Le vieillissement et les maladies dégénératives associées à l’âge (cancer, maladies cardiovasculaires, diabète, insuffisance rénale, démence, Alzheimer et Parkinson, cataracte, ostéoporose…) sont dus à l’usure engendrée par des molécules très réactives, liées à l’oxygène, appelées radicaux libres. Ces radicaux libres sont à l’origine du stress oxydatif (ou stress oxydant), qui abîme à chaque instant nos membranes cellulaires, dégrade les protéines… bref, fait vieillir notre organisme et nous rend malades. Les signes les plus visibles de cette détérioration sont les rides qui se creusent chaque année et sont provoquées par la dégradation des protéines de la structure du derme. Autres exemples : la cataracte est le résultat, sous l’effet du soleil ou du tabac, de la dénaturation des protéines du cristallin, qui sont dénaturées ; oxydé par les radicaux libres, le cholestérol se dépose le long des artères et provoque un infarctus ; le support du code génétique, l’ADN, est bombardé chaque jour par les attaques des radicaux libres, qui causent des lésions. Lorsqu’elles ne sont plus réparées, le code génétique est altéré, et ceci peut conduire au cancer.

En théorie, ces radicaux libres sont neutralisés par des mécanismes naturels protecteurs de l’organisme : les antioxydants. Ainsi, nous disposons d’enzymes antioxydantes : la superoxyde dismutase (qui a besoin, pour être activée, du zinc, du cuivre et du manganèse issus de l’alimentation), le glutathion (qui, lui, a besoin de sélénium, issu de l’alimentation pour être activé), etc.

Mais, dans la réalité, les systèmes de protection antioxydante sont souvent débordés: si nous sommes jeunes, en bonne santé, que nous ne fumons pas, que nous vivons au grand air sans abuser du soleil, que nous marchons chaque jour et que nous consommons de grandes quantités de fruits et légumes bio, nous neutralisons assez bien ces radicaux libres et pouvons limiter les dégâts ; mais, en prenant de l’âge, en vivant dans une atmosphère polluée, en consommant des plats industriels ou des aliments trop cuits, en étant soumis à un stress chronique, nous ne pouvons faire face correctement à ce stress oxydatif.

Les incontournables anti oxydants

Riche en vitamines A, C et. E. en flavonoïdes, en lycopène, en lutéine et en bêtacarotène, les figues fraîches constituent une arme redoutable contre les radicaux libres ! Ce cocktail d’antioxydants permettant, en outre, de diminuer notre taux de mauvais cholestérol et contrecarrer l’artériosclérose, les figues aident à prévenir les maladies cardiovasculaires et à lutter contre le développement de certains cancers, notamment ceux de la prostate, du sein et du poumon. Elles font également barrage à la cataracte et à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). A savoir : le lycopène, la lutéine et le bêtacarotène sont mieux absorbés par l’organisme lorsqu’ils sont consommés avec du gras.

Aussi pensez à accompagner votre fruit d’une petite poignée de noix, d’une part de fromage de chèvre ou d’une tranche de magret fumé.

Les antioxydants détruisent les radicaux libres. Or les radicaux libres attaquent la paroi de vos cellules, ce qui les affaiblit prématurément. Vos cellules abîmées sont plus susceptibles de dégénérer en cellules cancéreuses. Les études sont nombreuses sur ce sujet.

Dans l’une d’elles, des chercheurs ont observé que des extraits de myrtilles (mais aussi les mûres, framboises, airelles et fraises) freinaient la croissance des cellules cancéreuses humaines (en particulier pour les cancers du sein, de la prostate, du côlon et de la bouche).

Mais ce n’est pas tout les antioxydants :

  • renforcent votre système immunitaire.
  • Ils soulagent des douleurs d’arthrose.
  • Ils diminuent le risque d’infarctus et d’AVC (accident vasculaire cérébral).
  • Enfin, ils aident à la digestion en réduisant les inflammations des voies gastro-intestinales.

