La flambée des mutants

Les mois passent et se ressemblent avec leur lot de nouveaux variants. Alors que le variant Delta menace la France d’une quatrième vague épidémique « dès la fin juillet », plusieurs nouvelles mutations du Covid-19 inquiètent les autorités.

Tous les virus, y compris le Sars-CoV-2, évoluent au fil du temps et mutent. Le potentiel de mutation des virus augmente avec la fréquence des infections (humaines et animales). La plupart des mutations passent inaperçues et ne modifient en rien les effets du virus. Il peut même être moins contagieux. L’émergence de nouvelles variantes des virus n’est donc pas inattendue des scientifiques mais elles inquiètent dès lors qu’elles confèrent au virus une augmentation de sa transmissibilité ou une capacité à échapper à la réponse immunitaire de l’hôte, l’OMS a décidé de renommer les variants principaux de Covid avec des lettres grecques (c’est-à- dire Alpha, Beta, Gamma…) afin de faciliter leur prononciation, de les retenir plus facilement et d’éviter aussi leur association « stigmatisante et discriminatoire » avec les pays où ils ont émergé (comme on a appelé le variant anglais , le variant indien …). Ces nouveaux noms ne remplaceront pas les noms scientifiques existants.

  • Le variant « anglais » (B.1.1.7) est nommé Alpha
  • Le variant « sud-africain » (B.1.351) est nommé Beta
  • Le variant « brésilien » (Pi) est nommé Gamma
  • Le variant « indien » (B.1.617.2) est nommé Delta et l’autre variant indien B.1.617.1 est nommé Kappa.
    + 2 variants sous surveillance : Epsilon et Lambda (plus résistant au vaccin et plus contagieux).

Ce variant Lambda repéré au Pérou fin 2020 circulerait actuellement dans une trentaine de pays dont les États-Unis et les pays européens. Selon une étude menée par l’Université du Chili il est notamment plus contagieux que les Alpha et Gamma. Mais ce qui inquiète le plus les chercheurs chiliens, c’est que cette mutation résisterait aussi plus fortement aux vaccins.

Par ailleurs, les variants sont classés en trois catégories selon leurs risques : VOC, VOI et VUM.

Au vaccin ! Citoyens !

En 1789 les révolutionnaires braillaient « Aux armes ! Citoyens ! ».

Aujourd’hui, c’est un autre branle-bas de combat, le ministre de la santé et le gouvernement se démènent, appuyés et confortés par la « presse de la pensée unique », fidèle à Big Pharma. L’enjeu : inciter un maximum de Français non vaccinés à prendre rendez-vous le plus vite possible alors que le variant Delta pourrait devenir majoritaire dans les contaminations d’ici fin août en France et en Europe.

Mais que sait-on de l’efficacité des vaccins disponibles face à ce variant reconnu très transmissible ?

Pfizer-BioNTech semble tirer son épingle du jeu contre le variant Indien. Deux doses de ce vaccin resteraient efficaces à 96 % contre les hospitalisations et même à 94 % avec une seule injection. Mais n’oublions pas les dégâts qu’ils causent ?

Car on n’en a pas fini avec le Covid ! L’exécutif a une obsession. Ne pas compromettre les effets positifs du déconfinement, en raison d’une immunité collective défaillante, qui ferait repartir la pandémie peut-être dès la fin juillet, comme l’a affirmé le ministre Olivier Véran. Les effets sur la santé et l’économie seraient catastrophiques. Une « union sacrée » s’ébauche pour convaincre tous les Français de se faire vacciner et éviter ce dernier recours de l’obligation générale.

A qui le tour ?

Dans ce tableau, le maillon faible est la population âgée de 18 à 40 ans qui reste très rétive parce qu’elle ne se sent pas menacée. Pour les personnels de santé, l’obligation de vaccination est une affaire quasi entendue. Le gouvernement prépare un projet de loi qui permettra une décision rapide lorsqu’elle apparaîtra indispensable. En revanche, une mesure de contrainte pour tous est beaucoup plus délicate et risquée, car on touche aux libertés individuelles. Elle pourrait susciter des oppositions vives, voire violentes.

L’abandon de poste !

