Le narcissisme désigne l’amour de soi en référence au mythe grec de Narcisse tombé amoureux de sa propre image. Il vient près d’une source limpide et pure pour apaiser sa soif, en regardant le reflet de son visage, il s’extasie devant lui-même ; il admire tout ce qui le rend admirable. Sans s’en douter, il se désire lui-même ; il est l’amant et l’objet aimé. Désespéré de ne pouvoir assouvir son amour, de l’impossible étreinte, Narcisse dépérit et meurt. Il est alors transformé en un narcisse, la fleur qui porte son nom.

Le terme peut aussi bien désigner l’estime de soi qui s’équilibre dans celle d’autrui, qu’une confiance en soi excessive, confinant à l’égocentrisme, c’est-à-dire non compensée par une considération d’autrui désintéressée.

Né dans le champ de la psychologie, le concept de narcissisme a gagné celui des sciences sociales. Le « pervers narcissique » contamine son entourage.

Un « repoussoir »

On peut éviter les médicaments toxiques – Mediator, statines, IPP, béta bloquants et les aliments toxiques – mais on ne peut contourner les personnes toxiques qui rendent malade tous ceux qui sont condamnés à vivre à leur côté. C’est un enfer. Les plus solides mentalement perdent leur zenitude ! Ceux qui vivent dans le « monde des bisounours » ont perdu leur paradis. C’est un renard dans un poulailler.

Adolescent, épris de sa beauté, il est infatué de lui-même. Il déploie une satisfaction excessive et ridicule de son culte du moi et de l’intérêt excessif porté à son propre personnage.

En langage psychiatrique moderne, on les considère comme des psychopathes.

Leurs caractéristiques

Ils sont impulsifs, égocentriques et ont besoin d’une constante excitation. Dès leur adolescence, ils se font remarquer par des agressions, mensonges et manipulations.

Et bien sûr, ils ne ressentent ni remords ni culpabilité, et ils manquent totalement d’empathie émotionnelle pour les autres.

Dans ce type de pervers on relève des assassins qui ont alimenté les médias : Guy Georges, Michel Fourniret, Emile Louis, Francis Heaulme, etc…

Mais on connait aussi des profils « intermédiaires » qui ne commettront jamais la moindre agression violente…mais ils ont des points communs troublants avec les grands criminels :

  • Dotés d’un charme superficiel, ils sont égocentriques et impitoyables ;
  • Ils n’ont aucun sens du remord ou de l’empathie ;
  • Ils n’ont aucun respect pour les lois et conventions.

S’il y en a un dans votre entourage (famille, travail, ami), il est urgent de vous en rendre compte.

Car si vous ne vous méfiez pas, les répercussions psychiques peuvent être irréparables.

Comment démasquer le pervers narcissique ?

Les principales caractéristiques, répertoriées officiellement, de ce personnage repoussant :

