Prévention et traitements naturels contre le virus Zika

Fév 8, 2016 | Huiles essentielles, Virus | 1 commentaire

Prévention et traitements naturels contre le virus Zika

Le virus Zika à nos portes

C’est l’énigme médicale de ce début d’année. L’OMS s’inquiète de la diffusion ultrarapide du virus Zika, peu dangereux pour l’adulte, mais soupçonné d’être à l’origine de malformations cérébrales graves du bébé  (au premier rang desquelles une microcéphalie, signe d’un retard mental irréversible). Zika a été détecté pour la première fois en avril 1947 chez un singe macaque rhé­sus dans la forêt Zika, au bord du lac Victoria (Ouganda). Sa transmission par le moustique Aedes Aegypti a été prouvée expérimentalement dix ans plus tard. Le premier cas humain a été diagnostiqué en 1964. On retrouve ce virus dans de nombreux pays africains et asiatiques. L’histoire récente est celle de sa progression dans le Pacifique, puis sur le continent américain. Après sa découverte, en 2007 en Micronésie (introduit sans doute par voie aérienne depuis les Philippines), on le retrouve dans le nord-ouest du Brésil en mai 2015 (où il aurait été importé lors de la Coupe du monde de football de 2014). Aujourd’hui, ce pays annonce le plus grand nombre de cas suspects : entre 440 000 et 1,3 million. Depuis, la progression a gagné à l’Amérique du Sud et centrale. Des cas ont été identifiés aux Etats-Unis (où l’on prévoit de 3 à 4 millions de personnes atteintes) et dans les Caraïbes.

On prévoit de 3 à 4 millions de personnes atteintes. Certains médecins et écologistes incriminent des pesticides, les indices s’accumulent. Les autorités sanitaires françaises ont lancé une alerte et prennent des mesures d’information et de protection pour les femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse (et plus généralement les femmes en âge de pro­créer). Les autorités sanitaires américaines viennent de prendre des mesures similaires. En Amérique latine, la question soulève des controverses dans les pays où la pratique de l’interruption volontaire de grossesse est encadrée ou interdite. La situation est particulièrement délicate au Brésil, où plus de 5 000 cas de nourrissons microcépha­liques ont été officiellement recensés et plus d’un million et demi de Brésiliens ont contracté le virus Zika. Par ailleurs, le syndrome paralysant Guillain-Barré a fortement augmenté chez les adultes.

Le virus Zika, attaque en mai

Ce n’est qu’une question de mois, Zika va finir par débarquer en métropole. Pour les scientifiques, c’est une quasi-certitude. Dans l’Hexagone, il va falloir composer avec le virus Zika, qui sévit déjà avec virulence aux Antilles, particulièrement en Martinique (1 255 cas).

Car après l’Amérique du Sud, Zika, arrive en Europe. Et comme souvent, c’est en prenant l’avion qu’il a franchit les continents et se propage de manière exponentielle.

En Europe, on compte six pays ayant déclaré des cas de patients infectés : le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Suisse et le Da­nemark. Tous étaient des touristes rentrant de zones touchées.

En France, on est à l’abri de cette invasion jusqu’à l’arrivée de l’été. En hiver, les moustiques-Aedes dorment. Ce n’est qu’à partir de mai que leurs larves vont éclore. Dès lors que l’eau et une température comprise entre 15 et 20 °C surviennent, c’est à ce moment-là qu’on peut craindre sa propagation en Métropole, d’autant qu’à cette période, beaucoup d’Antillais vont faire l’aller-retour pour visiter leur famille.

Le virus Zika peut-il arriver en France métropolitaine ?

Des moustiques du genre Aedes (Aedes albopictus ou aegypti) sont présents en France métropolitaine et peuvent théoriquement transmettre le virus Zika si des patients virémiques arrivent dans les zones infestées durant la période d’activité des moustiques (de mai à novembre).

Au cours de cette période, la surveillance renforcée des arboviroses transmises par Aedes albopictus ou aegypti (dengue, chikungunya et Zika) est mise en place chaque année, dans les départements métropolitains où ce vecteur est implanté (sud de la France métropolitaine).

Comment s’opère la contamination ?

Lors d’une piqûre, le moustique se contamine en prélevant le virus dans le sang d’une personne infectée. Le virus se multiplie ensuite clans les glandes salivaires du moustique, qui pourra, à l’occasion d’une autre piqûre, transmettre le virus à une nouvelle personne. Une personne infectée est contaminante par les moustiques au moment où le virus est présent dans son sang, c’est-à-dire pendant la phase de développement de l’infection dans le corps, soit trois à dix jours après la piqûre infectante. Pendant cette période, il faut éviter qu’une personne infectée se fasse piquer et qu’elle transmette ainsi le virus à d’autres moustiques (du genre Aedes). Dans un institut de recherche à Rio, on a observé la présence du virus dans la salive et l’urine, faisant ainsi craindre une nouvelle voie de transmission.
Par ailleurs, on observe des cas en Amérique Latine où la contamination s’est effectuée par voie sexuelle, ce qui risque d’amplifier la contamination dans ce contexte épidémiologique.

