La maladie de Lyme est une maladie infectieuse appelé borréliose ou « maladie des tiques » est due à des bactéries de la famille des spirochètes transmises par des insectes hématophages (les tiques). La plus répandue est Borrelia burgdorferi, mais il existe un large éventail de la famille des borrelies.

Elle a été décrite pour la première fois en 1894 par le docteur Pick-Herxheimer. En 1972, apparurent les premiers cas d’arthrite sous forme d’épidémie simulant des poussées de polyarthrite rhumatoïde chez des sujets jeunes habitant Lyme, une petite commune du Connecticut, aux Etats-Unis, qui donna son nom à la maladie.

Fréquence de la maladie de Lyme

L’Institut Pasteur évalue entre 12 000 à 15 000 le nombre de nouveaux cas par an. Mais dès lors que cette maladie ne fait pas partie des maladies à « déclaration obligatoire », il est facile pour les pouvoirs publics d’en minimiser l’incidence. Mais pour les associations comme Lyme Sans Frontières, ce chiffre est très en-deçà de la réalité, faute de tests diagnostiques fiables, de formation des médecins et d’information du public.

C’est ainsi qu’en Allemagne on recenserait 60 000 à 100 000, nouveaux cas par an, selon le Dr Petra Hopf-Seidel. Près de 800 000 Allemands seraient infectés.

Il faut reconnaître que le diagnostic clinique et biologique de la maladie est difficile à réaliser tant les symptômes sont multiples et variés. Les patients souffrent d’une myriade de troubles inflammatoires, neurologiques, musculaires, cutanés, articulaires qui laissent les médecins démunis et parfois septiques.

Le point le plus crucial dans le fait que cette maladie soit sous diagnostiquée est que les tests de dépistage (commercialisés par le laboratoire Mérieux) sont inadaptés au dépistage des bactéries borrélies européennes et occultent ainsi jusqu’à 70 % des porteurs infectés. C’est ainsi que de nombreuses personnes sont infectées et ignorent que des bactéries redoutables contaminent leur organisme. C’est le cas de 20% d’Alsaciens qui ont développé des anticorps, attestant d’une contamination.

Les agents infectieux de la maladie de Lyme

Ces bactéries sont des micro-organismes à corps grêle et spiralé, mobile grâce à des mouvements en vrille. Elles présentent un grand nombre d’espèces ou sous-espèces : Borrelia burgdorferi, Borrelia garinii, Borrelia afzelii, Borrelia bavariensis, Borrelia spielmanii, Borrelia bissettii, Borrelia lusitaniae, Borrelia valaisiana et beaucoup d’autres inconnues.

Il semblerait que la maladie de Lyme ait accompagné l’homme depuis des milliers d’années, voire des temps immémoriaux (Ötzi, retrouvé dans un glacier aurait été contaminé par la bactérie Borrélie)

Cette maladie a envahi toute la planète. On l’a recensé sur tous les continents, y compris l’Antarctique. Toute l’Europe est aujourd’hui concernée. Borrelia afzelii est plus répandue dans le nord de l’Europe, B. burgdorferi en Europe occidentale, B. lusitaniae dans le bassin méditerranée. Le B. spielmanii s’est répandue en Allemagne, en France, aux Pays Bas, en Slovénie, Hongrie, Ukraine et d’autres états, alors que la B. valazisiana sévit au Royaume-Uni ainsi que dans de nombreux autres pays européens.

Les patients sont souvent co-infectés par d’autres bactéries, parasites et virus. C’est, entre autres, une explication de l’inefficacité des traitements spécifiques. Les co-infections les plus courantes recèlent des micro-organismes tels que Bartonella (maladie de la griffe du chat), mycoplasmes, chlamydias, ehrlichialanaplasma, des infections à rickettsie ou des organismes parasitaires tels que babesia. Si ces co-infections ne sont pas correctement diagnostiquées et traitées, les patients restent malades de manière chronique.

Les vecteurs de la maladie de Lyme

Les tiques sont de petits insectes hématophages de la famille des araignées qui vivent du sang des animaux. Quand la tique est porteuse d’une bactérie, elle peut la transmettre en piquant l’animal ou l’homme.

