Une vingtaine de livres a été réalisée sur la maladie d’Alzheimer. Pour rédiger le mien, j’ai acheté l’ensemble de ces livres pour m’en inspirer.

Tous affirment avoir trouvé le mécanisme et le traitement. Pour l’instant aucun thérapeute ne peut prétendre avoir des résultats.

Le livre le plus vendu est « la fin d’Alzheimer » du Dr Dale Bredesen. Le protocole ReCODE (Réversion du Déclin Cognitif) se résume en une métaphore. Il a comparé la maladie à un toit percé de 36 trous, il suffit de boucher ces trous (représentés par un signe clinique) pour anéantir la maladie. On attend les résultats probant.

La découverte de l’existence d’un déficit de la neurotransmission lié à l’acétylcholine dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer a conduit à utiliser des substances qui visent à améliorer cette transmission en s’opposant à la dégradation de l’excès d’acétylcholine larguée dans la fente synaptique par une enzyme, la cholinestérase. Inhiber cette enzyme revient à augmenter la quantité d’acétylcholine présente dans la synapse.

Les pionniers

Il y a 25 ans trois médicaments ont été utilisés : le donépézil (Aricept®), la rivastigmine (Exelon®) et la galantamine (Reminy|®).

L’objectif de ces remèdes chimiques était d’améliorer les déficits cognitifs, mais aussi le comportement et les difficultés de la vie quotidienne, autrement dit l’ensemble des symptômes. Ces trois médicaments devaient avoir une efficacité et une tolérance sensiblement comparables.

Ils étaient indiqués aux stades légers et modérément sévères de la maladie. C’étaient des médicaments dits d’usage restreint car, du fait de la difficulté du diagnostic de la maladie d’Alzheimer, le traitement ne pouvait être initié que par un spécialiste.

Ce qui était mieux établi par les essais thérapeutiques était que, après trois mois de traitement, les malades qui prenaient ces médicaments présentaient une moindre aggravation de leurs symptômes que ceux qui prenaient une substance inerte, un placebo. En outre, certains malades présentaient une amélioration dès la prise du médicament. Toutefois, cette amélioration immédiate n’était observée que chez environ un tiers des malades. Son absence d’efficacité ne signifiait pas que le médicament était dépourvu d’efficacité, puisque son effet principal était de ralentir la progression des symptômes, sans action toutefois sur les lésions. Ainsi, si les lésions évoluaient rapidement, la durée d’efficacité de ces médicaments devait être réduite, en revanche, elle serait longue si les lésions ne progressaient que lentement.

L’efficacité de ces médicaments était, variable selon les malades, plus nette chez les uns (on les appelle répondeurs), faible ou nulle chez d’autres (les non-répondeurs au médicament utilisé).

En fait, son action était souvent plus marquée sur l’apathie que sur les troubles cognitifs : le malade était plus actif, il s’intéressait de nouveau à plus de choses. En revanche, les troubles de mémoire étaient peu modifiés.

Les effets délétères

Ces médicaments augmentaient l’activité de l’acétylcholine dans le cerveau, mais aussi, malheureusement, au niveau des organes périphériques, ce qui provoquait des effets indésirables, surtout en début de traitement. Si, dans l’ensemble, leur tolérance était bonne, ils pouvaient avoir, chez certains malades, des effets adverses d’où l’existence de contre-indications et de précautions d’emploi. C’est pourquoi il ne fallait pas manquer de signaler au spécialiste qui initiait le traitement toutes les affections dont souffraient le patient ainsi que tous les médicaments qu’il recevait déjà. Ces effets défavorables étaient dus à l’augmentation de la transmission cholinergique entraînée par ces médicaments :

  • Au niveau du tube digestif : ce sont les troubles les plus fréquents, notamment en début de traitement (nausées, vomissements, parfois diarrhée ou douleurs abdominales).
  • Au niveau du cœur, ils provoquaient un ralentissement et pouvaient être responsables de syncopes chez les personnes qui avaient un pouls très lent ou qui prenaient, par ailleurs, un médicament ralentisseur de la fréquence cardiaque.
  • Au niveau des bronches : ce sont des constricteurs bronchiques, donc à éviter chez les sujets asthmatiques ou porteurs de certaines bronchites chroniques.
  • Autres effets délétères : un écoulement nasal, une insomnie avec cauchemars en cas de prise tardive, des crampes musculaires, une fatigue anormale et une perte d’appétit étaient possibles.

Les Autorités de santé ont recommandé d’arrêter le traitement si la démence était très sévère car, à ce stade, la synthèse d’acétylcholine par les neurones devenait problématique.