Les études concluent qu’il faudrait probablement consommer autour de 8 portions de légumes et fruits par jour, de préférence bio et entiers plutôt qu’en jus, en mettant l’accent sur les légumes crucifères (tous les choux, les navets, les radis, le cresson, la roquette…), les plantes oléagineuses (telles que le colza et la cameline) crus ou peu cuits, assaisonnés avec aromates, épices (bio) comme le Curcuma et le gingembre, et les fruits rouges (fraises, framboises, myrtilles, mûres, cassis, canneberges), boire du thé vert, rajouter des noix du Brésil (championnes en sélénium).

Un outil est utilisé pour chiffrer le pouvoir antioxydant d’un aliment, c’est l’indice ORAC. Plus le chiffre donné est élevé plus l’aliment est antioxydant.

C’est cet indice qui a permis de qualifier certains fruits de « super-fruits » de par leur score antioxydant. Aujourd’hui, devenus assez communs pour la plupart, ils sont distribués sous formes de baies séchées de poudre de jus dans les magasins bio. Il s’agit essentiellement du goji, de l’açaï, du mangoustan, de la grenade, de la canneberge, de la myrtille…

Les fruits anti-âge

Pour combattre l’épreuve du temps et son lot de pathologies, rien de tel qu’un retour à la nature avec ces fruits gorgés de nutriments !

LE CASSIS (Ribes nigrum)

Le bourgeon de cassis comme adaptogène

Grâce à son action endocrinienne sur l’activité hypophyso-corticosurrénale, le cassis régularise le syndrome d’adaptation notamment par la relance de l’activité glucocorticoïde. Il stimule le métabolisme général, joue un rôle d’immuno-régulateur, exerce une activité anti-dégénératrice et possède un effet synergique sur la thérapeutique principale. Il facilite l’action des remèdes qui lui sont associés.

Le bourgeon de cassis et le système nerveux

Réputé dans les hypoendocrinies, son action sur l’hypophyse explique notamment le fait que le cassis influence la thermorégulation de l’organisme puisqu’il augmente la résistance au froid.

Grand remède du manque d’ardeur, de la fatigue, il combat la somnolence. En raison de son action stimulante sur le cortisol sanguin, il intervient dans le choc anaphylactique comme antihistaminique.

Certaines migraines chroniques sont solutionnées par la prise de bourgeons de cassis.

Le bourgeon de cassis et le système rénal

Il exerce une action tonique sur les glandes surrénales, ce qui a pour conséquence d’augmenter le cortisol sanguin et de lutter contre les fatigues par épuisement surrénalien («je suis vidé»).

Comme diurétique, il agit dans les insuffisances rénales et présente une activité anti-œdémateuse notamment dans l’œdème de Quincke.

Le bourgeon de cassis et le système circulatoire

Bien connu pour son action anti-inflammatoire, le cassis exerce une action phlébotonique, vasculo-protectrice au niveau sanguin.

Légèrement hypotenseur (en agissant sur le rein, il contrôle l’énergie du cœur), il possède des propriétés vaso-constrictrices sur les capillaires veineux.

Il régule la coagulation et est hématogène et donc lutte contre l’anémie.

Considéré comme anti-infectieux, le bourgeon de cassis intervient dans la mononucléose et dans les suites d’antibiothérapie.

Le cassis stimule tous les catabolismes, en particulier celui de l’urée, du cholestérol et de l’acide urique.

Le bourgeon de cassis et le système respiratoire

Il intervient efficacement dans toute manifestation allergique aiguë et, en particulier, les allergies aux médicaments.

Actif dans les états grippaux, il exerce une action dans les bronchites chroniques et l’emphysème.

C’est également un remède important de la sphère ORL puisqu’il est donné dans les sinusites, rhinopharyngites chroniques et les rhinites allergiques (ex : rhume des foins).