Aujourd’hui, on a pris conscience que la tique, principale porteuse des bactéries, n’est pas la seule. D’autres insectes hématophages sont également vecteurs de contamination : araignées, moustiques, poux, puces, taons, aoûtats et autres insectes piqueurs. Ainsi, c’est potentiellement une grande partie de la population qui peut être en contact avec l’une ou l’autre des espèces de borrélies. Même si les symptômes n’apparaissent pas systématiquement, ils peuvent se manifester des années et même plusieurs décennies après une piqûre infectante.

En Europe, 10 à 40 % des tiques sont porteuses de bactéries. Toutefois, la contamination varie fortement d’une région à l’autre.

Pour se développer, la tique qui passe par 3 stades (larve, nymphe, adulte) doit « vampiriser » un hôte en effectuant un « repas sanguin ». Les nymphes qui se tapissent dans les herbes et les litières de feuilles, se nourrissent principalement du sang de petits animaux tels les écureuils, les lézards, les lapins, les souris, les oiseaux migrateurs et les ongulés (cervidés et suidés). Un cerf peut héberger 200 tiques. Elles peuvent monter à l’assaut des chiens allongés dans les feuilles. Ce qui explique que les chasseurs, les forestiers et les promeneurs en forêt en sont les plus atteints. La présence d’un animal domestique (chat) à la maison augmenterait le risque de positivité de 30 %.

La transmission peut être surprenante. On les retrouve dans les steaks qui échappent à la cuisson. Par ailleurs, ils peuvent se transmettre de mère à enfant lors de l’accouchement.

De nombreuses borrelies peuvent rester enkystées dans les cellules sanguines sans que l’on puisse les détecter. C’est sous cette forme qu’elles peuvent être transfusées chez une personne non porteuse et resurgir bien plus tard quand les conditions deviennent favorables à leur développement. Des études sur la souris l’ont confirmé. Va-t-on ainsi vers un nouveau scandale du sang ?

Signes et symptômes de la maladie de Lyme

L’incubation dure en général 1 à 2 semaines mais peut s’étendre sur 1 mois.

Quelques jours après la morsure de tique, une rougeur peut apparaître sur la peau, de la forme d’un anneau. On appelle cette rougeur (qui peut s’étendre à partir du point central – Ne pas confondre cette rougeur avec une piqûre d’insecte constitué par la morsure de la tique) erythema migrans ou érythème migrant (EM). Sans traitement, l’EM persiste quelques semaines à quelques mois puis disparaît. A ce stade, les antibiotiques sont efficaces mais deviendraient inactifs par la suite du fait de la présence de virus et autres parasites.

L’évolution se fait en trois stades de manière un peu schématique

  • Stade primaire : zone de rougeur centrée sur le point de piqûre, qui s’étend sur les bords (érythème chronique migrant) accompagné d’un symptôme de type grippal avec mal de gorge, fatigue, fièvre, douleurs musculaires et articulaires, nuque raide et douloureuse mais sans signes respiratoires typiques de la grippe.
  • Stade secondaire : survenue quelques semaines à quelques mois après la piqûre, de troubles neurologiques (hypersensibilité à la lumière et aux sons, acouphènes, vertiges, méningite, paralysie des nerfs crâniens, insomnie myélite, encéphalite), douleurs articulaires, et musculaires migrants, troubles cardiaques (péricardite, troubles de l’excitation électrique du cœur arythmie).
  • Stade tertiaire : apparition, quelques mois ou quelques années plus tard, de pertes de mémoire et de concentration, perte de sensibilité, sensation d’engourdissement, d’atteintes des articulations, de la peau (maladie de Pick-Herxheimer, lymphocytome cutané bénin) acrodermatite atrophiante chronique qui apparaissent surtout sur les membres. Elle serait due à la borrelie afzelii.

Prévention et Education

Les mesures de protection comportent le port de vêtements recouvrant (port de chaussures montantes notamment), l’utilisation de répulsifs et examen attentif du corps au retour d’une promenade en forêt pour repérer et enlever les tiques (un détachement précoce, en utilisant par exemple une goutte d’huile essentielle pour l’endormir, limite la probabilité de transmission de l’infection).

