis les exciter à un niveau tel qu’ils seront désensibilisés. La douleur à ce moment-là s’en trouve fortement atténuée. Si l’action locale contre la douleur est une évidence scientifique, il en est de même pour l’action des mêmes molécules au niveau du système nerveux central. En cela, les huiles essentielles ont rejoint la morphine dans certaines institutions hospitalières.

  • Le citral et le citronellal agissent sur les nocicepteurs périphériques thermiques mais également au niveau central.
  • L’alpha bisabolol freine la migration leucocytaire et la quantité de TNF alpha. Il peut également agir en diminuant la dégranulation des neutrophiles ;
  • Le salicylate de méthyle inhibe la synthèse des prostaglandines et la libération de bradykinine.

On en trouve dans les HE de gaulthérie couchée et de Bouleau jaune qui en contiennent 99%.

Les huiles essentielles prescrites à l’hôpital

Discrètement mais sûrement, l’aromathérapie s’installe dans un nombre croissant de services hospitaliers français. De la simple diffusion relaxante à de vraies réponses thérapeutiques, son usage se professionnalise et transforme l’univers médical avec une médecine plus naturelle et efficace, pour le plus grand bien des patients, des familles et des soignants.

Il y a quelques années encore, les rares infirmières ou médecins hospitaliers utilisant l’aromathérapie préféraient rester discrets, tant la pratique semblait licencieuse en France. Mais, petit à petit, sous la pression du grand public, avec l’appui des premières études scientifiques et grâce aux expériences probantes d’autres pays européens, les hôpitaux français s’ouvrent, et de plus en plus de services officialisent l’utilisation de fragrances entre leurs murs blancs.

Les services de gériatrie et de soins palliatifs ont été les premiers à s’intéresser à l’aromathérapie. Les personnes âgées sont souvent polymédicamentées, et donc plus sensibles aux effets secondaires des traitements, ce qui incite le corps médical à intégrer d’autres types de prise en charge, moins agressifs.

Dans de nombreux EHPAD, on recourt aux huiles essentielles.

Action multiple des huiles essentielles

L’aromathérapie a naturellement enrichi la palette de soins des thérapeutes. Des protocoles rigoureux ont été établis (prescription médicale, traçabilité, évaluation), et les soignants se sont formés à cette méthode, qu’ils intègrent désormais au quotidien.

Ainsi, une association d’huiles essentielles de gaulthérie couchée et de katafray diluées dans une huile végétale apporte une réponse rapide aux douleurs articulaires, permettant de limiter le recours à des antalgiques puissants.

Pour calmer l’anxiété, l’angoisse et l’agitation fréquentes de ces patients, des hôpitaux, tels celui de Valenciennes ou Pasteur à Colmar, ont recours aux huiles essentielles de lavande, d’orange douce et de camomille noble via des inhalations (mouchoir à respirer ou stick inhalateur personnel) et des onctions sur le dos, la voûte plantaire, le sternum ou l’intérieur des poignets.

La mélisse, est utilisée de façon privilégiée pour aider au lâcher-prise.

En fin de vie, ce type de prise en charge améliore de façon considérable l’accompagnement du patient et de ses proches. Les soignants sont remis au cœur de leur métier : le « prendre soin ».

Au-delà de leurs vertus thérapeutiques, les huiles essentielles transforment la relation.

Chez les patients Alzheimer, les ateliers olfactifs visent à les sortir de l’isolement et du repli sur soi, à stimuler leur mémoire et émotions et à permettre de revivre des souvenirs anciens.

Le lien direct de l’odorat avec les structures impliquées dans l’émotion permet de réaliser un voyage dans le temps en se remémorant leurs souvenirs enfouis chargés d’affect.

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Amis lecteurs !

Une partie de ce long texte ne vous est pas adressé. Il est volontairement très technique et rédigé à souhait pour désarçonner tous ces prétendus experts qui ignorent la complexité et l’incomparable efficacité de ces petites « bombes chimiques » et ne supportent pas qu’on prescrive des remèdes naturels efficaces à la place des produits chimiques.