Le bourgeon de cassis et les articulations

Il est considéré comme anti-rhumatismal de premier ordre en raison de son activité anti-inflammatoire. Il peut remplacer efficacement la cortisone chimique puisqu’il stimule naturellement sa synthèse dans l’organisme.

Le cassis constitue le remède principal des arthroses (gonarthrose, coxarthrose et petites articulations).

Il améliore la souplesse des ligaments et des tendons et lutte contre l’ostéoporose tout en contribuant à la consolidation des fractures.

Le bourgeon de cassis comme chimio-protecteur

Le cassis permet à l’organisme de lutter contre les effets secondaires de molécules présentant une certaine toxicité, tels les agents antimitotiques.

Formulation

Prendre 50 gouttes le matin : Ribes nigrum Bg. Mac. Glyc. 1D.

Acheter 1 flacon de 120 ml.

LE RAISIN

Ses grains sont source de resvératrol, un puissant antioxydant de la famille des polyphénols qui lutte contre les radicaux libres responsables, entre autres, de l’oxydation du LDL cholestérol. Or on sait que cette oxydation favorise l’apparition des plaques d’athérome, sources de maladies cardio-vasculaires. Autre intérêt du resvératrol : il aide les cellules qui tapissent la paroi des vaisseaux à produire davantage de monoxyde d’azote, nécessaire à leur souplesse. Une étude luxembourgeoise a montré qu’un verre de vin rouge par jour pendant 20 semaines permettait de diminuer de 7 % le taux de LDL cholestérol et de 13 % le taux de triglycérides, à condition toutefois de pratiquer 30 minutes d’exercice physique quotidien et d’adopter une alimentation de type méditerranéen. La consommation d’une grappe de 150 g par jour pendant 12 semaines permet de diminuer de façon significative les taux de LDL, de triglycérides et la tension artérielle.

Absorber une vingtaine de grains par jour dès lors que le resvératrol y est plus concentré que dans le fruit frais. Préférez le pinot noir, le cépage qui en contient le plus.

Par ailleurs, manger du raisin à la fin du repas entraîne une hausse de glycémie moins importante que s’il est consommé seul. Bon à savoir pour les diabétiques et les insulinorésistants.

LA NOIX

Depuis l’Antiquité on lui attribue des vertus neuroprotectrices du fait de la ressemblance de ses cerneaux avec notre cerveau. Mais ce fruit à coque contient aussi de nombreuses molécules utiles au fonctionnement cérébral comme du sélénium antioxydant, du tryptophane précurseur de la sérotonine indispensable à la bonne transmission de l’influx nerveux et, surtout, des oméga3, véritable carburant des neurones.

Une méta-analyse américaine publiée dans Journal of Nutrition en avril 2014 confirmait le rôle important de ces gras dans le maintien des fonctions cognitives et la prévention de l’épuisement mental.

Prendre 3 noix ou 1 cuillerée à soupe d’huile issu de cet oléagineux par jour.

Les personnes souffrant de calculs rénaux ou urinaires doivent s’abstenir d’en manger, à cause de la présence d’oxalates qui interviennent dans la formation des calculs. Ils sont également sources d’irritations locales, donc à éviter si on est sujet aux aphtes.

LA FRAISE

Très peu calorique (32 kcal pour 100 g), ce petit fruit est doté d’un faible index glycémique (25), ce qui en fait le chou- chou des diabétiques car il n’élève quasiment pas le taux de sucre dans le sang. La fraise possède en outre des teneurs élevées en anthocyanes et en flavones (de la famille des flavonoïdes), deux polyphénols qui limiteraient la résistance des cellules à l’insuline et augmenteraient le taux d’adiponectine, une hormone chargée de réguler le taux de sucre dans le sang. C’est en tout cas ce qu’a révélé une étude britannique réalisée sur près de 2000 femmes et publiée en 2014 dans Journal of Nutrition. Celles qui avaient les plus fortes concentrations en flavones et en anthocyanes présentaient non seulement un taux de sucre dans le sang moins élevé mais également une pression artérielle diminuée.