En dernier recours, et si la loi est votée, Nadia et Barbara prévoient de claquer la porte. « On fait ce métier par conviction. Ce n’est pas pour faire mourir nos résidents. C’est un métier difficile, mal payé, qui manque de bras l’obligation vaccinale va continuer à faire fuir les soignants, moi je ferai autre chose », proclame Barbara qui prévient : « Il va y avoir des grèves ou des manifestations à la rentrée ».

Des piqûres, elles en préparent et en font tous les jours. Parfois même pour protéger des patients ou des résidents d’Ehpad du Covid-19 avec le vaccin. Mais ces soignantes refusent à leur tour de tendre le bras. Alors qu’elles pourraient ne plus avoir le choix à la rentrée, comme l’envisage le gouvernement, elles se disent prêtes à raccrocher la blouse.

On attend la liste des dégâts !

Mais ce qu’attendent les Français – notamment ceux qui refusent la vaccination – ce sont le relevé des effets secondaires à court terme et surtout à long terme. Souvenons-nous du vaccin contre l’hépatite B qui a causé trop de scléroses en plaques. Tous ceux qui sont atteints par cette maladie auto-immune font la liaison avec ce diabolique vaccin.

C’est l’occasion de m’adresser au professeur Jean-Louis Montastruc, responsable du centre de Pharmacovigilance et d’information sur le médicament au CHU de Toulouse. C’est ce monsieur qui avait affirmé que les HE ne sont pas un médicament et aucune preuve clinique ne montre une stimulation de l’immunité ou une action de prévention.

C’est à moi à l’interroger sur son job, à savoir étudier les conséquences iatrogènes des vaccins en toute transparence. Il y aurait une belle étude à effectuer à savoir recenser l’ensemble des décès consécutifs aux vaccins dans les EHPAD.

Par ailleurs, il ne m’a pas remercié pour lui avoir donné le téléphone du professeur Fabre chargé de l’enseignement de phyto-aromathérapie à l’Université Toulouse III.

Lors de toute épidémie revient l’espoir d’un vaccin miracle. Nous pourrions tous subir l’administration de la potion magique et enfin revivre pleinement nos vies d’avant.

Aujourd’hui, les experts vaccinalistes ironisent sur les sceptiques et prudents de la vaccination miraculeuse : « On ne les entend plus maintenant les antivax : ils voudraient l’avoir pour eux et tout de suite, ce vaccin qui nous manque tant aujourd’hui ! »

Partout, les industriels du vaccin – les grands prospères et les petits impatients – se sont lancés dans une course effrénée aux vaccins miraculeux anti-Covid-19. Non seulement plusieurs vaccins sont annoncés mais les délais pour leur commercialisation (principal objectif) sont forcément longs, plusieurs mois, selon nombre d’experts.

« Nous serions heureux si ce miracle vaccinal survenait ! »

Il suffit pourtant de posséder une culture minimale de la médecine des vaccins et d’un peu de mémoire vive pour comprendre qu’un nouvel épisode des Illusions perdues de la Comédie humaine risque d’être écrit en la circonstance. Honoré de Balzac nous aurait gratifié d’un chef d’œuvre d’ironie tant le spectacle est multicolore et polyphonique pour un observateur de nos mœurs sociales. Il suffit pourtant de lire les livres successifs de la collection Vaccins et Société du Dr Michel de Lorgeril, pour comprendre qu’il n’y a jamais eu et qu’il n’y aura jamais de vaccin miraculeux ; contrairement aux affabulations de quelques experts trop médiatisés.

Il suffit pourtant d’examiner l’histoire récente des maladies transmissibles – avec de nouveaux agents infectieux (HIV-sida, Zika, Chikungunya, Dengue, Borrélioses…) – pour ajouter plusieurs bémols à la douce mélodie voulant faire croire que la technologie des vaccins va apporter des solutions miraculeuses à la crise de la Covid-19.

Il est toutefois un aspect de la médecine des vaccins – recherche et développement – pour lequel intransigeant : la validité des données scientifiques et le respect absolu de l’éthique de la recherche médicale telle qu’elle a été édictée dans le Code de Nuremberg.