Ces huiles essentielles antivirales ont sauvé des milliers de gens, malheureusement ils ne les conseillent pas à leurs voisin ! ils ont peur de subir des contre coup.

Des pharmacies m’ont signalé qu’elles étaient en rupture de stock de ces 5 HE antivirales prescrites par voie orale, cutanée, voire respiratoire.

Beaucoup d’autres pays y ont recours. En particulier le Brésil où je suis allé 15 jours pour présider leur congrès d’aromathérapie à Bela Horizonte. Les dégâts causés dans les populations par le virus ont été limités malgré l’inconscience de leur président qui refusent le confinement.

Il en est de même en Chine où j’entretiens des relations avec certains universitaires depuis 10 ans. Beaucoup d’élèves Chinois viennent à Paris pour recevoir un enseignement dans ma faculté de médecines naturelles.

Je rappelle que les médecins qui les prescrivent dans les affections graves sont exclus de l’Ordre des médecins. Il en va de même pour les professeurs qui se sont permis d’apporter des critiques sur les remèdes chimiques (les professeurs Joyeux, Even, Debré, Raoult).

Personnellement j’ai été exclue à vie de l’Ordre des Médecins par la présidente Kahn-Bensaude, alors que je n’ai jamais été inscrit à cet ordre sinon pour exercer la médecine humanitaire à travers la planète durant ½ siècle. Par ailleurs insulté, dans son émission par Michel Cymes qui m’a traité de charlatan ! Je ne serais pas surpris que ce saltimbanque reçoive le ruban rouge, le 14 juillet !

Plus que jamais l’État et ses fonctionnaires veillent à ce que l’ordre règne sans la moindre faille, et les médecins font partie des gens les plus surveillés et les plus contrôlés par cet État dans une indifférence, à la fois médiatique, politique et glaçante.

Attendant le 14 juillet pour connaitre les valeureux médecins et professeur qui recevront le ruban rouge ! (je peux déjà vous annoncer 7 noms !).

Mes respects aux rares médecins qui sauvent l’honneur, et des vies, sous la menace constante de l’interdit professionnel.

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Alors que la pandémie du Covid-19 a daigné se retirer sur la pointe des pieds malgré les quelques clusters qui émergent dans l’hexagone, il est temps de tirer les premières conclusions et d’afficher les différents résultats thérapeutiques. On connait ceux de la médecine officielle, dans laquelle aucun médicament n’a fait ses preuves, hormis l’hydroxy-chloroquine couplée à un antibiotique du professeur Raoult, par ailleurs persiflé par les experts de « plateau télé » des pro Big pharma. En revanche les médecines naturelles peuvent s’enorgueillir devant des tels résultats spectaculaires. Au cœur de la stratégie, les huiles essentielles représentent le fer de lance du protocole. Ces « petites bombes » biochimiques sont apte à terrasser ce virus atypique. Beaucoup de pharmacie se sont trouvées en rupture de stock. Et cet événement, qui aurait dû être planétaire, a été mis sous le boisseau.

Ainsi, il reste à ces médecins de terrain, qui ont œuvré dans l’ombre de décrire leur expérience et aux patients guéris d’évoquer leur parcours et leurs thérapies.

C’est ainsi que je recherche une personne disponible, ayant des connaissances en médecines alternatives et notamment en aromathérapie, pour recenser toutes ces expériences et procéder à des échanges.

Cela suppose de créer un site.

J’attends la réponse de candidats éventuels.

Je me permets de citer mes livres :

« Les huiles essentielles, médecine d’avenir » Ed. Dauphin. (Mon best-seller)
« Huiles essentielles antivirales » Ed. Trédaniel. (Best-seller au Brésil : Óleos Essenciais Antivirais)
« Tout savoir sur les virus et y faire face » Ed. Dauphin (mai 2020)