Se contenter d’une vingtaine de fraises fraîches ou surgelées (de 100 à 150 g) par jour.

LA CANNEBERGE

Cette baie connue pour prévenir et traiter les infections urinaires, se montre aussi efficace pour stimuler l’immunité grâce à ses molécules antioxydantes capable de limiter l’adhésion des bactéries et des virus sur nos muqueuse. Une étude américaine de décembre 2013 a révélé que boire 2 verres de jus par jour pendant 10 semaines réduisait nettement les symptômes et la durée des rhumes et autres maladies hivernales.

Absorber environ 500 ml d’un jus contenant 25 % de concentré de jus de canneberge, de novembre à février. Aucune contre-indications.

Les baies de canneberge sont utilisées pour prévenir et limiter le développement des germes. Lors de problèmes urinaires, il est recommandé de boire beaucoup pour « évacuer » les germes pathogènes.

La canneberge, source exceptionnelle de proanthocyanidines, agit en empêchant les germes, particulièrement les Escherichia Coli, de se fixer sur la muqueuse urinaire. Les bactéries sont ensuite simplement éliminées lors de la miction.

Elle est idéale en prévention des crises chez les personnes à risque (femmes enceintes ou présentant des problèmes) pendant la saison hivernale ou lors d’un voyage dans les pays chauds et chez les hommes présentant des troubles de la prostate.

6 gélules par jour 10 minutes avant les repas avec un verre d’eau.

MELON ET PASTEQUE

Ces fruits stars de l’été ont des vertus très proches, mais quel est le meilleur ?

CŒUR ET CANCER : avantage au melon

Le melon renferme des vitamines A et C, des caroténoïdes et des composés phénoliques, un cocktail d’antioxydants extrêmement efficace pour protéger l’organisme des cancers et des maladies cardiaques. C’est également une très bonne source de potassium, un minéral qui s’oppose aux effets délétères du sel dans l’organisme et lutte donc contre l’hypertension artérielle, responsable du durcissement des artères.

La pastèque doit sa belle couleur rouge au lycopène, un pigment naturel puissamment antioxydant, puisqu’il serait deux fois plus efficace que le bêtacarotène pour contrer l’action des radicaux libres. Différentes études ont montré qu’il pouvait limiter le risque de développer des cancers, celui de la prostate en tête.

Une étude finlandaise, parue en 2012, souligne également qu’en consommer est bénéfique pour la santé des artères, diminuant, de 55 % la probabilité de développer un accident vasculaire cérébral et de 59 % celle de faire un infarctus. Une équipe de chercheurs français a en outre découvert qu’une carence en lycopène jouait un rôle dans la survenue de la maladie d’Alzheimer.

Le melon est un fruit particulièrement riche en composés antioxydants variés.

La pastèque ne concentre pas autant de nutriments protecteurs, même si sa teneur en lycopène est très intéressante. A savoir : les lycopène et carotène sont mieux absorbés en présence de corps gras. Privilégiez donc le melon et la pastèque au cours d’un repas plutôt qu’en collation.

MINCEUR : la pastèque arrive en tête

Le melon se situe parmi les fruits les moins caloriques (42 Kcal/100 g) et les moins riches en sucres (8 g/100 g), alors qu’il développe un goût délicieusement sucré. La raison de ce paradoxe : parmi les glucides (ou sucres) qu’il contient, on trouve en grande quantité du fructose (qui affiche un pouvoir sucrant important), ainsi que du saccharose (qui donne un goût sucré assez fort), mais beaucoup moins de glucose (dont la capacité à donner le goût sucré est nettement moindre).

