Majesté, de quel cancer souffrez-vous ?

That is the question !

Il y a 15 jours lors de mon passage dans une radio (1.200 000 auditeurs), j’avais évoqué l’hypertrophie de la prostate (HTP) dont était atteint le roi Charles III.

Je lui avais déconseillé l’opération qui consiste à cureter la prostate sous forme de « copeaux ». Les conséquences sont très fâcheuses (impuissance, dysurie). Cette HTP peut se régler avec des plantes.

Il y a bien longtemps, on avait traité mon grand-père avec des graines de courge !

Lors de mon passage à la radio, j’avais donné la liste de ces plantes :

Le Prunier d’Afrique (pygeum africain) appelé « l’arbre de la prostate »,
Les pépins de courge et la racine de la grande ortie : CurbiProsta.
Le fruit de sérénoa (saro palmeto, le petit palmier de Floride)+ zinc : Prosazinc.
Le fruit de sérénoa + écorce de pygeum africanum + lithothamne : LithoProsapalm.

En 2 mois le volume de la prostate passe de 100 grammes à 60 grammes. Il n’y a plus de compression de l’urètre et la vidange de la prostate est complète.

On trouve ces produits dans le même laboratoire (Fenioux). Ne prendre que 2 produits en alternance.

A Paris : boutique Fenioux au 11 rue Daru, 75008 Paris

Le cancer de la prostate

75000 sont décelés et 9000 décès. Les choses se compliquent ! On vérifie sa présence avec le PSA (antigène spécifique de la prostate). Quand il survient au-delà de 4UI, il faut se précipiter chez un urologue qui procédera à un toucher rectal, une IRM et à des biopsies ; on perfore la prostate en 12 endroits, ce qui accélère le processus tumoral. Face à l’agression, l’organisme réagit en générant d’autres cellules cancéreuses, lesquelles ont une progression exponentielle.

En présence d’un cancer sans métastases, l’urologue propose une radiothérapie. Le radiologue vous rassure quant à son innocuité !!!

Malheureusement, on relève des effets secondaires : irradiation des vertèbres (la L5), de l’appareil digestif, urinaire et du muscle psoas dont les fibres musculaires déséquilibrent le bassin (sciatique à bascule).

Dans ce cas on applique 2 huiles essentielles radio protectrices, (HE de Niaouli et Tea tree) vis-à-vis de l’organe et des gélules d’Alkylglycérol pour protéger les cellules saines.

Quand ce maudit cancer sort de sa capsule qui entoure l’organe et va se propager sur d’autres tissus, dans ce cas on recourt à l’hormonothérapie.

Les causes de ce cancer : laitage, fromage, obésité, sucre, perturbateurs endocriniens, facteurs émotionnels…

Revenons au roi Charles III

On vient d’apprendre qu’il est atteint d’un cancer particulier. La planète entière attend pour savoir de quel cancer il s’agit. C’est à la suite de tests complémentaires qu’un « sujet de préoccupation distinct » a été découvert, puisqu’un cancer a été détecté.

Des journalistes affutés, parcourent les pharmacies autour du palais pour connaitre les produits achetés par la famille royale, qui indiqueraient le type de cancer.

Par ailleurs, sera-t-il traité en chimio, en radio thérapie ou en immunothérapie ?

Le roi effectue un bilan annuel ou pluriannuel dans lequel figure une litanie d’analyses :

Etat inflammatoire : VS et C. Réactive Protéine (CRP).
Etat du foie : les transaminases (ASAT et ALAT) et le gamma GT.
Les marqueurs tumoraux :
– ACE : cancer de l’estomac, colon, rectum.
– AFP + ACE : foie
– CA 19. 9 + ACE : pancréas, voies biliaires, utérus.
– Bêta HCG + AFP : testicule.
– NSE + ACE : poumon.

On ne détecte le cancer qu’après 5 à 6 ans, du départ de la première cellule cancéreuse, il faut attendre un milliard de cellules cancéreuses pour le détecter. Ainsi on ne peut le matérialiser qu’à la 5e année.

