Suite à ma lettre relative à l’ethnomédecine, qu’elle ne fut pas ma déception devant le peu d’intérêt que vous avez manifesté pour cette stratégie médicale appliquée par les Médecins aux pieds nus (MAPN) sur l’ensemble des continents.

Toutefois je remercie les quelques lecteurs qui ont versé leur obole pour soutenir deux missions que je viens de mettre sur pied. Leur intérêt pour l’ethnomédecine suppose une ouverture d’esprit. Jacques Chirac parlait du « dialogue des cultures ».

L’OMS avait remarqué la pertinence et le bienfondé de l’ethnomédecine cette nouvelle approche culturelle si utile et adaptée dans les communautés pluriculturelles.

Les MAPN, implantés dans la banlieue de Calcutta avaient impressionné mère Teresa qui voulait en savoir plus sur cette association atypique, elle m’avait appelé dans ses bureaux dans la capitale. Ayant pris connaissance de l’originalité et de l’efficacité de cette approche, elle avait l’intention de former à cette méthode les Sœurs de la Charité qui œuvrent à travers la planète. Malheureusement Dieu l’a rappelée quelques mois après. Par la suite « on » a intimé l’ordre, à la sœur qui lui a succédé, d’abandonner le projet : les lobbys pharmaceutiques ont exercé leur pouvoir. Pensez donc ! ces milliers de religieuses dont la réputation est mondiale, auraient donné un mauvais exemple : soigner des pauvres gens démunis avec des médecines naturelles, c’était occulter l’impact des remèdes chimiques.

J’aurais aimé vous présenter les deux missions dont je réservais la prise en charge aux lecteurs de ma lettre. C’eut été votre œuvre. C’est ainsi que j’ai mis sur pied une mission à Madagascar qui consiste à prendre en charge 500 enfants (orphelins, abandonnés, ou délinquants). Il s’agit de les nourrir, les scolariser et les traiter.

La 2e mission se situe au sud du Chili. Avec Pierre Franchome en 2016 nous avions formé à l’aromathérapie une communauté de religieuses.

Aujourd’hui ces sœurs distillent des huiles essentielles et soignent leurs malades avec ses petites bombes biochimiques.

Le coût de ces missions est très modique. Avec 15€ on nourrit et soigne un enfant pendant un mois.

Peut-être, amis lecteurs vous est-il possible de changer d’avis et de faire un petit geste pour ces deux missions. J’avais l’intention de demander à un lecteur cinéaste de se rendre sur place pour vous donner un aperçu de l’évolution de ces missions.

Je remercie d’avance les généreux donateurs qui acceptent de soutenir ces deux missions.

C’est avec plaisir que je vous accueillerai dans mon bureau (9 Rue du Général Beuret 75015 Paris (Metro Vaugirard)).


Je vous avais annoncé, à vous les premiers ma découverte du mécanisme de la maladie d’Alzheimer. Parallèlement j’avais publié le livre sur Amazon (en numérique et livres brochés) pour avoir un accès facile. Hélas ! peu de livres ont été vendu ! peut-être avez-vous estimé que cette découverte était fantaisiste ou farfelue. La vie est ainsi faite de déconvenues, j’en ai connu beaucoup d’autres.

Pour étayer mes recherches, j’ai acheté une quinzaine de livres se rapportant à cette maladie ; je n’y ai rien appris : la conclusion débouchait sur une multitude de causes poly-factorielles. Le livre, le plus vendu à travers la planète, était celui du docteur Dale Bredesen avec le titre « la fin d’Alzheimer ». En guise de « fin » les résultats sont mitigés, malgré la prise d’une quantité de remèdes symptomatiques. Un neurologue qui, lui aussi, avait écrit son livre l’avait brocardé par une métaphore « selon ce confrère la maladie d’Alzheimer est comme un toit perforé de 40 trous, qui représentent 40 causes possibles » autrement dit, c’est une maladie poly factorielle dont il faut identifier et traiter l’ensemble des symptômes. Rude tâche à effectuer de longues années sans possibilité de guérison.

Mon approche, plus systémique, fait appel à une recherche paléoanthropologique. En effet, nos ancêtres, (par exemple l’homme de Neandertal il y a 250 000 ans), étaient confrontés à un environnement hostile. (chasse non fructueuse, famine, ennemis…). Pour « y faire front » la Nature avait pourvu ces hommes du sens olfactif (le rhinencéphale chez les animaux). Ce système olfactif (à savoir l’odorat), est rattaché au cerveau limbique qui recèle l’hippocampe (siège de la mémoire) et l’amygdale (le siège des émotions).