La pastèque se révèle encore plus légère, puisque 100 g ne fournissent que 34 Kcal, et d’un apport en sucres modeste, à peine 7 g de glucides aux 100 g. Là encore, le saccharose et le fructose en sont les chefs de file, d’où son appréciable goût sucré.

Toutefois, la pastèque l’emporte grâce à sa teneur en sucres un peu plus faible, qui permet d’en consommer une belle tranche (de 200 à 250 g) sans culpabiliser.

NE JETTEZ PAS LES PEPINS !

Fastidieux de retirer les pépins de la pastèque ? Croquez-les sans hésiter, car ils contiennent beaucoup de fibres et de protéines, un nutriment indispensable pour assurer la synthèse et le renouvellement des tissus. Ils sont donc une mine pour la santé. Quant à ceux du melon, ils sont riches en vitamine B et en magnésium. A essayer les uns et les autres, à l’heure de l’apéritif, nature ou salés et grillés à la poêle, comme les graines de tournesol…

LA FIGUE DE BARBARIE

Connu de tout le monde, le cactus Opuntia ficus-indica, appelé communément figuier de barbarie – ou nopal -, produit un « super-fruit » encore peu commercialisé. Elle présente d’exceptionnelles qualités antioxydantes.

Des études scientifiques et cliniques ont mis en évidence ces propriétés, et les ont comparées à celles de la vitamine C. Ainsi, la consommation de ce fruit frais (croqué cru ou en jus) :

  • Augmente la capacité antioxydante des cellules de plus de 50% et réduit la sensibilité du cholestérol LDL (appelé communément « bon cholestérol ») à l’oxydation
  • Favorise la concentration plasmatique des vitamines C et E, les deux principales vitamines antioxydantes
  • Augmente significativement le taux globulaire de glutathion peroxydase, une de nos enzymes de défense, présente naturellement dans notre organisme.

C’est essentiellement l’indicaxanthine, un des pigments bétalaïnes de la figue de barbarie – à l’origine, de sa très jolie couleur vive -, qui lui confère son rôle actif de protecteur :

  • Des parois des vaisseaux sanguins (réduction de la sensibilité à l’oxydation du « bon cholestérol », action anti-athérosclérose)
  • Des cellules du cortex cérébral (protection contre les maladies neurodégénératives et contre les – accidents vasculaires cérébraux – car cette molécule passe la barrière hémato-encéphalique et peut ainsi agir sur les cellules du cortex cérébral)
  • De la muqueuse de l’intestin, en s’opposant à la production de molécules à l’origine de l’inflammation. Or, l’inflammation chronique accélère le stress oxydatif.

Outre ses exceptionnelles propriétés antioxydantes, la figue de barbarie se distingue par son intéressant effet anti-rétention d’eau, ainsi que sa capacité à diminuer les sensations de gonflement (pieds, chevilles, mollets) et de jambes lourdes. C’est un diurétique efficace, qui a l’appréciable particularité de ne pas déminéraliser l’organisme grâce à son apport en potassium et calcium.

La meilleure façon de consommer ce super-fruit est de le prendre sous forme de jus frais (fruit mixé qui permet d’offrir la totalité du fruit, fibres comprises), à raison de 10 cl par jour.

LA FIGUE

Parce qu’il est plein de bienfaits pour la santé, ce fruit nous réconcilie avec la fin de l’été, où sa saison bat son plein.

Le bourgeon de figuier (arbre sacré dans l’antiquité) est un remède extraordinaire car il agit en profondeur sur notre système endocrinien contribuant ainsi à la régulation de bon nombre de problèmes.

Parmi les plus importants, citons :

Au niveau stomacal

Le macérat de figuier s’utilise comme draineur de l’estomac. Remède puissant des ulcères duodénaux et gastriques, des hernies diaphragmatiques, des dysphagies œsophagiennes, des gastrites et colites.

Il agit efficacement dans les tendances boulimiques, régule l’appétit et les sécrétions stomacales (hypo-hyperchlorhydrie).

Il est efficace dans les migraines.

