Emmanuel Macron doit disposer d’une table de billard à l’Elysée. Il sait où envoyer les boules. Ces objets sphériques ne sont pas des boules de cristal réservées à la cristallomanie, ni des boules de loto, ni la boule du casino destinée aux parieurs, ni des boules de gomme, ces bonbons ronds à base de gomme, encore moins des boules de neige qu’on s’envoie en pleine tronche.

Emmanuel Macron « a pris son risque », pour reprendre une expression qu’il affectionne, en faisant entrer le verbe « emmerder » dans le lexique officiel d’un président de la République. C’est assez hardi, même si, avant lui, Georges Pompidou pressait ses ministres « d’arrêter d’emmerder les Français » avec les interdictions en matière de sécurité routière. Jacques Chirac théorisait, lui, le fait qu’en politique comme ailleurs « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille».

La provocation d’Emmanuel Macron peut avoir un double avantage tactique pour lui. En réactivant l’antagonisme avec les antivax, il va sans doute remobiliser les complotistes de tout poil et avec eux l’extrême droite dont les positions sur la lutte anti-Covid sont à la fois fluctuantes et embarrassées. Comme si le président choisissait ses adversaires (Marine Le Pen et Éric Zemmour) pour affaiblir Valérie Pécresse, plus dangereuse dans un second tour. Emmanuel Macron fait aussi le pari de l’opinion qui s’exaspère de l’égoïsme et de l’inconséquence des antivax. Ces derniers encombrent les services des urgences, sans se soucier ni des déprogrammations d’interventions chirurgicales ni de l’épuisement du personnel soignant.

Par ailleurs le porte-parole Gabriel Attal, en bon serviteur brillant enfonçait le clou : « Qui emmerde la vie de qui aujourd’hui ? Qui gâche la vie des soignants, des commerçants, des théâtres, des cinémas, des personnes âgées qui vivent dans la solitude et la peur de l’épidémie ? Ce sont ceux qui s’opposent aux vaccins. »

N’en jetez plus ! la messe est dite. Ita missa est.

Non la messe n’est pas tout à fait terminée. Emmanuel a déclenché une incroyable tornade.

En lâchant qu’il avait « très envie d’emmerder » les non-vaccinés « jusqu’au bout », le président a ébranlé les oppositions et les antivax, qu’il a clairement montrés du doigt « À partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au cinéma… » a tonné le chef de l’État. Cette diatribe ne doit rien au hasard. Les propos polémiques s’inscrivent dans une longue charge sans ambiguïté contre les antivax.

Je recours à cette métaphore pour évoquer ce jeu pratiqué sur une table spéciale à rebords où le joueur fait rouler des billes l’une étant lancée au moyen d’une queue, deux autres étant déplacées par les chocs causés par la première.

Décidément, Monsieur le Président vous êtes trop intelligent, comparé aux béotiens qui restent au garde à vous. Non seulement vous accablez les non-vaccinés, mais en plus, vous embobinez ceux qui vous écoutent pour qu’ils deviennent à leur tour votre porte-parole. Comment peuvent réagir les millions d’accusés, devenus en quelque sorte des meurtriers.

Par ailleurs, vous ne faites aucune allusion aux mult effets secondaires subis par les vaccinés. On en relève dès les premiers jours (mort, myocardite, phlébite…) mais d’autres dégâts, plus dévastateurs vont émerger dans les prochaines années (Alzheimer, syndrome de Guillain Barre, sclérose en plaques et autres troubles neurologiques…). Nos doctes experts et la presse vont-ils en parler ?

Qui va rembourser ces dégâts ? Les tests sont prescrits larga manu. L’Etat nous les offre. Autrement dit, c’est le bon peuple de France qui va mettre la main à la poche (on évalue la facture à plusieurs milliards).

J’allais oublier : quand vas-tu déclarer ta candidature : tu crois qu’on n’a pas pigé ta stratégie. Ton parti n’aura rien à débourser. Par contre, Sarko, qui a dépassé la somme allouée pour sa campagne est aujourd’hui dans les mains de ton garde-sceaux !

Et puis, tout semble dit, écrit et proclamé que tu seras élu. Plus tu sors de bévues et d’autres propos déplacés, plus les lissencéphales te donnent des points ! comme quoi le virus grignote les neurones et les synapses.

Dans la foulée de ses propos chocs sur les non vaccinés, l’hypothétique président progresse avec 26% des intentions de vote au premier tour.

« On peut s’émouvoir sur des formes d’expression qui paraissent familières que j’assume totalement», a-t-il déclaré, soulignant qu’il était de sa « responsabilité de sonner un peu l’alarme » face à la flambée de Covid-19.

Autre scandale : dans leur barnum face aux pharmacie, les étudiants en médecine réalisent pour le compte des pharmaciens, ces tests au coût de 25 euros. On achète ces tests au Market à 1,90 euro le test.

Si je me permets de te tutoyer c’est parce que nous avons fréquenté les mêmes écoles, à savoir la Providence. Je ne pense pas que les bons pères auraient apprécié les mots grossiers que tu as proféré à l’adresse des gens réfléchis ! Mais à cette époque tes maitres ne savaient pas que tu allais t’orienter vers la politique, un exercice pas toujours catholique…

Initiation à la sémantique scatologique

Monsieur le président, je vous suggère d’améliorer cette saillie verbale « je vous emmerde » qui s’adresse à 30% des Français. En revanche, « Vous me faites chier !» Cette formule eut été préférable dès lors que l’exonération fécale crée un bien-être qui ne peut que réjouir les 40% de Français qui souffrent d’une constipation incoercible.

Bienheureux les gens libres !

