Ça s’en va et ça revient… Nous sommes au pied de la 7° vague et à la 4ième dose pour les plus de 65 ans ! Je vous l’avais annoncé dans mon livre sur les virus à ARN qui mutent facilement. Cette flambée va-t-elle nous gâcher l’été ? Sans oublier les grèves des trains et avions, c’est la totale !

Le sous-lignage BA-5 du variant Omicron est désormais largement dominant. Alors que la courbe des contaminations repart, les médecins remarquent des symptômes plus sévères. En cause : BA-5, petit frère d’Omicron.

Ces deux « frères » au sein de la famille Omicron progressent en Europe, notamment en France. Mais c’est au Portugal qu’ils sont les plus présents. Ces mutants représentent désormais les deux tiers des cas positifs, d’après l’Institut national de la santé. BA.5 y a supplanté en quelques semaines son « cousin » BA2, ce qui se répercute sur les courbes épidémiques.

Des recontaminations

Le nombre de cas positifs recensés chaque jour est en forte hausse depuis trois semaines.

Depuis début juin, la percée du Covid fait, à nouveau, grimper la courbe des infections en France. « Avec 50 % d’augmentation, chaque semaine, la hausse est nette. 70.000 cas positifs sont recensés en moyenne chaque jour avec 1180 en réanimation et 18.300 hospitalisés. A l’origine de cette remontée, on trouve les frères d’Omicron, BA4 et surtout BA5. Ces nouveaux variants sont-ils plus virulents ?

Depuis un mois, on voit des patients avec des symptômes plus marqués et des fièvres assez intenses et prolongées. On s’interroge sur la sévérité de ce nouveau variant, même chez les vaccinés alors que BA5, en progression, représente désormais près de 25 % des cas en France.

Il semble que les patients trainent le virus 8 jours au lieu de 4 jours en janvier avec la probabilité de présenter une « anosmie et agueusie », soit une perte de l’odorat et de goût, mais surtout avec des affections du carrefour ORL, des nausées, vomissements et diarrhées, la durée des signes cliniques est plus longue.

« Ce virus est un peu plus agressif. Pourquoi ? C’est extrêmement difficile de le dire, admet Bruno Lina, virologue renommé. La seule chose que l’on sait, c’est que BA5 a une mutation en commun avec le variant Delta et on se demande si elle n’est pas la cause d’une plus grande transmission ».

Pour le virologue, cette percée montre la nécessité d’un second rappel, chez les plus fragiles, aujourd’hui au point mort et d’un autre rappel, cet hiver, d’autant que la courbe des hospitalisations remonte légèrement. Le virus va-t-il à nouveau, nous gâcher l’été ? Pas si sûr ! selon un expert. Quatre semaines avant la France, le variant BA-5, identifié d’abord en Afrique du Sud, a donné lieu à une 6ème vague au Portugal, premier pays européen touché. Aujourd’hui, le nombre de cas diminue, et la France devrait, logiquement, suivre la même trajectoire.

Durée de la contagion

100 % des contaminations en France concernent le variant Omicron via ses sous-lignages (BA.1, 2, 3, 4 et 5). Les patients vaccinés atteints par le virus restent contagieux au plus dix jours après l’apparition des premiers symptômes et la charge virale est à son maximum entre trois et six jours, avec toujours comme point de départ l’apparition des symptômes. Dès le premier jour, il faut s’isoler et alerter de son statut les personnes proches que l’on a côtoyées dans les deux ou trois jours précédents. Les personnes complètement vaccinées et les enfants de moins de 12 ans doivent s’isoler pendant sept jours. Au bout de cinq jours, la personne positive peut sortir d’isolement si elle se teste, via un antigénique ou une PCR, et que le résultat est négatif, ou qu’elle n’a plus de signes cliniques d’infection depuis 48 heures. Pour les non-vaccinés, l’isolement est de dix jours pleins, avec possibilité d’en sortir au bout de sept selon les mêmes conditions.

Au Portugal, le masque n’a pas été réimposé

« Personne n’a brûlé ses masques et on sait que l’adhésion au respect des gestes barrière a tendance à augmenter à mesure que le risque devient perceptible notamment quand des proches sont touchés. La question est de savoir si l’épidémie évolue assez vite. Par proximité, on peut ressentir une forme de menace et d’impact pour soi-même, ce qui influe sur une partie de la population », analyse l’épidémiologiste Pascal Crépey. Notons qu’au Portugal touché par une vague de B A. 5 en mai, le masque n’a pas été réimposé…

L’immunité liée aux précédentes infections, notamment celles de la dernière vague de janvier, devrait aussi protéger du risque de forme grave. Les variants Omicron sont par ailleurs moins virulents mais plus contagieux (transmissible) que Delta.

Reste qu’avec plus de cas positifs, davantage de personnes devront être hospitalisées (aujourd’hui 18.300), tandis que le ratio « cas graves/ cas infectés » ascensionne.

Le rythme des vaccinations s’accélère : rush sur le 2° rappel

« L’adhésion aux consignes a tendance à augmenter à mesure que le risque devient perceptible », nous indique l’épidémiologiste Pascal Crepey. De quoi expliquer le rush sur la vaccination. En pleine 7e vague épidémique de Covid-19, avec 70.000 cas positifs par jour en moyenne, de plus en plus de personnes reçoivent leur deuxième dose de rappel de vaccin (dite « quatrième dose »). « Cette nouvelle injection, recommandée mais pas obligatoire, peut se faire à partir de 3 mois après l’injection du premier rappel pour les personnes âgées de plus de 80 ans, les résidents en Ehpad et en unité de soins longue durée », explique le ministère de la Santé. Le délai est de 6 mois pour les 60-79 ans.

