L’été s’ra chaud, l’été s’ra chaud…
D’la côte d’Azur à Saint Malo…
J’peux plus rester dans mes souliers…
Dans les t-shirts dans les maillots…

Ainsi chantait Eric Charden…

Souvenons-nous de l’année 2003 qui a fait 15000 morts. Cette canicule a frappé fort.

Aujourd’hui les statistiques mortuaires dues à la canicule restent à la hausse !

Tous les ans, des milliers de personnes décèdent en France suite à la canicule. Et cette hécatombe ne fait qu’augmenter d’année en année. Durant l’été 2022, les trois grosses vagues de chaleur successives ont provoqué un excès de mortalité estimé à 11000 morts, selon l’INSEE.

Si le taux de surmortalité liée à la hausse des températures augmente dans tout l’Hexagone, une ville serait particulièrement à risque. Il s’agit… de la capitale. Une équipe de recherche avance deux raisons principales: l’urbanisation totale de Paris serait totalement inadaptée à la chaleur et la vulnérabilité de sa population. La capitale française est particulièrement exposée au phénomène d’îlot urbain de chaleur.

Les effets sanitaires directs

Lors de la canicule, la chaleur solaire perturbe les reins, il faut boire ! la peau (coup de soleil) et le système veineux (congestion veino-lymphatique).

Lorsqu’il est exposé à la chaleur, le corps humain active des mécanismes de thermorégulation qui lui permettent de compenser l’augmentation de la température. Quand ces mécanismes sont débordés, des pathologies liées à l’exposition à la chaleur se manifestent : insolation, crampes, jambes lourdes, déshydratation, maux de tête, nausées, voire décès.

À côté des risques de coup de chaleur ou de déshydratation qui sont les plus connus, l’hyponatrémie représente une complication grave souvent méconnue : il s’agit d’une diminution de la concentration de sel dans le sang, qui peut résulter d’un apport excessif d’eau par rapport au sodium (sel), ou d’un excès de perte de sel par rapport à l’élimination en eau. Elle peut être favorisée par l’âge, certaines maladies chroniques et certains traitements médicamenteux : en cas de vague de chaleur, certains médicaments sont susceptibles d’aggraver un syndrome d’épuisement- déshydratation ou un coup de chaleur.

Augmentation des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires liées à la pollution atmosphérique : les températures élevées favorisent la production d’ozone, polluant particulièrement présent en été. Des études menées dans 18 villes françaises ont montré que le risque de décès associé à l’ozone aux particules fines était plus important les jours chauds. On relève une synergie entre les effets négatifs polluants et la température.

L’apparition des effets sanitaires liés à la chaleur ne se limite pas aux phénomènes extrêmes mais est constatée dès la survenue d’un pic de chaleur correspondant au niveau de vigilance météorologique jaune.

Ils se manifestent en première instance chez certaines populations, qui sont plus vulnérables à la chaleur.

La prévention

N’attendez pas les premiers effets des fortes chaleurs. Protégez-vous !

Restez au frais (chez vous ou dans un lieu rafraîchi) Buvez de l’eau peu minéralisée (sans attendre d’avoir soif) Mouillez-vous le corps

Fermez les volets et fenêtres le jour, aérez la nuit. Privilégiez les activités douces et sans effort. Mangez frais, équilibré et en quantité suffisante Evitez l’alcool

Prenez des nouvelles de vos proches et des plus fragiles

En cas de malaise, appelez le 15

La soif

Papy ? Bois ton verre d’eau ! répètent les aides-soignants.

Je n’ai pas soif ! et puis vous commencez à m’en… avec votre flotte !

(Commentaires entendus moult fois dans les EHPAD)

Explication de texte

Avec l’avancée en âge, tous les organes sont plus ou moins altérés par l’usure des organes, comme votre bagnole pour laquelle on procède régulièrement à un contrôle, lequel n’est pas effectué chez les humains avec un bilan complet.

Les organes les plus atteints sont la thyroïde, les reins, les surrénales le cardio-vasculaire et la quéquette ! Pour lesquels nous disposons d’une batterie de tests spécifiques.

L’absence de soif s’explique par la raréfaction des osmorécepteurs situés dans 2 petits organes de l’hypothalamus, que l’on peut comparer à un baromètre. Ce qui donne lieu à l’absence de sensation de soif C.Q.F.D.

Ainsi les seniors n’ont plus la sensation de soif, c’est ainsi qu’ils envoient « paitre » les aides-soignantes qui insistent pour les faire boire.

On considère qu’en été le minimum est de 2 litres…d’eau ! qui peut atteindre 3 litres lors d’activités physiques (jardinage, sport).

Mécanismes de la soif

La soif intervient dans le maintien de la balance hydrique. Elle régule les entrées d’eau dans l’organisme, exerçant une action complémentaire à celle de l’hormone antidiurétique (ADH) qui régit les sorties d’eau.