Il est regrettable que ceux qui prônent la liberté ne figurent pas dans les Béatitudes : les huit vertus que Jésus-Christ a exaltés dans le sermon sur la montagne en nommant bienheureux ceux qui la pratiquent. C’est ainsi que Brigitte Bardot, notre éternelle égérie nationale, a fait preuve d’une grande liberté. Bienheureuse Brigitte !

« Non à la vaccination. J’ai toujours refusé les produits chimiques. Quand je suis allé en Afrique, je devais me vacciner de la fièvre jaune, une réelle saloperie ! Heureusement mon médecin (ce n’était pas moi !) m’a rédigé une fausse attestation »

Je profite de cette lettre pour faire allusion à l’arthrose de vos hanches qui vous paralyse, mais ne vous empêche pas de frétiller quand vous entendez une rumba ou les gipsy King.

Je vous signale qu’avec les médecines naturelles vous pouvez gambader à nouveau après 4 à 6 mois de traitement… naturel et non iatrogène.

Laissez les vieux s’éclipser dans la sérénité !

On appelle en médecine « le syndrome de glissement » quand les séniors s’éteignent tels une bougie qui a consommé toute la cire.

Il reste 10% de séniors réfractaires aux vaccins, qui font l’objet d’attaque quotidienne. Quand va-t-on les oublier ?

Combien restent confinés dans leur tanière ? S’ils sortent c’est pour faire pisser le chien ou donner des graines à leurs poules. Ils n’aspirent plus à aller guincher ou draguer. Ils ont épuisé leurs dernières cartouches ! Pour les commissions, ce sont de bonnes âmes ou les agents de la Poste qui s’en chargent. Ils leur restent à regarder la télé, notamment C-News où s’expriment une poignée de journalistes courageux, hors de la pensée unique (Ivan Rioufol, Élisabeth Lévy…).

Pour les fadas des vaccins, pensez-vous que, lorsque 100% des Français seront vaccinés, tout rentrera dans l’ordre ? Pourra-t-on enfin profiter de l’immunité collective comme c’est annoncé.

Si le masque était porté à bon escient, après avoir requinquer ses défenses naturelles (avec STIMU+), l’épidémie commencerait par vaciller et le Sécurité Sociale pourrait sortir du gouffre.

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Quand j’évoque les vieux, il me revient la chanson de Jacques Brel :

Les vieux ne rêvent plus

Leurs livres s’ensommeillent

Leurs pianos sont fermés

Le petit chat est mort

Le muscat du dimanche

Ne les fait plus chanter

Les vieux ne bougent plus

Leurs gestes ont trop de rides

Leur monde est trop petit

Du lit à la fenêtre

Puis du lit au fauteuil

Et puis du lit au lit

Et s’ils sortent encore

Bras dessus, bras dessous

Tout habillés de raide

C’est pour suivre au soleil

L’enterrement d’un plus vieux

L’enterrement d’une plus laide

Et le temps d’un sanglot

Oublier toute une heure

La pendule d’argent

Qui ronronne au salon

Je vous offre une deuxième chanson « Mon vieux » de Daniel Guichard :

Dans son vieux pardessus râpé

Il s’en allait l’hiver, l’été

Dans le petit matin frileux

Mon vieux

Nous, on connaissait la chanson

Tout y passait, bourgeois, patron

La gauche, la droite, même le Bon Dieu

Avec mon vieux

J’aurais pu, c’était pas malin

Faire avec lui un bout de chemin

Ça l’aurait peut-être rendu heureux

Mon vieux

Mais quand on a juste quinze ans

On n’a pas le cœur assez grand

Pour y loger toutes ces choses-là

Tu vois

Maintenant qu’il est loin d’ici

En pensant à tout ça, je me dis

J’aimerai bien qu’il soit près de moi

Papa

C’est à la fin de ce refrain que l’on chiale !

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Vendredi 14 janvier à 15h en l’église de la Madeleine on procèdera à l’enterrement de deux grands personnages : deux jumeaux qui me confiaient qu’ils attendront 140 ans avant de déposer les armes. Ils ont vécu la moitié de leur prédiction.

Je les fréquentais souvent, ils savouraient les médecines naturelles et les miracles dont on pouvait en attendre. Ces 2 génies fréquentaient la chaire d’ethnomédecine da ma faculté. C’est dire qu’ils étaient intéressés par un ensemble de disciplines médicales, culturelles, anthropologiques.

Comment peut-on mourir en réanimation ? c’est la question que se posent les Français. Il est vrai que lors de la réanimation, on recourt à un cocktail de produits chimiques (calmants, neuroleptiques…) qui ne peuvent que compliquer le contexte physiologique.

Considérant que la mort de Grichka et d’Igor attriste les Français, j’aurais aimé que le patron de la réanimation à Pompidou, un hôpital de référence, s’exprime et nous explique comment un homme qui surveille sa diététique, ne boit pas d’alcool et pratique beaucoup de sport puisse succomber.

Je me permets de donner un conseil aux « réanimateurs ». Avant de les mettre dans le coma, recourir à embaumement vivant.

Lorsqu’une pathologie virale est particulièrement aigüe, un moyen d’exception pour bloquer l’infection virale consiste en l’utilisation d’une technique appelée « embaumement vivant ». Elle consiste à appliquer un volume très élevé d’huiles essentielles (10 ml !) en une seule application sur une surface corporelle étendue. L’huile essentielle fortement antivirale est appliquée pure sur la peau, puis seulement par la suite, un peu d’huile végétale (calendula ou autre) sera posée sur le tissu cutané. Ce soin achevé, les doses appliquées redeviennent normales et conformes au protocole antiviral.

Tous les professeurs d’aromathérapie connaissent cette technique.

Après 2 ans de rédaction de lettres sur les virus et les vaccins, j’avais besoin de prendre l’air et me dissiper.

Que ceux que j’aurais égratigné, daignent me pardonner !