  • Il est profondément narcissique. Il parvient généralement à le dissimuler sous une fausse modestie, tout en présentant une vision grandiose de sa propre importance – il se croit un individu à part, au-dessus des autres. C’est ainsi que « tout lui est dû », dès lors qu’il s’estime exceptionnel. Par ailleurs, comme tous les narcissiques, il est hypersensible : il oscille entre l’extrême confiance en lui et l’extrême sentiment d’insécurité, ce que le psychiatre Christophe André appelle la « haute estime de soi fragile ».
  • Il est charismatique à sa manière, s’il n’a pas un physique d’Apollon, il a une certaine « aura ». C’est un beau parleur, c’est ainsi qu’il parvient à exercer une emprise psychologique sur son entourage ;
  • Il n’a aucune empathie, il est incapable de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, mais il s’efforce de se faire passer pour une personne sensible, avec un cœur « grand comme ça ».
  • C’est un manipulateur hors pair : il essaie souvent de culpabiliser ses proches, en évoquant des contraintes familiales ou professionnelles. Souvent, il prend un ton « docte », comme celui qui est dépositaire d’un savoir absolu. Il change d’opinion facilement et adore tenir des propos ambigus : cela lui évite de se « mouiller » ! Il est enclin à s’octroyer les œuvres d’un écrivain « c’es moi qui a rédigé (ou inspiré) ses textes ».
  • Il ment un peu sur tout, avec un aplomb invraisemblable. Il fait de grandes promesses, fait miroiter monts et merveilles à son entourage… mais ne concédera jamais rien.
  • Il souffre d’une « labilité logique » : disposant d’un esprit d’analyse très sélectif, il ne retient que ce qui l’arrange. Il commet des lapsus en substituant un autre mot à un terme attendu. Il interprète faussement des situations… pour toujours manipuler – et il affirme après coup qu’il s’agit d’un « malentendu ».
  • Il a aussi un goût du risque, quand il s’ennuie profondément. C’est ainsi qu’il aime enfreindre la loi et provoquer des conflits, bien qu’il s’en défende : c’est ainsi qu’il se sent « en vie » !
  • Absence de remords : il n’a aucune conscience d’avoir outrepassé les limites de la manière de se comporter et n’assume jamais la moindre responsabilité : c’est un grand spécialiste pour s’ériger en victime, c’est toujours la faute des autres, jamais la sienne !
  • Recherche de notoriété : il recherche les célébrités et les intellectuels pour prouver que lui-même en fait partie ; c’est souvent peine perdue !
  • Comportement querelleur : la vie est selon lui une succession de combats, avec forcément un vainqueur et un vaincu ; il passe ainsi son temps à dénigrer, critiquer, dévaloriser pour alimenter son soi grandiose. Tout ce qu’il réalise est exceptionnel… ce que font les autres est banal.
  • Délire paranoïaque dont les thèmes prépondérants sont la persécution et la revendication. Evidemment, il est persuadé que tout le monde est capable de la pire ignominie… puisque c’est comme cela qu’il se comporte lui-même ! Il adore se dire « persécuté » : face à un coup bas, il vous dira que c’est lui qui était visé ! C’est ainsi qu’il a un besoin pathologique de tout contrôler : pour cela il s’efforce de s’entourer de petites frappes aux ordres, et tance tous ceux qui feraient preuve d’indépendance d’esprit.
  • Les émotions qu’il exprime sonnent « faux » : les psychopathes apprennent toute leur vie à simuler des émotions qu’ils n’éprouvent pas… ce qui les conduit souvent à « en faire trop », avec un style grandiloquent, ou parfois juvénile.

Avez-vous rencontrer de tels personnages dans votre entourage – famille, ami ou travail ?

Étant précisé que le pervers narcissique peut aussi bien être un homme qu’une femme.

La priorité est de vous en libérer, et le plus tôt est toujours le mieux.

Ce n’est pas seulement votre bien-être qui est en jeu, mais votre santé mentale et physique !

Heureusement, ces personnes toxiques ne sont pas nombreuses, mais si vous avez le malheur de « mal tomber », il faut ouvrir grand les yeux, dès que possible, et agir en conséquence.

Libérons la parole et serrons-nous les coudes contre les manipulateurs !

Approche de Marie-Jeanne Huguet, spécialiste en PNL sur le manipulateur :

« Nous sommes tous les auteurs de petits mensonges. La plupart sont nommés mensonges de confort car ils nous aident à rendre le quotidien et la vie moins cruels. Pourtant, il existe quelqu’un qui va beaucoup plus loin que quelques simples exagérations, afin de donner du poids à son existence : c’est le manipulateur.

Une première caractéristique : son instabilité. Le manipulateur ne tient pas en place. Il change fréquemment de lieu de résidence, de ville ou de pays selon le degré de sa pathologie. Il ne parvient pas à se fixer dans un emploi (sauf s’il a le pouvoir et impose sa volonté aux autres).

Il ne dissimule pas seulement ses actes mais aussi ses pensées profondes, car il sait bien en quoi elles peuvent choquer ceux qui l’entourent, ce qui fait qu’elles ne sont pas dicibles. Le manipulateur enfouit ses émotions (ou une partie de ses émotions, celles qui n’apitoient pas les autres) afin de ne pas se retrouver seul.

Ainsi, sa psyché est une véritable cocotte-minute, source de brusques sautes d’humeurs ressemblant à des élans de schizophrénie. On peut parfois lui découvrir plusieurs personnalités selon les situations dans lesquelles il évolue.

Le manipulateur est une éternelle victime, non qu’il ne voie pas sa part de responsabilité dans les événements, mais qu’il la nie afin de préserver le regard des autres sur lui. De plus, ce statut de victime lui attire toutes les sympathies. On le prend en pitié avant de vouloir l’aimer.

