Les mois passent et se ressemblent avec leur lot de nouveaux variants. Alors que le variant Delta a donné lieu à une 5ème vague épidémique, plusieurs nouvelles mutations du Covid-19 inquiètent les autorités.

Tous les virus, y compris le Sars-CoV-2, évoluent au fil du temps et mutent. Le potentiel de mutation des virus augmente avec la fréquence des infections (humaines et animales). La plupart des mutations des variants passent inaperçues et ne modifient en rien les effets du virus. Il peut même être moins contagieux. L’émergence de nouvelles variantes des virus n’est donc pas inattendue des scientifiques mais elles inquiètent dès lors qu’elles confèrent au virus une augmentation de sa transmissibilité ou une capacité à échapper à la réponse immunitaire de l’hôte.

On revisite l’alphabet grec

L’OMS a décidé de renommer les variants principaux de Covid avec des lettres grecques afin de faciliter leur prononciation, de les retenir plus facilement et d’éviter aussi leur association « stigmatisante et discriminatoire » avec les pays où ils ont émergé

Ces nouveaux noms ne remplaceront pas les noms scientifiques existants.

  • Le variant « anglais » est nommé Alpha. Il a disparu totalement malgré l’absence de vaccination à l’époque.
  • Le variant « sud-africain » est nommé Beta. Il est apparu en Afrique du Sud pour disparaitre à l’été 2021.
  • Le variant « brésilien » est nommé Gamma. Il a été très actif en Amérique centrale et du Sud et a touché la Guyane.
  • Le variant « indien » est nommé Delta et un autre variant indien, nommé Kappa. Il a donné un pic épidémique assez rapide avec beaucoup de malades puis a totalement disparu de ce pays malgré une quasi-absence de vaccination (moins de 10 % de la population est vaccinée en Inde).
  • Le Lambda apparu début 2021 en Amérique du Sud (Pérou et Chili).
  • L’Epsilon a créé un pic brutal au Cambodge début 2021. Il a donné une petite épidémie aux États-Unis au printemps 2021. Il a beaucoup inquiété les spécialistes, mais semble avoir totalement disparu de la surface du globe. Là encore, bien avant que la vaccination ne se développe !
  • Le Mu est un des derniers variants qui inquiète l’OMS. Il a été très présent en Colombie à partir du printemps 2021. Pour le moment, l’impression est qu’il ne paraît pas se développer fortement, mais avec l’hiver, tout est possible.

Le « nouveau variant congolais »

OMICRON lui a volé la vedette. Sûrement parce qu’il est plus dangereux. Mais nul ne connaît encore l’impact du nouveau mutant B.164O, trouvé pour la première fois en République du Congo, fin septembre. À la différence de ses cousins, il n’a pas hérité d’une lettre grecque et l’Organisation mondiale de la santé ne le considère pas comme un « variant préoccupant ou d’intérêt ». En tout cas pas pour le moment. Il est « en cours d’évaluation », indique Santé publique France.

« On surveille Omicron à fond », prévient le virologue Bruno Lina, à Lyon. « Ce variant a un profil de mutations particulier, il a été retrouvé chez des enfants et des personnes vaccinées à peu près partout en France »

« Il est entrain de se répandre et circule en même temps que le Delta. On est le pays qui en rapporte le plus ».

Une observation : plus le virus mute, plus il devient résistant aux vaccins actuels. Ainsi une épidémie de Gamma dans une mine de Guyane a permis de constater que toutes les personnes vaccinées avaient été malades. Seules les personnes qui avaient déjà fait une Covid auparavant ont été épargnées. Cette observation précieuse démontre que l’immunité acquise grâce à la maladie est bien plus efficace que l’immunité vaccinale, y compris et surtout sur les nouveaux variants.