Il est également recommandé dans l’anémie ferriprive, la sensation de tête lourde.

Au niveau du psychisme

C’est un anti-angoisse de premier ordre, utile pour neutraliser les effets du stress, tant intérieur qu’extérieur. Il agit dans tout désordre nerveux (spasmophilie, épilepsie, névralgie faciale, etc.).

Il est efficace dans l’asthénie d’origine nerveuse car il rétablit l’équilibre neurosensoriel. Certaines céphalées peuvent être éliminées grâce au figuier.

Le macérat de figuier présente une action caractéristique sur le système régulateur de notre corps que sont les hormones. Actif sur le cerveau, (axe cortico-hypothalamique), il agit dans la dépression existentielle, l’équilibre neurosensoriel, les affections psychosomatiques, les syndromes subjectifs, l’état général.

Pour lutter contre les épisodes de constipation, inscrivez des figues deux ou trois fois par semaine à votre menu. Elles contiennent environ 30 % de fibres solubles et 70 % de fibres insolubles.

Or, ces dernières ont la propriété d’augmenter le volume des selles en absorbant l’eau contenue dans le tube digestif. De plus, elles stimulent les contractions de 1’intestin, accroissant la vitesse du transit. En quarante-huit heures à peine, votre paresse intestinale ne sera plus qu’un lointain souvenir ! Seul bémol, elles peuvent également être irritantes et provoquer des douleurs et des ballonnements chez les personnes sensibles. La mastication permettant de les prédigérer, vous éviterez ces désagréments en veillant à mâcher les figues une vingtaine de fois avant de les avaler ou en les consommant cuites, en compote, en tartelette ou ajoutées en dés dans un gâteau au chocolat par exemple : adoucies par la cuisson, les fibres seront moins agressives en restant toujours aussi efficaces.

Un atout pour la ligne et la reminéralisation

Parce que 100 g (soit deux figues) totalisent un tout petit 66 kcal, ce fruit peut être consommé par les personnes qui surveillent leur ligne sans culpabiliser. C’est même une collation idéale en cas de fringale, ses fibres satiétogènes permettant de remplir les estomacs affamés et de se tenir ainsi à l’écart des biscuits et autres friandises.

Par ailleurs, rien de tel que la figue pour aider les enfants à bien grandir et les personnes âgées à se préserver de l’ostéoporose. En effet, elle renferme une petite quantité de calcium (38 mg/100 g) ainsi que du phosphore (15 mg/100 g), un oligoélément qui favorise l’assimilation du calcium par les os. Un duo qui rétablit une ossature solide.

Remise en forme

Je n’ai plus la pêche…je me sens mou…

Vite, croquez dans trois figues fraîches ! Ce fruit charnu contient quasiment toutes les vitamines du groupe B, impliquées dans la production d’énergie, ainsi que de la vitamine C fortifiante. Côté minéraux, c’est aussi une manne : elle apporte du magnésium (15 mg/100 g), essentiel à notre bonne forme physique et morale, du fer, dont la carence entraîne d’importants coups de mou, ainsi que du manganèse, un oligoélément indispensable au bon fonctionnement cérébral. Enfin, sa teneur en glucides requinque.

A consommer en salade au petit déjeuner ou au déjeuner avec, au choix, du raisin, des oranges, de la banane et des noix du Brésil ou de cajou. De quoi faire des étincelles le reste de la journée !

LES MYRTILLES (Vaccinum myrtillus)

Sous l’appellation « myrtilles » on nous vend en fait des « bleuets », une variété américaine anormalement grosse et à la chair verte. Il existe deux catégories de myrtilles.

Fausses myrtilles = Blueberries (Bleuets)

Vraies myrtilles = Bilberries

La myrtille est un des rares fruits courants qui est resté à l’état sauvage. Il n’est pas passé par nos laboratoires pour y subir des croisements (hybridations) ou se faire changer un gène par-ci par-là.