Les mécanismes qui régissent la soif ne sont pas parfaitement connus. La perte d’eau se manifeste par deux phénomènes, l’un au niveau intracellulaire (2/3 du stock hydrique), l’autre au niveau extracellulaire (1/3 du stock hydrique) : la pression osmotique au sein des cellules augmente, tandis que l’hypovolémie, c’est-à-dire la diminution du volume sanguin, provoque une baisse de la tension artérielle.

Quelle eau boire ? That’ is the question !

Trois catégories d’eau

  • Les eaux de table sont de même nature que l’eau du robinet, mais elles sont commercialisées en bouteilles. Elles ont éventuellement subi un traitement spécifique.
  • Une eau de source est une eau d’origine souterraine, ayant bénéficié d’une protection contre la pollution, et n’ayant subi ni traitement chimique, ni adjonction. Elle doit donc être naturellement conforme. Elle doit satisfaire aux critères de potabilité (ce qui n’est pas forcément le cas d’une eau minérale naturelle). Ex la Cristalline, la moins chère, la plus vendue ! Extrait sec à 241 mg/l, ce qui est un taux plutôt élevé.
  • Une eau minérale naturelle est une eau d’origine souterraine, protégée de toute pollution. Ses caractéristiques chimiques doivent être stables. Elle doit être de nature à apporter, dans certains cas, ses propriétés favorables à la santé.

En France, on dénombre 82 eaux minérales naturelles qui se caractérisent par :

  • La notion de gisement hydro minéral (nappe phréatique profonde et protégée par la nature des couches géologiques environnantes).
  • Une stabilité de leur composition minérale.
  • Leur pureté originelle : elles ne peuvent pas contenir de composés d’origine anthropique (liées aux activités de l’homme).
  • Elles ne subissent aucun traitement chimique de désinfection.

Présence d’un résidu sec élevé. Les résidus secs à 180 °C sont de 18,1 mg/L pour les moins minéralisées à 2 590 mg/T. pour les plus minéralisées.

La recommandation journalière de 700 à 1 200 mg en fonction de l’âge peut entrainer une hypercalcémie débouchant sur l’apparition de calculs rénaux ou biliaires.

Rappelons que l’homme n’est pas autotrophe : il ne peut se développer à partir des seuls éléments minéraux.

Les réserves de l’OMS

L’OMS met en garde : « Quelques consommateurs attribuent à certaines eaux minérales naturelles des propriétés médicinales ou d’autres bénéfices sanitaires. […] Leur utilisation a souvent une longue tradition et elles sont acceptées parce qu’elles sont considérées comme des aliments plutôt que comme des eaux de boisson en tant que telles. Bien que certaines eaux minérales puissent être utiles pour fournir des micronutriments essentiels, tels que le calcium et le magnésium, les présentes directives ne font pas de recommandations concernant des concentrations minimales d’éléments essentiels en raison des incertitudes relatives à l’apport minéral de l’eau de boisson » (Directives de qualité pour l’eau de boisson de l’OMS, 2017).

Le test en 2000 était encore plus clair : « À la connaissance de l’OMS, les effets bénéfiques de la consommation de ces eaux minérales n’ont jamais été sérieusement prouvés. » L’homme est en effet hétérotrophe, c’est-à-dire incapable d’assimiler correctement des substances non organiques tels que les minéraux des eaux. Nous ne léchons pas de cailloux !

Si on appliquait la réglementation de l’eau potable aux eaux minérales, de nombreuses eaux ne seraient pas conformes et seraient donc qualifiées « non potables ».

Elle n’est pas forcément potable au sens règlementaire (on ne pourrait pas la distribuer au robinet). En effet, elle contient des substances minérales en quantités trop importantes pour pouvoir servir de boisson exclusive. Les eaux minérales font donc l’objet d’autorisations spécifiques, après analyse de leurs effets thérapeutiques.

C’est ainsi que Loïc Le Ribault a mis au point la G5, une eau devenue assimilable, en faisant passer cette eau sur une diatomée (algue unicellulaire).

Pour être assimilées, tous les minéraux sont « enrobés » d’un sel (Ex. Zinc bisglycinate)

Tout bon médecin, observe qu’à partir de 50-60 ans les personnes présentent une insuffisance rénale modérée voire grave (avec dialyse à la clef) qui serait probablement due à l’excès de minéraux qu’ils consomment quotidiennement.

On retrouve aussi dans les causes d’insuffisance rénale chronique (IRC) l’intoxication chronique aux métaux lourds, mais elle est non massive et c’est elle qui semble faire le lit de l’insuffisance rénale, d’autant plus qu’elle ne se remarque pas du tout, n’étant ni recherchée ni suspectée et finalement jamais prise en compte et jamais traitée !

Ce n’est pas un hasard si les eaux peu minéralisées sont recommandées aux nourrissons, aux femmes enceintes et allaitantes. Et pourquoi pas à l’ensemble des humains !