Rappelons que la crise de la Covid-19 a révélé chez nos universitaires, académiciens et médecins de terrain – notamment parmi les plus bruyants dans les médias – une inquiétante propension à ignorer les principes fondamentaux de la recherche médicale : principes scientifiques et règles éthiques.

Ce qu’on attend ! c’est la transparence : elle ne peut venir que des experts à savoir les épidémiologues qui assurent la pharmacovigilance. Evidement tout se passe bien, les milliards de planétaires vaccinés n’ont pas trop souffert !

Le covid fait des heureux

On attend aussi les chiffres des dividendes attribuées aux actionnaires !

La crise sanitaire provoquée par la pandémie de la COVID-19 a conduit plusieurs laboratoires pharmaceutiques à développer des vaccins à une vitesse et en quantités jamais vues auparavant.

Nul doute que ceci représente une aubaine pour les entreprises concernées ainsi que pour leurs actionnaires.

Les chiffres d’affaires atteignent des milliards d’euros, de dollars ou de livres sterling. La seule firme Pfizer prévoit de vendre pour 15 milliards de dollars de vaccins contre la Covid-19 en 2021. Cela situerait ce vaccin à la deuxième place des produits pharmaceutiques ayant généré le plus de revenus au monde depuis que ce palmarès existe selon les rapports de l’industrie.

C’est l’ONG Oxfam qui l’a révélé, les vaccins contre le Covid-19 ont permis à au moins neuf personnes de devenir milliardaires, dont le PDG français de Moderna, Stéphane Bancel (4,3 milliards de dollars), ainsi que Ugur Sahin, le PDG et le co-fondateur de BioNTech (4 milliards). Ces nouvelles fortunes ont émergé «grâce aux profits faramineux des groupes pharmaceutiques qui ont un monopole sur la production de vaccins contre le Covid-19». Oxfam rappelle que «ces vaccins ont été financés par des fonds publics et devraient être avant tout un lien public mondial». Sur ce point, Oxfam en appelle à «mettre fin de toute urgence à ces monopoles».

C’est le moment de rappeler aux actionnaires de ces firmes (Pfizer, BioNTech, Moderna, AstraZeneca, Novavax, Johnson & Johnson, Sanofi, GlaxoSmithKline) la responsabilité morale et sociale des entreprises. Celle-ci est définie par la Commission européenne comme l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties.

Les nouvelles technologies nous offrent la possibilité de faire évoluer la science et la médecine vers un nouveau paradigme gagnant-gagnant plutôt que de conserver celui en vigueur dans lequel les gains de certains provoquent des dommages à d’autres. Qui sont les perdants et les victimes de cette manne financière pour les entreprises et leurs actionnaires ?

Rappelons que ces deux dernières années 30% des riches ont pu gonfler leurs bourses.

L’incontournable numérique

Les écrans sont devenus, le miroir de nos vies. Nos journées se pixélisent. La fatigue numérique guette. Vivement l’été pour souffler et bronzer. Certains préconisent d’éteindre ordinateurs et smartphones. Comme si, face à au déferlement du flux incessant d’informations et d’images, un sevrage s’imposait. La machine serait devenue à ce point le nouvel opium du peuple, qu’il faudrait urgemment entrer en cure de désintoxication. Heureux sont les possesseurs d’un forfait illimité et d’une solide qualité de réseau pour penser que se couper du monde est un luxe, et que les zones blanches – ces territoires non couverts par un réseau mobile – représentent les nouveaux paradis sur Terre.

Mais toute déconnexion n’est pas envisageable pour ceux qui veulent rester en contact avec leur famille, leur fiancé et leurs amis, s’informer, se divertir… au cours de la période estivale qui favorise ces loisirs.

Il est pratiquement impossible de préparer ses vacances sans Internet. Certes, le bon vieux bouche-à-oreille et les relations directes avec des propriétaires de camping ou de gîtes à louer jouent encore un rôle dans nos décisions, mais ils perdent de leur influence au fil des années.

Point de salut sans réseau. Couper court aux « communications électroniques » apparaît alors aussi insensé qu’intenable. Les vacances s’ouvrent comme une période propice pour reprendre en main le cours des choses et réfléchir à la relation intime nouée avec nos téléphones, devenus de véritables doudous numériques.