Ainsi cette pathologie infectieuse qui s’apparente à une épidémie mondiale représente un extraordinaire challenge pour la médecine moderne. Il est temps de dénoncer un déni de cette infection bien identifiée, mais négligée par les pouvoirs publics et les universitaires. Un mur de silence s’est érigé, organisé par un contre mouvement de l’industrie pharmaceutique et des caisses d’assurance maladie.

La Borrelia burgdorferi peut survivre 6 semaines dans du sang humain destiné à la transfusion. Il serait conseillé de les détecter lors des dons de sang. Les signes particuliers sont attribués à telle ou telle Borrelia. Ainsi, ils peuvent survenir plus fréquemment dans les pays où ces bactéries sont plus fréquentes. Les douleurs articulaires dues à B. Burgdorferi sont plus fréquentes dans les pays européens. Ce sont des douleurs intermittentes avec ou sans gonflement. La gonalgie est fréquente. Les complications neurologiques sont dues plus particulièrement à B. garinii. Les formes tardives peuvent être redoutables.

La neuroborréliose

Les signes neurologiques apparaissent chez 15 % des patients infectés environ. Ils peuvent être déclenchés par la plupart des borrélies, mais on observe plus souvent avec une infection à B. garinii.

Les signes neurologiques les plus fréquents sont : méningite, paralysie faciale, fourmillement, vascularite cérébrale, mais aussi et plus rarement myélites, chorée, encéphalite.

Après un long cheminement, les borrélies perturbent le système immunitaire et altèrent le fonctionnement des synapses neuronales et la myélinisation des fibres nerveuses.

Ces bactéries sont équipées de flagelles composées d’une protéine appelée flagelline. Les lymphocytes B élaborent des anticorps anti-flagelline. Mais dès lors que la myéline présente la même structure chimique, ces anticorps s’attaquent à la myéline et modifient la communication neuronale.

Par ailleurs, les borrelies peuvent s’enkyster et franchir ainsi la BHE. Au cœur des cellules nerveuses, elles se reconstituent et altèrent les corps neuronaux.

Le diagnostic différentiel

Il consiste à passer en revue l’ensemble des diagnostics possibles qui peuvent égarer le médecin.

La maladie de Lyme est une grande simulatrice. La Borrelia joue à cache-cache. Elle peut imiter n’importe quelle maladie comme naguère la syphilis, une autre maladie à spirochète qui évoluait aussi en 3 stades.

Cette maladie vectorielle se développe de la manière endémique à travers le monde. Elle simule n’importe quel processus de maladie connue en médecine et les tests de détection sont aléatoires.

Les médecins passent à côté de cette maladie et se retrouvent dans une situation problématique. A leur décharge, il faut reconnaître qu’elle imite la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, la mononucléose, la fibromyalgie, les maladies neurodégénératives. Elle s’accompagne de fatigue chronique, de trouble de la mémoire, de dépression, d’hallucinations, de douleurs thoraciques.

Tous ces patients vivent un véritable calvaire car à leurs douleurs s’ajoute l’incompréhension du corps médical qui finissent par mettre en doute leur équilibre psychique qui par ailleurs peut être perturbé par l’infection. Les patients sont condamnés à pratiquer le « nomadisme médical » passant ainsi de médecin en médecin, à la recherche d’une réponse à leurs maux, allant jusqu’à consulter une dizaine de spécialistes sans jamais trouver la cause de leur maladie. Sans oublier que la maladie de Lyme qui, en simulant toutes les maladies connues en médecine, coûte des milliards d’euros aux systèmes de santé.

Examens sérologiques

En premier lieu, on recherche les anticorps dirigés contre les bactéries, d’abord par la technique immuno-enzymatique (ELISA). Si ce test quantitatif est positif, on procède à une recherche par immuno-empreinte (Western Blot ou WB). Il isole dans le sang des protéines issues de la bactérie, permettant de préciser quelle souche est en cause et le degré d’infection

Ces tests sont peu fiables, plus de la moitié des tests Elisa restent négatifs en dépit de la présence infectieuse, du fait de la variabilité et du grand nombre de sous-espèces de Borrelia.