Qui est en mesure de changer les circuits de la grande distribution afin qu’on réintroduise des vraies myrtilles ? Mais nous pouvons transmettre ce savoir aux générations futures qui auront sans doute des solutions pour contenir l’invasion des « myrtilles américaines ».

Des scientifiques ont récemment montré que les myrtilles augmentent la mémoire et préviennent les démences. Ils ont comparé deux groupes de personnes âgées pendant deux mois au cours desquels le premier buvait chaque jour du jus de myrtille tandis que l’autre buvait un simple jus de fruits sans myrtilles.

Les tests avant et après la cure ont montré une amélioration significative des capacités d’apprentissage et de la mémoire des personnes du groupe absorbant le jus de myrtilles.

Ces résultats confirment les études préalables qui montraient que les myrtilles pouvaient inverser les déficits du cerveau, et les problèmes d’équilibre et de coordination liés à l’âge.

L’Américain Allen a extrait la myrtilline si active dans les cas d’hyperglycémie, qu’il a baptisé la myrtille « l’insuline végétale ». Sous l’action de la myrtilline, la glycémie diminue de façon très nette tandis que la glycosurie disparaît parfois entièrement.

D’autres travaux ont montré son action sur certains troubles oculaires. Les pigments extraits de la myrtille sont utilisés contre les troubles vasculaires rétiniens, contre la tension oculaire du glaucome, etc. La myrtille améliore nettement la vision nocturne et rend des services précieux aux pilotes et aux routiers.

Du reste durant la seconde guerre mondiale, la France exportait à destination de la Royal Air Force la quasi-totalité de sa production de myrtille.

A noter que les bienfaits des myrtilles ont été constatés sur des fruits frais et du jus frais, non sur de la confiture de myrtilles et encore moins sur des tartes aux myrtilles où sucre et cuisson en ont modifié les propriétés.

Où en trouver ?

Chez Picard, sous forme de cocktail de fruits rouges (myrtilles sauvages), 3 c à soupe + jus de citron.

Le matin durant 1 mois. A renouveler.

LES BAIES DE GOJI

Parmi les aliments les plus riches en antioxydants, il en est un qui s’attire les faveurs de beaucoup depuis quelques années : la baie de Goji. D’aucuns vont même jusqu’à affirmer qu’il serait l’aliment le plus antioxydant connu à ce jour. Produite jusqu’ici essentiellement en Chine, cette baie de jeunesse, victime de son succès, commence à être cultivée sous nos latitudes.

Son profil nutritionnel est exceptionnel. Elle contient notamment :

  • Des polysaccharides (fibres solubles) ;
  • Dix-neuf acides aminés, dont les huit essentiels (l’isoleucine, la leucine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane et la valine) ;
  • Vingt et un minéraux et oligoéléments ;
  • Une grande variété de caroténoïdes ;
  • Une très forte teneur en vitamine C ;
  • Des vitamines B1, B2, B6, B12 et E ;
  • Des acides gras essentiels (notamment des oméga-3).

Les vertus des baies de Goji

Leur profil nutritionnel exceptionnel permet de leur attribuer de nombreux bienfaits tant préventifs que curatifs. Ces baies participent au renforcement de notre système immunitaire, à la régulation du taux de cholestérol et de sucre sanguins et favorisent la désintoxication du foie.

Ces baies sont une source fondamentale d’antioxydants, permettant de retarder le vieillissement cellulaire. Les nombreuses vertus des baies de Goji sont cependant sensibles à tout traitement invasif, notamment pesticide, que les baies auraient subi avant de nous parvenir. Aussi est-il vivement recommandé de s’assurer de leur qualité biologique, de leur séchage à l’air à une température maximale de 43°C et, bien sûr, de leur non-irradiation. Achetez-les de préférence dans des magasins d’alimentation biologique qui assurent un suivi de leurs produits (traçabilité).