Par ailleurs, les cancérologues anglais ont identifié au Pet-scan des cellules cancéreuses, ils disposent ainsi du diagnostic du type de cancer.

Pris au départ, le pronostic sera bon.

Le mode de vie

Il est très important de connaître le mode de vie du patient. On sait que Charles III est un adepte du bio, c’est un bon point. Au château de Versailles, il a bu du vin puis il est descendu dans le Bordelais pour visiter les vignobles où il a dû trinquer moult fois. Mauvaise pioche !

Reconnu comme hypersensible (facteur émotionnel). Il a souffert lorsqu’il vivait avec 2 femmes, situation très conflictuelle ! et aujourd’hui avec son fils Harry qui n’a pas été tendre avec son père, qui lui a annoncé son cancer pour le faire revenir. Ce sera peut-être l’occasion d’une réconciliation avec son frère (roi en devenir) et l’ensemble de la famille qu’il a discrédité.

Les facteurs émotionnels font chuter l’immunité et c’est l’aventure sanitaire avec un cancer à la clef !

Autres problèmes de santé

Le roi à participé à des concours de hockey sur gazon avec son cheval. Il a fait de nombreuses chutes qui ont endommagé sa colonne vertébrale. Aujourd’hui, il souffre d’arthrose et de douleurs thoraco-lombaires. Pour atténuer ses souffrances il effectue le « Poirier » chaque matin (se tenir en équilibre à la verticale, la tête et les mains appuyées sur le sol). Pas mal ! à 75 berges !

Pour ce grand expert en écologie, je lui conseillerais les produits antitumoraux naturels qui vont agacer ses cancérologues. Tant pis pour Big Pharma !

Voilà comment on procède pour affiner un diagnostic : on recourt à l’anamnèse (le questionnement), aux analyses biologiques, au mode de vie et aux conseils diététiques, une alimentation vivante (donc crue) et surtout à l’empathie vis-à-vis du patient, sans oublier le jeûne.

(…) le mode de vie, engendré par la civilisation scientifique, a rendu inutiles des mécanismes dont l’activité a été incessante, pendant des millénaires, chez les êtres humains.

Alexis CARREL, l’Homme, cet inconnu, V4, XII.

Le jeune

Dans notre société d’abondance, le jeûne apparaît souvent comme un remède miracle : nous mangeons trop, il nous faut expier.

En Suisse, en Allemagne, en Amérique du Nord, en Russie, les cliniques de jeûne se multiplient.

En Allemagne, la cure de jeûne est remboursée par la Sécurité sociale, en Suisse par les mutuelles.

En France, le jeûne était peu pratiqué. Aujourd’hui, une vingtaine de centres labellisés « Jeûne et Randonnée » avec des stages d’une semaine se sont créés.

Jeûner pour guérir

Arrêter de manger nous permettrait d’être en bonne santé !

C’est aujourd’hui vérifié et reconnu par de nombreux scientifiques. Depuis plus d’un siècle, des études menées aux quatre coins de la planète le confirment.

Des preuves scientifiques

Ce sont des médecins russes qui, les premiers, ont étudié pendant plus de cinquante ans les mécanismes du jeûne sur des humains. Leurs travaux n’ont jamais été traduits et c’est Otto Buchinger, médecin allemand, qui a popularisé la notion de jeûne thérapeutique au début du XXe siècle.

En France, le docteur André Gernez s’est illustré en guérissant par réduction alimentaire. Expérimentation effectuée en 1970 par le professeur Truhaut, directeur du CNRS : 92% de rats atteints d’hépatomes (cancers du foie) sont guéris.

Plus récemment, Valter Longo, biologiste américain, a publié de nombreuses études faites sur le rat. Il démontre notamment qu’un jeûne court, de 24 heures ou de 48 heures, a un effet significatif sur le traitement du cancer. Bien entendu, il ne s’agit pas de se contenter de limiter sa nourriture pour guérir, mais il a remarqué qu’au cours d’un jeûne, les cellules saines se protègent, c’est-à-dire qu’elles diminuent leur besoin en énergie. Au contraire, les cellules cancéreuses n’ont pas ce réflexe et continuent de dépenser autant d’énergie qu’en temps normal, tout en cherchant un apport énergétique.