Le manipulateur recherche avant tout des alliances, des personnes prêtes à le défendre en cas de besoin. Mais ces personnes ne pourront pas compter sur lui, il les lâchera dès que son intérêt sera ailleurs. Pire, il est capable de monter les autres personnes contre son ou ses anciens complices, il joue au jeu : « battez-vous, moi, je tire mon épingle du jeu ». D’autre part s’il a besoin d’alliance (besoin d’être aimé, d’être valorisé, d’être consolé), il a aussi toujours besoin d’une proie, de personnes dont il absorbe la vitalité, les valeurs, l’innocence.

Le manipulateur a un besoin vital de détruire, il lui faut absorber la substance vitale de l’autre, ses capacités, son savoir, son innocence, car il se sent vide à l’intérieur.

Les manipulateurs ont un grand mal-être intérieur qu’ils cachent soigneusement par la manipulation, ils se mettent à l’abri derrière une carapace qu’ils se forgent mais lorsque cette carapace ne résiste plus, ils se trouvent confrontés au vide, à la souffrance qui est en eux, ils voient, avec horreur, leur réalité en face…

Les arguments d’un manipulateur semblent toujours, à première vue, logiques et moraux. Il ne tient pas compte d’autrui, tout en prétendant paradoxalement le contraire. Il peut mal supporter la critique.

Certains manipulateurs à qui l’on tente de faire reconnaître un défaut ou une erreur, réussiront habilement à retourner les accusations contre leur accusateur.

Parfois menteur, souvent dominant, le manipulateur cherche souvent à mettre mal à l’aise son interlocuteur, par exemple en ne le regardant pas pendant une conversation, en faisant autre chose en même temps, en lui demandant des tâches impossibles… Souvent il fait passer ses désirs personnels pour quelque chose de bon pour tous ou de moralement acceptable.

Le livre de Marie-Jeanne Huguet « Les manipulateurs sont parmi nous » mentionne que tout le monde a la capacité de modifier, à son avantage, le comportement d’un autre. La légère capacité de manipuler ne fait pas nécessairement d’une personne une manipulatrice. De plus, les manipulateurs n’ont que très rarement toutes les caractéristiques des manipulateurs. Le vrai manipulateur est atteint d’un problème de personnalité constant : il veut obtenir à chaque fois qu’une occasion se présente pour rayonner. »

FLORILEGE

Quelques Narcisses possédaient bien de petits miroirs de poche dont ils se servaient en grand mystère.

Valery LARBAUD, Fermina Marquez, XVII.

Sans doute, sommes-nous tous des Narcisses, aimant et détestant leur image, mais à qui toute autre est indifférente

R. RADGUET, le Diable au corps

Ce qui m’agace, c’est ce waterproof de narcissisme, qui me colle aux épaules (…) Ai-je pourtant jamais tant regardé mon nombril ? Ai-je jamais parlé de culture du Moi ? (…)

Le Narcisse se gobe, je crois, par définition.

VALÉRY, Lettre à Gide, Notes,

L’homme (au Moyen Age) n’avait pas encore le regard fixé sur soi dans un narcissisme qui à la fois l’exalte et le détruit. Le souci de l’être faisait dépasser ce qu’il y a dans la personne humaine de transitoire et de périssable.

DANIEL-ROPS, Ce qui meurt…

Si l’on veut conserver la distinction entre un état où les pulsions sexuelles se satisfont de façon anarchique, indépendamment les unes des autres, et le narcissisme où c’est le moi dans sa totalité qui est pris comme objet d’amour, on est ainsi amené à faire coïncider la prédominance du narcissisme infantile avec les moments formateurs du moi.

LAPLANCHE et PONTALIS, Voc. de la psychanalyse

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N.B : Certains de nos politiques se sont adonnés à la manipulation pour garder leur poste de député ou de ministre. Trois partis étaient en piste pour écarter le parti dominant (qui rassemble le plus d’électeurs) les deux autres partis en ont fait un bouc émissaire et procéder à une magouille mémorable, ils ont ainsi récupéré leur poste.

Lors de la prochaine élection législative, ces onze millions d’électeurs se souviendront de ce manège peu glorieux ! D’autres électeurs se mobiliseront pour ce parti vertueux. La morale est sauve !

Je vous recommande mes deux livres :

« Stress, dépression et troubles du comportement ». Ed. Trédaniel. (22 euros).
« Quand le cerveau déraille ». Ed. Trédaniel (18 euros).

Vous pourrez ainsi traiter votre dépression, Burn out, angoisse ou insomnie avec des remèdes naturels et éviter les ravages causés par les neuroleptiques, benzodiazépines et autres psychotropes.

Je vous renvoie à mes Newsletters relatives à ces produits iatrogènes et aux alternatives naturelles.