L’action de ces médicaments suivait une courbe en cloche : l’efficacité, nulle à dose faible, augmentait progressivement pour redescendre ensuite alors que les effets indésirables étaient de plus en plus fréquents. La dose optimale devait être celle qui a le meilleur rapport efficacité-effets indésirables. Il ne servait à rien de prescrire au-delà de cette dose ou d’associer les deux autres anticholinestérasiques. L’efficacité n’était pas plus grande et les effets indésirables étaient majorés.

L’Aricept le plus connu était de maniement aisé car il ne nécessitait qu’une prise par jour.

Devant le peu d’efficacité et l’apparition d’une litanie d’effets secondaires, les Autorités de la santé ont arrêté le massacre. Exit l’Aricept ! Il ne sera plus remboursé par la sécurité sociale.

Le miracle de Noël !

Tel le messie, une nouvelle molécule fait son apparition. Un cadeau que l’on n’attendait plus et qui doit enrayer la plus monstrueuse des maladies neurodégénératives. Cette molécule est le Sémaglutide.

Le Sémaglutide pourra-t-il retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer ?

Parmi les problèmes majeurs qui mettent à rude épreuve la santé publique, figure en bonne place l’augmentation de la prévalence des maladies neurodégénératives, parallèlement au vieillissement inexorable de la population mondiale. C’est ainsi qu’en 2024, aux Etats-Unis, le nombre de cas de maladie d’Alzheimer s’élèvera à 6,9 millions pour atteindre, selon les projections les plus récentes, 13,8 millions en … 2060.

Quels sont les effets de cette molécule ?

En l’absence de traitement curatif, il est clair que la prévention de cette dernière est la seule option efficace, d’autant que près d’une fois sur deux, certaines maladies neurodégénératives (dont la maladie d’Alzheimer) sont sinon provoquées, du moins favorisées par des facteurs de risque totalement modifiables.

Le sémaglutide appartient à la classe pharmacologique des agonistes du GLP-1 (glucagon-like peptide-1).

Il est indiqué, aux Etats-Unis, dans le traitement du diabète de type 2 depuis 2017 et, depuis 2021, de l’obésité.

Son efficacité ne se limite pas à la perte de poids et à l’amélioration du contrôle glycémique. En effet, les facteurs de risque cardiovasculaire modifiables s’en ressentent, tels le tabagisme, la consommation d’alcool, les troubles dépressifs etc. De ce fait, le sémaglutide pourrait-il prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer chez des patients à haut risque ? Cette hypothèse est à l’origine d’une série de simulations d’essais randomisés cibles, basée sur des données recueillies dans le monde réel.

L’exercice a consisté à utiliser de manière rétrospective les dossiers médicaux électroniques de 116 millions de patients résidant aux Etats-Unis. Cette masse de données a permis d’alimenter sept emulation target trials qui sont autant d’émulations d’essais cibles (comparaisons avec d’autres molécules), qui permettent de se rapprocher des résultats d’un essai randomisé à partir de données observationnelles.

Ont été in fine inclus 1 094 761 patients atteints d’un diabète de type 2, indemnes de maladie d’Alzheimer initialement. Le sémaglutide a été ainsi comparé à 7 traitements antidiabétiques. L’apparition de cette maladie neurodégénérative a été dénombrée au terme d’un suivi de trois années après l’inclusion.

Il s’avère qu’après les succès obtenus dans le diabète type 2 et l’obésité, le sémaglutide a été associé à une diminution du risque de maladie d’Alzheimer, comparativement aux autres stratégies thérapeutiques. C’est par rapport à l’insuline que le bénéfice semble le plus évident.

Il ressort de cette série d’essais randomisés (introduction d’un élément aléatoire dans un calcul) que le sémaglutide serait à même de réduire le risque de maladie d’Alzheimer de 40 à 70% chez des patients à haut risque, en l’occurrence atteints d’un diabète de type 2. C’est par rapport aux autres médicaments antidiabétiques que cette évaluation a été réalisée. L’émulation d’essai randomisé cible est une technique peu coûteuse qui consiste à appliquer au mieux les principes de l’essai randomisé à des données d’observation traitées de manière rétrospective.

Elle permet de s’affranchir des exigences propres à ce gold standard qu’est l’essai randomisé, notamment sous l’angle des coûts, des considérations éthiques ou encore du suivi à très long terme qui s’impose face à des maladies chroniques d’évolution lente.