Aux Etats-Unis, on a démontré que le test Elisa détectait la quantité d’anticorps chez à peine 75 % des patients. Il n’est pas assez sensible, son seuil est trop élevé. Par ailleurs il a été calibré pour la détection des borrelies de la côte est des Etats-Unis; celui de Western Blot n’est pas plus performant dû à la présence d’une centaine de types de maladie de Lyme aux Etats-Unis et plus de 300 dans le monde et la plupart des Western Blot ne testent qu’un type à la fois. Par ailleurs, il peut donner de faux positifs, en particulier lorsqu’il y a une maladie auto-immune ou des infections aigües autres que Lyme.

Mais la recherche avance et des tests PCR (Polymérase Chain Réaction), un test moléculaire très sensible pour les infections européennes se développent. On peut rechercher la présence de l’ADN de la bactérie par le PCR dans des biopsies réalisées sur l’érythème migrant ou dans du liquide synovial. Dans ces cas, la recherche par PCR est utile car en présence de borrelies, 70 à 90 % des biopsies seront positives. Toutefois, dans les atteintes neurologiques, l’ADN de la bactérie est de 10 à 30 % chez les patients souffrant de neuroborréliose. On peut aussi rechercher l’ARN qui joue un rôle de messager pour la réplication des bactéries.

Les anticorps

L’interprétation des examens indirects est aléatoire sans le secours des signes cliniques. Ainsi, après la morsure d’une tique et la confirmation d’une contamination, les tests deviennent inutiles dès lors que la sérologie est le plus souvent négative ou alors elle va témoigner d’un contact ancien avec une bactérie. Les anticorps IgM apparaissent 4 à 6 semaines après, suivi des IgG, 2 à 3 semaines plus tard. Ces anticorps doivent être confirmés par le Western Blot.

Il serait intéressant de vérifier le diagnostic de la maladie auto-immune en analysant les gènes HLA qui matérialisent le terrain auto-immun et la présence des auto-anticorps, lesquels sont initialement des IGM ensuite des IgG (caractéristique des intolérances alimentaires) avec une spécificité précise et une forte affinité pour les auto-antigènes.

La maladie de Lyme, une maladie hétéro-immune !

L’accumulation dans les milieux biologiques d’une substance reconnue comme étrangère à ceux-ci et de façon définitive, ou qui se présente à trop fortes doses, se comporte comme un super-antigène et finira par générer une maladie auto-immune.

La liste de ces antigènes est illimitée :

  • Remèdes chimiques pris au long cours (statines, IPP, Biphosphonate, pilule, traitement hormonal substitutif), intolérances alimentaires (caséines du lait, gluten, soja), pesticides, parasites (paludisme), additifs alimentaires, aspartame…

  • Les virus : cytomégalovirus, Epstein-Barr (mononucléose), virus de l’hépatite B…

  • Les bactéries : outre les borrélies, les chlamydiae pneumoniae et trachomatis…

Dans cette litanie d’agents agresseurs, les borrelies s’avèrent de redoutables bactéries. Elles disposent d’un camouflage exceptionnel. Elles peuvent se démultiplier, se diviser, s’enkyster. Elles disposent d’un génome particulier qui leur permet de s’adapter en permanence en élaborant des protéines de surface qui s’accolent aux protéines des organismes ou tissus voisins. Cette activité proliférante stimule le système immunitaire qui réagit en élaborant des anticorps contre ces protéines de surface, lesquels vont donner lieu à des auto-anticorps au sein de divers organes (sclérose en plaques, maladie de Charcot, diabète, polyarthrite rhumatoïde, spondyl-arthrite ankylosante, thyroïdite d’Hashimoto…). Ainsi, à ce mécanisme si complexe représenté par le jeu diabolique de ces micro-organismes, auxquels il faut ajouter d’autres germes infectieux qui accompagnent la maladie de Lyme.

Cinq barrières contre la maladie de Lyme

Pour nous protéger contre tout antigène, notre organisme dispose de cinq filtres ou cinq barrières sollicitées selon l’importance de l’agression antigénique. Ils sont composés d’un ensemble de cellules présentatrices d’antigènes.

  • Les cellules intestinales, à savoir les cellules dendritiques des entérocytes.

  • Les cellules du tissu réticulo-endothélial (monocytes, macrophages).