Fin juin 90000 personnes ont tendu le bras pour se faire « piquer ». Du jamais vu depuis le début de cette campagne. La très grande majorité d’entre elles sont âgées d’au moins 60 ans, la seule tranche d’âge officiellement éligible (en plus des immunodéprimés). En moyenne, plus de 40000 personnes reçoivent chaque jour leur deuxième rappel. Ce nombre a doublé en une semaine et il va continuer de grimper : 75000 internautes ont réservé un créneau lundi et mardi sur Doctolib, soit trois fois plus que la semaine précédente.

En attendant, le maire de Nice a remis en route le vaccinodrome !

Le retour du passe sanitaire ?

Face à la hausse des cas de Covid, le gouvernement pourrait envisager de mettre en place un passe sanitaire aux frontières à l’arrivée en France : un test négatif, un certificat de rétablissement ou une preuve de vaccination à partir de 12 ans. « Il s’agit d’un avant-projet de loi transmis au Conseil d’État et qui fera l’objet de discussions avec les forces politiques et d’une présentation en Conseil des ministres », nous dit le ministère de la Santé. Le passe sanitaire fera-t-il son grand retour ? Tout dépendra de la tournure de cette 7e vague et de l’émergence ou non d’un nouveau variant.

Il reste à reprendre le masque dans les transports en commun. Dans les médias on perd des heures à se poser des questions. Ceux qui ont un Q.I normal ne s’en posent plus ! Je rappelle que ces variants sont très contagieux (transmissibles).

Une population moins immunisée

La flambée de Covid va-t-elle nous gâcher l’été ? « Si on avait voulu le sauver, il aurait fallu anticiper dès le mois de mai et pas s’y prendre fin juin, en pleine recrudescence », tacle Éric Billy, chercheur en immuno-oncologie qui regrette une gestion « déconnectée, à la volée » de l’épidémie alors que des « mesures adaptées à des seuils d’alerte » auraient pu être mises en place.

D’abord, les experts sont unanimes, le virus circule dans une population moins immunisée. La priorité est donc de protéger les plus vulnérables à l’heure où le nombre d’hospitalisations repart à la hausse avec 1 millier d’admissions par jour en moyenne. « La plupart des Français ont reçu leur troisième dose entre le 15 décembre et le 15 février. Or la protection contre l’infection commence à diminuer le 5e mois. Si vous avez plus de 60 ans, faites votre 4e dose, c’est indispensable », exhorte Philippe Amouyel.

Les Français ont bien compris le risque, comme en témoigne la hausse des rendez-vous pour une quatrième dose. Le ministère de la Santé s’apprête à déployer « un plan national de mobilisation ».

Pour les petits-enfants qui passeront leurs vacances chez papi et mamie, un test peut permettre de « réduire les risques de contamination », précise le chercheur Éric Billy. Et « quelques jours avant, limitez vos contacts ! ».

Que reste-t-il à faire ?

Quant à ceux qui redoutent la maladie, on dispose de compléments alimentaires aptes à éviter le virus.

En premier lieu : renforcer les défenses immunitaires :

STIMU+, 2 fois 2 gélules durant un mois. Il contient trois champignons, trois huiles essentielles, l’échinacée, les alkylglycérols. Depuis 10 ans ce produit a prouvé son efficacité. Il prévient toute attaque infectieuse.
Restaurer le microbiote : les bactéries sont des « petits soldats » qui stimulent les lymphocytes et les Natural Killers.

ORTHOFLORE, 1 gélule le matin à jeun, 1 mois.
Les omega3
L’huile de Lin, la plus riche en acide linolénique qui donne lieu à des acides gras polyinsaturés. Cette huile renforce la fluidité membranaire et la communication inter-cellulaire (+action anti-inflammatoire et antalgique), 2 capsules aux 2 repas.

AFALG (l’algue Aphanizomenon aux 120 principes actifs), 2 fois 2 gélules.

En cas d’atteinte virale :

LYSOVIR (4 HE à phénol, antivirales). 2 gélules avant les 3 repas 3 semaines, puis 2 fois 2 gélules, 15 jours.
PROPOLIS PURE, renforce l’action des HE, 2 fois 2 gélules.
LYSO-HOME en diffusion atmosphérique.

Depuis la crise du Covid, c’est la ruée chez les psys. La hausse des consultations concerne particulièrement les enfants et les jeunes adultes jusqu’à 25 ans : fatigue émotionnelle, perte de mémoire, absence de désir et envie, se sentent en décodage, chez les écoliers : mal être, harcèlement et phobie scolaire.

QUIET-FULL, 2 fois 2 gélules.
Ces différents compléments alimentaires au labo Phyt-Inov, tel : 00 41 32 466 89 14.

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A nouveau je remercie ceux qui ont répondu à mon appel pour sauver les enfants malgaches. L’opération n’a pas été un succès ! (Il reste une centaine de livres). Heureusement la providence s’est manifestée.

J’ai reçu un ensemble de photos qui illustrent l’action des religieuses. Le mère supérieure des Ursulines de Jésus nous remercie.