Les promesses du sémaglutide exigent une confirmation qui passe nécessairement par le recours aux essais randomisés classiques, ces derniers restant la clé de tout progrès thérapeutique décisif et le pivot de toute validation externe digne de ce nom.

Si l’émulation (comparaison) d’essai est une technique peu coûteuse, en revanche le traitement annuel coûte 22000$ par an… non remboursé par la Sécurité Sociale qui n’existe pas aux États-Unis.

Que penser de cette molécule qui s’annonce prometteuse dans le temps ! ce sera un échec comme l’Aricept et l’ensemble des médicaments de synthèse (bêtabloquant, statines, les IPP, OGM…).

Toutes ces molécules chimiques sont iatrogènes. Elles sont relativement efficaces durant 3 mois puis l’organisme ne les reconnaît plus, il les rejette, ce sont des antigènes qui ne sont pas neutralisés par les anticorps. Toutes les molécules étrangères et agressives sont par définition des immunosuppresseurs.

C’est ainsi que le Donépézil a généré une sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot) dont l’issue est fatale.

Amis lecteurs ! veuillez m’excuser pour les explications relatives au Sémaglutide qui vont vous paraitre abscons, c’est du charabia pour le peuple ! elles s’adressent aux experts !

Je reste en piste pour apporter plus d’espoir, j’en ai découvert le mécanisme et le traitement.

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J’ai découvert par hasard, il y a 40 ans l’action de l’huile essentielle de Romarin à cinéole que je prescrivais pour des pathologies du carrefour ORL. Avec cette HE mes patients me signalaient qu’ils retrouvaient la mémoire.

J’en ai fait part à mes 20 élèves japonaises que j’ai formé dans ma faculté libre de médecines naturelles FLMNE, elles l’ont expérimenté et publié les résultats qui ont été diffusés « urbi et orbi ». C’est ainsi que des millions de gens se sont précipités pour inhaler cette précieuse HE qui restaure la mémoire en 3 semaine (Humer la fragrance durant 1 minute, 4 fois par jour).

Le 2e élément de ma stratégie est l’alimentation crue (au moins 60% de l’alimentation). À la cuisson les enzymes et vitamines sont détruits. Déjà au siècle dernier, Gandhi, l’apôtre national et religieux avait affirmé que la cuisson était à l’origine de toutes les maladies.

On peut considérer que cette approche est systémique (relatif à un système pris dans son ensemble). Les compléments alimentaires sont secondaires. On y recourt lorsqu’on atteint la 2ème phase de la maladie.

Par ailleurs, j’ai remarqué que l’on ne trouvait pas dans l’ensemble de ces 20 livres, les causes de la maladie. Ainsi 98% des malades présentent des troubles olfactifs, ce qui suppose de recourir à l’olfactothérapie. Par ailleurs, ils ont oublié le rôle de l’acétylcholine dont le taux est bas dans le cerveau. C’est ainsi que dans la 2e édition de leur livre ils ont tenu compte de ces 2 observations, certains y ont même inclus ma stratégie.

Mon livre « Alzheimer et odorat quand les arômes restaurent la mémoire » aux éditions Trédaniel est traduit et vendu aux États-Unis, Brésil et en Chine.

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Les anti-rhumes sur ordonnances

Aujourd’hui, il faut une prescription médicale pour acheter ces cachets qui peuvent provoquer des effets indésirables pouvant aller jusqu’au décès. Mais le mieux reste de s’en passer ou de recourir à l’homéopathie.

Les médicaments contre le rhume à base de pseudoéphédrine, c’est un peu un loto à l’envers : un petit gain à tous les coups (le nez débouché), mais une probabilité infime de perdre très, très gros (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, atteinte cutanée sévère…). Comme pour les jeux d’argent, la raison voudrait que l’on s’abstienne. Mais comme pour les jeux d’argent, la raison l’emporte rarement !

La promesse, il est vrai, est tentante : se débarrasser pour quelques euros de la pénible sensation de tête lourde qui empêche de se concentrer, retrouver son odorat et avec le plaisir d’un bon repas, profiter d’un sommeil réparateur.

Mais face au danger encouru, mieux vaudrait prendre son mal en patience et attendre que le rhume passe de lui-même. Reste à espérer que les patients seront assez sages pour ne pas se précipiter chez le médecin afin d’obtenir une prescription à la moindre goutte au nez ! Les généralistes sont suffisamment débordés pour ne pas encombrer davantage leurs cabinets. Ce serait un effet secondaire très indésirable de la mesure.