  • Les cellules endothéliales vasculaires (facteur vaso-dilatateur, molécules d’adhésion)

  • Les cellules sanguines : monocytes, lymphocytes B (qui fabriquent des anticorps)

  • La barrière hémato-encéphalique (BHE) très similaire à la barrière immunitaire intestinale. C’est ainsi que l’hyperperméabilité intestinale, synonyme de vaso-perméabilité est le marche pied vers la rupture de la BHE. Cette ultime barrière est composée d’astrocytes et de cellules microgliales. Le franchissement de cette barrière expliquerait la neuro-borréliose.

Les astrocytes

De topographie exclusivement péri-vasculaire et organisées en réseaux, ce sont elles qui forment la véritable BHE du SNC. Leur rôle est de protéger les neurones des substances étrangères susceptibles de pénétrer dans le cerveau ou la moelle épinière par le liquide encéphalo-rachidien et donc par le sang. Pour ce faire, les astrocytes forment un épithélium très étanche en jonctions serrées, qui tapisse les parois des ventricules cérébraux de la moelle épinière.

Outre leur fonction de protection, les astrocytes jouent un rôle majeur dans le maintien du fonctionnement des synapses neuronales et dans le processus de myélinisation des fibres nerveuse.

Les cellules microgliales

Elles sont dérivées embryologiquement des monocytes sanguins qui ont franchi la BHE ; elles possèdent donc comme les monocytes des propriétés de phagocytose et de mobilité.

Les traitements naturels contre la maladie de Lyme

Considérant la complexité de la maladie de Lyme et de ses nombreuses problématiques, le traitement devra prendre en compte la cause, l’évolution, les troubles, les symptômes liés à l’activation du système immunitaire. Seule une médecine de terrain pourra venir à bout de cette pathologie si particulière et déroutante.

Les remèdes chimiques au long cours sont déconseillés dès lors qu’ils sont antigéniques et rendent poreuses la muqueuse intestinale. On peut éventuellement recourir aux antibiotiques au stade primaire de l’incubation, matérialisé par l’érythème migrant. Après ce stade, l’apparition d’autres éléments infectieux, notamment les virus, rendent inopérante l’action des antibiotiques. L’ensemble des symptômes est lié à l’activation du système immunitaire.

  • Dès lors que cette maladie est auto-immune (présence d’anticorps IgM et IgG, en attente d’antigène HLA) prendre un immuno-régulateur naturel. Un seul existe : Immuno-régul, 2 gélules/jour. (Labo Phyt’Inov). Commencer par 3 fois 2 gélules durant 1 semaine.
  • Pour enrayer l’ensemble du contexte infectieux (borrelies, micro-organismes, virus, parasites) nous privilégions les huiles essentielles à phénol et monoterpenols à prendre au moins trois mois, si la maladie est au stade primaire sinon 6 à 12 mois (Thym, thymol, origan, achillée millefeuille, feuilles de cannelle, rhizome de curcuma de Java). A prendre en gélules : LYSOVIR. Ces huiles essentielles présentent une action anti-inflammatoire et anti oxydante
  • Les pré et pro-biotiques modulent le système immunitaire et colmatent l’inflammation, principal paramètre de la dysbiose. Son efficacité est dépendante des souches utilisées. Chaque gélule doit contenir au moins 10 milliards de bactéries pour s’opposer aux bactéries pathogènes. Orthoflore, (1 gélule le matin) couplé à la propolis pure (4 fois 2 gélules).

Booster les défenses immunitaires

Dès l’entrée des substances étrangères dans l’organisme et tant que dure la présence de celles-ci, on assiste à une accélération de la chaîne respiratoire, mécanisme qui assure la synthèse de l’énergie universelle (ATP), mais qui surconsomme la vit.B3, donc, le tryptophane, la vit.B6, le calcium et le magnésium qui compose l’attelage immunomodulateur et mobilise le système antiradicalaire mitochondrial (CoQ10, SOD, glutathion, vit.B3).

Dans un tel terrain dégradé par un ensemble d’assauts antigéniques, le système immunitaire s’épuise. Nous disposons de micro-nutriments pour le redresser :

  • Les Béta-glucanes extraits de la levure du boulanger ou de champignons (Maïtake, Shitake)

  • L’échinacée stimule la lignée blanche, les cytokines, le TNF alpha (tumor necrosis factor)

  • Les Alkylglycérols contenus dans l’huile de foie de chimère.

