Infections pulmonaires (pneumonies) : remèdes naturels

Oct 6, 2016 | Huiles essentielles, Virus | 20 commentaires

Infection aiguë du poumon

Dans la plupart des cas, la contamination se fait par inhalation de germes contenus dans l’air inspiré (plus rarement le germe arrive dans le poumon par le sang à partir d’une infection située dans un autre organe). Les germes le plus fréquemment en cause sont des virus ou des bactéries Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae, Mycoplasma pneumoniae, Influenzavirus A et Chlamydia pneumoniae. Les pneumopathies infectieuses à virus sont les plus redoutables dès lors que les antibiotiques sont sans effet sur les virus. Les principaux facteurs de risque sont le tabac, la pollution, l’âge, ou une autre maladie du poumon.

Fréquence

Il s’agit d’une des infections les plus fréquentes, touchant principalement l’adulte, qui est à l’origine de près de 500 000 hospitalisations par an.
Dans la pneumopathie virale aiguë, on enregistre une forte mortalité. Les pneumologues ignorent les huiles essentielles !

Signes et symptômes

Le début est en général brutal, avec une fièvre élevée, une altération de l’état général et des frissons. Puis apparaissent une toux avec des douleurs dans la poitrine, augmentées par l’inspiration, et une gêne respiratoire. À l’auscultation, le médecin retrouve une zone du poumon où il existe des bruits anormaux, appelés râles crépitants.

La pneumopathie virale se présente d’abord comme un syndrome grippal banal avec fièvre, courbatures, frisson ensuite une fièvre élevée qui ne cède pas, avec une toux sèche puis grasse et un point de côté (douleur dans un poumon). Si des crachats rouillés apparaissent, c’est une pneumonie à pneumocoque plus grave. Le diagnostic est fait par une radiographie pulmonaire qui montre une zone floue dans une base pulmonaire et par l’analyse de l’expectoration.

Examens

La radiographie de poumon est l’examen essentiel qui permet le diagnostic en montrant une zone de poumon anormale. La recherche du germe se fait à l’aide de prélèvements dans le poumon par fibroscopie (introduction par la bouche d’un tube muni d’un système optique jusque dans les bronches) ou dans le sang (hémocultures).

Evolution et complications

Un traitement antibiotique rapide permet en général une guérison rapide quand il s’agit d’une infection aiguë à bactéries. Il s’agit cependant d’une maladie grave qui peut être mortelle, en particulier chez les personnes dont les poumons sont déjà en mauvais état (bronchite chronique par exemple). La principale complication est l’insuffisance respiratoire aiguë imposant une mise sous respiration artificielle. La formation d’un abcès ou d’un épanchement dans la plèvre (enveloppe constituée de deux feuillets entourant le poumon) est possible.

Traitement classique

Le traitement antibiotique est une urgence dans l’infection bactérienne. Les produits utilisés seront adaptés en fonction du germe retrouvé sur les prélèvements et de sa sensibilité.
+ Fluidifiants bronchiques.

Conseils

Faire une radiographie pulmonaire rapidement. La pneumopathie virale ne nécessite pas d’antibiotiques (qui n’a aucune action sur les virus), contrairement à la pneumonie à pneumocoque. À l’époque où les antibiotiques étaient inexistants, on soignait les pneumonies à pneumocoque avec un traitement homéopathique. On avait observé l’action élective de Veratrum viride sur le pneumocoque (modification de l’index opsonique). On attendait deux jours avant de donner Phosphorus.

Homéopathie

Au début syndrome infectieux

Eupatorium perfoliatum 30 CH, Gelsemium sempervirens 30 CH, Belladonna 30 CH ou Aconitum napellus 30 CH, 5 granules de chaque trois à six fois par jour.

Pneumopathie installée

Veratrum viride 7 CH, Antimonium tartaricum 7 CH, Phosphorus 9 CH, 5 granules de chaque trois à six fois par jour.
Ajouter Belladonna 30 CH, 10 granules (ou une dose) 3 fois par jour si fièvre.

Veratrum viride, toux sèche, râles crépitants à la base du poumon, fièvre élevée, petits crachats rouillés, langue jaunâtre avec une ligne rouge au centre, courbatures.

Antimonium tartaricum, toux plus grasse, râles crépitants et bronchiques très importants, crachats abondants mais difficiles à expectorer, oppression.

Phosphorus, toux épuisante aggravée à l’air froid, avec douleur thoracique (plus souvent à gauche) obligeant à rester assis, oppression, expectoration avec un peu de sang, soif d’eau froide, épuisement. Phosphorus 9 CH donné en premier permet de mûrir cette congestion et de l’évacuer sous forme de crachats. Dès que l’expectoration est productive, on peut l’arrêter et le remplacer par Veratrum viride 7 CH et Antimonium tart 7 CH.

Les huiles essentielles (HE)

C’est le miracle. Les HE à phénols et monoterpénols terrassent le virus.

Voie orale

● HE Eucalyptus globulus 25 mg
● HE Cinnamomum verum eugenoliferum 25 mg
● HE Ravensera aromatica 25 mg
● Excipient qsp 1 gélule GR n° 2, 100 gélules.
Deux gélules avant les 3 repas, pendant 3 semaines, puis 2 fois 2 gélules.

Suppositoire

● HE Thymus vulgaris tujanoliferum 75 mg
● HE Eucalyptus globulus 75 mg
● HE Myrtus communis à cineole 75 mg
Excipient qsp 1 suppo de 3 gr N° 30
Un suppositoire matin et soir.

Voie cutanée (embaument) cas urgent ou désespéré

● HE Eucalyptus globulus 30 ml
● HE Melaleuca quinquenerva cinéol 30 ml
● HE Myrtus communis 30 ml
● HE Ravensara aromatica 30 ml
Pratiquez un “embaumement”.
Utilisez une haute dose (10 à 15 ml par jour), remplir la paume de la main.
Bien faire pénétrer sur le thorax et le dos 2 à 3 fois par jour jusqu’à amélioration.
Pour éviter une irritation cutanée, adjoindre une huile végétale (50 ml) Millepertuis, Amandes douces.
Puis prendre le relais par voie rectale.
+ Diffusion atmosphérique.

Thérapies complémentaires

● Stimu+® (stimule les défenses naturelles très souvent effondrées) : 2 fois 2 gélules.
● Lysovir® (4 HE antibactériennes et antivirales) : 2 gélules avant les 3 repas, pendant 3 semaines, puis 2 fois 2 gélules par jour.
● Orthoflore® (pré et probiotiques) : 1 gélule le matin à jeun.
● Propolis brune® : 4 fois 2 gélules.
● Cynorrhodon vit. C® : 2 fois 2 gélules par jour.
● Sirop à la propolis rouge® : 2 cuillères à café 3 fois par jour.
● Lyso-home® : en diffusion athmosphérique. Mettre 20 ml dans le diffuseur.
Diffusez 3 fois 20 minutes. Flacon d’HE biologiques de 50 ml. Pourra servir en période de grippe (prévention).

Tous ces remèdes au Labo Phyt’Inov (tél. 00 41 32 466 89 14).