Depuis que l’alerte a été lancée la semaine dernière par l’Afrique du Sud, les scientifiques du monde entier se sont penchés sur le variant Omicron. Généticiens, virologues, microbiologistes, épidémiologistes, multiplient les hypothèses, les analyses et les scénarios à partir des données encore lacunaires dont ils disposent.

Nul ne sait où et quand il a émergé. Mais les données génétiques permettent d’établir deux renseignements : d’une part, c’est une souche qui a divergé il y a longtemps du reste de ses cousins, au printemps 2020 à priori ; et, d’autre part, cette souche a accumulé un nombre extrêmement important de mutations, sans qu’elles ne soient repérées jusqu’au mois de novembre 2021.

Identification du variant

Pour connaitre un variant, on procède au criblage sur les tests PCR positifs à la recherche des mutations et au séquençage de la souche pour déterminer la structure génomique et identifier la variant. Si le mutant dispose d’un avantage compétitif, il se multipliera davantage et prendra la place du Delta. Il se fait qu’Omicron se propage deux fois plus vite que le variant Delta.

Il faut 3 semaines pour obtenir des réponses sur cette contagiosité comme sur la dangerosité ou sur un éventuel échappement immunitaire. D’autres facteurs peuvent jouer, telle la capacité du virus à contaminer la protection immunitaire. Par ailleurs Omicron serait trois fois plus susceptible de réinfecter des personnes non vaccinés ayant déjà attrapé le Covid.

Déjà on regarde en laboratoire si du sérum de personnes triplement vaccinées ou rétablies est capable de neutraliser le nouveau variant.

Fait inquiétant : selon les données hospitalières de Tschwane, qui constitue l’épicentre du redémarrage de l’épidémie, les moins de 5 ans représentent la deuxième classe d’âge la plus touchée (après les plus de 60 ans). Plus d’une centaine de jeunes enfants ont ainsi été admis à l’hôpital.

N’oubliez pas le vaccin !…

La vaccination des enfants fragiles, c’est parti ! Les 5-11 ans vont bientôt pouvoir, eux aussi, recevoir une dose de sérum contre le Covid-19, après le feu vert des autorités sanitaires et du Comité consultatif national d’éthique, « si possible d’ici à la fin de l’année ». « Cela pourrait commencer le 20 décembre juste avant Noël ! Va-t-on vacciner le petit Jésus ?!

La Haute Autorité de santé (HAS) considère comme à risque les enfants présentant les comorbidités suivantes : maladies hépatiques chroniques, maladies cardiaques et respiratoires chroniques (y compris l’asthme sévère nécessitant un traitement continu), maladies neurologiques, immunodéficience primitive ou induite par médicaments, obésité, diabète, hémopathies malignes, drépanocytose et trisomie 21.

Les enfants souffrant d’un cancer récent, d’une maladie rénale chronique ou d’un handicap neurologique doivent entrer dans cette catégorie, recommande l’autorité sanitaire. La vaccination au cas par cas peut aussi être proposée aux plus jeunes par les médecins spécialistes d’organes et des maladies rares lorsqu’ils la jugent nécessaire. Au moins 360000 enfants fragiles pourraient être éligibles à la vaccination dès le 15 décembre, dit la HAS.

Les scientifiques qui étudient les effets des médicaments utilisent la base de données de pharmacovigilance de l’OMS, qui rassemble les effets indésirables déclarés parmi les vaccinés dans la population. « C’est encore parcellaire et les données sont de faible qualité pour le moment mais nous n’avons pas d’effets indésirables nouveaux » résume le docteur François Montastruc, médecin pharmacologue et spécialiste de la sécurité des médicaments. Autrement dit il botte en touche.

Je sais que Montastruc prétend que les huiles essentielles sont du « pipi du chat !». Dans trois articles, je lui ai donné comme mission de relever tous les effets secondaires consécutifs aux vaccins dans les 7000 EPHAD. Le résultat intéresse les Français je lui renouvelle ma demande.