Durant cette phase, un tiers des cellules malades meurent.

Puis, lorsque le patient subit une chimiothérapie, ce sont les cellules cancéreuses qui absorbent le traitement les premières ! Le jeûne pourrait donc être un allié de choix pour améliorer l’impact de la chimiothérapie. Cela fonctionne aussi chez l’humain.

En cancérologie, l’excès de nourriture augmente les rechutes (cancer du sein, du poumon, du colon). La privation de nourriture augmente au bout de 48 heures la sécrétion d’endorphines et réduit la douleur ; jeûner augmente la tolérance à la chimiothérapie.

Si aussi peu d’études sont menées sur le sujet, c’est qu’elles n’attirent pas le financement. En effet, ce sont le plus souvent les industries pharmaceutiques qui subventionnent les recherches en santé. Elles espèrent en échange pouvoir déposer un brevet dont les revenus les dédommagent de la somme engagée.

Dans le cas du jeûne, prouver ses bienfaits ne rapporterait aucun brevet, donc pas de retour sur investissement.

Les cures de jeûne et les monodiètes

Elles sont utiles en cas de surmenage du système digestif, en cas d’intoxication due à des traitements agressifs comme en cancérologie, ou pour éveiller l’esprit et le sortir des pesanteurs du quotidien. Elles ne doivent cependant pas faire l’objet de comportements névrotiques obsessionnels, sous peine d’en perdre les bénéfices.

Le jeûne partiel

Il dure de sept à dix jours. Se préparer avec deux à trois jours d’alimentation légère et supprimer tous les excitants, toxiques et médications non nécessaires.

S’il n’y a pas de règle absolue concernant la durée du jeûne, il y a cependant quelques usages qui ont fait leurs preuves. Il est donc conseillé de s’y conformer.

3 types de jeûne

Les jeûnes courts (36 heures)
Les jeûnes moyens (de 4 à 6 Jours)
Les jeûnes longs

Passé dix jours, on entre dans la catégorie des jeûnes longs.

15,21, 28 ou 40 jours sont les durées habituelles. Les jeûnes de plus de 40 jours sont réservés aux grandes ascèses spirituelles.

Comme les jeûnes hygiéniques, ceux-ci amènent l’élimination des déchets (urine, selles, sueur, air expiré) et épuration mais de plus, ils apportent un développement spirituel.

Il va sans dire que le jeûne long demande une grande lucidité et une compréhension profonde du jeûne et de soi-même.

Pas question de l’improviser. Il faut être expert et s’être préalablement longuement entraîné à la pratique du jeûne court et moyen.

Un jeûne total

Évidemment, il s’agit d’un jeûne total, à l’eau pure (et peu minéralisée), qui consiste seulement à boire et à ne pas s’alimenter pendant tout le temps du jeûne, tout en étant surveillé médicalement.

Le corps puise alors sur ses réserves en sucres, présentes surtout dans le foie et un peu dans les muscles. Elles sont épuisées en deux jours. Ensuite, le corps prend sur ses réserves en graisses, lesquelles doivent être transformées en corps cétoniques pour parvenir au système nerveux central, qui a besoin d’énergie pour fonctionner. Ainsi, le 4° jour peut être difficile à passer du fait de l’état d’acidocétose, responsable de faiblesse, de nausées et de migraines. Il faut connaître ce cap délicat pour avoir le courage et la persévérance de continuer.

Le jeûne provoque un état de stress qui est une réaction d’adaptation à un changement de l’environnement, ici la privation de nourriture. Confronté à cette privation de nourriture, l’organisme déclenche l’alerte, ce qui provoque un bouleversement hormonal et neuroendocrinien. Des hormones mobilisent les réserves du corps, certaines ont aussi un effet anti-inflammatoire.