  • Les vit.B, cofacteurs enzymatiques

  • Les oligo-éléments : le fer, le zinc, le cuivre.

On retrouve ces compléments alimentaires dans une formule : Stimu+ (2 fois, 2 gélules).

  • Complexe d’huiles essentielles anti virales Lysovir : 2 gélules aux 3 repas, 3 semaines

  • Dans cette maladie chronique, Enzy-20 recèle 20 enzymes. Prendre 2 gélules avant les 2 repas.

  • Le foie est en première ligne quand il est confronté à un afflux de molécules chimiques étrangères. Prendre Sylidium (répare les hépatocytes, détoxique). Il se contient du chardon marie, du desmodium, du chrysanthellum americanum et de l’huile essentielle de carotte cultivée. 1 gélule avant les 2 repas.

Restaurer la fluidité membranaire

Les acides gras polyinsaturés de la famille oméga-3 et oméga-9 (graines de lin, huile de colza, huiles de poisson) ont des propriétés anti-inflammatoires et assurent la bonne santé cardiovasculaire et la régénération nerveuse Lyprinol ou EPA-Krill : 2 fois 2 gélules.

  • Vitamine C naturelle: Cynorrhodon vitamine C , 2 à 4 gélules.

  • Contre la douleur : Topagil 2 fois 2 gélules + onguent apaisant en massage sur les zones de douleurs.

Tous ces produits sont disponibles au labo Phyt’Inov

En pharmacie

  • Glycerophosphate de magnésium 200 mg + glycérophosphate de calcium 300 mg pour 1 gélule N°120. Prendre 2 fois 2gélules à réaliser en pharmacie.

  • Le chlorure de magnésium: 1 sachet de 20 g dans 1 litre d’eau — Boire 1/2 verre 3 fois par jour. Ce produit s’avère très efficace. Nygari est mieux supporté.

Crise aiguë

Effectuer 2 lavements à 48 heures d’intervalles avec :

  • Soit une infusion d’une cuillère à soupe de café Arabica (bio de préférence) dans ¾ de litre d’eau bouillante pendant 5 minutes. Le café arabica contient de l’acide chloragénique.

  • Soit une infusion de 10 têtes de camomille dans ¾ de litre d’eau bouillante pendant 10 minutes. Diluer ensuite dans 1,5 litre d’eau froide afin d’amener le tout à 37°C.

  • Pour ôter le parasite : n’utiliser jamais éther ou alcool, car la tête resterait dans la peau favorisant l’intoxication. Il existe un petit appareil très simple et peu coûteux, le « crochet O’Tom », sorte de petit pied-de-biche qui permet d’éliminer la tique en entier (en pharmacie).

  • Pour calmer les démangeaisons, appliquer du vinaigre de cidre bio.

  • Les moxas permettent la sortie des filaments.

  • Sur la piqure, appliquer 2 gouttes d’HE de lavande ou tea tree.

Homéopathie

Remède de base :

  • Borrelia 30 K : 1 dose, 3 fois par jour pendant les poussées.

Remède de fond :

  • Borrelia 200 K : 2 doses par semaine pendant 1 mois.

Enchaîner par :

  • Borrelia 1000 K : 3 doses à 10 jours d’intervalle.

  • Borrelia 10 000K : 3 doses à 10 jours d’intervalle.

Autres compléments alimentaires

Extrait de feuilles d’olivier. Gélules de 500 mg (boîte de 90 gélules)

Action antibactérienne, virale, fongique, parasite et immunostimulante. 1 gélule par jour pendant 5 jours, puis 2 gélules pendant 5 jours puis 3 gélules.

Entretien

Tulsi (ocimum sanctum) extrait du basilic sacré : antimicrobien puissant (infections respiratoires, digestives et maladies de Lyme). Protection de la masse musculaire.

(Gélules de 500 mg) boîte de 90 gélules, 2 fois 4 gélules. 1 boite, 24 euros.

On trouve ces 2 produits au labo Menla Garden.

Les bonnes adresses :

  • Phyt’InovAu Village 72, 2904 Bressancourt (Suisse). Tél : +41 32 466 89 14.
  • Menla Garden1 Pietri Bianchi, 20144 Sainte Lucie de Porto Vecchio. phytocorsa@gmail.comTel : 06 79 70 38 27