Quelle en est la clinique ?

Les symptômes se caractérisent par une éruption cutanée (exanthème maculo-papuleux, voire prurit) avec ou sans fièvre même modérée, fatigue, douleurs musculaires et articulaires, conjonctivite, maux de tête et douleurs rétro-orbitaires.

Il est difficile, sur ces symptômes, qui évoquent d’autres atteintes infectieuses, de faire un diagnostic, notamment lorsque coexistent dans la même zone géographique d’autres arboviroses telles que la dengue ou le chikungunya sans oublier la maladie des tiques. La plupart des formes de la maladie sont sans symptômes apparents (entre 70 et 80 % de formes asymptomatiques).

Comment expliquer l’atteinte neurologique ?

L’arbovirus est un virus à ARN qui se transmet par piqure d’arthropode, telle la fièvre jaune. Ce virus peut endommager le milieu extérieur et, en particulier, les cellules porteuses du virus, à savoir les neurones. Ce virus peut aussi causer des mutations de l’ARN favorisant la genèse d’une détérioration cérébrale (micro-cephalées, syndrome de Guillain-Barré).
Chez le fœtus, notamment dans les trois premiers mois de la gestation lors de laquelle se constituent les premiers feuillets embryologiques, le cerveau subira des altérations neuronales et encéphaliques irréversibles.
Chez l’adulte, ce sera le syndrome de Guillain-Barré, une polyradiculonévrite (inflammation des racines et des nerfs). Ce virus touche les neurones moteurs entraînant des paralysies. Le liquide céphalo-rachidien, recueilli par ponction lombaire, montre une dissociation albumino-cytologique, évocatrice du diagnostic. La lésion de base est une inflammation démyélinisante.
Ce syndrome correspond à un état auto-immun où interviennent l’immunité cellulaire (lymphocytes T) et l’immunité humorale (anticorps).
Pour affiner le diagnostic, il faut rechercher l’antigène HLA-DR et les anti-anticorps.

Quel est le diagnostic biologique ?

Il s’agit dans un premier temps de réaliser, dès les premiers symptômes, des prélèvements sanguins, salivaires, urinaires ou du liquide amniotique, afin d’effectuer la recherche du génome du virus (examen direct par RT-PCR – technique qui permet de faire une réaction en chaîne par polymérase à partir d’un échantillon d’ARN du sang et des urines). L’OMS a recensé dix entreprises de biotechnologie capables de fournir des kits fiables (biologie
moléculaire ou sérologie).

Quel en est le traitement officiel?

Il n’existe pas, à ce jour, de traitement spécifique contre le Zika. Face aux virus, les antibiotiques sont inopérants. Seules les huiles essentielles à phénol et monoterpénol sont anti-virales. Le traitement est avant tout symptomatique et repose notamment sur la prise d’antalgiques (le paracétamol), et le repos. De plus, les médicaments de type salicylés (aspirine) sont à éviter du fait de la coexistence de la dengue et de la fièvre hémorragique dans les zones où circule le virus apte à générer un état hémorragique.

Il est spécialement recommandé aux femmes enceintes de se protéger par tous les moyens disponibles contre les piqûres de moustiques et tout particulièrement au cours des deux premiers trimestres de la grossesse.

Actuellement, aucun vaccin n’existe contre la maladie Zika. Par ailleurs, il sera difficile à mettre au point du fait des mutations du virus.

Faut-il redouter Zika ?

En fait, ce virus, qui provoque fatigue, poussée de fièvre, éruptions cutanées et maux de tête, n’est dangereux que pour les femmes enceintes. Au Brésil, où l’épidémie flambe encore, il a provoqué 3 174 cas de microcéphalie (croissance anormale de la boite crânienne) chez les nouveau-nés. L’autre difficulté est qu’on peut être infecté sans éprouver de symptômes. Mais la personne reste porteuse du Zika, donc susceptible de transmettre le virus. Des parades existent. On peut lutter contre les larves en nettoyant les points d’eau stagnante: soucoupe de pot de fleurs, gouttières. Ces gestes, les Antillais les connaissent bien.

Comment se protéger contre le Zika ?

La prévention individuelle repose sur la protection contre les piqûres de moustique en utilisant différents moyens physiques et chimiques Il est recommandé :

  • de porter dans la journée (et en particulier en début et fin de journée, périodes d’intense activité du moustique vecteur) des vêtements amples et longs couvrant également les bras et les jambes jusqu’aux chevilles
  • d’utiliser de préférence des vêtements imprégnés avec des huiles essentielles répulsives et curative (géranium, citronnelle, Eucalyptus citronné), dans les zones de prolifération intense des moustiques ou en cas de contre-indication aux répulsifs (nouveau-nés, nourrisson jusqu’à trois mois)
  • d’appliquer des HE répulsives, sur les zones découvertes de la peau. Des précautions sont à respecter chez la femme enceinte et l’enfant
  • d’utiliser des moustiquaires, des diffuseurs électriques à l’intérieur des maisons et des bandeaux collants imprégnés d’insecticide fixés au plafond des pièces de l’habitat.