La décision choc prise par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Dolirhume, Actifed Rhume, Humex, Rhinadvil Rhume…Déjà déconseillés ces comprimés ou gélules anti-rhume ne seront plus vendus librement en pharmacie. En clair, et comme pour leurs « cousins » en spray nasal, une ordonnance sera désormais obligatoire. C’est ce qu’on appelle « lister » un traitement.

Les autorités françaises savent que cette interdiction sera mal accueillie par les laboratoires concernés : Opella (une filiale de Sanofi), Urgo, Haleon, Johnson & Johnson, etc.

Mécontents, ils ont tenté de faire valoir leurs arguments auprès des experts de l’ANSM dans le cadre d’une procédure « contradictoire ». Mais sans convaincre Les labos pourraient cependant la contester…C’est en effet probable. Ces produits ne coûtent pas cher à produire et, s’ils sont aujourd’hui en vente libre, c’est donc que quelqu’un s’y retrouve financièrement…

LE RHUME

Le rhume banal par lui-même n’est pas grave. Il se manifeste avant tout par l’écoulement nasal d’un liquide clair plus ou moins fluide, appelé « rhinorrhée ». Ce phénomène apparaît souvent après une première phase d’obstruction nasale. Il correspond à un mode de défense des fosses nasales dont la muqueuse sécrète un mucus qui la défend contre les agressions. Hormis cet écoulement, les autres symptômes du coryza aigu sont bien connus : picotements et démangeaisons du nez, éternuements, diminution de l’odorat et du goût, parfois un peu de fièvre, de fatigue, de perte d’appétit… Rien d’alarmant, mais rien de très agréable non plus.

Le « rhume de cerveau », alias « coryza aigu », est une des affections classiques de la période automnale et hivernale. Il n’est pas anormal qu’un adulte en bonne santé s’enrhume deux ou trois fois par an.

Chez les enfants, rhinites et rhinopharyngites sont un phénomène habituel ; si le nouveau-né est protégé des infections par les anticorps transmis par sa mère pendant la grossesse ou l’allaitement, ceux-ci disparaissent ensuite progressivement de l’organisme. Le corps du bébé qui doit alors « apprendre » à se défendre lui-même en produisant ses propres anticorps à chaque nouvelle rencontre avec un virus ou une bactérie. Cela se traduit presque toujours par une maladie du carrefour ORL.

Autrement dit, les rhinites à répétition du jeune enfant ne sont pas un signe de fragilité, mais une nécessité d’adaptation pour son organisme. En effet, même le rhume le plus banal est provoqué par plus d’une centaine de virus…

Ces rhinites présentent cependant quelques risques :

  • elles peuvent s’aggraver ou se surinfecter, les bactéries envahissant les oreilles (otite), la gorge (angine, pharyngite), les sinus (sinusite) ou les bronches (bronchite) ;
  • elles peuvent récidiver très souvent ;
  • elles gênent de toute façon l’enfant, perturbent son sommeil et provoquent parfois des vomissements.

Homéopathie

En fonction de l’écoulement du nez

ALLIUM CEPA 5 CH, Clair, narines irritées
EUPHRASIA 5 CH, Clair, yeux irrités
NAPHTALINUM 5 CH, Clair, yeux et nez irrités
HYDRASTIS 5 CH, Fluide, jaune et irritant
PULSATILLA 5 CH, Jaune et non irritant
MERCURIUS SOLUBILIS 5 CH, Verdâtre
MERCURIUS CORROSIVUS 5 CH, Verdâtre, irritations, saignements
KALIUM BICHROMICUM 5 CH Epais et formant des croûtes

2 granules 3 fois par jour, jusqu’à la fin du rhume.

En fonction des autres symptômes

Ajoutez SABADILLA 5 CH, Eternuements en salve
Ajoutez SULFUR IODATUM 5 CH, Ganglions

2 granules 3 fois par jour, jusqu’à la fin du rhume.

Pour faire simple : un complexe (au choix)

BORIPHARM n°8 (Dolisos)
3 granules, 4 fois par jour, jusqu’à amélioration des symptômes.
CORYZALIA (Boiron)
2 comprimés à laisser fondre sous la langue, toutes les heures, jusqu’à amélioration des symptômes.
HOMEODOSE 8 (Dolisos)
20 gouttes dans un peu d’eau, 2 à 3 fois par jour, jusqu’à amélioration des symptômes.

Le complexe des petits

CORYZALIA ENFANTS (Boiron)

Pour les enfants de 6 à 36 mois :
1 unidose à presser dans la bouche du bébé, 3 fois par jour, jusqu’à amélioration des symptômes.