Ce sont ces mécanismes d’autorégulation qui induisent les effets thérapeutiques. Ainsi, de nombreux paramètres sanguins s’améliorent (glycémie, cholestérol, triglycérides, taux d’insuline). Parallèlement la dépense d’énergie de l’organisme diminue peu à peu (respiration, rythme cardiaque, pression artérielle). Tout se ralentit. Le système digestif est également mis au repos.

Rares contre-indications au jeûne

Les spécialistes du jeûne savent que cette thérapeutique de choc a ses contre-indications :

La dépression (car l’abstention de nourriture peut engendrer elle-même des épisodes dépressifs).
Certaines obésités dues à la cortisone et qui relèvent strictement d’un traitement médical.
L’anorexie à cause de la dénutrition qu’elle provoque.
Toutes les maladies graves en période aiguë (cancers, sida…) toujours à cause de la dénutrition qu’elles suscitent.
Le grand âge, mais pas systématiquement.
Les pathologies cardiaques sont un sujet controversé : certains en font des indications, d’autres des contre-indications.
L’accueil des malades cancéreux peut poser un réel problème. On observe bien souvent un dégoût de la nourriture qui, n’a rien de thérapeutique.

À éviter en cas de cachexie, un état d’amaigrissement et de fatigue généralisée due à la sous-alimentation ou à la phase terminale de maladies graves (cancer).

Si l’ensemble de ces règles simples est respecté, le jeûne portera pleinement ses fruits et l’on pourra profiter au mieux des qualités purificatrices, tant corporelles que spirituelles de cette pratique. De jeûne en jeûne, les effets bénéfiques vont se cumuler. On assistera à une véritable résurrection. C’est aussi, si on le désire, la voie ouverte à des jeûnes de plus longue durée.

* *

La nouvelle vient de tomber le 1er février dernier. Le nombre de nouveaux cas de cancer devrait augmenter de 77% d’ici 2050. Ce sont les dernières prévisions de l’OMS et du Centre international de Recherche sur le Cancer (Global cancer burden growing, amidst mounting need for services, World Health Organization, 1 février 2024.).

Concrètement, cela signifie qu’1 personne sur 5 pourrait développer un cancer au cours de sa vie (Prévisions du Dr Freddie Bray, chef de l’unité de surveillance du cancer du CIRC (Cancers : l’OMS anticipe une hausse des cas de 77% d’ici 2050, BFMTV).) !

Notre environnement et notre mode de vie ne feraient qu’accélérer la progression de cette maladie…

J’ai écrit un livre sur le jeûne, Le Jeûne, une méthode naturelle de santé et de longévité, Dr Jean-Pierre Willem, Ed. Trédaniel.

C’est un événement unique en France avec des médecins, biologistes, sommités internationales dans le jeûne comme : Pr Andréas Michelsen (De) apparu dans le documentaire « Le Jeûne, une nouvelle thérapie » de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade ; Dr. Franziska Grundler (De), Dr Evelyne Bourdua – Roy (Can), Pr Patrick Baqué (Fr) et d’autres.

Auront lieu 9 conférences sur des thèmes clés en lien avec le jeûne : microbiote, stéatose hépatique, oncologie, maladies inflammatoires, expression des gènes, diabète et autres pathologies.

Le Congrès s’adresse d’abord aux médecins mais également au grand public. Il est pour les deux publics sensibles à l’utilisation de cet outil pour la santé des Français ou souhaitant être au courant de l’actualité à ce sujet.

Possible d’y assister sur place (130 € ttc tout inclus pour la journée) ou en distanciel (33€).

C’est un événement qui a besoin de votre soutien toutefois !

Le jeûne a encore largement besoin de prendre sa place en France, il y a encore du chemin pour en faire un outil de santé accessible au grand public et reconnu.

Merci de partager avec vos proches, voire professionnels de santé.

En vous souhaitant une bonne santé et des bons repas en dehors du jeûne !