Que faire au retour des zones épidémiques ?

Pour toute apparition de signes cliniques évocateurs (éruption cutanée, avec ou sans fièvre même modérée et au moins deux signes parmi les suivants : conjonctivite, douleurs musculaires et articulaires), il est nécessaire de consulter un médecin sans délai pour préciser le diagnostic et bénéficier d’une prescription de médicaments adaptés. Pour les voyageurs, l’apparition de ces symptômes peut intervenir jusqu’à 12 jours après le départ d’une zone où circule le Zika et nécessite le cas échéant de consulter un médecin en lui précisant la destination et les dates du séjour.

Quelles sont les mesures prises pour limiter la transmission du Zika ?

Outre les mesures de protection individuelle, la lutte contre la maladie passe par la réduction de toutes les sources potentielles de gîtes larvaires constituées par les eaux stagnantes et tout récipient susceptible de retenir les eaux de pluie (pots de fleurs, pneus usagés, gouttières de toit mal entretenues, etc.) et par l’application de traitements larvicides lorsque la suppression de ces gites n’est pas possible.

Par ailleurs, cette lutte est également axée contre le moustique adulte au moyen de pulvérisation de biocides en zone infectée. La prévention dans l’habitat local repose sur l’utilisation d’insecticides autour des ouvertures des portes et des fenêtres, ainsi que l’usage de moustiquaires.

Existe-t-il une transmission du virus interhumain ?

La transmission s’effectue par le biais d’un moustique qui pique une personne atteinte par le virus Zika. Quelques jours plus tard, le moustique infecté devient contaminant. Ce moustique peut alors transmettre le virus à une autre personne saine en la piquant. Il faut trois à douze jours pour que les symptômes de l’infection à Zikavirus apparaissent chez la personne contaminée par le moustique. Pendant au moins une semaine après l’apparition des symptômes, la personne malade peut contaminer un autre moustique sain si elle se fait piquer.

Les personnes atteintes du Zika ne sont pas contagieuses.

Traitements naturels contre le virus Zika

Huiles essentielles anti-virales

Lysovir : 2 gélules avant les 3 repas pendant 15 jours puis 2 fois 2 gélules 10 jours.

Huiles essentielles en massage (thorax, poignet, voûtes plantaires) :

Privilégier les phénols dont le principe actif est l’eugénol

  • HE Girofle (clous) 5 ml
  • HE Cannelle de Ceylan 5 ml

Quelques gouttes du mélange en massage 2/3 fois par jour
de préférence sur les voûtes plantaires

Huiles essentielles répulsives et curatives (moustiques) :

  • HE Géranium rosat 5ml
  • HE Citronnelle de Java 3ml
  • HE Eucalyptus citronné 3ml

Appliquez localement sur les membres exposés 10 gouttes du mélange 4 fois par jour et 2 gouttes sur la piqûre.

Ces 3 HE sont déconseillées les 3 premiers mois de la grossesse.

Baume anti-douleur = onguent apaisant :

Huile essentielle d’Eucalyptus citronné, Gaulthérie couchée, litsée citronnée, menthe poivrée.

Quelques gouttes en massage sur les zones douloureuses plusieurs fois (Labo Phyt’Inov)

Gemmothérapie

  • Le matin 50 gtes+ eau Ribes nigrum (cassis) Bg Mac glyc 1D 1 flacon 125ml
  • Le midi 50 gtes + eau Rosmarinus officialis Bg Mac glyc 1D 1flacon 125ml
  • Le soir 50 gtes + eau Quercus robur (chêne) Bg Mac glyc 1D 1 flacon 125 ml

Homéopathie

  • Rhus tox 7CH (douleurs articulaires et musculaires, impossibilité de trouver une bonne posture).
  • Eupatorium perfoliatum 5CH (Courbatures, douleurs oculaires)
  • Gelsemium 9CH (Courbatures, jambes en coton, pas soif) Prendre 3 granules du ou des remèdes toutes les heures, espacer dès amélioration.
  • Boire L52 20 gouttes plusieurs fois par jour
  • Bio mag 2 fois 2 cp à croquer

ou Chlorure de magnésium : mettre un sachet dans une bouteille d’eau peu minéralisée. Boire ½ verre 2 ou 3 fois par jour. Tous deux au Laboratoire Lehning.

Convalescence

Stimu+ : 2 fois 2 gélules (booste les défenses immunitaires)

Cynorrhodon vit C : 2 fois 2 gélules

Guillain-Barré (maladie auto-immune)
Immunoregul : 3 gélules par jour (Laboratoire Phyt’Inov)
Afalg (champignon aphanizomenon ) 3 fois 2 gélules par jour.

Pour plus d’informations, lire mon livre « Les Huiles Essentielles Anti Virales » Edition Guy Trédaniel.