Les écrans sont désormais des outils incontournables pour choisir sa destination, son hôtel, son club de vacances ou sa location. Les plus prévoyants passent des heures à naviguer sur les innombrables sites de voyages à la recherche d’un lieu de rêve ou d’une bonne affaire. L’offre à disposition est colossale : naviguer sur le Web, annonce le début des congés.

Surfer sur Airbnb

Booking, Abritel ou LeBonCoin est devenu le premier réflexe pour organiser ses congés. Alors que le tourisme était déjà, avant la crise, l’industrie la plus digitalisée avec les deux tiers de l’offre présente en ligne, le Covid-19 a propulsé les plus grosses plates-formes comme la première porte d’entrée des vacances.

Le Covid a accéléré une tendance déjà présente depuis des années. Les incertitudes sur la situation sanitaire ont poussé les gens à prendre leurs décisions plus tard. En mai, quatre Français sur dix n’avaient rien réservé pour les vacances. Une fois la décision prise, les plates-formes ont cet avantage de permettre une réservation en un temps record.

Globalement la crise a dopé les Gafa, les géants américains du numérique que sont Google, Apple, Facebook et Amazon. Le tourisme ne fait pas exception. Quand on demande aux Français quel site ils utilisent pour réserver leurs vacances, Booking arrive en tête depuis 2014.

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Je vous recommande un livre pour la plage ou le canapé !

« Aventures et mésaventures d’un médecin de campagne – Une vie de rêve ! ». Ed. La Boite à pandore.

Installée depuis vingt ans dans son cabinet de Normandie, Judith Loeb Mansour nous fait découvrir l’envers du décor, la vraie vie au quotidien d’une médecin généraliste aujourd’hui en France comme vous ne l’imaginez peut-être pas : avec ses peines, ses joies, ses histoires truculentes.

À quoi ressemblent les études de médecine ? Comment s’organiser lors de crises sanitaires ? Finalement, quel est le rôle d’un médecin généraliste ?

Avec humour et légèreté, mais aussi avec profondeur et sincérité, Judith Loeb Mansour livre, dans cet ouvrage illustré, ses réflexions, ses « coups de gueule », ce qu’elle a appris et souhaite transmettre et les cauchemars de cette profession qui lui inspirent des rêves pour des lendemains meilleurs.

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux et celles qui consultent un médecin généraliste afin de leur faire découvrir des facettes, peut-être inconnues pour eux, de ce métier.

[…] Je donne aussi des histoires qu’on n’oublie pas et qui enseignent.

Je souhaite aussi partager les enseignements variés reçus, les échanges avec des spécialistes médecins ou non, les fruits de plus de vingt-cinq ans d’expérience.

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Je vous souhaite de belles vacances – Fuyez, pour l’instant le Portugal et la Catalogne. Redevenez patriotes. La France est si belle !

Pour vous maintenir en bonne santé ou récupérer, n’oubliez pas :

Le sauna Japonais : depuis plus d’un an, on a vérifié son efficacité avec l’élimination des métaux lourds et autres toxines. Durant les vacances profitez de la promotion de 4 séances pour 160 euros (Tel : 06 30 20 32 31).

Le sport (avec l’électro-myo-stimulation) qui raffermit le tissu conjonctif, augmente le flux sanguin et résorbe les cellules graisseuses superflues (séance de 20 minutes). Tel : 06 30 28 72 55.

L’oxygénation avec le bol d’air de Jacquier (7 euros la séance) très conseillé à ceux qui ont subi le covid (troubles respiratoires) et qui veulent retrouver une belle peau. (Tel : 06 30 20 32 31).

Diffusion atmosphérique d’HE, 2 fois 20 minutes, dans votre salon. Mettre 5 à 10 ml dans le diffuseur, les 2 HE d’Eucalyptus (radiata et globulus), Ravintsara et Romarin officinal : en curatif et préventif
+ LYSOVIR (4 HE) 3 fois 2 gélules 15 jours (en curatif), Labo Phyt-Inov, tel : 00 41 32 466 89 14.