Pour entretenir ce cerveau limbique et le sens olfactif, nos ancêtres disposaient d’une alimentation primitive de type « animal » donc crue, destinée à assurer l’essentiel, à savoir la lutte pour la survie, la reproduction et l’adaptation.

Avec la découverte du feu il y a 700.000 ans et son corollaire la cuisson il y a 200.000 ans, ont fait apparaître chez l’homme de nouvelles molécules non reconnues par nos enzymes et nos cellules et dont la structure spatiale est modifiée. Hélas pour l’homme, la cuisson a court-circuité l’odorat et pas forcément neutralisé tout l’arsenal toxique de l’aliment.

Ainsi « olfaction, mémoire et environnement » représente le même combat, induite par l’avènement de l’alimentation cuite (appréciée non plus par l’odorat mais par le goût) qui a provoqué une dégénérescence et une involution progressive du système olfactif.

Nos mécanismes de défense, primitivement dépendants de l’odorat et à l’origine programmés pour notre survie et notre adaptation en milieu hostile, sont désormais perturbés du fait d’un stress oxydant causé par des gènes finalement inaptes à l’exécution de leurs fonctions biologiques. C’est le prix à payer pour l’élimination des substances étrangères, non reconnues par notre organisme et l’altération de la barrière immunitaire intestinale, à l’affut de la moindre molécule étrangère, et l’atteinte du dernier filtre, à savoir la barrière hémato-encéphalique (BHE) qui débouche sur la maladie d’Alzheimer.

L’homme ne s’est pas adapté à son environnement, il l’a malencontreusement modifié et parfois délibérément façonné à son image, en usant de son extraordinaire intelligence qui devient ainsi son talon d’Achille. En effet, l’effet pervers du progrès scientifique ainsi que de certaines pratiques alimentaires ont généré l’apparition de nouvelles molécules non physiologiques pour l’homme et délétères pour sa santé au point de déstabiliser le génome, et de dénaturer, de génération en génération, l’instinct primitif de conservation, d’adaptation et de survie de l’espèce.

Prévention et prise en charge des malades

Considérant ces données scientifiques, tout logiquement, la solution consiste à épargner ou à restaurer le système olfactif relié aux structures cérébrales (hippocampe et amygdale) qui sont le siège de la mémoire, de l’émotions et de la chronobiologie.

En premier lieu, en privilégiant une alimentation vivante donc crue et bio, et parallèlement en stimulant le système olfactif avec des huiles essentielles spécifiques.

Certaines HE stimulent l’acétylcholine, un neurotransmetteur impliqué dans tous les mécanismes de mémorisation. Les neurones dits cholinergique assurent les connexions entre l’hippocampe et le cortex cérébrale.

Par ailleurs on dispose de plusieurs protocoles pour colmater la plupart des symptômes dont sont atteints ces patients (agitation, insomnie, agressivité, hallucinations et les pathologies de la vieillesse).

Des expérimentations à travers la planète

Dans mon premier livre « les huiles essentielles, médecine d’avenir » j’avais évoqué les possibilités du recours aux huiles essentielles dans les pathologies neurodégénératives. Un professeur chinois et une aromathérapeute japonaise étaient venus me rencontrer, il y a une dizaine d’années pour en savoir plus. Ils ont appliqué mon protocole et quelle ne fut pas leur surprise devant les résultats inespérés dans la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui l’olfactothérapeute qui enseigne dans ma faculté de médecines naturelles et d’ethnomédecines (FLMNE), est en Chine pour diffuser la méthode. Je suis aussi invité officiellement en Chine l’an prochain pour enseigner l’aromathérapie et mettre au point des protocoles adaptés comme je l’ai fait au Brésil quand je présidais le congrès d’aromathérapie en 2016.

D’autres pays européens appliquent la méthode. Évidemment la presse n’évoque pas ces expérimentations porteuses d’un grand espoir. Les lobbys pharmaceutiques n’y retrouvent pas leur compte.

Un peu de baume au cœur…

Des neurologues ont lu mon livre. Certains ont eu l’honnêteté d’en reconnaître l’approche originale. D’autres reconnaissent ne pas avoir assez tenu compte des troubles olfactifs dont souffraient chaque patient. La clef se situait à ce niveau.

Un neurologue m’a souhaité du courage pour réussir à faire passer le message. Un autre m’a prédit une belle aventure « ton bouquin finira par se vendre comme des petits pains » avec le soutien d’une communication audiovisuelle libérée et sous forme de reportages dans les cliniques et les EHPAD qui ont adopté cette stratégie. Comme quoi ! il ne faut pas désespérer …

Pour ceux qui veulent connaitre les nombreuses aventures humanitaires des Médecins aux pieds nus je vous recommande de voir le site : medecinsauxpiedsnus.com