Coup de soleil

Le soleil permet au corps de fabriquer la vitamine D dont nous avons grand besoin. Il influence favorablement notre humeur et dore notre peau. Mais, comme toutes bonnes choses, il ne faut pas en abuser et penser à se protéger. En effet, si le soleil a un effet bénéfique sur le psoriasis, le vitiligo ou la dermite atopique, l’excès peut être dangereux car les rayons ultraviolets (UV) accélèrent le vieillissement de la peau et donnent lieu à :

  • L’insolation : le résultat d’une exposition exagérée qui provoque maux de tête, sensation de malaise, accélération du pouls, bourdonnements d’oreilles et somnolence.
  • Ou le coup de chaleur : c’est un dérèglement de la température du corps entraînant une déshydratation importante, une élévation de la température, un assèchement de la peau avec sensation de brûlure ; le visage rougit, la respiration s’accélère, des troubles de l’état de conscience peuvent apparaître.

TRAITEMENT HOMÉOPATHIQUE

 

Symptômes

Remède

Brûlure légère, douleur piquante, peau rosée.

Apis mellifica 9 CH

3 granules, 3 fois par jour.

Brûlure au 1er degré, douleur, peau rouge, légèrement gonflée. Rhus toxicodendron 7 CH

Apis 7 CH

3 granules de chaque, 3 fois par jour.

Brûlure au 2e degré, cloques. Cantharis 5 CH

Belladona 5 CH

3 granules de chaque toutes les 2 heures.

Insolation, petit coup de chaleur. Glonoïnum 4 CH

3 granules tous les 1/4 d’heure, jusqu’à amélioration.

En cas de fièvre, ajouter Belladona 9 CH

3 granules toutes les 1/2 heures.

 

Entre 11 heures et 15 heures, le soleil est au zénith, ses rayons sont des infrarouges qui brûlent la peau.

Système veineux

La chaleur génère l’inflammation et la congestion veineuse. Près d’un tiers des Français, dont une majorité de femmes, est touché par l’insuffisance veineuse chronique et les troubles associés.

Plusieurs facteurs sont à l’origine de ses troubles : une mauvaise circulation veineuse, une perméabilité des capillaires sanguins trop importante, une rétention d’eau excessive au niveau tissulaire, un système circulatoire lymphatique déficient ou encore un terrain inflammatoire tissulaire trop prononcé.

Dans les insuffisances veineuses, les compléments alimentaires abondent :

VEINO-LYMPHAX

Associe 4 extraits végétaux aux profils moléculaires uniques (extrait de ginkgo, mélilot, hydrocotyle et pépins de raisin). Ces extraits agissent en synergie pour une prise en charge étendue des problématiques liées aux troubles circulatoires veineux et lymphatiques. Il améliore le tonus vasculaire, renforce l’étanchéité valvulaire, diminue la perméabilité capillaire.

C’est le remède des coiffeurs et des professions à station debout, entre autres.

1 gélule matin et soir. A avaler avec de l’eau pendant les repas. Cure de 2 à 3 mois.

Déconseillé aux sujets sous anticoagulants. Pilulier de 60 gélules.

Labo Le Stum : tel : 02 97 88 15 88

VENOPYCNOL

Le marronnier d’Inde favorise une bonne circulation sanguine et contribue ainsi à maintenir une circulation saine au niveau des jambes. L’extrait de pépins de raisin à 95 % d’OPC renforce le cœur et les vaisseaux, favorisant ainsi une bonne santé cardiovasculaire. Prescrit pour les jambes sans repos.

3 à 6 gélules par jour réparties en 2 prises avec un grand verre d’eau, 10 minutes avant les repas. Déconseillé aux personnes sous traitement anticoagulant.

Boite de 200 gélules (32€) ou 540 gélules (74€). Labo Fenioux. Tel : 02 54 27 16 94.

VENOFLUID

Lors d’une sensation de lourdeur des membres inférieurs, les jambes et les chevilles apparaissent particulièrement gonflées et les veines sont plus ou moins apparentes. Cette sensation est due à la stagnation du sang au niveau des membres inférieurs, la circulation est ralentie, entraînant un gonflement des veines.

VénoFluid® est une association de 11 plantes sous la forme d’une préparation liquide. Parmi ces plantes, le fragon favorise une bonne circulation, la queue de cerise favorise l’élimination rénale de l’eau, tandis que le marronnier d’Inde est un anticoagulant veineux, il constitue un grand remède des varices.

2 à 3 doses dans un verre d’eau le matin.

Déconseillé aux personnes sous anticoagulant.

1 flacon de 300ml (21,50€). Labo Fenioux. Tel : 02 54 27 16 94.

A Paris, vous pouvez disposer de ces produits à l’espace Labo Fenioux au :

11 Rue Daru 75008 Paris. Tel : 01 40 55 94 89.

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Amis lecteurs, je vous souhaite de belles vacances.

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