Pour l’instant seul le vaccin de Pfizer est autorisé pour les 5-11 ans. L’Agence européenne des médicaments (EMA), l’autorité en charge d’autoriser les vaccins pouf le continent, juge que les torts potentiellement causés par l’injection de ce vaccin, c’est-à-dire les effets indésirables, sont largement inférieurs aux bénéfices accordés par la piqûre, même dans cette tranche d’âge. Moderna a également fait une demande de mise sur le marché, toujours en attente. Je rappelle que ce logiciel (et non vaccin) recèle une posologie double de Pfizer, ce qui explique un nombre plus important d’effets secondaires (myocardite, péricardite, …)

Quelques élucubrations !

Tous nos brillants experts chaufferont leurs méninges sur les différents plateaux pour réciter avec une fausse conviction une litanie de prévisions et autres probabilités. Certains pensent même que ces prochains virus mutés seront si peu agressifs qu’on observera un gros rhume ou une petite grippe avec très peu d’hospitalisations. Espérons qu’ils aient raison !

Pour les mêmes raisons, une chose est très probable : les vaccins actuels seront sûrement peu efficaces sur l’épidémie de cet hiver et faire une 3e dose des mêmes vaccins n’y changera rien.

Il y a 4 mois, j’avais fait la pub – bien malgré moi – de cinq médicaments chimiques mis au point par de grands trusts pharmaceutiques. Aujourd’hui, il semble qu’ils ont fait long feu.

Peut-être que de prochains vaccins seront plus efficients, mais rien n’est sûr. À cause de ces mutations fréquentes et rapides, si on base toute la politique sanitaire sur la seule vaccination, il est fort probable qu’on ait toujours un train de retard, ou plutôt un vaccin de retard. Pour tout vous dire, on le sait depuis longtemps, car les animaux sont aussi victimes d’épidémies de coronavirus depuis de nombreuses années, c’est ainsi que les vétérinaires ont renoncé à créer un vaccin contre ces virus, qui mutent trop rapidement ! (Dans ce cas on parle de Zoonoses)

Epargnez les enfants !

On sait que les enfants de 4 à 11 ans transmettent le virus (notamment les 9-11 ans qui représentent une transmissibilité de 1000). Par ailleurs, ils rechignent à porter l’incontournable masque. J’ai souvent proposé une parade infaillible : au retour à la maison, faire une diffusion atmosphérique avec des huiles essentielles antivirales. Mettre 10 ou 20 ml du flacon dans le diffuseur. A inhaler 2 fois 20 min par jour (à la mi-journée et au retour au logis de toute la famille). (LYSO HOME, un flacon bio 50 ml, au labo Phyt-Inov, tel 00 41 32 466 89 14)

Cette diffusion d’HE (Eucalyptus radié et globulus, Ravintsara) est pratiquée dans certaines crèches et écoles privées catholiques.

Pitié pour ces enfants ! Ils ont déjà subi 11 vaccins (avec les adjuvants essaimés dans leur organisme), pourquoi en ajouter d’autres ? A la demande ? Dans plusieurs décennies qui pourra traiter leur Guillain-Barré, leur sclérose en plaques ou leur Alzheimer que leur ont infligé nos grands professeurs…) Et qui va rembourser les dégâts ? Certainement pas les trusts pharmaceutiques qui ont su se protéger. Ils ont tout prévu ! Il n’en va pas de même aux Etats-Unis : Big Pharma y va de sa poche.

Lire mon livre « Tout savoir sur le virus et y faire face ». Ed. Dauphin. Vous observerez que je me suis moins égaré que nos experts. Par ailleurs, je donne des protocoles en plus des parades les plus sures : le masque, la diffusion atmosphérique pour l’ensemble de la famille… puis finis les bisous et autres guili-guili !

Ne touchez plus aux enfants ! Ils n’ont pas à trinquer pour sauver les séniors pour lesquels on dispose d’autres stratégies ! Stoppons l’hécatombe !